Que l’État se contente d’être juste, nous nous chargerons d’être heureux.---- Benjamin Constant
Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement
Vaut mieux en rire!
Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry
30 septembre, 2014
La réflexion du jour
Nous avons 18 Agences de la santé et des services sociaux, contre 14 en Ontario pour une population une fois et demie plus nombreuse et 5 en Colombie-Britannique. Nous avons le ratio de fonctionnaires de la santé le plus élevé au pays.--- Jean-Jacques Samson
29 septembre, 2014
L’égalitarisme, une maladie difficile à traiter
L'égalitarisme est une maladie contagieuse, il tue
l'initiative affirme M. Wu Jianmin, ancien ambassadeur de Chine en France.
L'égalitarisme tire son origine dans le populisme.
La Chine est en train de mettre en place son réseau de
protection sociale. D'après wu Jianmin, les décideurs chinois ont compris une
chose : la protection sociale doit être à la mesure des moyens d'un pays sinon
le système n'est pas durable. Et en bon diplomate, il rappelle doucement, mais
dans un message très fort face d'un Alain Juppé honteux, que les politiciens
français n'ont jamais eu le courage de faire les réformes nécessaires à
l'économie de la France.
Quant à Alain Juppé, il reconnaît lui-même que pour gagner
les élections en France, il faut être démagogue, l'ancien premier ministre
avouant même que le modèle social à la française fait parti de son logiciel,
les électeurs étant ses clients.
La réflexion du jour
Notre collègue Michel Girard comptabilisait plus tôt dans la semaine que la hausse totale des revenus du gouvernement du Québec atteint 16 milliards depuis cinq ans. 16 milliards engouffrés dans les dépenses supplémentaires et qui ne nous ont pas sortis du trou.--- Mario Dumont
28 septembre, 2014
27 septembre, 2014
La réflexion du jour
Espérons que cela entraînera un changement de comportement, car présentement, Revenu Québec juge les entreprises coupables par association et rejette le fardeau de la preuve sur leurs épaules. Tout cela va à l'encontre de leurs droits fondamentaux. Et cette attitude cavalière peut avoir de lourdes conséquences pour l'économie, prévient le Protecteur du citoyen.---Stéphanie Grammond
26 septembre, 2014
La confiance ça se mérite, surtout en politique
Dans le baromètre
des professions 2013, les politiciens se retrouvent au 64e rang sur
66, juste avant les vendeurs d’automobiles usagées et les lobbyistes. Ils
trônent dans le peloton de queue depuis que Léger marketing publie son
baromètre.
Pourtant, il n’y a aucune autre profession qui requiert la
confiance du public plus que celle de politicien. Dans nos démocraties
occidentales, en plus de veiller à la bonne marche du gouvernement, ils sont
les gardiens des institutions qui protègent nos libertés et régissent notre
bien-vivre en société.
Non seulement j’ai perdu confiance en nos politiciens, mais
je doute de plus en plus de la probité de nos institutions.
Faites-vous confiance à la police? Pas moi : la
nomination partisane du directeur général de la SQ laisse planer un doute sur
son indépendance politique; je doute de l’objectivité de la police qui enquête
sur les bavures de la police; il ne se passe pas une semaine sans que les
médias rapportent une anecdote qui mine la crédibilité des forces de l’ordre.
Faites-vous confiance à la justice? Pas moi : les
délais sont interminables; l’utilisation de Post it pour identifier les
candidats aptes à la magistrature laisse un doute quant à leurs compétences; les
coûts exorbitants des procès favorisent les mieux nantis. Dans ces conditions, il
vaut mieux ne pas trop se fier au système.
Faites-vous confiance aux fonctionnaires? Pas moi : la
plupart de ceux qui sont au service de la population travaillent honnêtement,
mais les bureaucrates qui s’immiscent entre eux et les politiciens servent
d’abord leurs maîtres politiques. Il suffit de penser aux abus de l’agence du
revenu et aux bévues de l’OLF pour s’en convaincre.
Faites-vous confiance aux ordres professionnels? Pas
moi : chacun veille à protéger les siens. Seulement les cas les plus
extrêmes et impossibles à camoufler sont connus du public.
Je pourrais continuer ainsi sur des pages et des pages, mais
je pense que vous avez compris.
Plusieurs phénomènes contribuent à me convaincre du peu de
crédibilité de nos politiciens, mais rien n’y contribue davantage qu’eux-mêmes.
Ils sont les artisans de leur propre malheur.
Lors des campagnes électorales ils nous promettent mer et
monde, mais dès qu’ils accèdent au pouvoir, ils trouvent les excuses les plus
alambiquées pour diluer, voire renier, leurs belles promesses.
