Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

31 août, 2009

Les Fonctionnaires (25/55)

Les gouvernements, les ministres et les hauts fonctionnaires parlent constamment de changement. Chacun veut donner l’impression d’être une personne d’action et souhaite laisser sa marque. Les choses les plus faciles à changer sont les organigrammes, les discours et les mesures sur papier. Les véritables changements sont toutefois très difficiles à apporter, car les résistances sont colossales. D’un certain point de vue, il est heureux qu’il existe des remparts contre l’affairisme inconsidéré, car si tous les dirigeants pouvaient agir à leur guise, la situation serait proprement infernale. Comme nous l’avons mentionné plus haut, la facilité avec laquelle on peut dépenser l’argent des autres et l’impossibilité pour l’organisation de faire faillite créent des conditions où tout devient possible, même les pires extravagances.

Les véritables changements prennent des mois, sinon des années, à se concrétiser. Peu d’acteurs dans le système sont assez longtemps en place pour les entreprendre et les mener à terme. Encore faudrait-il qu’ils aient la détermination et la persévérance nécessaires, ce qui est loin d’être acquis. Plusieurs changements sont cependant entrepris, mais abandonnés en cours de route. Par conséquent, les fonctionnaires déjà sceptiques devant les velléités de changement deviennent franchement cyniques à la suite d’échecs répétés.
(p. 99)

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