Que l’État se contente d’être juste, nous nous chargerons d’être heureux.---- Benjamin Constant
Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement
Vaut mieux en rire!
Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry
28 février, 2015
La réflexion du jour
Les émois de l'Assemblée nationale ont des effets bien éphémères et ne changent rien pour la majorité de la population. Les attaques souvent sans substance de l'opposition ne font que discréditer davantage aux yeux des acteurs du réseau de la santé un corps représentatif qui est trop obnubilé par le désir d'impressionner les journalistes pour s'intéresser aux patients et au moral des troupes.--- Denis Soulières, hématologue et oncologue, CHUM
27 février, 2015
L’interventionnisme étatique, source majeure d’inefficacité
Système de santé |
Du point de vue social et économique, le modèle québécois
est le modèle de l’interventionnisme étatique et de la bureaucratie qui en
découle. Les gouvernements municipaux et provincial appliquent des milliers de
règlements et gèrent des centaines de programmes dont plusieurs sont inutiles
et certains sont carrément nuisibles.
Lorsque les politiciens désirent intervenir dans le
fonctionnement de la société, le gouvernement promulgue des lois traduisant
leurs intentions. Ensuite, les fonctionnaires créent les organismes, programmes
et règlements correspondants et en surveillent l’application. Qu’ils soient
périmés, interprétés étroitement par des fonctionnaires pointilleux, voire
carrément nuisibles, tous doivent s’y conformer.
L’intervention des gouvernements dans la vie de tous les
jours des individus et des entreprises est devenue un cancer généralisé qui
déresponsabilise les individus et nuit au développement économique. Il suffit
de penser aux nombreuses bévues
de l’Office québécois de la langue française, aux abus
de l’Agence du revenu du Québec et aux autres
difficultés que rencontrent les entrepreneurs pour s’en convaincre.
Chaque année les gouvernements ajoutent des milliers de
pages de réglementation, plus que tout ce qui se fait dans les autres provinces
canadiennes. Comme si cela n’était pas suffisant, les
programmes de subventions se multiplient à un rythme effarant. Plus de
50 % des subventions accordées aux entreprises canadiennes le sont au Québec.
C’est deux fois plus que notre poids dans l’économie canadienne.
Bien sûr, c’est le rôle du gouvernement de déterminer les
règles devant régir le bon fonctionnement de la société. Mais il existe une
marge énorme entre administrer la justice et assurer la sécurité des
citoyens et décider quelles sont les heures d’ouverture des magasins ou quels
doivent être les prix de l’essence, du lait et des oeufs.
Pour comprendre pourquoi ce phénomène est une source
d’inefficacité majeure, il faut d’abord analyser le processus décisionnel de
tout individu. Nous sommes naturellement motivés par un instinct de protection
codé génétiquement. Les décisions que nous prenons et les gestes que nous
posons comportent toujours un certain degré de risques. Nous recherchons instinctivement
les moyens de le minimiser, voire de l’éliminer, afin de se protéger et d’améliorer
nos chances de succès.
Par exemple, pour un fonctionnaire, l’acceptation ou le refus
d’une demande de subvention ou d’un permis ou la rédaction d’un rapport
d’inspection négatif, comporte des risques considérables. Si l’entreprise ou
l’individu concerné n’est pas satisfait de la décision du fonctionnaire, il
peut s’en plaindre aux échelons supérieurs ou alerter les médias. Il doit donc
prendre toutes les précautions possibles pour couvrir ses arrières au cas où
les choses se retourneraient contre lui. Il interprétera les règlements le plus
étroitement possible dans le but de refuser la demande ou à tout le moins d’éviter
de prêter flan à la critique. Si malgré tout, les risques de dérapage demeurent
élevés, il retardera sa décision sous un prétexte quelconque en attendant de
trouver une solution acceptable. Idéalement, il trouvera le moyen de refiler la
responsabilité de la décision à un autre ministère, une agence, une commission,
son patron, un collègue, etc. On qualifie ces fonctionnaires de fantômes de
la bureaucratie.
La multiplication des règlements, des structures et des
programmes de subvention ont pour effet de multiplier proportionnellement les
fonctionnaires fantômes. Tous les intervenants : municipalité,
municipalité régionale de comté, ministères, agences, commissions, etc., ont
leur cohorte de fonctionnaires responsables de faire respecter les lois et
règlements et de gérer les programmes de subvention en vigueur. Comme si cela
n’était pas suffisant, souvent les objectifs et les exigences des uns et des
autres sont en conflit. Pour démêler le tout, l’entrepreneur ou le citoyen qui
désire faire avancer son dossier doit embaucher divers professionnels :
avocats, ingénieurs, comptables, lobbyistes, etc.
Plus le gouvernement intervient dans les relations régissant
le bon fonctionnement de la société, plus il devient difficile pour les
citoyens et les entreprises d’agir efficacement. Les délais et les coûts
s’accumulent, réduisent la productivité, découragent l’entrepreneuriat, nuisent
à l’innovation et favorisent un immobilisme dévastateur.
La société
souffre avant tout de son État qui, à force de croître à tort et à travers, à
force d’intervenir pour un oui ou pour un non, empêche les autres institutions
concurrentes de jouer leur rôle et les individus d’exprimer leurs choix. L’État
s’occupe de la santé, des retraites, de la gestion des risques, du système de
chômage, de l’éducation, des infrastructures routières, des services postaux,
des voies ferroviaires… Il n’y a presque plus aucun domaine de la vie qui soit
laissée à l’initiative individuelle et à la responsabilité. Où que nous
allions, quoi que nous fassions, nous découvrons une loi, un décret, une
réglementation qui nous interdit de mener nos vies comme nous l’entendons. Il
faut oser l’anticonformisme et la reconquête de nos libertés. --- Cécile Philippe, Institut économique Molinari
La réflexion du jour
Les nouvelles technologies se développent à une vitesse folle, exponentielle.