Leur comportement à l’Assemblée nationale est digne d’un
mauvais vaudeville. Ils se crient des noms au point où il a fallu bannir
certains mots de leur vocabulaire. Les questions posées visent surtout à
embarrasser l’autre. Lorsque la question est légitime, ils évitent d’y
répondre. Pourquoi respecterais-je des adultes qui se comportent comme des
gamins mal élevés?
Ils rivalisent d’imagination pour se traiter mutuellement de
menteurs et d’incompétents. À la longue j’en suis arrivé à les croire.
Sérieusement, si les politiciens veulent mériter ma
confiance, ils devront apprendre à se comporter en adultes responsables. C’est
la première étape incontournable pour me redonner confiance aux institutions si
essentielles au bon fonctionnement de la société. En voulant miner ma confiance
envers leurs adversaires, ils ont réussi à miner ma confiance envers toute la
classe politique. C’est ce que j’appelle gagner une bataille au prix de perdre
la guerre.
La réflexion du jour
Les défenseurs des modèles étatistes n'aiment pas la concurrence parce qu'elle met en évidence les mauvais résultats des services monopolistiques fournis par l'État. L'éducation au Québec est donc une cible de choix des fervents du «tout-au-public», car elle est un des rares services étatiques où il y a de la concurrence et où l'on peut comparer la performance du privé et du public.--- Adrien Pouliot
25 septembre, 2014
La réflexion du jour
La recette est bien connue dans le secteur public. Pour résister aux volontés du gouvernement en place, on émeut l'opinion en plaçant sous le couperet des services particulièrement populaires.--- André Pratte
24 septembre, 2014
La quatrième révolution
Revue de livre par Gaspard Koenig via le
blogue de Joanne
Marcotte
Le livre à emmener en vacances, ne serait-ce que pour être
sûr que personne ne vous le chipe sur la plage, c’est The Fourth
Revolution, publié récemment par deux journalistes de The Economist, John
Mickelthwait (rédacteur en chef) et Adrian Wooldridge. Cet essai à l’anglaise,
qui mêle expériences personnelles (telle qu’une rencontre avec Milton Friedman
dans un sauna californien…), interviews et culture livresque, est la réflexion
la plus fine et la plus synthétique que l’on puisse lire sur les douloureuses
mutations en cours dans le monde occidental.
Après l’Etat-nation du XVIIe siècle, l’Etat laisser-faire du
XIXe et l’Etat-providence du XXe, nos Etats devenus obèses, insatiables et
capricieux sont en crise. Voici donc venu le temps de la quatrième révolution,
celle d’un Etat restreint et intelligent, concentré sur le cœur des fonctions
régaliennes, favorisant l’autonomie individuelle tout en régulant les nouvelles
formes de coopérations. Les ingrédients sont là, épars à travers le monde.
Prenez les écoles autonomes au Royaume-Uni, la libéralisation agricole en
Nouvelle-Zélande, la réforme des retraites en Suède, les « sunset clauses »
(durées de péremption) attachées aux lois dans certains Etats des Etats-Unis,
l’e-gouvernement au Danemark, la formation des élites en Chine, la fonction
publique (réduite mais compétente et bien payée) à Singapour, et le fordisme
hospitalier en Inde ; mélangez, testez, gouvernez, et vous aurez la société de
demain.
Les expérimentations ne manquent pas, y compris sur le Vieux
Continent, de la « big society » britannique à la « société participative » au
Pays-Bas en passant par la « génération numérique » de Matteo Renzi. Mais il
reste encore à trouver la philosophie d’ensemble de ces transformations, tant
il est vrai que ce sont les idées qui changent le monde. Celles de Hobbes, JS
Mill, Beatrice Webb ou Milton Friedman, auteurs abondamment cités ; mais aussi,
dois-je ajouter par patriotisme, celles de Condorcet, Tocqueville, Bastiat et
Deleuze. Pour ne rien gâcher, on trouve dans The Fourth Revolution assez
d’anecdotes pour désarmer les pires collectivistes. Saviez-vous que, selon
Keynes lui-même, les dépenses publiques ne devraient jamais dépasser un quart
du PIB ? Que Beveridge s’inquiétait d’un système d’allocations qui finirait par
décourager le travail ? Que Dickens avait imaginé, dans Little Dorrit, un
« bureau de la circonlocution » incarnant les pires travers de la bureaucratie ?
