On a souvent l’impression que seuls les parasites, ceux qui vivent de l’argent des autres, monopolisent les grands médias. Les entrepreneurs et les travailleurs qui paient les impôts et les taxes pour faire vivre leurs familles et celles des parasites sont jugés peu intéressants par les médias « à spectacles ».
René Vézina, LesAffaires.com
Greenpeace frappe un mur nommé Chevrette
Il peut avoir l'air fendant, mais des fois, ça fait du bien.
René Vézina, LesAffaires.com
Greenpeace frappe un mur nommé Chevrette
Il peut avoir l'air fendant, mais des fois, ça fait du bien.
Le président du conseil de l'industrie forestière du Québec, Guy Chevrette, a été cinglant en début de semaine quand il a décidé de contester l'analyse de Greenpeace sur les pratiques forestières au Québec. L'organisation écologiste visait en particulier trois entreprises : Abitibi-Consolidated, Bowater et Kruger.
C'est vrai que la forêt québécoise a été mal gérée pendant des décennies et que l'on s'est servi sans penser aux lendemains. Mais c'est tout aussi vrai que des progrès ont été accomplis, pas toujours avec empressement, mais quand même : nous n'en sommes plus à l'époque des méchantes compagnies qui se fichent de la ressource.
Mais dans certains milieux, et Greenpeace en est l'exemple type, rien n'a changé. Tout est encore blanc et noir. Et comme il faut attirer l'attention, on lance de gros boulets médiatiques an accusant encore ces méchants coupeurs d'arbres de tous les maux.
Souvent, ceux qui sont visés ferment les yeux et se rentrent la tête dans les épaules en attendant que le choc passe. Pas cette fois. Guy Chevrette n'a pas pris de temps pour monter aux barricades. Bernard Généreux, le président de l'Union des municipalités, aussi. Tout comme Sylvain Lessard, le directeur-général de la Fédération des coopératives forestières. Même le ministre Raymond Bachand s'en est mêlé.
Qui a tort ? qui a raison ? Vous en trouverez probablement des deux côtés. Ce qui fait du bien, c'est que le débat n'est plus unidimensionnel. Il arrive que des écologistes, malgré leurs nobles sentiments, se plantent dans leur vision du monde, souvent simpliste comme dans les films de cow-boys.
Voilà pourquoi il faisait bon de voir Guy Chevrette relever le menton et souligner les progrès dont Greenpeace ne parle pas. Évidemment, l'organisme veut frapper l'imagination et la tactique, c'est d'en rajouter. Dangeureux : si on veut faire avancer les choses, il faut éviter les gros raccouris. Les branches finnissent par nous écorcher la figure.
Posté le 22 août 2007 à 07:00 AM
Posté le 22 août 2007 à 07:00 AM
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