Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

10 février, 2014

Déficit : ce n’est pas l’argent qui manque, c’est le jugement des politiciens

Le 27 janvier dernier le ministre délégué au Tourisme, monsieur Pascal Bérubé, annonçait une aide additionnelle de 82 500 $ au Club de golf Revermont. Cette aide s'ajoute à celle de 50 000 $, annoncé en juin 2013 et au 22 030 $ de remboursement d’intérêt, portant ainsi le montant total de la contribution à 154 530 $.

Lorsque j’ai lu ce communiqué de presse, je suis littéralement tombé en bas de ma chaise. Je ne pouvais pas croire que, dans le contexte actuel de déficit chronique et de manque d’argent pour l’essentiel, nos valeureux élus se permettaient de financer un club de golf. Bordel, ça n’a aucun sens. S’il y a une activité au Québec qui devrait s’autofinancer, c’est le golf.

Comment voulez-vous que les gens respectent les responsables d’une telle connerie?

D’aucuns me diront qu’il n’y a rien là, 154 530 $ ce n’est même pas une goutte d’eau dans le budget du gouvernement. Vrai, mais il faut multiplier ce montant par 100, 500, voire 1 000. Cette anecdote démontre bien la culture de nos politiciens qui n’hésite pas à utiliser l’argent durement gagné par les contribuables pour distribuer des faveurs comme si l’argent poussait dans les arbres.

Ce n’est probablement pas illégal, car je présume que cette subvention respecte les paramètres du Programme d’infrastructures en entrepreneuriat collectif. Mais ce n’en est pas moins injustifié, inacceptable, intolérable et tous les autres in…. du dictionnaire. Dans le temps de Duplessis, on asphaltait des bouts de routes, aujourd’hui on subventionne des golfs. Le premier était plus utile à la société que le second.

En ce qui me concerne, c’est suffisant pour me convaincre que ce n’est pas l’argent qui manque, mais le jugement de ceux qui le gèrent.


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