Que le point de bascule du mouvement de réforme suédois fut la « marche des
cent mille hommes d’affaires » sur le Parlement ? Le pays qui, le premier,
conceptualisera et accomplira pleinement cette quatrième révolution, deviendra
le référent naturel du progrès historique. Souhaitons que, après une
banqueroute et quelques émeutes, ce soit la France, exécrable pour les
réformes, mais généralement assez douée pour les révolutions.
La réflexion du jour
Si les conservateurs ont un surplus budgétaire l’an prochain, c’est entre autres parce que les conservateurs auront eu le courage de foutre 20 000 fonctionnaires à la porte. Pas des départs à la retraite, mais de vrais congédiements. Pendant ce temps, le gouvernement du Québec annonce qu’il n’y aura pas de mise à pied dans la fonction publique…
Autrement dit, certains voudraient profiter du ménage du fédéral pour éviter d’avoir à faire le ménage dans leur propre cour… Pour équilibrer leur budget, au lieu de quêter l’argent du fédéral, les provinces n’ont qu’à émuler le travail des conservateurs et couper !---Antagoniste
Autrement dit, certains voudraient profiter du ménage du fédéral pour éviter d’avoir à faire le ménage dans leur propre cour… Pour équilibrer leur budget, au lieu de quêter l’argent du fédéral, les provinces n’ont qu’à émuler le travail des conservateurs et couper !---Antagoniste
23 septembre, 2014
La réflexion du jour
En pleine campagne électorale, en mars 2014, et alors qu’il venait d’annoncer un déficit de 2,5 milliards $ plus élevé que prévu, le gouvernement péquiste a déversé une véritable manne (433 millions $ en un mois) sur le Québec. L’argent avait été puisé dans le Fonds du développement économique (FDE) administré par IQ. Les prêts et les aides diverses accordées par le Fonds du développement économique sont destinés à des projets qui ne tiennent pas la route sur une base strictement financière.--- Jean-François Cloutier
22 septembre, 2014
L’interventionnisme étatique, la plus grande embûche au développement de l’économie
Stéphane Treppoz est PDG de sarenza.com, il a créé 200
emplois. Il donne un cours sur le fonctionnement de l'entreprise et sur toutes
les difficultés auxquelles elle est confrontée en France aux politiciens
présents sur le plateau qui eux n'ont pour la plupart jamais créé d'emplois ni
de richesse.
La situation est grave pour la France, ça fait 40 ans que le
budget de l'État est dans le rouge, qu'il n'y a plus d'investissement et que
les impôts augmentent, pourtant des entrepreneurs arrivent encore à s'en sortir
malgré tous les bâtons que l'État leur met dans les roues.
La réflexion du jour
Le portrait financier du gouvernement du Québec se résume à ceci: les finances publiques sont dans un état précaire. Nous avons la dette publique la plus élevée de toutes les provinces. Et nous sommes les contribuables les plus lourdement taxés du Canada.
Comment en est-on arrivé à présenter une si mauvaise fiche gouvernementale alors que les revenus autonomes consolidés ont pourtant augmenté de 26,5% en l’espace d’à peine cinq ans. C’est près de trois fois l’inflation (9,6%).--- Michel Girard
Comment en est-on arrivé à présenter une si mauvaise fiche gouvernementale alors que les revenus autonomes consolidés ont pourtant augmenté de 26,5% en l’espace d’à peine cinq ans. C’est près de trois fois l’inflation (9,6%).--- Michel Girard
21 septembre, 2014
20 septembre, 2014
La réflexion du jour
C’est ici que le bât blesse particulièrement. Le coût total des nouveaux projets éoliens — lorsqu’on inclut l’intégration au réseau, le transport et la distribution — avoisine les 14 ¢ par kilowatt-heure effectivement vendu, selon les calculs que nous avons effectués à l’IEDM, alors que le prix de vente se situe à environ 5,8 ¢!
...... depuis le milieu des années 2000, les surplus d’Hydro-Québec, engendrés notamment par les éoliennes, ont coûté 4 milliards aux consommateurs québécois. D’ici 8 ans, ce sera le double.---Youri Chassin
...... depuis le milieu des années 2000, les surplus d’Hydro-Québec, engendrés notamment par les éoliennes, ont coûté 4 milliards aux consommateurs québécois. D’ici 8 ans, ce sera le double.---Youri Chassin
19 septembre, 2014
Changer le modèle québécois
Est-il possible que les Français, champions tous azimuts de
l’étatisme, réinventent leur modèle économique avant les Québécois?
Je l'espère! Puisque nos politiciens, tous partis confondus, aiment tant imiter
la France, cela serait salutaire pour le Québec.
