Compte tenu que la population mondiale
excède 7 G, la dette par habitant augmente d’environ 450 $ par année. Au Québec,
la dette par habitant augmente de 1 200 $ par année, soit près de trois
plus rapidement que la moyenne mondiale.
Que l’État se contente d’être juste, nous nous chargerons d’être heureux.---- Benjamin Constant
Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement
Vaut mieux en rire!
Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry
31 juillet, 2013
La dette mondiale
La dette mondiale
augmente de 100 000 $ par seconde, 6 M$ par minute, 360 M$ par heure, 8,6
G$ par jour ou 3 154 G$ par année. Les premiers responsables de cette course
vers le précipice sont les pays occidentaux.
Le chiffre du jour : 20%
Loin d'être aussi dépensiers et insouciants qu'on le croit, les investisseurs de la génération Y investi près du cinquième de son revenu, selon un récent sondage en ligne commandité par la Banque TD.---Finance et Investissement
(NDLR Lorsque la génération Y arrivera au pouvoir, vers 2020, les fonctionnaires sont mieux d'attacher leur tuque avec de la broche.)
(NDLR Lorsque la génération Y arrivera au pouvoir, vers 2020, les fonctionnaires sont mieux d'attacher leur tuque avec de la broche.)
30 juillet, 2013
La réflexion du jour
«Il est important de souligner que les trois entreprises canadiennes comptant le plus grand nombre d’employés, soit Onex Corp., George Weston ltée et les compagnies Loblaw, n’ont reçu aucune aide sociale d’Industrie Canada, peut-on y lire. Manifestement, il n’est pas nécessaire de subventionner les entreprises pour augmenter l’emploi, et les déclarations des politiciens qui affirment le contraire justifient mal le capitalisme de copinage.»---Mark Milke
Le chiffre du jour : 22,1 G$
Industrie Canada a versé 22,1 milliards $ en subventions à des entreprises au cours du dernier demi-siècle, indique une étude de l’Institut Fraser rendue publique mardi.
Sur ce montant, environ 8,8 milliards $ ont été octroyés sous forme de subventions (non remboursables) et 13,3 milliards $ sous forme de prêts remboursables. ---Mark Milke
Sur ce montant, environ 8,8 milliards $ ont été octroyés sous forme de subventions (non remboursables) et 13,3 milliards $ sous forme de prêts remboursables. ---Mark Milke
29 juillet, 2013
Les vraies causes du travail au noir
L’industrie de la construction est un bon exemple qui
démontre l’inefficacité d’une économie privée de liberté. Il est généralement
admis que les coûts de construction sont plus élevés au Québec qu’ailleurs au
Canada, voire en Amérique du Nord. Grâce à la Commission Charbonneau, les
politiciens ont une réponse toute prête pour expliquer ce phénomène : la
corruption. Pourtant, la corruption n’est qu’un symptôme parmi d’autres.
Quelles sont les vraies causes de cette situation navrante
qui grève l’économie québécoise?
La bureaucratie et le syndicalisme corporatiste privent
l’industrie de toute liberté d’action. Pour survivre, les entrepreneurs n’ont
d’autres choix que de contourner les obstacles bureaucratiques et syndicaux.
Parfois, le moyen le plus facile, voire le seul, d’y arriver est la corruption
des politiciens, fonctionnaires et agents syndicaux.
La multiplication des frais pour entretenir une bureaucratie
obèse et inepte (RBQ, CSST, CCQ, RQAP, AE, etc.) fait exploser les taux
horaires. Selon Francis
Vailles de La Presse, le taux horaire d’un électricien grimpe de 20 $ l’heure
juste pour payer cette bureaucratie.
Les conventions collectives multiplient les contraintes à
une gestion efficace des projets. L’industrie québécoise compte plus de 20
spécialités contre moins de 10 en Ontario. Plus le nombre de spécialités est
élevé plus les pertes d’efficacités seront importantes. Par exemple, un tireur
de joints n’est pas autorisé à installer des feuilles de gypse. Il faut donc
deux spécialistes pour construire un mur, alors qu’un seul pourrait très bien
faire le travail.
Les heures de travail, les heures supplémentaires, le choix
des employés, le transfert des travailleurs d’une région à l’autre, etc., tout
concoure pour limiter les droits de gérance des entrepreneurs et limiter l’autonomie
des travailleurs. Pour compenser, les entrepreneurs et les travailleurs ont
recours au travail au noir. Toujours selon Francis
Vailles de la Presse rapporte que selon la Commission de la construction du
Québec (CCQ), les travailleurs de la construction déclarent 1010 heures par
année. Mais selon Statistique Canada ils travaillent 1915 heures par année. La
différence s’explique par les heures travaillées au noir.
À ce petit jeu tout le monde est perdant : les
entrepreneurs, les travailleurs et surtout les Québécois. Seuls les politiciens
et les syndicats en retirent des bénéfices.
Devant un tel fiasco tout ce que la ministre Maltais trouve
d’intelligent à dire, c’est de menacer les entrepreneurs et les travailleurs de
répression.
Pathétique!
La réflexion du jour
Encore une fois, comme en Grèce, comme en France, comme ici, la démonstration est claire. Cela prend l’écroulement d’un viaduc pour justifier la mise à niveau des infrastructures. Cela prend un centre-ville qui brûle pour que nous nous intéressions au transport des matières dangereuses. Cela prend, notamment, la pression des financiers et du FMI pour justifier “la réduction de la fonction publique grecque, aux effectifs augmentés durant des décennies par les pratiques clientélistes des partis politiques”.--- Joanne Marcotte
26 juillet, 2013
Éclairage nocturne
Depuis le 1er juillet, un nouveau
règlement, pour encadrer l’éclairage nocturne, est entré en vigueur en
France. C’est dans la nature des politiciens de vouloir tout contrôler. Il faut
donc prévoir que tôt ou tard, la question fera surface au Québec. Malheureusement,
les politiciens québécois ont la fâcheuse habitude d’imiter leurs confrères
français.
Mais quelle est la cause première de ce gaspillage? Au
Québec, le gouvernement régit les tarifs d’électricité. Dans un but purement
électoraliste, les tarifs sont maintenus bien en deçà de leur juste prix. Des
tarifs d’électricité maintenus artificiellement bas favorisent le gaspillage.
Le calcul est simple : les économies découlant de la réduction de la
consommation d’électricité sont insuffisantes pour justifier l’investissement
nécessaire pour contrôler l’éclairage nocturne.
Si le passé est garant du futur, il faut prévoir que le
gouvernement du Québec proposera sous peu de réglementer l’éclairage nocturne.
