Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

30 août, 2013

Réduire les impôts ET les taxes

Le PLQ a lancé l’idée de réduire les impôts afin d’encourager le travail et de compenser la perte de revenu du gouvernement en augmentant les taxes.

D’un point de vue économique, les finances publiques devraient toujours privilégier les taxes à la consommation plutôt que les impôts sur le revenu. Les taxes à la consommation sont progressistes (les nantis consomment plus que les pauvres), réduisent les possibilités de fraude, simplifient le mode de collection et éliminent les tours de passe-passe fiscaux.

 Malheureusement, au Québec il n’y a plus de marge de manœuvre. Les impôts et les taxes sont déjà les plus élevés en Amérique du Nord. Une augmentation des taxes à la consommation risque d’encourager de plus en plus de consommateurs à se procurer les biens dont ils ont besoin dans une autre province ou aux É.-U.. Donc, une augmentation des taxes au-delà des taux actuels pourrait nuire à l’économie sans pour autant augmenter les revenus du gouvernement.

Il n’y a pas solution miracle. Il faut réduire les impôts et les taxes et réduire les dépenses gouvernementales pour compenser le manque à gagner. Il faudra bien s’y résoudre un jour ou l’autre. Pourquoi attendre que les banques nous forcent la main comme elles l’ont fait en Grèce? C’est la conséquence de la gestion irresponsable des finances publiques depuis 30 ans.

Mario Dumont en discute avec Jean-François Minardi, analyste en politiques publiques à l'IEDM. Diffusée sur les ondes de LCN le 26 août 2013.


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