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10 avril, 2023

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : LES PRÉDICTIONS DÉLIRANTES D’AL GORE

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Tout le monde connaît Al Gore, l’ancien vice-président de Bill Clinton et candidat malheureux aux élections présidentielles de 2000 face à George W. Bush. Après cet échec, il se consacra au militantisme écologique et réalisa un documentaire sur le réchauffement climatique intitulé Une vérité qui dérange, qui eut beaucoup de succès dans le monde entier. En 2007, il obtint le prix Nobel de la paix pour son « activité en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique ». Le film n’a été contesté que du bout des lèvres, tant son impact a été fort lors de sa sortie et ceux qui ont eu le courage de le faire ont rapidement été mis au pilori. Presque 17 ans après, il est plus facile, selon le Capital Research Center, de pointer les nombreuses prédictions qui se sont révélées complètement fausses. Selon Gore, « Dans la décennie (c’est-à-dire entre 2006 et 2016), il n’y aura plus de neige sur les sommets (5895 m) du Kilimandjaro ». Or, en novembre 2022, Snow-forecast.com a signalé qu’une moyenne de 2.3 m de neige couvrait les altitudes moyennes du Kilimandjaro, et qu’il y en avait encore plus de 22 cm même en juillet et août. Sur les plus hauts sommets, la moyenne est de 4.3 m en novembre et décembre.

Dans le même film, Gore a aussi voulu marquer les esprits avec les conséquences dramatiques d’une augmentation de plus de 6 mètres du niveau de la mer. Un  montage vidéo montrait Manhattan, la majeure partie de la Floride, Pékin, Shanghai et de nombreuses autres régions submergés par les vagues. Glaçant mais… hautement farfelu. Au rythme actuel d’augmentation du niveau de la mer, il faudra… 1 800 ans pour que l’océan monte de 6 mètres. D’ici là, l’humanité aura largement le temps de disparaître pour d’autres raisons ; ou au contraire, de trouver les moyens de contrer même des phénomènes de grande ampleur pour les rendre quasi inoffensifs. D’innover, de s’adapter, comme elle l’a toujours fait, à la barbe de tous les prophètes de malheur du monde. Ce n’est pas le Nobel de la paix qu’Al Gore aurait mérité, mais celui de la science-fiction.

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