Les politiciens profiteront de l’occasion pour créer un nouveau programme de
subventions pour les entreprises qui mettront fin à ce gaspillage. Pourtant, la
vraie solution consisterait à laisser le marché établir le juste prix de l’électricité
et le problème de l’éclairage nocturne disparaîtrait comme par magie. Mais pourquoi
faire simple quand on peut tout compliquer? Surtout que la solution simple ne
serait pas politiquement rentable.
Il est pertinent de rappeler l'un des principes clés de
l’interventionnisme étatique : les politiciens créent un problème, la mauvaise
gestion d’Hydro-Québec, et, pour le corriger, ils en créent d'autres, la
réglementation de l’éclairage nocturne accompagné d’un programme de
subventions. C’est la recette tout indiquée pour appauvrir le Québec. Mais qui
se souciera de l’appauvrissement futur de la population alors qu’il y a des
gains politiques à faire dans l’immédiat?
Le chiffre du jour : 10 000 milliards de pieds cubes
Aux États-Unis, la production de gaz naturel extrait des schistes, à peu près nulle en 2006, a atteint 10 000 milliards de pieds cubes en 2012. Cette « révolution du gaz de schiste » a fait plonger le prix du gaz naturel, qui est passé de 6,25 $ US pour 1 000 pi3 en 2007 à 2,65 $ US en 2012.---Pierre Fortin
(NDLR .....et pendant ce temps-là dans la république écologique du Québec, on se permet d'interdire l'exploitation des gaz de schistes.)
(NDLR .....et pendant ce temps-là dans la république écologique du Québec, on se permet d'interdire l'exploitation des gaz de schistes.)
25 juillet, 2013
La réflexion du jour
« Je rencontre beaucoup de gens qui appliquent ce que j'appelle la "pensée magique" dans mon travail, explique Julie Carrier, conseillère en sécurité financière pour la Financière Sun Life à Lévis. Ils pensent qu'ils vont mourir avant d'avoir besoin de soins ou que l'État, ou encore leurs enfants, prendront soin d'eux!» --- Léonie Laflamme-Savoie
Le chiffre du jour : 1 742 $
Selon la Régie de l'assurance maladie du Québec, en 2013, une chambre standard de trois lits dans un CHSLD est offerte à un tarif mensuel de 1 083 $, une chambre à deux lits coûte 1 456 $ par mois alors que les coûts pour une chambre individuelle s'élèvent à 1 742 $ par mois. En 2010, il pouvait en coûter entre 795 et 4 975 $ par mois pour une chambre à un lit dans un établissement privé et entre 1 530 et 4 675 $ par mois pour un logement, les frais variant selon le niveau de soin nécessaire. --- Léonie Laflamme-Savoie
24 juillet, 2013
Une éducation bien secondaire
Revue de livre par Sophie
Durocher
Éducation : Une catastrophe !
JOURNAL DE MONTRÉAL, PUBLIÉ LE: DIMANCHE 10 MARS 2013,
23H56 | MISE À JOUR: DIMANCHE 10 MARS 2013, 23H59
Des parents qui se prennent pour les patrons des
enseignants. Des enfants-rois qui méprisent leurs professeurs. Des élèves qui
obtiennent leur diplôme secondaire même en faisant 150 fautes dans un texte.
Des futurs enseignants qui baragouinent le français. Une réforme mal conçue.
Des tableaux blancs interactifs coûteux qui ne sont pas fonctionnels. Des
dictionnaires qui datent d’il y a 20 ans. Un manque total de culture générale.
L’ignorance érigée en système.
L’éducation au Québec, une catastrophe? Ce n’est pas moi qui
le dis. C’est une professeure de français qui a accroché ses patins après 30
ans dans les écoles secondaires publiques et qui a écrit son ras-le-bol dans un
bouquin percutant qui vient de sortir.
Dans Une éducation bien secondaire, Diane Boudreau tire la
sonnette d’alarme : «La guerre contre la bêtise est perdue», dit-elle. Y a-t-il
quelqu’un dans le milieu de l’éducation qui va l’écouter?
LA LOI DU MOINDRE
EFFORT
Ce pamphlet vitriolique est très courageux, mais
désespérant. Diane Boudreau devait enseigner jusqu’en 2017, mais elle a
démissionné en 2012. La raison? Une écœurantite aiguë.
Plus capable de supporter les parents d’élèves qui
intimident les professeurs, les menacent de poursuites ou les accusent de
«harceler» leurs enfants s’ils sont trop exigeants.
Plus capable de lire le «charabia de fonctionnaires qui
s’ennuient».
Plus capable de voir des élèves partir deux semaines à Cuba
pendant les semaines d’école, parce qu’ils ont profité d’un «deal écœurant».
Plus capable de donner des dictées à des élèves qui ont
droit aux dictionnaires et aux recueils de conjugaison.
Plus capable de supporter des élèves qui connaissent leurs
«droits» par cœur, plus que les règles de grammaire.
Plus capable de voir les commissions scolaires dépenser des
fortunes pour des sessions de team building avec des concours de recettes,
pendant que dans les classes, on manque de dictionnaires et que les murs ne
sont jamais repeints.
Dans ce livre très documenté (publié par Poètes de brousse),
les phrases qui tuent viennent d’un constat accablant : «Les connaissances et
la culture générale intéressent peu les gens» et «L’éducation n’est pas une
priorité au Québec».
Diane Boudreau affirme que l’exemple vient d’en haut :
pourquoi les enfants s’exprimeraient-ils comme il faut alors que les adultes
massacrent le français?
Et elle s’en prend aux artistes québécois qui «manquent de
mots ou ne savent pas faire leurs accords correctement». «Combien de fois ai-je
entendu dire “la chanson que j’ai écrit, le stage, les drums, le monde sont
contents, j’ai été flabbergasté”, etc.», dit-elle.
(D’ailleurs, parlant d’exemple qui vient d’en haut,
avez-vous vu le ministre de l’Éducation supérieure Pierre
Duchesne à Tout le monde en parle récemment? Ça ne vous a
pas frappé, à quel point il s’exprimait mal en français? C’est une contravention
pour conduite en état de français tout croche qu’il aurait dû recevoir…)
INITIATION À L’ÉCHEC
Le livre de Diane Boudreau ne fait que 116 pages. C’est un
livre dénonciateur, mais qui propose aussi des pistes de solution.
Le plus triste, c’est que ce bouquin essentiel, audacieux et
courageux n’aura peut-être pas beaucoup d’impact pour une raison infiniment
triste : au Québec, comme le rappelle Diane Boudreau, la moitié de la
population est analphabète.
