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Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

07 septembre, 2010

Le Réseau Liberté Québec

Il fallait s’y attendre, les interventionnistes se déchaînent contre le RLQ. Le commentaire de Jason Keays dans Cyberpresse résume assez fidèlement leur position :

Il devient impératif de se montrer vigilant pour éviter que certains progrès, obtenus dans le passé et que nous croyons définitivement acquis, deviennent de simples souvenirs. Car tout ce que ce RLQ propose c'est du réchauffé, qui a déjà été longuement débattu au cours du dernier siècle. On relance un débat avec des idées nouvelles, pas en répétant des arguments déjà rejetés ou qui ont mené à des impasses sociales et économiques. La société québécoise a beaucoup évolué et elle cherche un projet rassembleur pour la faire avancer. Le Réseau Liberté Québec constitue plutôt un obstacle à ce projet. Présentement, il y a suffisamment de véhicules médiatiques pour la droite, ce qui manque c'est le courage de la population à cesser de se faire berner par ces discours de riche qui essaient de nous faire croire que plus on leur laisse de pouvoir et de marge de manoeuvre, mieux on s'en portera...

Je trouve ce commentaire particulièrement comique. M. Keays reproche au RLQ exactement ce que la « gogauche » québécoise pratique depuis la Révolution tranquille. Comment peut-on être déconnecté de la réalité à ce point?

Personnellement, je me réjouis de l’arrivée du RLQ sur la scène médiatique québécoise. Les grands médias sont en grande partie responsables de la culture socialisante qui prévaut au Québec. La très grande majorité des journalistes penchent dangereusement à gauche. C’est à croire que leur jambe gauche est plus courte que la droite.

Tous les artistes, à quelques exceptions près, penchent tellement à gauche qu’ils ont de la difficulté à passer dans une porte sans se frapper sur le côté gauche du cadre. Les grands médias n’en ont que pour les artistes qui se donnent pour mission de veiller sur le bien-être du bon peuple afin de s’assurer que le flot ininterrompu de subventions à l’industrie de la culture ne s’arrête jamais.

Dans un tel environnement, le RLQ est non seulement utile, mais nécessaire.

Malgré tout, j’entretiens une crainte. Ce dont le Québec a le plus besoin c’est une voix « libertarienne », une voix qui préconise l’État minimal et la responsabilisation des individus.

En préconisant un débat orienté sur l’axe droite-gauche plutôt que sur l’axe interventionniste-libertarien, le RLQ risque d’attirer les promoteurs du conservatisme social. Si ce courant devait l’emporter sur la voix « libertarienne », le RLQ ne serait qu’un feu de paille qui ne mènera nulle part.

Bravo à l’équipe fondatrice et longue vie au RLQ.


Lancement du Réseau Liberté Québec

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