Chaque fois que le gouvernement se substitue au marché il gaspille l’argent des contribuables et nuit au développement de l’économie. Croyez-vous que des entreprises privées se seraient lancées dans la production d’éthanol de maïs sans les généreuses subventions des gouvernements? Bien sur que non.
(Voir le texte « Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas »)
Le PDG masqué, lesaffaires.com, 9 novembre 2007 à 16h53
Monsieur Charest faites votre job!
Le Québec largue l'éthanol et Charest réclame l'aide d'Ottawa dans le dossier du dollar. Deux nouvelles qui, en apparence, n'ont rien à voir l'une avec l'autre. Pourtant, elles prouvent, encore une fois, que notre gouvernement ne fait pas son travail.
Je m'attends, nous nous attendons tous, à ce que mon gouvernement se conduise en bon père de famille. Celui qui s'assure que nous avons des mitaines lorsqu'il fait froid dehors et qui met des économies de côté en prévision des études de ses enfants. Et ce n'est pas du tout le comportement du gouvernement Charest.
Où était-il dans le dossier de l'éthanol-maïs? Je ne peux pas croire qu'il a fallu un reportage-télé négatif sur cette forme de carburant pour que Québec l'abandonne. Ne s'est-il donc pas renseigné avant sur les effets environnementaux nocifs? Mais comment diable la décision de miser sur ce carburant a-t-elle été prise? A-t-on négligé de s'informer? A-t-on pensé aux intérêts de la population? Où était le bon père de famille?
Et le dollar... Québec n'était-il pas au courant des prévisions des économistes depuis trois ans? N'a-t-il pas senti le vent tourner? Aujourd'hui, il réclame l'intervention d'Ottawa. Mais qu'est-ce que Charest attend de Steven Harper? C'est un peu comme si votre maison était en feu et que vous courriez au dépanneur pour de l'aide!
1 commentaire:
Évidemment, Charest oublie le fardeau réglementaire, les coûts additionnels sur la masse salariale, les impôts excessifs et bien sur la taxe de capital. Tous des variables que le Québec contrôle et pourrait aider la compétitivité des entreprises du Québec. Typique de la politique de l’autruche du Québec, depuis 35 ans.
M.Chaput, prés.
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