Le monde dans lequel grandiront vos petits-enfants n’aura rien à voir avec celui dans lequel vous avez grandi.
Mais nous continuons d’imposer des règles révolues datant de l’époque où il fallait consulter des microfilms à la Bibliothèque Nationale pour retrouver un texte publié quatre semaines plus tôt !
Ou on modernise les lois règlementant certaines industries, comme celles du taxi et de la télédiffusion. Ou on les fait sauter !--- Richard Martineau
Le monde dans lequel grandiront vos petits-enfants n’aura rien à voir avec celui dans lequel vous avez grandi.
Mais nous continuons d’imposer des règles révolues datant de l’époque où il fallait consulter des microfilms à la Bibliothèque Nationale pour retrouver un texte publié quatre semaines plus tôt !
Ou on modernise les lois règlementant certaines industries, comme celles du taxi et de la télédiffusion. Ou on les fait sauter !--- Richard Martineau
26 février, 2015
La réflexion du jour
Quand on lit la stupéfiante série de Sarah-Maude Lefebvre sur les bureaucrates en folie qui ne cessent de mettre des bâtons dans les roues des entrepreneurs, on se demande pourquoi il y a encore des fous qui se lancent en affaires.--- Richard Martineau
25 février, 2015
Énergie fossile et la fête de la Saint-Valentin
Quoi qu’en disent les ayatollahs de l’écologie, l’énergie
fossile demeurera notre principale source d’énergie pour plusieurs décennies.
Les écologistes, tout comme les curés d’antan, nous
défendent de célébrer la Saint-Valentin.
La réflexion du jour
Ainsi donc, les Québécois continueront à dépenser des fortunes pour réduire les GES tout en soutenant le projet (ndlr cimenterie en Gaspésie) le plus polluant des dernières années. Les Américains, pas très regardants sur le réchauffement climatique, n’en ont même pas voulu. C’est peu dire des polluants qui embrumeront la Gaspésie un jour.--- Michel Hébert
24 février, 2015
La réflexion du jour
Pensez-vous que les groupes environnementalistes veulent « sauver la planète »? Non, la majorité y sont pour l’argent, et ils recrutent des moutons naïfs pour faire leur sale boulot. AL Gore et David Suzuki ne sont pas devenu multimillionnaires pour rien.---Science et politique
23 février, 2015
« Changer Bercy pour changer la France » de Bernard Zimmern
Bernard Zimmern montre,
chiffres à l’appui, l’imposture de l’idéologie égalitariste.
Revue
de livre par Francis Richard
Bernard Zimmern, avec l’assistance de Dominique Mercier et Valérie
Pascale, vient de publier un livre à contre-courant des économistes en vogue,
des égalitaristes tels que Joseph Stiglitz ou Thomas Piketty, qui, obsédés par
la chasse aux inégalités, ne comprennent rien au processus de création de
richesses et induisent en erreur ceux qui se laissent séduire par leurs thèses
basées sur l’envie.
Pour ces
prétendus économistes, le riche, surtout américain, voilà l’ennemi, surtout le
très riche, et, davantage encore, le très très riche, qui serait un rentier, un
profiteur des richesses créées par d’autres. Or, manque de chance, ces très
très riches, ces milliardaires américains, sont en grande proportion des
entrepreneurs dont les aïeuls étaient pauvres ou sans fortune notable.
Bernard
Zimmern montre, chiffres à l’appui, l’imposture de ces prétendus économistes.
En effet ils voient que la croissance des revenus des très riches est plus
rapide que la moyenne, mais ne voient pas que ce sont ces très riches qui font
la croissance en créant des richesses et des emplois.
Ces
prétendus économistes ne voient pas non plus que, si la croissance est toujours
plus forte aux États-Unis qu’en Europe et que le chômage y est moindre, c’est
qu’aux États-Unis il y a davantage de milliardaires en proportion qu’en Europe,
et que ces milliardaires y sont, en outre, en plus grande proportion des
entrepreneurs.
Ceux qui
créent le plus d’emplois, ce sont toutefois les millionnaires, donc les très
riches, qui, aux trois quarts, sont des entrepreneurs individuels et
représentent plus de la moitié de la fortune industrielle et de
l’investissement américains. Parce que ces entrepreneurs, qui risquent leur
fortune personnelle, sont mis à l’index par l’administration Obama, et menacés
par les dirigeants démocrates, et parce qu’ils sont écoeurés, la reprise américaine
est plus lente et plus hésitante qu’elle n’aurait pu l’être…
Vous avez dit risque ? « Le concept de risque est
totalement étranger à des professeurs d’université dont la paie est assurée
jusqu’à la fin de leurs jours. » C’est pourtant le risque, souvent
considérable, que prennent les entrepreneurs qui fait la force d’une économie
et qui peut être aussi bien à l’origine de leur fortune que de leur chute.
Quand ces prétendus économistes parlent de justice sociale, ils oublient
justement le risque pris par les entrepreneurs, qui se traduit pour eux par une
plus grande instabilité de revenu que celle d’un salarié : un entrepreneur a
certes plus de chances qu’un salarié de grimper l’échelle des revenus, mais il
a aussi plus de chances de la dégringoler.
Qui sont-ils ces économistes, ces égalitaristes ? Ils sont tous
fonctionnaires : « Ils réalisent le rêve de tout
fonctionnaire : appartenir au secteur public et conserver la garantie de
l’emploi, mais avec les avantages du secteur privé. »…
Si ces
égalitaristes promeuvent la redistribution, celle-ci n’améliore pas pour autant
réellement les conditions d’existence des plus pauvres et des plus déshérités.
