En obtenant le gros des retombés des contrats de fabrication des C-17, la Québec confirme et solidifie son leadership dans le domaine de l’aérospatial. Ce résultat remarquable a été obtenu malgré les difficultés découlant d’un État interventionniste sclérosé et souvent plus nuisible qu’utile.
Imaginez ce que le Québec pourrait devenir si on y créait un environnement économique attrayant : moins d’impôt et de taxe, moins de dette, une législation du travail adapté à l’ère contemporaine, moins d’interventionnisme électoraliste, etc.
Au lieu d’être les B.S. de la péréquation on aurait la fierté d’aider les régions canadiennes moins avantagées. Ou, on aurait enfin acquis les fameuses « conditions gagnantes ». Tant que nous dépendrons de la péréquation pour financer une partie de notre État nounou, il est inutile de rêver à la souveraineté. L’adolescent acquiert son indépendance lorsqu’il ne dépend plus des allocations parentales.
Où êtes-vous Coeurs indignés?
January 24, 2008, 10:58:15 AM Pierre Duhamel
Il y a exactement un an, Gilles Duceppe arrachait sa chemise, certains d’entre vous ressortaient leur indignation des grands jours sur le Québec éternelle victime alors que d’autres criaient à l’injustice. Tout cela parce que le gouvernement fédéral ne voulait pas imposer de conditions restrictives à Boeing pour la répartition géographique des contrats de fabrication des appareils C-17 commandés par la Défense nationale.
Curieusement, c’est le silence radio le plus total depuis que l’on a la confirmation que des entreprises du Québec ont obtenu plus de la moitié des retombées de ce contrat, malgré la présence d’une usine de Boeing au Manitoba.
Le gouvernement fédéral a laissé jouer les lois du marché et, dans le domaine de l’aérospatiale, ces lois favorisent généralement le Québec. Avec ses 40 000 emplois, 250 entreprises et des ventes de 11,1 milliards de dollars en 2006, le Québec est un pôle incontournable.
On retrouve au Québec tout ce qu’il faut pour construire un avion ou un hélicoptère. L’entreprise qui a obtenu la part du lion avec un contrat de 350 millions en est la preuve vivante. RTI Claro, une filiale de la société américaine RTI Metals, un des plus importants producteurs de titane au monde, a inauguré en octobre dernier une usine à Laval, un investissement de 43 millions de dollars.
RTI Claro est déjà un fournisseur de Boeing; les travailleurs de l’usine lavalloise font des pièces pour le Dreamliner, qui sera l’avion commercial le plus perfectionné au monde.
C’est par l’innovation, l’éducation et des investissements bien ciblés que l’on arrache des contrats. Pas en se morfondant sur la place publique.
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