Contrairement aux politiciens, les Français sont mûrs pour
qu'il y ait de vraies réformes en France telles la réforme des professions
réglementée, celle des seuils sociaux, celle du logement, celle des régions et
enfin la réforme de l'État. Le rôle du politique est de permettre aux
entreprises de bosser dans de bonnes conditions et de les laisser tranquilles.
La réflexion du jour
Mais les seuls coupables dans cette saga, ce sont les élus, qui ont laissé le bien commun en pâture aux hyènes. Les mêmes qui nous certifient aujourd'hui que la page est tournée et qu'ils sont des gens nouveaux avec des façons de faire bien différentes. Accepterait-on qu'un récidiviste de «l'alcool au volant» plaide la non-imputabilité pour ses frasques passées, simplement parce qu'il dit avoir arrêté de boire?--- Boucar Diouf
18 septembre, 2014
La réflexion du jour
Y a-t-il encore quelqu’un au Québec pour croire qu’Hydro-Québec ne répond pas à des commandes politiques autant pour le développement et le lancement de projets, ses approvisionnements auprès de différentes filières énergétiques (minicentrales hydroélectriques, éoliennes…), ses demandes de hausses tarifaires à la Régie de l’énergie?--- Jean-Jacques Samson
17 septembre, 2014
La réflexion du jour
On entend souvent dire qu’un des avantages des gestionnaires publics de fonds est que leurs frais de gestion sont plus bas que leurs concurrents du privé.
.....
Et voilà que la semaine dernière, l’Institut Fraser publie un rapport qui démontre le vrai coût de la gestion du RPC. Alors que le gouvernement du Canada donnait toujours le chiffre de 0.28 %, le Fraser Institute l’évalue plutôt à 1.15 % lorsque l’on inclut plusieurs facteurs manquants dans l’analyse, dont les ressources d’administration du régime. --- Michel Kelly-Gagnon
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Et voilà que la semaine dernière, l’Institut Fraser publie un rapport qui démontre le vrai coût de la gestion du RPC. Alors que le gouvernement du Canada donnait toujours le chiffre de 0.28 %, le Fraser Institute l’évalue plutôt à 1.15 % lorsque l’on inclut plusieurs facteurs manquants dans l’analyse, dont les ressources d’administration du régime. --- Michel Kelly-Gagnon
16 septembre, 2014
La réflexion du jour
Comment notre monopole (ndlr la SAQ) peut-il être l'un des plus importants acheteurs de vin de la planète et réussir le tour de force de payer plus cher que la moyenne des autres pays?
........
À titre d'exemple, si après d'ardues négociations la SAQ achète un vin 4$ il sera grosso modo revendu 12$ aux consommateurs, rapportant ainsi 8$ en dividendes et en taxes diverses. Mais, si elle consent plutôt à payer ce même vin 6$, celui-ci vous sera alors revendu environ 18$, rapportant plutôt 12$, soit 4$ de plus en marge bénéficiaire et autres taxes!--- Yves Mailloux
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À titre d'exemple, si après d'ardues négociations la SAQ achète un vin 4$ il sera grosso modo revendu 12$ aux consommateurs, rapportant ainsi 8$ en dividendes et en taxes diverses. Mais, si elle consent plutôt à payer ce même vin 6$, celui-ci vous sera alors revendu environ 18$, rapportant plutôt 12$, soit 4$ de plus en marge bénéficiaire et autres taxes!--- Yves Mailloux
15 septembre, 2014
Les Chinois font la leçon aux Français
Les Chinois ont connu les misères du socialisme pur et dur.
Aujourd’hui, ils font la leçon aux Français. Nous devrions aussi prendre des
notes.
Son Excellence l'ancien ambassadeur de Chine en France, Wu
Jianmin (alias Kuing Yamang) donne un cours d'économie aux Français et un cours
particulier à Alain Juppé qui en tant qu'éternel fonctionnaire en a bien
besoin.
Les 35 heures de Martine Aubry ont beaucoup fait rire les
Chinois pour qui le travail est la source de la richesse, et bien fait, il
n'est pas un fardeau (Confucius disait : "choisis un métier qui te plaît
et tu n'auras pas à travailler un seul jour de ta vie". Mais ceux qui
s'opposent au travail encouragent la paresse. Enfin, les 35 heures plombent la
compétitivité des entreprises françaises.
Jusqu'en 1978 en Chine, les chefs d'entreprise étaient
considérés comme des malfaiteurs. Depuis Deng Xiaoping, ce sont eux qui font
marcher l'économie chinoise grâce au secteur privé qui crée 75% des emplois. Il
y a maintenant 50 millions de chefs d'entreprise en Chine.
