Gracieuseté d'ygreck.
Olymel a accumulé des pertes de 50 millions depuis trois ans. Ces pertes découlent du fait que les employés de Valley-Junction sont les mieux payés de l’industrie : 28.91$ de l’heure alors que la moyenne de l’industrie se situe autour de 20$ (le Devoir). Ces informations étaient évidemment connues de tous les employés. Donc, ils savaient que sans une réduction considérable des dépenses l’entreprise devrait éventuellement fermer. Alors, pourquoi ont-ils quand même rejeté les offres finales de la partie patronale ?
J’en conclus que la plupart des employés ne croyaient pas à la menace de fermeture. Pourquoi en doutaient-ils ? Serait-ce que leurs représentants syndicaux les ont amenés à croire qu’une fermeture était peu probable ? Que les pressions de l’ensemble de l’industrie forceraient le gouvernement à intervenir ? Qu’en période pré-électorale le gouvernement ne pourrait pas résister à l’envie de se faire du capital politique ? Quoiqu’il en soit, 97% des employés présents à la réunion syndicale du 30 janvier 2007 ont rejeté la proposition finale d’Olymel.
Je ne peux pas croire que 97% des employés d’Olymel ont sciemment choisi le scénario du tout ou rien. Une perte d’emploi c’est la peine capitale. Je conçois que certains employés puissent être prêts à prendre un tel risque, mais pas 97% d’entre eux. Il faut en conclure que la CSN n’a pas protégé adéquatement les intérêts de ses membres et doit maintenant accepter l’entière responsabilité de tout ce fiasco.
Selon Claudette Charbonneau de la CSN, ce qui n’a pu être négocié doit maintenant être imposé par le gouvernement : «Le gouvernement est le seul à pouvoir asseoir l'ensemble des acteurs à la table, pour nous sortir de ce corridor étroit qui a mené à une collision frontale» (La Presse). La CSN a une longue tradition du « C’est au gouvernement de ramasser les pots cassés ». Depuis l’affaire des « employés de Lapalme » jusqu’à nos jours, la CSN n’hésite pas à sacrifier ses membres pour atteindre ses objectifs politiques.
Je regrette, autant que quiconque, les drames humains engendrés par un tel fiasco. Toutefois, les employés d’Olymel sont des adultes responsables qui savaient ce qu’ils faisaient lorsqu’ils ont voté. Ils ont pris un risque et ils ont perdu. Maintenant, ils doivent en assumer les conséquences.
Il serait indécent que le gouvernement utilise des fonds publics pour sortir la CSN et les syndiqués d’Olymel de ce bourbier. Il n’est pas acceptable que l’ensemble des Québécois paient pour les erreurs de jugement des syndicats. Si cela peut servir de leçon aux syndiqués qui font aveuglément confiance à leurs représentants syndicaux, tant mieux. Ils seront plus critiques, donc plus responsables, la prochaine fois.
Olymel a accumulé des pertes de 50 millions depuis trois ans. Ces pertes découlent du fait que les employés de Valley-Junction sont les mieux payés de l’industrie : 28.91$ de l’heure alors que la moyenne de l’industrie se situe autour de 20$ (le Devoir). Ces informations étaient évidemment connues de tous les employés. Donc, ils savaient que sans une réduction considérable des dépenses l’entreprise devrait éventuellement fermer. Alors, pourquoi ont-ils quand même rejeté les offres finales de la partie patronale ?
J’en conclus que la plupart des employés ne croyaient pas à la menace de fermeture. Pourquoi en doutaient-ils ? Serait-ce que leurs représentants syndicaux les ont amenés à croire qu’une fermeture était peu probable ? Que les pressions de l’ensemble de l’industrie forceraient le gouvernement à intervenir ? Qu’en période pré-électorale le gouvernement ne pourrait pas résister à l’envie de se faire du capital politique ? Quoiqu’il en soit, 97% des employés présents à la réunion syndicale du 30 janvier 2007 ont rejeté la proposition finale d’Olymel.
Je ne peux pas croire que 97% des employés d’Olymel ont sciemment choisi le scénario du tout ou rien. Une perte d’emploi c’est la peine capitale. Je conçois que certains employés puissent être prêts à prendre un tel risque, mais pas 97% d’entre eux. Il faut en conclure que la CSN n’a pas protégé adéquatement les intérêts de ses membres et doit maintenant accepter l’entière responsabilité de tout ce fiasco.
Selon Claudette Charbonneau de la CSN, ce qui n’a pu être négocié doit maintenant être imposé par le gouvernement : «Le gouvernement est le seul à pouvoir asseoir l'ensemble des acteurs à la table, pour nous sortir de ce corridor étroit qui a mené à une collision frontale» (La Presse). La CSN a une longue tradition du « C’est au gouvernement de ramasser les pots cassés ». Depuis l’affaire des « employés de Lapalme » jusqu’à nos jours, la CSN n’hésite pas à sacrifier ses membres pour atteindre ses objectifs politiques.
Je regrette, autant que quiconque, les drames humains engendrés par un tel fiasco. Toutefois, les employés d’Olymel sont des adultes responsables qui savaient ce qu’ils faisaient lorsqu’ils ont voté. Ils ont pris un risque et ils ont perdu. Maintenant, ils doivent en assumer les conséquences.
Il serait indécent que le gouvernement utilise des fonds publics pour sortir la CSN et les syndiqués d’Olymel de ce bourbier. Il n’est pas acceptable que l’ensemble des Québécois paient pour les erreurs de jugement des syndicats. Si cela peut servir de leçon aux syndiqués qui font aveuglément confiance à leurs représentants syndicaux, tant mieux. Ils seront plus critiques, donc plus responsables, la prochaine fois.
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