Ils n’en perçoivent qu’une partie en espèces, tandis qu’une petite minorité,
appartenant au secteur public, perçoit la plus grande partie de la
redistribution en nature…
Pour
étayer leurs propos sur les inégalités croissantes en France, ces égalitaristes
trichent avec les statistiques et ne retiennent que les éléments qui vont dans
le sens de leurs thèses. Ainsi ils ne tiennent pas compte par exemple dans
l’évolution des revenus de la redistribution, ou ils y intègrent au contraire
les bénéfices non distribués. Quand ces égalitaristes font des comparaisons de
patrimoine, ils ne prennent pas en compte l’âge des détenteurs, de même qu’ils
ne tiennent pas compte des capitaux correspondant aux rentes de retraites
versées ou des autres prestations sociales perçues, lesquelles réduisent
pourtant les inégalités entre riches et pauvres.
Il n’est
pas besoin d’être Einstein pour comprendre qu’en démocratie les voix des
pauvres sont plus nombreuses que celles des riches et qu’en conséquence la
redistribution sous forme d’avantages en espèces ou en nature, est le moyen le
plus efficace pour se faire une clientèle électorale. La redistribution est
aussi un alibi moral pour les étatistes, qui présentent ce vol des uns pour
remplir la poche des autres sous les traits vertueux de la justice sociale, et
qui, en fait, substituent l’immorale solidarité forcée des programmes étatiques
à la philanthropie volontaire des anglo-saxons.
Bercy est une forteresse imprenable et l’instrument implacable de la
redistribution. Le donjon de cette forteresse, c’est la Direction de la Législation Fiscale. C’est cette
dernière qui décide de la politique fiscale du pays et l’impose au Parlement
qui n’a pas les moyens de s’y opposer. D’autant que ses contrôleurs sont tous
issus de Bercy… Quant à la Cour des Comptes, ses membres sortent de la même
école que ceux qu’ils examinent… Comment apprécier la valeur des fonctionnaires
de Bercy ? Comme il n’existe pas d’instrument de mesure au sein de cette
entité, un moyen simple de les jauger est de voir ce qu’ils donnent quand ils
dirigent des entreprises privées. Là, les contre-performances des Pierre-Yves Haberer,
Jean-Marie Messier, Michel Albert ou autres Alain Minc sont éloquentes et se
passent de commentaires… Bercy décide donc en fait du sort de 63 millions de
Français. Le malheur est que les agents de Bercy ne connaissent rien à
l’entreprise, pour la bonne raison qu’ils n’y ont jamais travaillé. Aussi
toutes les mesures qu’ils cogitent depuis trente ans pour favoriser l’emploi –
formation, insertion etc. – sont-elles surtout créatrices de chômage. Parce
que, selon Bernard Zimmern, ils ne savent pas notamment que seules les
entreprises nouvelles créent des emplois…
Pour terminer, Bernard Zimmern raconte toutes les batailles pour
l’emploi et pour les Business Angels qu’il a menées de 2002 à 2012 sous un
gouvernement dit de droite. Toutes ont été des échecs, parce qu’il n’est pas acceptable pour Bercy d’« encourager
les riches à s’enrichir »… Or il ne sert à rien de
chercher à réduire la dépense publique si, parallèlement, on ne favorise pas
justement la création d’entreprises nouvelles… Selon l’auteur, il faut donc que
Bercy accepte d’aider les riches à devenir plus riches et accepte de ne pas
taxer les plus-values de capital à l’impôt sur le revenu. Dans cet ordre
d’idée, exempter tout investissement dans une entreprise de moins de 50
salariés et de moins de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires d’impôt sur
les plus-values serait bénéfique pour l’emploi et ne coûterait rien
puisque « toutes les données chiffrées montrent que cette « dépense
fiscale » retourne dans les caisses de l’État avant d’en être sortie ».
Même si les mesures préconisées par Bernard Zimmern sont discutables,
elles iraient dans la bonne direction en cas d’adoption. Tant il est vrai que
la libération de l’économie est la seule voie qui puisse conduire à la
prospérité et que « la voie de l’égalitarisme est
celle qui mène à la pire forme d’inégalité : le chômage ».
§ Bernard
Zimmern, avec l’assistance de Dominique Mercier et Valérie Pascale, Changer Bercy pour changer la France
– Les riches sont la solution, pas le problème, Tatamis,
2015, 196 pages
La réflexion du jour
Le monde a grandement besoin de réduire sa préoccupation envers la menace fabriquée d’un réchauffement par le CO2. Nous devrions tous être reconnaissants pour le formidable progrès de la qualité de vie, de la santé et du bien-être général que l’utilisation des combustibles fossiles a rendus possibles.--- Bill Gray, géophysicien via Jacques Brassard
22 février, 2015
21 février, 2015
La réflexion du jour
Le fait que le Québec n'atteigne pas son plein potentiel s'explique en grande partie par une résistance à l'idée même de la recherche de la prospérité. Une impasse dont on ne sortira qu'en cassant le stéréotype voulant que le discours sur la prospérité soit un discours de droite, incompatible avec des valeurs de solidarité.--- Alain Dubuc
20 février, 2015
Nous sommes en voie de manquer le train, il est urgent d’agir
Les signes ne mentent pas, les prochaines décennies
amèneront des changements technologiques aussi importants pour l’économie que
la révolution industrielle du début du 19e siècle. Intelligence
artificielle, interconnexion des objets, bases de données ouvertes,
universalité des terminaux dits intelligents, multiplication des applications
pratiques et conviviales, etc. sont tous des vecteurs de changement qui amélioreront
la productivité et la qualité de vie.
Les technologies déjà disponibles et à venir promettent de
multiplier la productivité grâce à la robotisation des usines, l’utilisation de
véhicules autonomes, les cyber universités, les robots domestiques, les drones,
etc. Un rapport publié par la banque ING nous
apprend que 49% des emplois en Belgique sont susceptibles d’être robotisés dans
le futur. Le monde du travail sera profondément modifié au cours des prochaines
décennies. Des secteurs complets de l’économie disparaîtront au profit de
nouveaux emplois que nous ne pouvons pas imaginer aujourd’hui.
