Francis Failles dans son texte intitulé « Le fardeau fiscal des Québécois se compare à celui du G7 » conclut que le seul segment où les Québécois sont encore désavantagés est celui des hauts salariés. J’en doute. Malheureusement, l’étude de Luc Godbout et de Suzie St-Cerny citée dans le texte de Francis Failles n’est pas disponible sur le site de l’U de S. À suivre....
Dans leur étude « La tarification des services publics », Gilles N. Larin et Daniel Boudreau de la Chaire d’étude en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke affirment :
Le niveau élevé des dépenses publiques du Québec l’oblige à supporter une fiscalité plus lourde que celle des autres provinces canadiennes et même que celle de plusieurs de ses partenaires commerciaux.
Comme l’indique le graphique 3, les recettes fiscales totales du Québec atteignaient 39,6% du PIB en 2004 contre 33,5 % au Canada et 25,5 % aux États-Unis. Ce taux nettement supérieur limite sa capacité concurrentielle et freine sa croissance économique.
La composition des recettes fiscales est également un facteur important à considérer. Au Québec, elles proviennent principalement des impôts sur la production (particuliers et sociétés) auxquels il faut ajouter les contributions sociales, elles aussi prélevées sur les revenus de travail. En 2004, ces trois sources représentaient 24,5 % du PIB pour le Québec, 20,9 % pour le Canada dans son ensemble et 17,8 % pour les États-Unis. Les pays formant le G7 se situent entre le Canada et les États-Unis à 20,1 % du PIB. Une fiscalité fortement orientée sur les facteurs de production élève les coûts de production principalement au niveau de la main-d’oeuvre et diminue la capacité concurrentielle.
Donc, selon cette étude, en 2004, les québécois contribuaient beaucoup plus aux revenus de l’État que les habitants du G7. Les impôts des particuliers plus les taxes de vente représentaient 60,4 % (23,9 % sur 39,6 %) des recettes fiscales du Québec. Dans les pays du G7 le même ratio n’était que de 52.3 %. De plus, la pression fiscale au Québec, était 31,1 % plus élevée que la moyenne des pays du G7 (39,6 % versus 30,2 %). Ainsi, pour un PIB par habitant égale (34 825 $ en 2004), les québécois payaient 2 821 $ par habitant (8 323 $ versus 5 502 $) de plus en impôt et taxes que les contribuables du G7.
Heureusement, depuis 2004 les baisses d’impôts et de taxes ont certainement contribuées à réduire cette différence. Toutefois, pour éliminer une différence de 2 821 $ par habitant il aurait fallu réduire le fardeau fiscal des Québécois de plus de 21,2 milliards (2 821 $ multiplié par 7,5 millions d’habitants) ou de près de 8 500 $ par contribuables payant des impôts (60 % des travailleurs).
Dans leur étude « La tarification des services publics », Gilles N. Larin et Daniel Boudreau de la Chaire d’étude en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke affirment :
Le niveau élevé des dépenses publiques du Québec l’oblige à supporter une fiscalité plus lourde que celle des autres provinces canadiennes et même que celle de plusieurs de ses partenaires commerciaux.
Comme l’indique le graphique 3, les recettes fiscales totales du Québec atteignaient 39,6% du PIB en 2004 contre 33,5 % au Canada et 25,5 % aux États-Unis. Ce taux nettement supérieur limite sa capacité concurrentielle et freine sa croissance économique.
La composition des recettes fiscales est également un facteur important à considérer. Au Québec, elles proviennent principalement des impôts sur la production (particuliers et sociétés) auxquels il faut ajouter les contributions sociales, elles aussi prélevées sur les revenus de travail. En 2004, ces trois sources représentaient 24,5 % du PIB pour le Québec, 20,9 % pour le Canada dans son ensemble et 17,8 % pour les États-Unis. Les pays formant le G7 se situent entre le Canada et les États-Unis à 20,1 % du PIB. Une fiscalité fortement orientée sur les facteurs de production élève les coûts de production principalement au niveau de la main-d’oeuvre et diminue la capacité concurrentielle.
Donc, selon cette étude, en 2004, les québécois contribuaient beaucoup plus aux revenus de l’État que les habitants du G7. Les impôts des particuliers plus les taxes de vente représentaient 60,4 % (23,9 % sur 39,6 %) des recettes fiscales du Québec. Dans les pays du G7 le même ratio n’était que de 52.3 %. De plus, la pression fiscale au Québec, était 31,1 % plus élevée que la moyenne des pays du G7 (39,6 % versus 30,2 %). Ainsi, pour un PIB par habitant égale (34 825 $ en 2004), les québécois payaient 2 821 $ par habitant (8 323 $ versus 5 502 $) de plus en impôt et taxes que les contribuables du G7.
Heureusement, depuis 2004 les baisses d’impôts et de taxes ont certainement contribuées à réduire cette différence. Toutefois, pour éliminer une différence de 2 821 $ par habitant il aurait fallu réduire le fardeau fiscal des Québécois de plus de 21,2 milliards (2 821 $ multiplié par 7,5 millions d’habitants) ou de près de 8 500 $ par contribuables payant des impôts (60 % des travailleurs).
1 commentaire:
Le fardeau fiscal se compare avec le G7 ? Hum…
Si l’on examine les commentaires dans cyberpresse de cet article, elle semble être sérieusement contestée
Je pense qu’il devrait refaire leur devoir, ou donner le détail de l’étude.
M. Chaput
Publier un commentaire