La réflexion du jour
Luc Préfontaine, entrepreneur en informatique, ne voit pas du tout les choses du même oeil. Il croit que l'interventionnisme économique ne fonctionne pas. «Mes impôts servent à subventionner des entreprises en informatique qui n'innovent pas. Aucune créativité, zéro. Il n'y a plus de place au soleil pour les PME, les gros subventionnés prennent toute la place», dit-il.--- Francis Vailles
Le chiffre du jour : 230 M$
Rappelons que le gouvernement du Québec a reconduit pour 10 ans son programme de crédit d'impôt pour certains emplois en informatique. Il y consacre 230 millions de dollars par année.--- Francis Vailles
23 juillet, 2013
La réflexion du jour
Les sociétés de chemin de fer n'ont pas décidé de faire passer leurs convois près des maisons, des écoles et des garderies; ce sont les municipalités qui ont permis que ces bâtiments soient élevés non loin des voies ferrées. --- André Pratte
22 juillet, 2013
Vous avez deux vaches dans une…..
Compagnie grecque
Vous avez deux vaches. Vous empruntez le maximum pour
acheter une étable, une laiterie, trois tracteurs, deux camions et un
hélicoptère. Incapable de rembourser vos prêts, vous blâmez les Allemands.
Compagnie française
Vous avez deux vaches. Vous faite la grève et organisé une
démonstration anti gouvernement parce que vous voulez trois vaches.
Compagnie japonaise
Vous avez deux vaches. Vous les modifiez génétiquement pour
les réduire et pour qu’elles produisent dix fois plus de lait. Vous créez un
manga (bande dessinée) mettant en vedette vos deux vaches bioniques.
Compagnie italienne
Vous avez deux vaches. Vous ne savez pas où elles sont. Vous
décidez alors de piqueniquer.
Compagnie suisse
Vous avez deux vaches. Vous vendez du chocolat au lait.
Compagnie chinoise
Vous avez deux vaches. Vous embauchez trois cents employés
pour les traire.
Compagnie indienne
Vous avez deux vaches. Vous les adorez.
Compagnie anglaise
Vous avez deux vaches. Les deux sont déprimées à cause de la
pluie.
Compagnie iraquienne
Vous avez deux vaches. Vous dites à tout le monde que vous
n’avez pas de vaches. Les Américains vous bombardent et envahissent l’Iraq pour
les retrouver.
Compagnie
australienne
Vous avez deux vaches. L’entreprise fonctionne bien, vous
fermez l’étable et vous allez prendre une bière à la buvette de la plage.
Compagnie
néo-zélandaise
Vous avez deux vaches. Celle de gauche est une vraie beauté.
Compagnie canadienne
Vous avez deux vaches. Vous les gardez avec les cochons pour
leur inculquer les valeurs du multiculturalisme.
Compagnie américaine
Vous avez deux vaches. Vous poursuivez le vendeur parce que
l’une d’elles vous regarde de travers.
Compagnie québécoise
Vous avez deux vaches. Vous demandez au gouvernement de
décréter le prix du lait trois fois plus cher que ce qu’il vaut pour payer les
trois tracteurs et les deux camions que vous avez achetés même si vous n’en
aviez pas besoin.
La réflexion du jour
Les camions-restaurants de Montréal fonctionnent selon la logique de l’économie planifiée chère aux Soviétiques.
Pas question de permettre à des jeunes avec une passion pour la cuisine ou à de récents immigrants qui voudraient nous faire découvrir la cuisine de leur pays ,de se lancer en affaires, à faible coût, et de gagner ainsi leur vie. Pour un jour, qui sait, ouvrir leur propre restaurant.--- Lise Ravary
Pas question de permettre à des jeunes avec une passion pour la cuisine ou à de récents immigrants qui voudraient nous faire découvrir la cuisine de leur pays ,de se lancer en affaires, à faible coût, et de gagner ainsi leur vie. Pour un jour, qui sait, ouvrir leur propre restaurant.--- Lise Ravary
Le chiffre du jour : 9 $
C’est bien le haut de gamme ndlr Cuisine de rue!!!), mais le problème, c’est qu’on ne propose que cela. C’est à qui sera le plus hip, le plus cool.
Or, qui dit gastronomique dit… cher. Des sandwichs à 9$, ce n’est pas pour tout le monde. Que dire de tacos au foie gras à 15$ ? --- Lise Ravary
Or, qui dit gastronomique dit… cher. Des sandwichs à 9$, ce n’est pas pour tout le monde. Que dire de tacos au foie gras à 15$ ? --- Lise Ravary
21 juillet, 2013
20 juillet, 2013
La réflexion du jour
Enfin les avocats de l'économie verte promettent une surabondance d'emplois verts. Mais une étude économique du Copenhagen Consensus Center montre de façon convaincante que même si des subventions peuvent financer des emplois supplémentaires, ces emplois devront par la suite être financés par davantage d'impôts, ce qui coûte un nombre égal d'emplois dans d'autres secteurs. ---Bjorn Lomborg
Le chiffre du jour : 600 000 emplois
En comparaison, le gaz de schiste aux États-Unis a créé environ 600 000 emplois qui génèrent près de 100 milliards de dollars de PIB supplémentaire et presque 20 milliards de dollars de recettes publiques.--- Bjorn Lomborg
19 juillet, 2013
Vous avez deux vaches dans un régime…..
Communisme
Vous avez deux vaches. Le gouvernement réquisitionne les
deux et vous donne un peu de lait si vous avez le temps de faire la queue
devant le magasin de l’État.
Socialisme
Vous avez deux vaches. Le gouvernement réquisitionne 50 % du
lait et en redistribue 25 %. Personne ne sait où est allé le 25 % manquant.
Fascisme
Vous avez deux vaches. Le gouvernement réquisitionne les
deux vaches et vous vend du lait.
Nazisme
Vous avez deux vaches. Le gouvernement vous prend les deux
et vous fusille.
Bureaucratisme
Vous avez deux vaches. Le gouvernement vous enlève les deux,
en tue une, trait l’autre et jette le lait.
Surréalisme
Vous avez deux vaches. Le gouvernement exige que vous
preniez des leçons d’harmonica. Écoeuré, vous réclamez l’assistance sociale.
Capitalisme de
copinage
Vous avez deux vaches. Vous obtenez une subvention du
gouvernement pour en acheter deux autres à condition que tous vos employés
contribuent le maximum à la caisse du parti au pouvoir. Vous êtes accusé de
corruption et vous faites faillite.
Capitalisme
traditionnel
Vous avez deux vaches. Vous en vendez une pour acheter un bœuf.