Si Mao Zedong avait eu le même parcours que Deng Xiaoping,
il n'y aurait pas eu autant de ravages en Chine pendant des décennies.
La réflexion du jour
Au total, le coût de la gratuité pourrait se situer entre 1 milliard et 1,4 milliards de dollars par année, selon le nombre d’étudiants additionnels. Tout le monde comprend que, compte tenu de la situation financière actuelle du gouvernement du Québec, l’abolition des droits de scolarité universitaires est une mesure impossible à envisager. Mais c’est aussi une mauvaise idée en elle-même.--- Pierre Fortin
14 septembre, 2014
13 septembre, 2014
La réflexion du jour
Il en résulte aujourd'hui que les obligations non capitalisées du gouvernement du Québec à l'endroit de ses retraités [actuels et futurs] totalisent quelque 76,7 G$, ce qui représente grosso modo le tiers de la dette de la province. Ça n'a aucun bon sens, et ces chiffres témoignent de l'incapacité chronique de nos gouvernements passés - rouges et bleus confondus - de gérer les deniers publics dans une optique de pérennité. En effet, pendant des décennies, nos élus se sont plutôt contentés d'administrer dans l'esprit d'acheter la paix sociale et syndicale. Mais là, le glas a sonné et l'heure est arrivée de passer à la caisse pour réparer ce gâchis - avant qu'il ne soit trop tard.---Sébastien St-François
12 septembre, 2014
Corruption : les occasions font le larron
Le volet public de la commission Charbonneau tire à sa fin.
Bientôt, les commissaires s’attaqueront à l’immense tâche de rédiger leur
rapport.
Qu’est-ce que j’ai appris de cet exercice jusqu’à présent?
Évidemment, comme la plupart de ceux qui s’intéressent au
bon fonctionnement du gouvernement, je savais que la fonction publique était
inefficace, que tout ce que le gouvernement entreprend coûte plus cher et que
tous ceux qui gravitent autour pigent allègrement dans le plat de bonbons. Mais
cela est une évidence : là où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie. Les
codes d’éthique, les lois et les règlements peuvent au mieux compliquer la
tâche des ripoux, mais il y aura toujours un ripou quelque part prêt à se
laisser corrompre ou à corrompre pour quelques bénéfices personnels.
Jusqu’à présent, la commission Charbonneau a fait parader
les ripoux devant les caméras. Par média interposé nous leur avons lancé des
tomates et des œufs pourris comme cela se faisait au moyen âge.
Le maire Tremblay a rejoué l’acte de la dernière scène,
amusant, mais peu instructif. L’ex-ministre Normandeau en a profité pour se
refaire une réputation. L’ex-ministre Chevrette en a aussi profité pour faire valoir
ses talents de rhétoricien. Cela a fait le bonheur des médias et a alimenté les
discussions autour de la machine à café, mais c’est bien peu compte tenu des
dégâts.
Malgré tout, cela demeure un exercice utile qui sert à
freiner les abus des ripoux. Cela leur prendra un certain temps pour se
réorganiser. J’en veux pour preuve la réduction de 30 % des coûts des travaux à
la Ville de Montréal.
Toutefois, mon expérience dans l’entreprise privée me
convainc que l’hommerie peut être assez facilement contenue à l’intérieur de
limites acceptables. Il suffit d’appliquer quelques principes de gestion
simples, mais efficaces : tolérance zéro; la rotation des postes sensibles
à la corruption; un comité d’audit interne indépendant du management; des
employés bien au fait de l’efficacité des mesures anticorruption; des mesures
disciplinaires sévères; faire des exemples des ripoux pris la main dans le sac.
Toutes ces mesures ont leur équivalent dans la fonction
publique. Mais alors pourquoi ne sont-elles pas efficaces?
Les audiences de la commission ont démontré que la collusion
et la corruption avaient été érigées en système et était considéré un modus
operandi normal pour quiconque désirait obtenir une part du gâteau.
Ce phénomène n’est pas le résultat de quelques ripoux qui
s’entendent pour frauder la princesse. Il découle plutôt du comportement des
plus hautes instances du pouvoir qui ne s’intéressent qu’aux résultats
sans considération des moyens utilisés pour y arriver; ferment les yeux devant
les abus des uns et des autres; tolèrent les écarts de conduite des bons
soldats; récompensent (promotions, invitations, nominations, etc.) celles et
ceux qui n’hésitent pas à ignorer/contourner la loi pour livrer la
marchandise; interviennent en faveur des
plus généreux; bloquent les aspirations légitimes de ceux qui refusent de jouer
le jeu; etc.
