C’est déjà le temps de préparer son rapport d’impôt. Cette exercice annuelle a l’avantage de nous faire réaliser jusqu’à quel point le taux de fiscalité des Québécois frise l’indécence. En 2005, une famille québécoise payait en moyenne 5 732 $ d’impôts et de taxes de plus qu’une famille ontarienne. Chaque année, ce constat déplorable pousse plusieurs Québécois à réduire leurs heures de travail ou pire, à quitter le Québec. En effet, pourquoi travailler si nos revenus sont en grande partie gaspillés par les gouvernements pour subventionner des groupes d’intérêt.
Fiscalité et marché du travail
Plusieurs chercheurs à travers le monde ont démontré qu’un taux de fiscalité trop élevé réduit l’offre de travail et par voie de conséquence augmente le taux de chômage et réduit le PIB.
« Swenson (1988) a étudié les effets d’une variation du niveau de taxe sur l’offre du travail en isolant l’effet de substitution. Plus précisément, les sujets de l’expérience devaient décider combien de tâches ils souhaitaient effectuer selon le taux de prélèvement, déterminé de façon aléatoire parmi les taux suivants : 12, 28, 50, 73 et 87. Swenson a observé un effet de substitution négatif (les sujets diminuent leur effort lorsque le taux de taxe augmente) et constate que l’offre de travail diminue à partir du taux de 28%. Silamma (1999) a répliqué l’étude de Swenson et obtient des résultats similaires. »
Dans leur étude « Fiscalité et offre de travail : une étude expérimentale », datée d’avril 2005, les chercheurs, Louis Lévy-Garboua, David Masclet et Claude Montmarquette concluent :
« Toutes considérations et nuances retenues, nous croyons pouvoir tirer plusieurs enseignements de notre étude. D’abords, il n’y a aucun doute que la fiscalité joue un rôle dans l’offre de travail. Des taxes élevées réduisent l’offre de travail relativement à des taux moins élevés. Au plan de la dynamique, des variations positives (négatives) de taux diminuent (augmentent) l’offre de travail. Cette influence est particulièrement importante lorsque les taux de prélèvement (i.e. fiscalité) sont élevés et que le volume de travail est élevé. »
Les effets pervers d’une fiscalité abusive
Il n’y a pas de doute qu’un des effets pervers d’une fiscalité abusive, comme celle que nous subissons au Québec, réduit l’offre de travail des individus et par voie de conséquence, augmente le taux de chômage et de réduit le PIB.
Une réduction de 1% du taux de chômage au Québec, réduirait de 40,000 le nombre de travailleurs sans emploi et de $640 millions les paiements d’assurance emploi. De plus, cela permettrait d’augmenter de $760 millions le PIB et de $152 millions les revenus fiscaux des gouvernements. Depuis 1986 le taux de chômage au Québec est systématiquement environ 1,5% plus élevé que la moyenne canadienne. Il est raisonnable de croire qu’une politique fiscale responsable, permettrait d’éliminer cet écart. Ceci permettrait de réduire de près d’un milliard de dollars les paiements d’assurance emploi et générerait des revenus d’impôts et de taxes additionnels de plus de 200 millions de dollars. Donc, le gaspillage découlant d’une fiscalité abusive, pour ne pas dire usuraire, engendre un gaspillage de près de 1,2 milliards de dollars.
De plus, une fiscalité plus compétitive, aurait d’autres effets positifs sur la croissance du PIB. Cela encouragerait les travailleurs à chercher des moyens d’augmenter leur revenu, les entrepreneurs à investir au Québec et les professionnels à venir s’installer au Québec ou à y demeurer. Le Québec rejoindrait le cercle restreint des pays en tête de peloton où le dynamisme de l’économie permet d’augmenter le niveau de vie de ses citoyens, tel l’Irlande. Ainsi, on abandonnerait la position désavantageuse dans laquelle nous nous retrouvons par rapport à nos partenaires économiques : moins de croissance, plus de chômage, plus de pauvre et moins de service. De plus, une réduction du chômage et de la pauvreté, réduirait d’autant les drames humains associés.
