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Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

14 mars, 2008

Le sexe, l’argent et le ministère de l’éducation

Il est bien connu que le sexe et l’argent gouvernent le monde.

De bonnes bases en économie et en finances sont nécessaires pour prendre des décisions éclairées tant sur le plan personnel que sociétal. Ces connaissances permettent aux individus de mieux gérer leurs affaires. L’éducation économique et financière crée des citoyens plus aptes à participer et à contribuer positivement à l’évolution de la société. Ils peuvent porter un meilleur jugement sur les nombreuses questions confrontant une société moderne.

Le sexe gouverne le monde depuis la nuit des temps. Clovis s’est converti pour plaire à Clotilde (traduction : obtenir ses faveurs sexuelles). Charlemagne a fondé l’Empire carolingien pour agrandir le territoire lui donnant droit de « cuissage ». Bill Clinton, l’homme le plus puissant du monde, a succombé aux charmes de Monica Lewinski. Eliot Spitzer, gouverneur de l’État de New York, champion de la bonne morale, fréquente un bordel de luxe. Il existe des centaines de volumes entier traitant de la relation sexe-pouvoir.

Le sexe concerne tout le monde. Le sexe c’est la vie. Une vie sexuelle épanouie est un gage de santé physique et mentale et un pré-requis incontournable au bonheur.

Les gourous du ministère de l’éducation, dans leur infinie sagesse, ont jugé que les cours d’économie et de sexologie n’avaient pas leur place dans nos écoles publiques. Les grands penseurs du ministère croient que des notions aussi « terre à terre » ne méritent pas une attention particulière. Elles peuvent très bien être transmises aux enfants à travers l’enseignement des autres matières.

L’école n’a donc pas pour mandat d’inculquer des notions pratiques et utiles à nos enfants. Cela pourrait nuire à la venue de la société juste, solidaire et évidemment socialiste dont rêve tous les syndicalistes et une bonne partie des fonctionnaires québécois. Malheureusement, ce sont nos enfants qui font les frais de leur vision utopique du monde.



Gracieuseté d’Ygreck

1 commentaire:

Tym_Machine a dit...

Richard Martineau a publié un éditorial tordant sur le sujet.

La réforme est un échec et les compétences transversales de la bouillie pour les chats.

Pourquoi pas ne faire qu'un seul cours avec le secondaire au complet et y inclure toutes les compétences transversales.

De plus cet unique cours serait enseigné par un seul enseignant par groupe comme au primaire qui agirait comme un "big brother" moralisateur et contrôlant auprès des élèves.