Je demeure convaincu que sans l’accord passif des ministres
et des premiers ministres, les combines dévoilées par la commission Charbonneau
n’auraient jamais pu exister. Ce sont eux qui, par leur comportement, ont
permis que la collusion et la corruption soient érigées en système et deviennent
un modus operandi toléré, voire encouragé.
En fait, l’histoire démontre qu’il n’y a pas de solutions
définitives à ce phénomène. Les commissions d’enquête, les élections aux quatre
ans, les mécanismes de check and balance, etc. permettent de contenir les
systèmes de corruption en place. Mais petit à petit les mauvaises habitudes des
uns et des autres reprennent le dessus. Il est donc nécessaire de
périodiquement donner un coup de barre pour rappeler tout ce beau monde à
l’ordre. Ce fut le cas avec la CECO dans les années 70 et maintenant avec la
commission Charbonneau. Il faudra certainement répéter l’exercice à plus ou
moins long terme.
Pour réduire de façon permanente la corruption, il faudrait
réduire la taille de l’État dans l’économie. Plus l’État intervient dans
l’économie, plus il y aura d’occasions de collusion et de corruption. Ne dit-on
pas que l’occasion fait le larron.
Mais même en réduisant la taille du gouvernement, il en
restera toujours suffisamment pour attirer les ripoux de tout acabit. Ils ne
manquent pas d’imagination et s’ajusteront rapidement à leur nouvel environnement.
Il faudra donc continuer de faire le ménage périodiquement. Le journalisme
d’enquête a un bel avenir.
La réflexion du jour
Comme la rémunération accapare 59,1 % des dépenses de programmes, le gouvernement ne peut «pratiquement» rien couper à ce chapitre, vu les conventions collectives en vigueur.
Il ne reste donc qu’à mettre carrément la hache dans les dépenses touchant les services à la population et l’aide financière accordée aux entreprises et aux organisations subventionnées.
Et une hausse de notre charge fiscale n’est évidemment pas écartée, loin de là.--- Michel Girard
Il ne reste donc qu’à mettre carrément la hache dans les dépenses touchant les services à la population et l’aide financière accordée aux entreprises et aux organisations subventionnées.
Et une hausse de notre charge fiscale n’est évidemment pas écartée, loin de là.--- Michel Girard
11 septembre, 2014
La réflexion du jour
Ce dont le Québec a cruellement besoin, c’est d’une commission de révision du rôle de l’État. Définir enfin où commence et où s’arrête la responsabilité de l’État, voilà qui serait réellement une première au Québec.--- Nathalie Elgrably-Lévy
10 septembre, 2014
Quand moins c'est mieux
Depuis toujours les gouvernements croissent indéfiniment
jusqu’à ce qu’ils croulent sous leur propre poids. C’est aussi vrai de l’Empire
romain que du Venezuela actuel.
Les vertus d’un petit gouvernement sont bien connues, mais,
à quelques exceptions près, aucun politicien ne réduit significativement la
taille de son gouvernement, source de son pouvoir.
Si on compare les avantages et désavantages d’un gros
gouvernement à ceux d’un petit, ce dernier en sortira toujours vainqueur. Emerald
Robinson explique pourquoi.
La réflexion du jour
Le Québec a un choix. S'il tient à ce qu'il a accompli, il devra changer, assainir ses finances, dynamiser son économie. C'est une voie que les pays scandinaves ont empruntée pour sauver leur modèle. Mais il y a un autre modèle qui exerce toujours un grand attrait au Québec: celui de la France, un pays qui a choisi de ne pas changer, et qui ne fait que s'enfoncer.--- Alain Dubuc
09 septembre, 2014
La réflexion du jour
En novembre 2013, une enquête de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) révélait qu’en moyenne les employés municipaux retenus dans son échantillon touchaient une rémunération annuelle totale de 76 000 dollars. Les employés qui occupaient des fonctions entièrement comparables dans la fonction publique provinciale devaient se contenter de 56 000 dollars. Cet écart moyen de 20 000 dollars (36 %) pour le même emploi entre des administrations qui se côtoient est énorme.--- Pierre Fortin
08 septembre, 2014
Les effets pervers des subventions
La cohésion est un de ces mots merveilleux, n'est-ce pas,
comme solidarité, qui en pratique a perdu tout son sens étymologique littéral.
Voilà un peu plus de vingt ans qu'on subit les aides
européennes. Elles furent mises en place dans le cadre du Traité de
Maastricht.
Il s'agissait avant tout d'amener les régions les pires
d'Europe à un niveau moyen. Je pense que nous pouvons désormais voir ce qu'il
en est.
Quel pays a été le plus grand bénéficiaire des aides
européennes sous le régime des Traités européens et des rendements plafonnés
?