Il ne sert à rien de freiner l’évolution technologique comme
les gouvernements essaient de le faire par exemple dans les cas d’Uber et
d’AirBnB. En nuisant aux entrepreneurs, nous ralentissons la croissance
économique et pénalisons la population pour le plus grand plaisir de nos
concurrents. Les entrepreneurs, surtout les plus avant-gardistes, n’hésiteront
pas à déménager leurs pénates là où ils seront les bienvenus.
Sous des prétextes fallacieux, tels que la protection du
public, les gouvernements cherchent par tous les moyens à protéger les groupes
qui profitent du statu quo. La résistance aux changements n’est pas un
phénomène nouveau. Il a toujours existé, mais les sociétés qui ont su s’adapter
sont aujourd’hui celles qui bénéficient du meilleur niveau de vie.
Historiquement, les sociétés anglo-saxonnes ont bénéficié d’une plus grande
liberté économique, facilitant par le fait même le changement et la croissance
économique. Toutefois, depuis cinquante ans les économies occidentales sont de
plus en plus embourbées dans des bureaucraties qui engendrent l’immobilisme.
Plutôt que de s’acharner à interdire, il vaudrait beaucoup
mieux travailler à mettre en place les conditions favorables au déploiement et
à l’utilisation de tout le potentiel des nouvelles technologies et de leurs
applications.
Notre système d’éducation produit beaucoup de jeunes qui
n’auront pas leur place dans le monde de demain. Bien sûr, les nouvelles
technologies permettront à plusieurs d’entre eux de se rattraper, mais est-ce
bien sage de compter là-dessus? Ne vaudrait-il pas mieux être proactif?
Notre cadre juridique est de moins en moins respectueux de
la propriété privée et les réglementations sont d’une complexité propre à
effrayer les plus audacieux. La recherche maladive du consensus, les intérêts
corporatifs des groupes de pression qui s’affrontent et le manque de leadership
de nos dirigeants nous empêchent de les adapter aux réalités d’aujourd’hui et
nous condamnent à l’immobilisme.
L’environnement socio-économique du Québec est caractérisé
par une fonction publique obèse et tatillonne, une fiscalité confiscatoire, des
programmes sociaux que même les provinces riches ne peuvent se permettre, et
des lois du travail qui datent de l’ère industrielle. Rien de bien attirant
pour les entrepreneurs et investisseurs qui voudraient considérer le Québec
pour s’y installer.
Depuis une dizaine d’années, les adeptes de la religion
socioécologiste s’opposent à toute forme de développement. Leurs porte-parole,
plus missionnaires que rationnels, font le bonheur des médias et effraient les
politiciens. Comme si cela n’était pas suffisant, l’idéologie anti-riche qui
caractérise la culture québécoise agit comme repoussoir sur les entrepreneurs
et investisseurs potentiels.
Les opportunités seront de plus en plus nombreuses, à
condition d’être prêt à les accueillir. Le chemin à parcourir est très long et
la culture québécoise engendre des vents contraires qui ralentissent
dangereusement notre cheminement.
Il est nécessaire de revoir les lois du travail pour ramener
le pendule à un juste milieu entre la protection des travailleurs et le besoin
de flexibilité des gouvernements et des entreprises. Dans la fonction publique
et dans les grandes entreprises, les syndicats se sont arrogé une part trop
importante des responsabilités de gestion. Leur pouvoir de nuisance est tel que
les élus et les gestionnaires préfèrent accepter leurs demandes, même
lorsqu’elles sont déraisonnables. Les conditions de rémunération et de travail
des employés municipaux en sont un bon exemple.
Il faut faire un sérieux ménage dans les programmes de
subventions. Ils sont si nombreux et kafkaïens que les entreprises doivent
embaucher d’ex-fonctionnaires et d’ex-politiciens pour s’y retrouver. Ils sont
très coûteux et favorisent le capitalisme de connivence. Les efforts et argents
déployés pour gérer ces programmes seraient beaucoup plus utiles pour créer un
environnement économique invitant et accessible.
Le Québec a un urgent besoin de réelles réformes : réduction
de la dette, réduction du rôle de l’État en tant que fournisseur de service,
suppression des obstacles à l’entrepreneuriat et aux investissements, une
fiscalité qui récompense le travail et l’investissement, etc. Plus nous
attendons pour corriger le tir, plus nous prendrons du retard par rapport à nos
concurrents.
La réflexion du jour
Il existe tellement de plans pour les transports collectifs du Grand Montréal qu'il faudrait un plan pour les gérer. La Société de transport de Montréal (STM) et la Société de transport de Laval (STL) ont le leur. Idem pour l'Agence métropolitaine de transport (AMT) et la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), sans oublier, parmi d'autres, ceux du Réseau de transport de Longueuil (RTL) ou de Montréal. Pendant que se poursuit le souque à la corde, les usagers doivent se démêler avec plus de 500 différents titres de transports et tarifications dans la région.--- Paul Journet
19 février, 2015
La réflexion du jour
Une enquête (ndlr fouille à nue d'une élève) refilée à une «ressource» externe. Les 819 fonctionnaires de son ministère et les 150 000 bureaucrates de la fourmillère des commissions scolaires étant tous, évidemment, trop occupés pour prendre une journée, aller faire un tour à Québec pour voir de quoi il en retourne dans cette école «guantanamesque»... Les honoraires seront connus plus tard...--- Michel Hébert
18 février, 2015
Éducation : pourquoi les syndicats tiennent-ils mordicus au modèle québécois?
Malgré une réduction du nombre d’élèves au Québec, les coûts
du système d’éducation ont explosé. Entre 2001/2 et 2011/12, les coûts ont
augmenté de 36,6%, alors que le nombre d’élèves diminuait de 5,8%. Donc, durant
la même période les coûts par élève augmentaient de 45,0%.
Du point de vue des syndicats, c’est ce qu’on appelle une
amélioration de la productivité. C’est-à-dire que le nombre d’employés
syndiqués augmente et les cotisations
syndicales croissent plus rapidement que l’économie. Ce n’est donc pas
surprenant que les syndicats tiennent mordicus au modèle québécois.
