Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

25 mars, 2008

L’agriculture agonise

L’industrie agricole se dirige tout droit dans un mur à vitesse grand V. L’Agro-flash publié par l’ISQ montre qu’entre 2001 et 2007, les revenus des agriculteurs, excluant les programmes (NDLR : lire subventions), ont connus un taux de croissance de 9,9 %. Au cours de la même période, les dépenses totales ont fait un bon de 21,9 %.

Sans le respirateur artificiel des subventions, l’industrie serait en faillite. De 2001 à 2007, le coût des programmes d’aide a explosé, passant de 623,9 millions à 1 134,4 millions, un bon spectaculaire de 87,7%. En réalité, si on tient compte des prix artificiellement élevés imposés aux consommateurs par le système de gestion de l’offre, le gouffre est beaucoup plus profond. L’IÉDM évalue que le système de la gestion de l’offre coûte 575 millions annuellement aux consommateurs québécois.



Les subventions et la gestion de l’Offre camouflent l’inefficacité de l’industrie agricole québécoise et retarde d’autant l’urgence d’agir.

Encore une fois, les politiciens sont intervenus en ne voyant que les retombés à court terme : mousser la popularité du parti. Mais, voilà la réalité nous a rattrapé. Que fait-on maintenant?

Les réponses se trouvent dans les rapports Pronovost et Fortin. Mais, il nous manque le plus important, des politiciens dont la vision dépasse l’horizon de la prochaine élection.

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