La Grèce !
Et qu'est-ce que ça donne en termes d'amélioration de
l'économie grecque ?
Et il y a une raison à ce lien.
Si on a plus d'argent disponible payé par les bureaucraties
qu'on peut en avoir dans le secteur privé, alors dans chaque classe des écoles
grecques les gamins les plus brillants prendront la décision rationnelle de
travailler pour Bruxelles ou pour quelque agence gouvernementale plutôt que de
fabriquer quelque chose ou de vendre quelque chose.
Et voilà l'Union européenne devenant un gigantesque
mécanisme à redistribuer l'argent des contribuables.
Et nous nous étonnons de chuter économiquement toujours plus
bas...
Daniel Hannan, député du parlement européen.
Daniel Hannan, député du parlement européen.
La réflexion du jour
Nous voulons tous que le sort des pauvres s'améliore. Mme Chabot et les syndicats n'ont pas, à cet égard, le monopole de la compassion. Mais contrairement à elle, je ne crois pas qu'on y arrivera en appauvrissant les «riches». Il a été amplement et solidement démontré que les nirvanas socialistes redistributionnistes à planification centrale ont, partout et de tout temps, lamentablement échoué à réduire les inégalités et à créer de la richesse pour tous. --- Adrien Pouliot
07 septembre, 2014
06 septembre, 2014
La réflexion du jour
On comprend l’intérêt syndical. Une fois que la CSQ et la CSN auront syndiqué tous les CPE et tous les services en milieu familial, vous imaginez la force de frappe, la capacité de faire chanter le gouvernement? Un beau matin, vous menacez de fermer tous les services de garde, vous paralysez complètement le Québec. L’activité économique autant que les services publics seront lourdement perturbés par des milliers de parents mal pris pour quitter la maison.--- Mario Dumont
05 septembre, 2014
Risque zéro, déresponsabilisation et immobilisme
Le 28 août dernier, un
bambin de treize mois, laissé quelques minutes sans surveillance, est tombé
dans la piscine. Il survivra, mais il est possible qu’il ait subi des dommages
irréversibles au cerveau.
Le même jour les
coroners Me Andrée Kronström et Dr Philippe Nobécourt, publiaient
leurs rapports au sujet des décès de Nathan Lessard-Hamel et Émile
Poulin, respectivement survenus à Magog et à Saint-Georges. Tous deux
sont décédés par noyade dans une piscine résidentielle à l'âge de 3 ans.
La mort accidentelle d’un enfant est toujours une tragédie
pour la famille et les proches. Personne ne devrait vivre un tel drame.
J’imagine le désarroi et le sentiment de culpabilité des parents impliqués.
Ceci dit, je dénonce l’hystérie collective de tous les
adeptes du risque zéro qui, suite à de telles tragédies, déchirent leur chemise
sur la place publique et réclame toujours plus de mesure de sécurité.
Cette habitude bien québécoise de vouloir éliminer tous les
risques à grands coups de lois et de règlements m’exaspère. Les coroners sont
particulièrement imaginatifs et n’hésitent pas à recommander des mesures qui
pénalisent l’ensemble de la population pour éliminer les sources de risques
même les plus improbables. Faudra-t-il un jour installer deux rangées de
clôtures, des caméras de surveillance et des détecteurs de mouvement sonores
autour de nos piscines pour éliminer tous les risques de noyade?
Les coroners ne sont pas les seuls à vouloir nous protéger
contre nous-mêmes. S’il n’en tenait qu’à Jean-Marie De Koninck, président du
Conseil de la sécurité routière et Suzanne Lareau, présidente de Vélo Québec nous
devrions tous nous déplacer en charrette et en vélo. Mais ils ne sont pas les
seuls. Les écologistes, les nutritionnistes, les conseils de toutes sortes,
etc., s’emploient à proposer toujours plus de lois et règlements sous prétexte
de nous protéger et de nous garder dans le droit chemin.
Remarquez qu’ils ne sont pas les seuls à blâmer, car on en
redemande.
La société québécoise souffre d’une forme
particulièrement aiguë d’interventionnisme étatique. Sous prétexte que le
« bon sens des uns » n’est pas le « bon sens » des autres,
les politiciens s’arrogent le pouvoir de tout diriger, prévoir, savoir, taxer,
subventionner, réglementer. L’État s’immisce outrageusement dans la vie de tous
les jours.
Les conséquences de cette maladie sont multiples et souvent
dramatiques tant du point de vue social qu’économique.
