Dans la longue tradition du syndicat des cols bleus de la Ville de Montréal son représentant, Michel Parent, menace la population d’une grève générale illimitée avant même que les négociations débutent. Michel Parent se justifie en argumentant que les cols bleus ne sont pas les seuls à gaspiller l’argent des Montréalais. Le nombre d’élus, deux fois plus qu’à Toronto, coûtent aussi très cher aux Montréalais. C’est vrai, et pas seulement en salaire et en frais afférents, ils contribuent largement à l’inefficacité de la gestion de la ville. Toutefois, ce n’est que dans la fonction publique que le gaspillage des uns justifie celui des autres.
Ce syndicat a l’habitude de prendre la population et une bonne partie de ses membres en otage pour arriver à ses fins. Michel Parent déclare que le syndicat a le mandat de déclencher une grève générale illimitée au moment jugé opportun (traduction : pour coïncider avec la première tempête de neige). Mais pourquoi la ville devrait-elle attendre le moment jugé opportun par le syndicat pour agir ? Il est évident que le syndicat n’a pas l’intention d’accepter une convention collective dont les conditions s’inscrivent dans le contexte de relative pauvreté des Montréalais. Dans ces conditions, la ville devrait déclarer un « lock out » au moment jugé opportun. Je propose le 1 septembre 2007 pour coïncider avec la fin de la convention collective. Cela laissera trois mois avant l’arrivée des premières neiges. Trois mois sans salaire à la veille des fêtes de Noël sera peut-être suffisant pour faire entendre raison aux cols bleus. Si non, la ville aura fait d’importantes économies et découvert qu’il est facile de faire plus avec moins de cols bleus.
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