Conclusion
En conclusion, il faut donner aux individus des incitations au travail et aux entreprises la volonté et le pouvoir de créer des emplois, en augmentant la rentabilité personnelle et entrepreneuriale de ces emplois. Le but est d’éviter les pertes de croissance et de richesse qu’entraîne inévitablement un taux de chômage trop élevé dû au fait qu’il est financièrement préférable de ne pas travailler.
Fiscalité et marché du travail
Plusieurs chercheurs à travers le monde ont démontré qu’un taux de fiscalité trop élevé réduit l’offre de travail et par voie de conséquence augmente le taux de chômage et réduit le PIB.
« Swenson (1988) a étudié les effets d’une variation du niveau de taxe sur l’offre du travail en isolant l’effet de substitution. Plus précisément, les sujets de l’expérience devaient décider combien de tâches ils souhaitaient effectuer selon le taux de prélèvement, déterminé de façon aléatoire parmi les taux suivants : 12, 28, 50, 73 et 87. Swenson a observé un effet de substitution négatif (les sujets diminuent leur effort lorsque le taux de taxe augmente) et constate que l’offre de travail diminue à partir du taux de 28%. Silamma (1999) a répliqué l’étude de Swenson et obtient des résultats similaires. »
Dans leur étude « Fiscalité et offre de travail : une étude expérimentale », datée d’avril 2005, les chercheurs, Louis Lévy-Garboua, David Masclet et Claude Montmarquette concluent :
« Toutes considérations et nuances retenues, nous croyons pouvoir tirer plusieurs enseignements de notre étude. D’abords, il n’y a aucun doute que la fiscalité joue un rôle dans l’offre de travail. Des taxes élevées réduisent l’offre de travail relativement à des taux moins élevés. Au plan de la dynamique, des variations positives (négatives) de taux diminuent (augmentent) l’offre de travail. Cette influence est particulièrement importante lorsque les taux de prélèvement (i.e. fiscalité) sont élevés et que le volume de travail est élevé. »
Les effets pervers d’une fiscalité abusive
Il n’y a pas de doute qu’un des effets pervers d’une fiscalité abusive, comme celle que nous subissons au Québec, réduit l’offre de travail des individus et par voie de conséquence, augmente le taux de chômage et de réduit le PIB.
Une réduction de 1% du taux de chômage au Québec, réduirait de 40,000 le nombre de travailleurs sans emploi et de $640 millions les paiements d’assurance emploi. De plus, cela permettrait d’augmenter de $760 millions le PIB et de $152 millions les revenus fiscaux des gouvernements. Depuis 1986 le taux de chômage au Québec est systématiquement environ 1,5% plus élevé que la moyenne canadienne. Il est raisonnable de croire qu’une politique fiscale responsable, permettrait d’éliminer cet écart. Ceci permettrait de réduire de près d’un milliard de dollars les paiements d’assurance emploi et générerait des revenus d’impôts et de taxes additionnels de plus de 200 millions de dollars. Donc, le gaspillage découlant d’une fiscalité abusive, pour ne pas dire usuraire, engendre un gaspillage de près de 1,2 milliards de dollars.
De plus, une fiscalité plus compétitive, aurait d’autres effets positifs sur la croissance du PIB. Cela encouragerait les travailleurs à chercher des moyens d’augmenter leur revenu, les entrepreneurs à investir au Québec et les professionnels à venir s’installer au Québec ou à y demeurer. Le Québec rejoindrait le cercle restreint des pays en tête de peloton où le dynamisme de l’économie permet d’augmenter le niveau de vie de ses citoyens, tel l’Irlande. Ainsi, on abandonnerait la position désavantageuse dans laquelle nous nous retrouvons par rapport à nos partenaires économiques : moins de croissance, plus de chômage, plus de pauvre et moins de service. De plus, une réduction du chômage et de la pauvreté, réduirait d’autant les drames humains associés.
Conclusion
En conclusion, il faut donner aux individus des incitations au travail et aux entreprises la volonté et le pouvoir de créer des emplois, en augmentant la rentabilité personnelle et entrepreneuriale de ces emplois. Le but est d’éviter les pertes de croissance et de richesse qu’entraîne inévitablement un taux de chômage trop élevé dû au fait qu’il est financièrement préférable de ne pas travailler.
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