J’aurais aimé quantifier le taux de croissance des cotisations
syndicales, mais malheureusement les chiffres ne sont pas disponibles. La
transparence ce n’est pas « la tasse de thé » des syndicats.
L’étude,
Education Spending in Canada : What’s Actually Happening?, est disponible
à www.fraserinstitute.org
La réflexion du jour
En 2000-01, le réseau de la santé et des services sociaux disposait d’un effectif de 170 772 d’équivalents à temps complet (ETF). En 2011-12 (dernier relevé disponible), on y dénombrait 222 195 « employés » à temps plein, soit 51 423 employés de plus.
Une hausse de personnel de 30 %, qui a sans doute continué de grimper lors des trois dernières années.---Michel Girard
17 février, 2015
Réflexion du jour
Quand on regarde la façon dont l’État gaspille notre argent (on n’a qu’à penser aux sommes astronomiques investies en pure perte dans le bordel informatique québécois), on est en droit de se demander pourquoi on lui enverrait une partie de nos revenus.--- Richard Martineau
16 février, 2015
La gauche caviar, un sketch vraiment drôle
On a l’habitude d’entendre les humoristes se moquer du
capitalisme. Pour une fois que c’est le contraire, ne boudons pas notre
plaisir.
La gauche de jadis est-elle la même aujourd'hui?
Probablement. Ces vieux porteurs des idéaux socialistes étaient des vrais de
vrais. Comme vous le verrez ici, ils sont, en fait, tous plus à gauche les uns
que les autres...
Remercions d’ailleurs, publiquement, Philippe Savard, comédien, que vous verrez
incarner un des personnages.
Ce sketch est volontairement inspiré du classique, popularisé par les Monty
Pythons, The Four Yorkshiremen. Inutile de crier au plagiat. Nous le savons.
Nos avocats sont, montés sur un tabouret, à nouer le noeud de leur corde. Nous ignorons pourquoi...
La réflexion du jour
Bref, le réchauffement climatique c’est un problème de riche, c’est un problème pour les gens qui n’ont pas de problèmes et qui doivent s’en inventer un. Autrement dit, le réchauffement climatique est à la politique, ce que l’hypocondrie est à la santé. Et encore, gardons en tête que dans les pays très riches, le réchauffement climatique se classe uniquement en 9e position sur 16…--- Antagoniste
15 février, 2015
14 février, 2015
La réflexion du jour
Augmenter les impôts, ce n’est pas demander un peu plus d’argent ; c’est imposer de travailler plus, non pour son plaisir ou enrichissement personnel, mais pour satisfaire l’appétit de gros plein de soupes le cigare vissé aux lèvres qui se complaisent à dépenser ou distribuer l’argent des autres.--- Baptiste Créteur
13 février, 2015
La notion de pauvreté relative camoufle l’échec des politiques étatistes
La pauvreté relative est la proportion des familles qui
vivent avec un revenu au-dessous du seuil de 50% de la médiane des revenus
après ajustement selon la taille de la famille. Selon cet indice, le taux de
pauvreté en 2005 chez les familles monoparentales était de 24,6% au Québec,
36,6% au Canada et 39,5% aux États-Unis. Donc, selon cet indice, il y aurait
moins de familles monoparentales pauvres au Québec qu’au Canada ou aux
États-Unis! (Social-démocratie
2.0, Le Québec comparé aux pays scandinaves).
Cet indice est une attrape pour les nigauds. Selon cet indice, si dans un pays donné, le salaire médian
est 20 000$ et que 10% de la population a un revenu de moins de
10 000$, 10% des habitants de ce pays sont considérés pauvres. Par contre,
si dans un autre pays le salaire médian est 40 000$ et que 20% de la
population gagne moins de 20 000$, 20% des habitants de ce pays sont
considérés pauvres. Donc, même si les pauvres du deuxième pays gagnent deux
fois le revenu médian du premier, selon l’indice de pauvreté relative il existe
deux fois plus de pauvres dans ce pays que dans le premier.
L’indice de pauvreté relative a été inventé par les
étatistes pour faire oublier l’échec de leurs politiques. L’étatisme limite les
libertés économiques d’une société en créant des monopoles d’État et en
octroyant des privilèges indus aux entreprises et aux groupes de
pression. Selon l’Institut
Fraser, il existe une relation de cause à effet entre le degré de liberté
économique et richesse. Donc, l’étatisme, en réduisant les libertés
économiques, conduit inévitablement à l’appauvrissement général des sociétés
qui le pratiquent.
Les étatistes recourent donc à un vieux truc pour faire
oublier les conséquences désastreuses de leurs politiques interventionnistes.
Si les statistiques vous donnent tort, inventez une autre statistique qui vous
donne raison. Soyons clairs, les pauvres qui gagnent 20 000$ sont deux
fois plus riches que les pauvres qui gagnent 10 000$.
Avant d’aller plus loin, je tiens à préciser que l’étatisme
n’est pas synonyme de social-démocratie. Une société peut être social-démocrate
sans pour autant sombrer dans l’étatisme et vice versa. Le Danemark et la Suède
sont des sociétés sociales-démocrates qui ont rejeté l’étatisme au début des
années 90 afin d’éviter la faillite. Depuis, leurs économies roulent à plein
régime comme le démontrent le PIB par habitant, une dette publique minime et
des finances publiques équilibrées. Par contre, le Québec et la France ont des
économies largement étatisées sans pour autant être des modèles de
social-démocratie.
La Suède et le Danemark, tout comme le Québec et la France,
ont des régimes fiscaux très élevés pour financer des programmes sociaux
typiques d’une social-démocratie. Mais contrairement au Québec et à la France,
les services à la population sont fournis par des entreprises privées et
publiques en concurrence les unes avec les autres, alors qu’au Québec et en
France les services publics sont fournis par des monopoles d’État. Comme par
hasard, les économies de la Suède et du Danemark jouissent d’un indice
de liberté économique plus grand que les économies du Québec et de la
France.