Votre cheptel grandit. Vous le vendez pour financer votre retraite.
Le chiffre du jour : 23 %
« si on lance une pièce de monnaie deux fois dans les airs, qu’elle est la probabilité qu’elle tombe deux fois du côté face ? »
...........
Quand on analyse les résultats en fonction des partis politiques (ndlr anglais), 53% des députés conservateurs (de droite) ont donné la bonne réponse. Si cela peut sembler bien maigre comme résultat, sachez que seulement 23% des députés travaillistes (de gauche) ont correctement répondu !!! Voilà qui semble confirmer un vieux proverbe droitiste à propos de la gauche: sciences humaines sans math. ---- Antagoniste
...........
Quand on analyse les résultats en fonction des partis politiques (ndlr anglais), 53% des députés conservateurs (de droite) ont donné la bonne réponse. Si cela peut sembler bien maigre comme résultat, sachez que seulement 23% des députés travaillistes (de gauche) ont correctement répondu !!! Voilà qui semble confirmer un vieux proverbe droitiste à propos de la gauche: sciences humaines sans math. ---- Antagoniste
18 juillet, 2013
La réflexion du jour
Il appert que, dans son application, cette loi (ndlr loi 1 sur la collusion et la corruption) est en voie de causer davantage de torts qu'elle est censée en résoudre en restreignant indûment le droit de contracter d'une entreprise, encourant ainsi le risque de faire disparaître de grandes sociétés de construction et de génie-conseil du Québec. --- Françoise Bertrand
(NDLR Si vous voulez quelque chose soit fait tout croche, confiez la tâche à un politicien.)
(NDLR Si vous voulez quelque chose soit fait tout croche, confiez la tâche à un politicien.)
Le chiffre du jour : 20 000 emplois
Le secteur du génie-conseil, qui emploie plus de 20 000 personnes, est sans conteste un joyau québécois. Il est aussi un important joueur en matière de recherche et développement, moteur de l'innovation et de la compétitivité d'une économie.--- Françoise Bertrand
17 juillet, 2013
Le capitalisme de copinage
Le capitalisme de copinage est un régime grâce auquel les
groupes d’intérêt, les entreprises et les politiciens s’entendent pour
dévaliser la population.
Dans un régime de capitalisme de copinage, le moyen d’action
privilégié consiste à distribuer l’argent des contribuables sous forme de
subventions. En prétendant créer ou
protéger des emplois, le gouvernement favorise certains groupes et certaines
entreprises dans un but purement électoraliste.
Il existe principalement deux catégories de subventions :
les subventions directes comme les prêts sans intérêt, les congés d’impôts ou
les remboursements de salaire et les subventions indirectes comme la gestion de
l’offre en agriculture et autres mesures protectionnistes visant à éliminer la
concurrence.
La bande dessinée de Calvin et Hobbes explique admirablement
bien le capitalisme de copinage. Une entreprise inefficace (un stand à
limonade) demande une subvention au gouvernement (maman) pour survivre.
La réflexion du jour
Un jour, le business du pétrole cessera d’être rentable. C’est l’économie qui aura raison des hydrocarbures. Et c’est aussi de l’économie, via la quête de profits par des entrepreneurs visionnaires, qu’émergeront les solutions de remplacement.--- Lise Ravary
Le chiffre du jour : 6 %
Juste après la tragédie de Lac-Mégantic, Steven Guilbeault, d’Équiterre, publiait un blogue lapidaire. Pour lui, une seule conclusion s’imposait: «Ce n’est pas tant de débattre des avantages de tel ou tel mode de transport, mais de nous libérer de notre dépendance au pétrole.»
Le pragmatisme des écolos ne cesse jamais de m’éblouir.
À côté du blogue, un sondage révélateur: Quelle sera votre résolution-écolo pour 2013? «Réduire vos déplacements en voiture» ne recueillait que six pour cent des votes. --- Lise Ravary
Le pragmatisme des écolos ne cesse jamais de m’éblouir.
À côté du blogue, un sondage révélateur: Quelle sera votre résolution-écolo pour 2013? «Réduire vos déplacements en voiture» ne recueillait que six pour cent des votes. --- Lise Ravary
16 juillet, 2013
La réflexion du jour
Les politiciens ont un sens du courage à géométrie variable. Il se manifeste surtout quand l’adversaire est déjà au sol. Les péquistes ont fait la leçon aux libéraux pour leur proximité avec Gilles Vaillancourt, et pour leur indifférence généralisée à la tenue d’une commission d’enquête sur la construction.
Plus on gratte le bobo de la collusion, plus on constate qu’il faut plus que des fourbes actifs et mal intentionnés pour que le système fonctionne. Il faut surtout qu’ils puissent compter sur l’inertie des pouvoirs publics, un ingrédient essentiel à l’éclosion d’une culture d’impunité. À cet égard, ni le Parti québécois, ni le Parti libéral ne sont en position de donner des leçons.---Brian Myles
Plus on gratte le bobo de la collusion, plus on constate qu’il faut plus que des fourbes actifs et mal intentionnés pour que le système fonctionne. Il faut surtout qu’ils puissent compter sur l’inertie des pouvoirs publics, un ingrédient essentiel à l’éclosion d’une culture d’impunité. À cet égard, ni le Parti québécois, ni le Parti libéral ne sont en position de donner des leçons.---Brian Myles
15 juillet, 2013
Le rôle des groupes de réflexion (think tanks)
Pour modifier les façons de faire d’une société, il faut s’assurer
au préalable que l’opinion publique y sera favorable.
Au Québec, l’opinion publique est surtout modelée par les trop
nombreux groupes de pression qui militent à la défense de leurs intérêts. Grâce
aux généreuses subventions gouvernementales, ceux-ci ont des moyens quasi illimités
d’influencer l’opinion publique en faveur de leur idéologie.
Les syndicats veulent plus de cotisations. Les patrons demandent
moins de concurrence. Les écologistes s’opposent à tout développement. Les
étudiants fantasment sur la gratuité scolaire. Les groupes sociaux exigent que
tout soit gratuit. Etc.
Pour faire contrepoids à tous ces lobbys, il n’existe que
quelques groupes de réflexion dont l’IÉDM. C’est la version contemporaine de la
fable David et Goliath. Malheureusement, dans la vraie vie c’est rarement David
qui l’emporte.
Il ne faut donc pas se surprendre si le Québec s’est enlisé depuis
trente ans et ne semble pas capable de s’en sortir.
