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Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

25 septembre, 2010

La « Journée sans ma voiture » ou l’art de se tirer dans le pied

Les groupes de pression font tout pour rendre la vie impossible aux automobilistes. Ils se tirent allègrement dans le pied, car ils ne récolteront que leur mépris.

Le réseau routier de Montréal est devenu un immense stationnement. Les retards accumulés depuis 30 ans, les innombrables travaux, la signalisation déficiente, la neige et la pluie concourent pour entraver la circulation.

Dans ce contexte, la fermeture du centre-ville pour souligner la « Journée sans voiture », la croisade du maire Luc Ferrandez pour entraver la circulation et les discours sans nuance de Richard Bergeron sont les gouttes d’eau qui font déborder le vase.

Les promoteurs du transport public font la même erreur que les écolos. À force d’exagérations et de demi-vérités, ces derniers ont perdu toute crédibilité et la population a jeté le bébé avec l’eau du bain.

Les automobilistes, à plus forte raison les camionneurs, qui s’aventurent sur l’île de Montréal ne le font pas par gaîté de cœur, mais bien parce qu’ils n’ont pas d’autres choix. Soit que le transport en commun est déficient, voire inexistant, soit qu’ils doivent utiliser leur véhicule dans le cadre de leur travail.

Le sondage de Cyberpresse reflète bien cette réalité. Plus de 80 % des lecteurs qui ont participé au sondage dissent que l’activité « Journée sans ma voiture » n’a pas d’influence sur leur décision d’adopter ou non les transports en commun.

En manoeuvrant pour rendre la vie impossible aux automobilistes, les groupes de pression mettent la charrette devant les bœufs. Ils sont en voie de s’aliéner la majorité de la population. Pour diminuer le trafic dans les rues de Montréal, il faut d'abord améliorer le transport public plutôt que de culpabiliser et pénaliser les automobilistes.

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