Qui dit liberté économique, dit réforme. Pourquoi les
Québécois craignent-ils les réformes. Parce que les vraies réformes, soit
celles qui ont été introduites en Suède et au Danemark au début des années 90,
exigent de remettre en question le modèle québécois du tout aux monopoles
d’État. En fait, ce ne sont pas les Québécois qui s’opposent aux réformes, mais
les groupes de pression qui bénéficient des largesses de l’État. Ils prétendent
représenter l’ensemble de la population, mais en réalité ils ne font que
défendre leurs intérêts corporatifs.
Pour connaître quelles réformes sont nécessaires, il suffit
de se tourner vers les indices
de liberté économique publiés par l’institut Fraser. Les derniers résultats
disponibles placent le Québec 10e sur 10 au Canada. La vraie réforme
dont le Québec a besoin, c’est de choisir le chemin de la liberté économique pour
atteindre le peloton de tête des provinces canadiennes.
Il nous faut redécouvrir les vertus de l’entreprise privée
et de la concurrence. Les étatistes clameront que cela créera des inégalités.
Bien sûr, mais celles-ci seront la conséquence de la recherche de l’excellence
et de l’innovation. Elles seront le résultat de la création d’entreprises et de
la prise de risque.
Les principales victimes de l’égalitarisme réclamé par les
étatistes sont les pauvres. L’indice de pauvreté relative n’y changera rien.
Par contre, si l’ensemble de la société s’enrichit les pauvres seront plus
riches.
Malheureusement, nos politiciens s’acharnent à extraire plus
de revenus du modèle existant sans y apporter les réformes essentielles pour
assurer sa pérennité. Il est de mauvais goût au Québec de vanter la concurrence
et le libre marché.
La réflexion du jour
Enfin, quand on sait que la croissance est le fruit des connaissances, de la science et du génie humain, prôner la décroissance, c’est promouvoir l’ignorance et la décadence.--- Nathalie Elgrably-Lévy
12 février, 2015
La réflexion du jour
Dans la bataille de l'image, le Québec militant, avec ses pancartes, ses cloches, ses coups d'éclat, l'emporte invariablement sur les décideurs en tailleurs ou en veston-cravate. --- Alain Dubuc
11 février, 2015
Les prêches des gourous écologistes endommagent le cerveau des adeptes
Pour démontrer jusqu’à quel point le cerveau des gens a été
lessivé par les gourous de l’écologie, Jimmy Kimmel a réalisé une expérience fort
révélatrice.
Il a créé sa propre marque de jus organique, Jüce, et a
invité des adeptes avoués des produits dits « organiques » à les
évaluer. Les résultats sont déconcertants.
Ne riez surtout pas. Le résultat aurait été le même si les
participants avaient été des Québécois dont le cerveau a été lessivé par la
secte de l’église écologique québécoise.
La réflexion du jour
Les électeurs sont toujours majoritaires à croire que cette priorité gouvernementale (ndlr le déficit zéro) est la bonne. Ils devinent que les décisions que nous refusons de prendre depuis des années ne seront pas éternellement sans conséquence.--- Michel Hébert
10 février, 2015
La réflexion du jour
Savoir masquer les intérêts corporatistes derrière les meilleures intentions du monde est un sport national. Vous croyiez sincèrement que le milieu éolien n’a pas un intérêt financier à bien sélectionner quelle étude mettre en avant pour vendre son matériel ?--- Emmanuel Bourgerie
09 février, 2015
« L’Éthique de la redistribution » de Bertrand de Jouvenel
Revue de livre par Francis
Richard
L’intérêt d’« Éthique de la redistribution » est son
caractère prémonitoire.
On ne peut pas dire que Bertrand de Jouvenel (1903-1987) ait été une grande
figure de la pensée libérale. Dans le ciel de cette galaxie, il n’aura été
qu’une étoile filante, l’espace de quelques années, d’environ 1943 (année de
son exil en Suisse) jusqu’à environ 1960. Auparavant Jouvenel est un étatiste
bon teint – un planiste -, puis un socialiste national, enfin un compagon de route
du futur collaborationniste Jacques Doriot – il a adhéré au PPF en 1936. Après,
ce sera un pionnier de la prospective et de l’écologie politique.
Pendant sa période libérale, Bertrand de Jouvenel
écrit Du pouvoir(1945) et est membre de la Société du Mont Pèlerin. En
1949, il donne deux conférences à l’université de Cambridge : l’une surL’idéal
socialiste et l’autre sur La dépense publique. En 1951, ces deux
conférences paraîssent en volume, en anglais, sous le titreThe Ethics of the
Redistribution. Plus de soixante ans plus tard, paraît aujourd’hui sa première
traduction en français. L’intérêt d’Éthique de la redistribution est son
caractère prémonitoire.
Le dévoiement de l’idéal socialiste
Quel est le but du socialisme ? « Son but est de
promouvoir un ordre nouveau, celui de l’amour fraternel. Le sentiment profond
qui habite les socialistes ne procède pas du constat que le monde a perdu le
sens des proportions et est devenu injuste, que l’effort n’est pas récompensé à
sa juste mesure, mais d’un sentiment de révolte émotionnelle contre les
antagonismes qui agitent la société, et contre la laideur du comportement des
hommes vis-à-vis de leur prochain. »
Le socialisme veut détruire la propriété privée, tenue
responsable de ces antagonismes. Après cette destruction et la disparition des
antagonismes, l’État n’aura plus de raison d’être. Seulement, de détruire la
propriété privée, comme cela s’est fait dans certains pays, n’a pas réduit pour
autant les antagonismes.
Au début, les socialistes ne voient pas d’un bon œil que,
face au scandale de la pauvreté, la redistribution des revenus soit le remède.
Avant de succomber à la tentation de la redistribution, produit de
l’individualisme utilitariste, ils considèrent qu’elle est une façon de « soudoyer
les classes ouvrières pour les détourner des finalités nobles du
socialisme ».