Robert Scully en discute avec Michel Kelly-Gagnon, Président
et Chef de la direction de l’Institut économique de Montréal
14 juillet, 2013
13 juillet, 2013
La réflexion du jour
Pour le militant écologiste Steven Guilbeault, il serait déplacé de discuter de ce genre de question alors qu'on compte encore les victimes. M. Guilbeault ne se gêne pourtant pas dans le même article pour faire de façon opportuniste la promotion de sa « solution » à lui au problème de sécurité que pose le transport du pétrole. Il propose, sans grande surprise, de « nous libérer de notre dépendance au pétrole ».
Pour ma part, ce que je trouve déplacé, c'est de pelleter des nuages alors que nous sommes confrontés à une problématique bien réelle qui nécessite des solutions à court et moyen terme. Et cela, pour assurer non seulement notre sécurité énergétique, mais aussi notre sécurité sur le plan environnemental et notre sécurité physique tout court.--- Michel Kelly-Gagnon
Pour ma part, ce que je trouve déplacé, c'est de pelleter des nuages alors que nous sommes confrontés à une problématique bien réelle qui nécessite des solutions à court et moyen terme. Et cela, pour assurer non seulement notre sécurité énergétique, mais aussi notre sécurité sur le plan environnemental et notre sécurité physique tout court.--- Michel Kelly-Gagnon
Le chiffre du jour : 39 %
La réalité est que même au Québec, paradis de l'hydro-électricité, où 40 % de nos besoins énergétiques sont comblés par l'électricité, le pétrole remplit des besoins pratiquement aussi importants à 39 %. Même si tous les Québécois, pour qui c'est possible de le faire, se mettaient à prendre l'autobus et le métro, à pratiquer le covoiturage ou à conduire une voiture électrique, il faudrait toujours importer des quantités considérables de pétrole pour faire fonctionner notre économie.--- Michel Kelly-Gagnon
12 juillet, 2013
Environnement : les médias ne reflètent pas l’opinion publique
Une petite équipe (10 à 20 personnes) motivée, bien organisée
et bruyante peut, grâce à la complicité crasse des journalistes des grands médias,
faire croire que toute la population québécoise s’oppose à tel ou tel projet.
Ce phénomène est particulièrement présent au Québec où une
multitude de groupuscules subventionnés s’activent pour tuer dans l’œuf tous
les projets de développement qui touchent de près ou de loin à l’environnement. Dès
qu’un de ces groupuscules fait le moindre bruit, les journalistes, sympathiques
aux dogmes réchauffistes, s’empressent
de monter la nouvelle en épingle. Ensuite, la nouvelle est reprise en boucle
par les réseaux sociaux. Enfin, les meneurs d’opinions, favorables à la pensée
unique verdoyante, se démènent pour écrire des chroniques et éditoriaux rationalisant
les arguments des contres.
Voilà, le tour est joué, les Québécois sont contre.
C’est ainsi que l’on a donné l’impression que tous les
Québécois s’opposent à l’inversion du pipeline d’Enbridge pour acheminer le
pétrole albertain au Québec et dans les Maritimes.
Pourtant les résultats d’un sondage commandé par la Fédération des chambres de commerce du Québec démontrent tout
le contraire :
……. les Québécois sont d’accord
(60 %) avec le projet de renverser le flux de la ligne 9 et très
favorables (64 %) à l’idée de faire venir du pétrole de l’Alberta par
oléoduc. De plus, les trois quarts (73 %) des Québécois préfèreraient
qu’on utilise du pétrole d’Alberta transporté par oléoduc plutôt que du pétrole
conventionnel provenant d’Afrique du Nord et transporté par bateau.
Ce résultat n’est aucunement surprenant. Il faut être de
mauvaise foi ou être un partisan de la nouvelle religion écologiste pour
prétendre qu’il est préférable d’importer du pétrole africain ou vénézuélien
par bateau plutôt que du pétrole albertain (moins cher) par pipeline (plus
sécuritaire).
La réflexion du jour
Endettée comme jamais, vache à lait par excellence des gouvernements actuels et passés, Hydro-Québec continue de voir ceux-ci vider sa caisse de toutes les façons possibles; par exemple, en inventant de nouveaux droits et/ou fonds XYZ de toutes sortes, dont celui dit «des générations», en plus des dividendes qu'ils y puisent sans retenue.---F. Pierre Gingras
Le chiffre du jour : 40 %
Tel que démontré par une étude élaborée de l'Institut Économique de Montréal publiée le 17 juin, un montant d'un milliard, soit 40% des bénéfices nets d'Hydro-Québec, est détourné annuellement vers les promoteurs des centrales éoliennes et des petites centrales. Cette somme sert à acheter inutilement moins de 1,5% de l'énergie distribuée par Hydro-Québec, dont les surplus sont déjà énormes et invendables à un coût raisonnable.---F. Pierre Gingras
11 juillet, 2013
La réflexion du jour
Recycler, c’est bien. Mais ce noble geste a ses limites. Les matières toxiques ne devraient jamais être remises en circulation.
Et lorsqu’un gouvernement se targue de faire de la politique autrement, il devrait se garder une p’tite gène avant de recycler d’anciens copains du régime, surtout quand leur feuille de route n’éblouit personne.
Je veux parler de Jean-Claude Scraire, 67 ans, qui vient d’être nommé à la présidence du conseil d’administration d’Investissement Québec.--- Lise Ravary
Et lorsqu’un gouvernement se targue de faire de la politique autrement, il devrait se garder une p’tite gène avant de recycler d’anciens copains du régime, surtout quand leur feuille de route n’éblouit personne.
Je veux parler de Jean-Claude Scraire, 67 ans, qui vient d’être nommé à la présidence du conseil d’administration d’Investissement Québec.--- Lise Ravary
Le chiffre du jour : 300 M$
Monsieur Scraire aimait manifestement le bling bling car il a aussi englouti 300 millions $ de notre argent dans une aventure hollywoodienne, une décision insensée quand on sait à quel point l’industrie du cinéma est risquée pour les néophytes.--- Lise Ravary
10 juillet, 2013
Lac-Mégantic, les écolos gauchistes devraient se garder une petite gêne.
La gauche écologiste québécoise est égale à elle-même. Pour
ses promoteurs et adeptes, le drame de Lac-Mégantic est l’occasion rêvée pour
dénigrer le capitalisme. Les causes de cette malheureuse tragédie ne seront
connues que dans plusieurs semaines, voire plusieurs mois, mais pour les écolos
gauchistes, la cause a été entendue et les coupables ont été identifiés, jugés
et condamnés : le pétrole, le privé, la droite, le capitalisme, etc.
Pour les écolos gauchistes, les solutions sont évidentes :
bannir le pétrole, nationaliser les chemins de fer, décupler la réglementation.