L’omniprésence de l’État dans la vie de tous les jours
favorise la déresponsabilisation des individus. En effet, pourquoi se soucier
de notre sécurité, de notre santé, de l’éducation de nos enfants, de notre
retraite, de notre endettement, de nos concitoyens puisque l’État s’est engagé
à le faire pour nous. De plus, trop de règlements inapplicables, à plus forte
raison s’ils sont nuisibles ou inutiles, sont ignorés par la plupart des
Québécois. Malheureusement, pour un nombre grandissant d’individus, cette situation
débouche sur le non-respect de tous les lois et règlements même ceux essentiels
au bon fonctionnement de la société.
Où la déresponsabilisation des individus s’arrêtera-t-elle?
L’individu qui évolue dans une société où il n’y a pas d’adéquation entre l’action et ses conséquences se déresponsabilise irrémédiablement. Alors, en voulant tout réglementer et contrôler, l’État produit toujours plus d’individus déresponsabilisés. Plus il y a d’individus déresponsabilisés plus l’État réglemente et contrôle. Ainsi de suite, jusqu’à ce que la société soit entièrement immobilisée.
Où la déresponsabilisation des individus s’arrêtera-t-elle?
L’individu qui évolue dans une société où il n’y a pas d’adéquation entre l’action et ses conséquences se déresponsabilise irrémédiablement. Alors, en voulant tout réglementer et contrôler, l’État produit toujours plus d’individus déresponsabilisés. Plus il y a d’individus déresponsabilisés plus l’État réglemente et contrôle. Ainsi de suite, jusqu’à ce que la société soit entièrement immobilisée.
Quelle est la source de ce phénomène?
La déresponsabilisation des individus est un processus de longue date et bien ancré dans la culture politique québécoise. Personnellement, je crois que c’est le résultat naturel de plus de quarante ans de gouvernemaman et de nivellement par le bas.
La déresponsabilisation des individus est un processus de longue date et bien ancré dans la culture politique québécoise. Personnellement, je crois que c’est le résultat naturel de plus de quarante ans de gouvernemaman et de nivellement par le bas.
La réflexion du jour
On peut se permettre d’être généreux quand on est riche. Pas quand on est pauvre comme le Québec.
On ne se promène pas en limousine quand on n’est pas capable de s’acheter des souliers neufs. De même, on ne paie pas des cadres 327 000 $ quand on a une dette de 269 milliards.--- Richard Martineau
On ne se promène pas en limousine quand on n’est pas capable de s’acheter des souliers neufs. De même, on ne paie pas des cadres 327 000 $ quand on a une dette de 269 milliards.--- Richard Martineau
04 septembre, 2014
La réflexion du jour
En effet, la concurrence fiscale permet aux gens mobiles de choisir la combinaison services publics/impôt qui correspond le mieux à leurs préférences. Elle leur permet dans d’autres cas de voter par les jambes pour exprimer leur mécontentement à l’endroit de certaines décisions politiques qui les pénalisent.
Plutôt que de diaboliser la concurrence fiscale, on devrait la saluer. Pourquoi? Simplement parce qu’elle empêche les politiciens d’abuser de nous.--- Pierre Simard
Plutôt que de diaboliser la concurrence fiscale, on devrait la saluer. Pourquoi? Simplement parce qu’elle empêche les politiciens d’abuser de nous.--- Pierre Simard
03 septembre, 2014
La réflexion du jour
"Consensus social", voilà une autre belle expression. Et puis, vous avez été témoin vous, cher lecteur, d’une politique publique où le consensus social débouchait sur une plus grande liberté ou responsabilité individuelle? Je vous mets au défi. Trouvez-moi un "consensus social" qui n’a rien coûté au contribuable? Un "consensus social" qui n’a pas contribué à amener le Québec en déficits chroniques, qui aurait redonné un espace de liberté aux familles.--- Joanne Marcotte
La déréglementation : un mythe qui a la vie dure
Il n'est pas vrai que la crise financière fut causée par un
manque de réglementation.
Il est difficile d'imaginer un secteur plus lourdement
réglementé que celui des services financiers, à l'exception toutefois de
l'énergie nucléaire et de quelques domaines du télévisuel.
Notre but dans cette Assemblée devrait être l'exact opposé
de ce que nous faisons actuellement.
Une banque doit pouvoir fermer sans que le contribuable ait
à renflouer sa dette.
Daniel Hannan, député du parlement européen
Daniel Hannan, député du parlement européen
02 septembre, 2014
La réflexion du jour
Les compagnies pétrolières qui devront acheter des crédits de carbone refileront la facture aux automobilistes, qui peuvent s'attendre à une hausse d'au moins 3 cents du prix du litre d'essence.--- Hélène Baril
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