L’appétit d’un groupe d’intérêt est directement proportionnel à son poids politique. À Québec les politiciens font des courbettes devant l’UPA et l’agriculture est certainement l’industrie la plus protégée du Québec. Les tarifs à l’importation empêchent toute compétition et la gestion de l’offre subventionne l’agriculture à coût de milliards. Mais, pour l’UPA ce n’est pas suffisant il faut en plus que le gouvernement impose un pourcentage de produits québécois sur les tablettes des supermarchés.
Vers un CRTC des fruits et légumes du Québec ?
6 septembre 2007 - 12h52
Presse Canadienne
Après un CRTC qui surveille les quotas de chansons en français à la radio, aurons-nous un CRTC pour surveiller le contenu en produits agricoles québécois dans les supermarchés ?
C'est la suggestion qu'a faite l'Union des producteurs agricoles (UPA), jeudi, devant la Commission sur l'avenir de l'agriculture et de l'agroalimentaire québécois, qui tient ses audiences à Montréal.
Le président de l'UPA, Laurent Pellerin, a lui-même utilisé l'expression de CRTC (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes) pour décrire l'organisme de surveillance qu'il aimerait voir naître.
Il s'agirait d'un organisme de régulation et de surveillance qui serait chargé de garantir un pourcentage minimal de produits québécois sur les tablettes des supermarchés.
Devant la commission, M. Pellerin a également plaidé pour une meilleure identification des produits québécois, une meilleure promotion et plus de recherche. Il réclame également un grand ménage dans le système d'étiquetage des produits alimentaires.
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