Pour eux, la solution à tous les problèmes consiste à embaucher des
fonctionnaires en attendant que l’humanité retourne à l’âge de pierre.
Les éditorialistes/chroniqueurs, la plupart
écolo-gauchistes, rivalisent d’imagination pour écrire des âneries. J’en prends
un au hasard et non le pire :
L'industrie a compris le truc: le transport par train permet des
économies et, contrairement aux projets d'oléoducs, passe sous le radar des
médias et d'une bonne partie de la population. --- Vincent
Marissal
Donc, pour monsieur Marissal l’industrie pétrolière fait des
économies en transportant son pétrole par chemin de fer plutôt que par
oléoducs. Monsieur Marissal est une personne intelligente, donc, je dois
conclure à sa mauvaise foi dans le but exprès de dénigrer l’industrie
pétrolière.
«Il n'y a pas de concurrence entre le train et le pipeline, le choix
évident c'est le pipeline mais quand il n'y en a plus de disponible, on doit
avoir recours au train», explique M.
Pineau, professeur à HEC Montréal et spécialiste des politiques
énergétiques.
Entre 2009 et 2013, le transport
de produits pétroliers par train est passé de 500 à 140 000 wagons.
Pourquoi? Parce que les écolos gauchistes font obstacle au développement des oléoducs.
Pourtant, le transport
de produits pétroliers par train est 40 fois plus risqué que le transport
par oléoducs. Malheureusement, la sécurité du public n’est pas la priorité des
fondamentalistes écologiques.
Dans les circonstances les écolos gauchistes devraient se garder une petite gêne.
Dans les circonstances les écolos gauchistes devraient se garder une petite gêne.
La réflexion du jour
Le défi ne sera possible sans un premier ministre déterminé à appuyer notre maire dans cette tâche titanesque. Le redressement (ndlr de Montréal) passe en effet par une gestion plus efficace des ressources actuelles de la ville.--- Adrien Pouliot
Le chiffre du jour : 70 %
Les coûts de main-d'oeuvre de Montréal ont explosé de 70 % depuis 2006. Le salaire d'un employé municipal s'élève à 50 895 $, soit 9 % que dans le privé, alors que l'employé municipal travaille près de 25 jours de moins par année, grâce, entre autres, à de généreux jours et mobiles (par exemple: 18 jours pour les cols blancs).--- Adrien Pouliot
09 juillet, 2013
Le chiffre du jour : 300 M$
Le projet de l'îlot Voyageur conçu par le gouvernement Charest s'est soldé par un gouffre financier de plus de 300 millions de dollars. Il a laissé un squelette en béton, un stationnement et une gare.--- Paul Journet
(NDLR Ce qui explique pourquoi on a pas d'argent pour repeindre les locaux des écoles ou pour se débarraser des champignons!)
(NDLR Ce qui explique pourquoi on a pas d'argent pour repeindre les locaux des écoles ou pour se débarraser des champignons!)
08 juillet, 2013
La démocratie des crédules
Revue de livre par Jacques Godbout
(NDLR La lecture de La
démocratie des crédules permet de mieux comprendre l’influence démesurée
des groupes d’intérêt dans un Québec sans leadership politique.)
Le marché de la
contestation
Comment se fait-il que le programme du PQ ait proposé
d’abandonner la fluoration de l’eau ? Pourquoi la France a-t-elle interdit les
semences génétiquement modifiées ? Croyez-vous toujours que l’aspartame soit
nocif pour la santé ? Que le vaccin ROR représente un risque pour les enfants ?
Que la CIA et les Juifs ont détruit les tours jumelles pour diffamer les
islamistes ?
Ces questions, et celles que l’on peut se poser sur les
complots politiques, trouvent de fascinantes réponses dans La démocratie des
crédules, du sociologue Gérald Bronner.
La principale réponse est peut-être qu’à vouloir
démocratiser la démocratie et à réclamer la transparence on abandonne la scène
aux militants de tout acabit : « J’ai le droit de savoir, j’ai le droit de
dire, j’ai le droit de décider ! » Mais quand de nombreuses personnes discutent
d’un projet, y a-t-il plus de chances d’en arriver à une bonne décision qu’avec
un seul responsable ? C’est ce qu’avance la théorie de la « sagesse des
foules », qui serait plus grande que le savoir des experts. Selon les croisés
de la contestation systématique, « la science est une activité trop importante
pour être laissée aux seuls scientifiques ».
Le doute est toujours nécessaire, s’il est méthodique et
raisonnable, mais la majorité des acti-vistes se convainquent facilement d’en
savoir autant que les savants. De surcroît, il suffit de chercher dans la
pléthore d’informations à disposition pour trouver ce que l’on cherche, et
justifier ainsi un moratoire de plus.
L’outil propagateur par excellence des bobards et des
incertitudes pourrait être Google, dont les systèmes de référence proposent les
pages non pas par ordre d’importance ou de valeur scientifique, mais par ordre
de popularité. Le populisme a trouvé son haut-parleur, et les paranoïaques leur
potion magique. Vous souffrez d’une douleur intense ? Vous consultez d’abord
Internet et, d’un site à l’autre, vous vous persuadez que vous avez un malaise
cardiaque ou un cancer. En arrivant dans le cabinet du médecin, vous doutez
déjà de sa compétence. De toute façon, si vous cherchez un gourou pour le
remplacer, nombre d’hurlu-berlus s’affichent.
Et la crédulité peut être mortelle : Bronner raconte que 5
000 Haïtiens tués par le choléra, après le séisme de 2010, auraient pu être
sauvés si l’eau de Javel, mensongèrement accusée de causer le cancer, n’avait
pas eu auprès des autorités sanitaires « mauvaise réputation ». On a fini par y
recourir, mais trop tard. Notre esprit n’est pas que raisonnable ; les médias
nourrissent en nous une inquiétude obscure, et les journalistes, en situation
de concurrence, se laissent parfois entraîner à répandre des rumeurs. Gérald
Bronner suggère que les médiateurs, à l’occasion, retournent à l’école.
Aujourd’hui, certains lobbys soutiennent que le Québec compte un million
d’obèses et que sa population est à 50 % analphabète. Y a-t-il un journaliste
statisticien dans la salle pour nous aider à y voir clair ?
La démocratie est née de la connaissance. Il ne faudrait
pas, écrit Bronner, que le savoir des crédules la fasse déraper. Une société
avancée ne fonctionne que dans la confiance ; savants et politiques ne sont pas
par définition corrompus. Trop d’activistes, même bien intentionnés, ne font au
bout du compte que la démonstration nocive de leur crédulité.