Or, au lieu que l’État ne s’étiole, tout surcroît de
redistribution de revenus se traduit par un surcroît de pouvoir dévolu à
l’État. Pourquoi ? Parce qu’en écrêtant les plus hauts revenus, l’État
prélève « un montant égal, ou peu s’en faut, à celui qui était
réservé à l’investissement ». La conséquence est qu’en contrepartie l’État
prend à sa charge l’investissement, « fonction importante,
responsabilité imposante et pouvoir considérable ».
L’augmentation des dépenses publiques
Comment se fait l’écrêtement des plus hauts revenus ? Par
l’impôt progressif. Celui-ci n’est pas seulement dissuasif, mais il empêche
toute ascension, toute augmentation de capital, toute possibilité d’entrer en
concurrence avec des entreprises ayant déjà pignon sur rue.
Comme l’impôt progressif des plus hauts revenus s’avère
rapidement insuffisant pour le Minotaure qu’est l’État et qu’il s’applique
également aux classes moyennes, il incite ces autres victimes « à
redoubler d’efforts pour préserver, du moins en partie, leur niveau de vie
antérieur ».
Pourquoi les dépenses publiques augmentent-elles ? Les
redistributionnistes « font tout pour conserver en l’état, et parfois
même développer au maximum, des services que leur « société d’égaux »
serait bien en peine d’acheter sur le marché au prix que supportent les
pouvoirs publics » :« Les coupes dans les revenus des classes
supérieures et moyennes entraînent donc nécessairement un surcroît dans les
dépenses et les taxes publiques. »
Jouvenel précise : « Parce que l’État ampute les
hauts revenus, c’est à lui de prendre à son compte leurs fonctions d’épargne et
d’investissement, et c’est ainsi que nous en arrivons à la centralisation de l’investissement.
Parce que le revenu individuel seul ne suffit plus à couvrir les frais de
formation et d’entretien des personnels qui remplissent les fonctions sociales
les plus délicates et les plus spécialisées, c’est à l’État de prendre à sa
charge ces dépenses de formation et d’entretien pour ce même personnel. »
C’est ainsi que les États-providence sont entrés dans un
cercle vicieux, dont nous ne sommes pas près de sortir : « La
redistribution a pour conséquence l’extension du rôle de l’État. Et, a contrario,
l’augmentation des montants prélevés par l’État ne passe pour acceptable qu’à
la condition de l’accompagner de mesures de redistribution. »
Bertrand de Jouvenel, L’Éthique de la redistribution, Les Belles Lettres, 144
pages.
La réflexion du jour
Mais je constate surtout, à l’examen des quelques propositions annoncées par les candidats, que le PQ est toujours envoûté par les vieilles lubies écolo-étatistes et les chimères jovialistes sur la dette et la fiscalité.---Jacques Brassard
08 février, 2015
07 février, 2015
La réflexion du jour
Parce que si, cette fois, le tandem Couillard/Barrette ne réussit pas à ce que les Québécois en aient pour leur argent, le constat sera encore plus clair qu’il ne l’est maintenant: le système public de santé n’est non seulement plus viable, il est désespérément inhumain à la fois pour les gens qui y travaillent et pour les patients.--- Joanne Marcotte
06 février, 2015
La Grèce : ce n’est pas facile de transformer une cigale en fourmi
Le 25 janvier dernier, les Grecs ont élu Tsipras, un politicien
d’extrême gauche, premier ministre. Suite à l’annonce de son élection, devant
une foule qui chantait et dansait, il s’écria : « le peuple a le droit de
faire la fête et de danser, ils nous en ont privés pendant cinq ans. »
Le party risque d’être de courte durée.
En élisant Tsipras, les Grecs ont démontré qu’ils n’ont pas
compris ce qui leur arrive. Les temps difficiles dont ils font les frais sont
le résultat de décennies d’abus. Ce n’est ni la faute des Allemands, de la BCE,
du FMI ou de l’UE. Ce sont les politiciens grecs élus par les Grecs qui ont
ruiné la Grèce.
Syriza a un programme imprégné de pensée magique typique de
la gauche socialiste. L’introduction d’un nouvel impôt pour les ultra-riches,
une recette pour accélérer la fuite des cerveaux et des capitaux dont la Grèce
a pourtant bien besoin pour relancer son économie. La hausse du salaire
minimum, une bonne façon d’encourager le travail au noir et la réduction des
recettes fiscales. Un 13e mois pour les retraités, la gratuité de l’électricité
et des transports pour certaines catégories sociales, des travaux publics pour
relancer l’activité, et ainsi de suite. Mais d’où viendra l’argent pour
financer ces belles promesses?
Ce n’est pas nouveau, les socialistes préconisent toujours
des mesures qui vont à l’encontre des objectifs recherchés. Dévaluer la
monnaie, multiplier les déficits, accroître les dépenses publiques et augmenter
les impôts, n’a jamais sauvé un pays de la faillite. Il suffit de revoir
l’histoire récente de l’Argentine et du Venezuela pour s’en convaincre.
L’histoire de la Grèce n’a rien pour rassurer ses
créanciers. Depuis le début de la révolution industrielle, elle a déclaré
faillite six fois : 1826, 1843, 1860, 1893, 1932 et 2012. Est-ce que 2015
sera la septième?
Les choix qui s’offrent aux Grecs sont forts limités :
apprendre à vivre selon leurs moyens ou faire faillite.
En 2012, les gouvernements européens ont radié une partie de
la dette grecque et lui ont accordé une ligne de crédit à des taux
préférentiels. En plus, depuis son adhésion à l’UE, la Grèce a reçu de l’UE
l’équivalent de 78 milliards d’euros en subvention. Les pays membres de
l’UE ne peuvent pas en demander davantage à leurs contribuables. Ce serait un
suicide politique. Pourquoi les contribuables allemands, français, espagnols ou
italiens accepteraient-ils de rembourser une autre tranche de la dette grecque?
