Le système d’éducation est devenu une immense machine ingouvernable. Les politiciens, bureaucrates et syndicalistes utilisent le système à des fins partisanes au détriment des élèves, parents et professeurs. On a souvent l’impression que l’acquisition de compétences de base est subordonnée aux priorités politiques, bureaucratiques et syndicales du moment. Il en résulte un système qui coûte de plus en plus chère et qui néglige sa mission fondamentale, éduquer nos enfants.
L'analphabétisme coûte des milliards
6 septembre 2007 - 12h27
LaPresseAffaires.com
Des lacunes au niveau des compétences en lecture et écriture coûtent des milliards à l'économie canadienne, selon un rapport publié mercredi par la Banque TD (TD).
Contestant l'idée que les Canadiens ont généralement les connaissances requises pour participer pleinement à l'économie, la TD affirme que des régions francophones et autochtones sont désavantagées. Aussi, selon ses chiffres, 40% des jeunes de 15 ans ont une capacité de lecture insuffisante.
Selon la banque, il suffirait de faire monter le taux d'alphabétisme de 1% afin de bonifier de 32 G$ le revenu national du Canada.
L'institution financière calcule que des compétences améliorées créeraient des milliers d'emplois, réduiraient le chômage, feraient monter quelque peu le revenu personnel et aideraient à combattre la pauvreté. De plus, cela permettrait d'inverser la tendance à la baisse de la productivité au pays.
Selon la TD, la mondialisation et la modernisation de l'économie obligent le Canada à réagir.
«Notre place dans le monde est définie, de plus en plus, par des frontières intellectuelles plutôt que politiques, affirme Frank McKenna, président suppléant du Groupe Financier Banque TD. Des niveaux supérieurs d'alphabétisme nous permettent de disposer des capacités nécessaires pour comprendre, calculer et transmettre les données et idées nécessaires au soutien de notre prospérité future.»
Comment régler la question ? La Banque TD s'aventure sur le terrain fédéral, suggérant des normes nationales d'alphabétisme et une aide au financement de la part d'Ottawa. Mais les provinces assureraient la gestion des programmes. Le secteur privé serait aussi mis à contribution, notamment en offrant de la formation à ses employés.
Frank McKenna estime que l'alphabétisme n'est pas qu'une question économique. «Pour les parents, parvenir à lire une histoire aux enfants n'a pas de prix. C'est un investissement difficile à chiffrer mais profondément précieux, pour les familles, les collectivités et la société dans l'ensemble.»
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