La démocratie des crédules, par Gérald Bronner, PUF, 340 p.,
29,95 $.
Le chiffre du jour : 6 %
La prochaine hausse de tarifs d'Hydro-Québec risque de faire mal, surtout à cause de l'achat de production éolienne qui s'ajoutera aux surplus d'électricité existants. L'augmentation que réclamera Hydro-Québec au début d'août dépassera probablement les 6%.---Hélène Baril
(NDLR Résultat prévisible de l'ingérence politique dans la gestion d'Hydro-Québec.)
(NDLR Résultat prévisible de l'ingérence politique dans la gestion d'Hydro-Québec.)
07 juillet, 2013
06 juillet, 2013
La réflexion du jour
C'est avec étonnement que l'on a vu tomber la nouvelle: l'ancien grand patron de la Caisse de dépôt, Jean-Claude Scraire, reprend du service comme président du conseil d'administration d'Investissement Québec.---François Pouliot
(NDLR Il y a toujours de bons emplois pour les petits amis du parti.)
(NDLR Il y a toujours de bons emplois pour les petits amis du parti.)
Le chiffre du jour : - 9,5 %
Il y eut eu la saga Vidéotron, et une surpondération dans le secteur des technologies, qui conduisirent d'abord à de fortes pertes lors de l'éclatement de la bulle des années 2000. Quelques mois après le départ de monsieur Scraire, la Caisse rapportait pour son exercice 2002 un rendement négatif de 9,5%, une performance de dernier quartile.---François Pouliot
05 juillet, 2013
Capitalisme 101
Les prix d’un produit ou d’un service contiennent les
informations essentielles à la coordination des actions des consommateurs et
des entreprises. De ce point de vue le capitalisme représente un système d’une
efficacité inégalée dans l’histoire de l’humanité.
Part1 - Information
Le capitalisme récompense les bons entrepreneurs en générant
des profits et pénalise les mauvais en générant des pertes. Les interventions
des gouvernements (subventions, garanties de solvabilité, etc.) faussent les mécanismes
de contrôle inhérents au capitalisme et conduisent inévitablement à une
mauvaise utilisation des ressources disponibles.
Part 2 - Profits
and losses
Le chiffre du jour : 70 %
Jacques Duchesneau s'est heurté au scepticisme général l'an dernier, lorsqu'il a déclaré devant la commission Charbonneau que 70 % du financement des partis politiques était de «l'argent sale» et provenait de dons recueillis illégalement. Il avait raison.--- Gilbert Lavoie
03 juillet, 2013
L'or comme investissement public et privé
Par André Dorais
Depuis le début des années 2000, l'or constitue un des
meilleurs investissements qui soit. Au
moment d'écrire ces lignes, je considère que cela demeure vrai. J'entends ici par investissement une façon d'investir
ses ressources dans le but de les faire fructifier. Néanmoins, il y a lieu d'être prudent avant
d'investir dans l'or. D'abord, parce
qu'il s'agit d'un marché relativement petit, donc sujet à une volatilité plutôt
élevée. Ensuite, parce qu'il est offert
de différentes façons qui viennent accompagnées de risques tout aussi
différents.
On peut se procurer le métal lui-même et le laisser à la
maison, à la banque ou dans des entrepôts expressément conçus à cet effet; on
peut en être propriétaire via des fonds négociables en bourse ou des fonds
mutuels, mais sans jamais pouvoir y toucher, ni même le voir; on peut en être
actionnaire via des producteurs ou des explorateurs, etc. En disant que l'or est un bon investissement,
j'ai à l'esprit uniquement les diverses façons d'investir dans le métal
lui-même. Un investissement dans les
producteurs et explorateurs d'or constitue un risque élevé où l'on s'aventure à
ses risques et périls.
La bonne performance de l'or depuis une douzaine d'années
est principalement attribuable à l'augmentation de sa demande. Celle-ci, à son tour, est attribuable à la
mauvaise gestion gouvernementale de la monnaie, voire des finances publiques en
général. En d'autres mots, l’offre d’or
des 12 dernières années ne constitue pas une variable explicative importante de
la variation de son prix. D’ailleurs peu
importe la période choisie, l'offre d'or constitue rarement une variable
explicative importante de son prix.
Il y a essentiellement trois raisons à cela: l'or est peu
consommé, presque indestructible et sa mise en marché est beaucoup plus stable
que celle des autres monnaies. Il sert
surtout de valeur refuge, c'est-à-dire un investissement qui tend à maintenir
son pouvoir d'achat sur une longue période.
Dans ces circonstances, pour établir la quantité d'or offerte, on doit
considérer non seulement sa production périodique, mais historique. Ainsi, que sa production annuelle soit bonne
ou mauvaise a relativement peu d’impact sur son offre totale, par conséquent
peu d’impact sur son prix.
Cela ne signifie pas que le prix de l'or varie uniquement en
fonction de sa demande, mais plutôt que son offre, pour autant qu'on s'en
tienne aux périodes d'un an et moins, n'a qu'un rôle marginal dans la
détermination de son prix. Encore une
fois, le principal facteur qui explique cette demande accrue est la mauvaise
gestion de la monnaie, soit une augmentation beaucoup plus élevée de la masse
monétaire relativement à la richesse produite.
On parle alors d'inflation monétaire ou de dépréciation monétaire. En d'autres mots, il s'agit d'une dépréciation
du pouvoir d'achat de la monnaie en raison de l'augmentation de la masse
monétaire, de sa valeur nominale, sa «quantité».
Une augmentation importante de la quantité de monnaie, d'une
période à l'autre, n'annonce pas tant une augmentation des prix des biens de
consommation qu'un bouleversement de l'activité économique, un cycle économique. Dans ces circonstances, le prix de l'or tend
à augmenter, toutes choses égales par ailleurs.
Nonobstant une baisse de 35 % de son prix, en dollars
américains, depuis son sommet atteint il y a 2 ans, relativement à la plupart
des monnaies importantes utilisées dans le monde, l'or
s'est apprécié de 150 % à 300 % depuis les 10 dernières années. En d'autres mots, en seulement 10 ans la
plupart des monnaies se sont dépréciées d'au moins 60 % par rapport à
l'or. Aux sceptiques qui pensent que la
période choisie est avantageuse pour l'or, il suffit de préciser que plus la
période choisie est longue, plus grande est la dépréciation des monnaies par
rapport à l'or (Voir ici
l'exemple illustré du dollar américain).