Déjà qu’ils travaillent plus, qu’ils prennent leur retraite plus tard, qu’ils
remboursent leur propre dette, qu’ils subissent des taux de chômage élevés,
etc.
De plus, accepter de rembourser une autre tranche de la
dette motiverait d’autres pays de l’Union à en demander autant. À un moment
donné, les États comme les individus
doivent assumer les conséquences de leurs choix. La Grèce à frapper le mur, il
ne lui reste qu’à respecter les conditions de la faillite de 2012 ou de se
retirer de l’Union européenne. Sinon, c’est l’avenir même de l’UE qui sera en
jeux.
Au grand maux, les grands moyens. La Grèce n’a d’autres
choix que de réduire les dépenses publiques, de déréglementer les marchés du
travail et d'encourager l'entrepreneuriat, les investissements privés et la
création d'emplois. Le gouvernement doit poursuivre son régime d’amaigrissement
pour que les individus et les entreprises puissent investir, créer des emplois
et ramener le pays sur la voie de la croissance.
Si les Grecs refusent de prendre leurs responsabilités, il
leur reste l’option du retour à la drachme. Toutefois, cette option comporte
d’importants risques : l’effondrement des secteurs bancaire et immobilier,
la fuite des capitaux (déjà bien amorcée), le tarissement des investissements
directs étrangers et qui sait, un retour
de la dictature militaire.
La fable de Jean de la Fontaine, quelque peu modifiée, résume
bien la tragédie grecque.
La Grèce, ayant gaspillé
Depuis des années,
Se trouva fort dépourvue
Quand la hausse des taux fut venue.
Pas un seul euro
La Grèce, ayant gaspillé
Depuis des années,
Se trouva fort dépourvue
Quand la hausse des taux fut venue.
Pas un seul euro
Dollars ou peso
Elle alla crier famine
Chez l’Allemagne sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelques milliards pour subsister
Jusqu'à la reprise prochaine.
Je vous paierai, j’en suis certaine,
Avant longtemps, foi de Grec,
Principal et intérêts, c’est correct?
L’Allemagne n'est pas prêteuse;
C'est là son moindre défaut.
«Que faisiez-vous lorsque l’économie était au plus haut?
Dit-elle à cette emprunteuse.
- Bon an, mal an
Je gaspillais, ne vous déplaise.
- Vous gaspilliez? J'en suis fort aise.
Eh bien! Travaillez maintenant.»
Chez l’Allemagne sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelques milliards pour subsister
Jusqu'à la reprise prochaine.
Je vous paierai, j’en suis certaine,
Avant longtemps, foi de Grec,
Principal et intérêts, c’est correct?
L’Allemagne n'est pas prêteuse;
C'est là son moindre défaut.
«Que faisiez-vous lorsque l’économie était au plus haut?
Dit-elle à cette emprunteuse.
- Bon an, mal an
Je gaspillais, ne vous déplaise.
- Vous gaspilliez? J'en suis fort aise.
Eh bien! Travaillez maintenant.»
La réflexion du jour
Le nouveau PDG aura fort à faire pour permettre à Hydro Québec de redevenir l’enfant chéri des Québécois pour qui la machine à rêves, le plus beau monument au savoir-faire québécois, s’est transformé en vulgaire patente à taxer les citoyens par la porte d’en-arrière.--- Lise Ravary
05 février, 2015
La réflexion du jour
D’autre part, les économies de 220 millions $ évoquées par le ministre Barrette qui découleraient de sa loi me font sourire. Fusionner des directions d’établissements n’engendrera pas plus d’économies que les fusions municipales, il y a 15 ans. Les fessiers de tout le monde dans le secteur public sont toujours bien protégés. Il s’agit dans tous les cas de réformes de papier à lettres.--- Jean-Jacques Samson
04 février, 2015
Les prophètes de malheur ont toujours tort
L'or noir est au plus bas depuis 4 ans avec le brut à moins
de 50$, permettant des économies non négligeables pour les consommateurs.
L'une des principales raisons de cette baisse est la
découverte et l'exploitation de nouveaux gisements tel le pétrole de schiste en
Amérique du Nord, aujourd'hui les É.-U. produisent autant de pétrole que
l'Arabie Saoudite.
Ceux qui de façon récurrente annoncent la fin du pétrole
peuvent être rassurés, en 30 ans les réserves connues ont été multipliées par
deux et il y en a assez pour un siècle.
La réflexion du jour
Des adolescents attardés de nos cégeps et des pelleteux de nuages universitaires rêvent de replonger le Québec dans le chaos.
La source du problème est la Loi sur l’accréditation et le financement des associations étudiantes, adoptée par le Parti québécois en 1983. Il s’agit d’un calque des principales dispositions de la formule Rand. L’appartenance et la cotisation à l’association en place sont obligatoires.--- Jean-Jacques Samson
03 février, 2015
La réflexion du jour
L'État presse le citron des assistés sociaux qui sont propriétaires d'une bicoque mais les organisations religieuses, dont la très riche église catholique de Rome, profitent d'abris fiscaux dont l'origine remonte au temps de la colonie...--- Michel Hébert
02 février, 2015
Le capitalisme, le seul moyen de sortir les gens de la misère
Dr Yaron Brook est le
PDG de l’Institut Ayn Rand. Il est un fervent défenseur de la philosophie
objectiviste développé par Ayn Rand et documenté dans son roman Atlas Shrugged.
Dans la vidéo qui suit (7 min) il explique à des étudiants
de l’université Masstricht au Pays bas que c’est le capitalisme qui sort les
gens de la misère.
La réflexion du jour
Dans les deux Amériques, le Québec fait bande à part, fanfaronne et moralise en matière de marché du carbone, alors que toutes les autres provinces et tous les États (la Californie exceptée) rigolent de le voir aussi sans-dessein d’être tout seul à se faire du tort. Plus maso que ça...---- Jacques Brassard
01 février, 2015
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