Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

19 février, 2007

Les « crises de nerfs » des Québécois !


Depuis quelque temps les moindres difficultés que nous rencontrons sont qualifiées de crise par les médias. Une recherche des mots crise+Québec sur google donne 1 220 000 résultats :

  • L’industrie manufacturière est en crise
  • La crise du logement
  • La crise de l’industrie forestière
  • Le système de santé vit une crise
  • Les régions du Québec en crise
  • Crise des finances de Montréal
  • Crise du sport amateur
  • Crise du cinéma
  • Le réseau collégial est en crise
  • La crise des soins infirmiers
  • L’édition littéraire en crise au Québec
  • La ministre de la culture reconnaît qu’il y a crise
  • L’agriculture vit une crise
  • etc.
C’est à croire que le Québec tout entier est au bord d’une « crise de nerfs ».

Généralement une « crise de nerfs » est déclenchée par un sentiment de frustration face à notre incapacité à changer une situation qui nous est inacceptable. Les politiques interventionnistes des gouvernements québécois risquent de nous maintenir en état de « crise de nerfs » perpétuel. Les politiciens nous promettent mer et monde, sachant très bien qu’ils ne livreront pas la marchandise. Les promesses non tenues – système de santé efficace, amaigrissement de l’état, réduction du fardeau fiscal, etc. – frustrent nos attentes pourtant légitimes. De plus, le gouvernement confisque la moitié de nos revenus, nous n’avons donc plus les moyens financiers pour régler nous-mêmes les problèmes qui nous assiègent. Nous sommes donc exposés en permanence aux conditions conduisant inévitablement au déclenchement d’une « crise de nerfs ».

L’approche d’une campagne électorale est un moment particulièrement propice au déclenchement de « crises de nerfs » collectives comme celles que nous vivons présentement.

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