L'or comme investissement collectif, c'est-à-dire comme
monnaie
J'écris les «autres monnaies» sachant que l'or n'en est pas
une, mais puisqu'il l'a été plus longtemps que toutes autres monnaies et qu'il
pourrait agir à ce titre de nouveau, on se doit de le considérer comme une
alternative viable. Choisir l'or comme
monnaie relève du domaine public, car il ne peut être établi à ce titre que si
bon nombre d'individus le désirent. Par
conséquent, ce type d'investissement relève moins de la finance que de la
politique et de l'économie. À cette fin,
l'or se veut moins une quête de profit comptable qu'un moyen efficace et
avantageux d'échanger biens et services.
On en aurait beaucoup plus pour son argent si l'on pouvait
transiger avec l'or comme monnaie, car, comme on vient de le préciser, il
maintient son pouvoir d'achat mieux que toutes autres monnaies. Une perte du pouvoir d'achat encourage
l'endettement et le court terme au détriment de l'épargne et du long
terme. Ce sont là deux raisons qui
expliquent pourquoi les gouvernements préfèrent la monnaie fiduciaire à l'or;
ils sont plus soucieux d'accroître leur pouvoir que d'établir le bien
commun.
Certes, plusieurs individus y travaillent avec sincérité,
mais également avec beaucoup de naïveté.
Ils ne voient pas comment le bien commun peut advenir sans l'aide de
l'État. Or, les premiers moyens
d'échange, c'est-à-dire les premières monnaies, ont vu le jour sans l'aide des
autorités politiques. Selon le lieu et
l’époque, on a constaté l'usage de marchandises et de matière première comme
monnaie. Avec le temps, ces choix se
sont arrêtés, plus souvent qu'autrement, à l'or et l'argent métallique et pour
les échanges de moindre valeur, à quelques métaux de base. Ces choix n'ont pas été ceux des autorités
politiques, mais des individus agissants dans leur propre intérêt.
La rareté de ces métaux constituait l'une des principales
raisons de les utiliser comme monnaie, car cela évitait, ou à tout le moins
réduisait, leur dépréciation.
Aujourd'hui, au contraire, la monnaie est reproductible à volonté. L'immense majorité des experts n'y voient pas
de problème, car ils se disent en mesure de la contrôler. Cependant, ils l’évaluent, cette
dépréciation, par l’entremise de différentes mesures d’inflation des prix. En d'autres mots, ils déterminent s’il y a ou
non dépréciation monétaire à partir d’une de ses conséquences, soit l’inflation
des prix des biens de consommation. Tant
que ceux-ci sont stables, disent-ils, celle-là est sans importance.
Ces experts, économistes, financiers et autres, demeurent
sourds à l'idée que la dépréciation monétaire constitue la principale source d'inflation
des prix. Pis encore, ils ne semblent
pas réaliser qu'elle est également à l'origine d'autres graves problèmes économiques. Trop occupés à en tirer avantage ou à
chiffrer l'inflation des prix, ils ne sont pas disposés à évaluer les autres
conséquences de cette dépréciation sur l'ensemble de la population.
Non seulement une dépréciation monétaire constitue la cause principale
des cycles économiques, mais elle s'établit à l'avantage de certains individus
et de certaines institutions au détriment des autres. Autrement dit, une augmentation de la masse
monétaire n'est jamais distribuée également à l'ensemble de la population, mais
de manière à avantager ceux qui y ont accès en premier, soit notamment les
gouvernements et certaines institutions financières. Pour cette raison, les banques centrales vont
assurément continuer de déprécier leur monnaie à la demande tacite des
gouvernements, question de réduire sournoisement leur dette sur le dos de leur
population endormie.
L'État ne travaille pas pour le bien commun, mais dans son
propre intérêt. Il aide les gens dans le
besoin non pas par générosité, mais par intérêt. Cela lui permet de mieux cacher l'aide qu'il
apporte également au monde de la finance qui l'aide à son tour à garder le
pouvoir. Sans lui, l'État ne pourrait
pas aider la «veuve et l'orphelin» comme il le fait présentement. Pour corriger cette situation, il ne suffit
pas de garder celle-ci et de rejeter celle-là, mais de réaliser que les gens
sont généralement mieux servis dans un marché libre.
Tant et aussi longtemps que l'État maintiendra le monopole
de la monnaie, on doit s'attendre à d'autres crises économiques. Au moment d'écrire ces lignes, la plupart des
indices boursiers en Amérique du Nord et en Europe se situent approximativement
au même niveau que celui atteint au début de l'an 2000. Le bilan du Japon est pis encore. Depuis cette date, ces trois puissances ont
connu deux crises économiques et, à mon humble avis, elles subiront une
troisième crise sous peu. Elles
chercheront, comme à l'habitude, des boucs émissaires, mais en réalité elles
n'auront qu'elles-mêmes à blâmer.
Pour sortir de ces crises à répétition, elles devront un
jour ou l'autre faire confiance aux forces du marché. Celles-ci mettront peu de temps à rétablir
l'or comme monnaie, car elles servent la collectivité mieux que l'État ne
pourra jamais le faire. Par conséquent,
si on a l'intérêt public à cœur, on doit leur laisser toute la place, et le
plus tôt possible.
La réflexion du jour
«Les syndicats veulent que ce soit le contribuable qui paye les déficits des régimes de retraite. Mais le contribuable, il y en a un sur deux qui n'a pas de fonds de retraite. On appelle ça de l'injustice, et les gens vont se révolter», a-t-il (ndlr Réjis Labeaume) déclaré.--- Francis Vailles
Le chiffre du jour : 4,6 G$
Un des meilleurs exemples pour illustrer la situation est le cas d'Hydro-Québec. Le régime de retraite des quelque 20 000 employés de la société d'État est l'un des plus généreux, mais aussi des plus déficitaires du pays. Au 31 décembre 2012, le déficit de solvabilité s'élevait à 4,6 milliards de dollars.--- Francis Vailles
02 juillet, 2013
La réflexion du jour
Les citoyens d’un État dont le ministre des Finances est un universitaire, docteur en taxation, vivent sous la menace constante d’être égorgés sournoisement. C’est le cas des Québécois.--- Jean-Jacques Samson
Le chiffre du jour : 25 %
La hausse de la taxe scolaire le 1er juillet est consécutive à une coupe de 288 millions $ dans les transferts aux 72 commissions scolaires du Québec qu’on retrouvait dans le budget du ministre Nicolas Marceau. Elle se traduira par une augmentation moyenne de 25 % du compte adressé aux propriétaires, mais celle-ci pourra atteindre jusqu’à 68 % dans certains cas.--- Jean-Jacques Samson
01 juillet, 2013
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