Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

13 mars, 2007

Transport en commun à vitesses multiples

La congestion automobile de la région de San Francisco est l’une des pires du continent. Les transports publics sont déficients et dispendieux. Les divers niveaux de gouvernement sont impuissants à résoudre le problème. Ils taxent les résidents en fonction du coût des promesses électorales mais, les résultats se font toujours attendre.

Il est évident que le problème des transports publics découle du fait qu’ils sont gérés par des politiciens et des bureaucrates. En Californie comme au Québec, les critères de décision - satisfaire les groupes d’intérêt, obtenir des votes, grossir les budgets, etc. - sont choisis pour optimiser la comptabilité politique. Pour gérer un système de transport public il faut plutôt miser sur des critères d’efficacité, de coûts et de qualité.

Les entreprises les plus dynamiques de la vallée, Google, Yahoo et eBay, ont décidé d’agir et fournissent un service de transport en commun à leurs employés. Ceux de Google bénéficient de véhicules modernes fonctionnant au biodiésel, climatisés et équipés d’accès sans fils. En prime, ceux qui le désirent peuvent transporter leur bicyclette.

Les statistiques sont impressionnantes :

  • 32 autobus biodiésels
  • 1200 employés
  • 132 voyages par jour
  • 40 points de services
  • Un circuit de 368 kilomètres
  • 7 000 kilomètres par jour


.....et c’est gratuit. À titre de comparaison, le circuit du service de train rapide de la vallée n’a que 166 kilomètres.

Voilà un bel exemple de la plus grande efficacité du privé.

Au Québec, paradis de l’étatisme, personne n’ose parler de la privatisation du transport public, ce ne serait pas rentable politiquement. En attendant, les transports publics demeurent déficients et de piètre qualité. La congestion routière, fait perdre des centaines de milliers d’heures aux travailleurs de la grande région de Montréal et les condamne à s’empoisonner sous un nuage de pollution.

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