Le modèle irlandais se situe aux antipodes du modèle interventionniste québécois. Le gouvernement français a envoyé en mission en Irlande quatre sénateurs pour évaluer les facteurs pouvant expliquer le miracle économique irlandais :
RAPPORT D’INFORMATION
FAIT
au nom de la commission des Affaires économiques (1) à la suite d’une
mission effectuée en Irlande du 5 au 8 juillet 2006,
Par MM. Gérard CORNU, Gérard BAILLY, Daniel REINER et Jean-Claude
MERCERON,
Sénateurs.
........
La mise en place d’un environnement fiscal et administratif
favorable
L’une des particularités de l’Irlande depuis la fin des années 1980 a été d’offrir un niveau très bas de prélèvements obligatoires. L’impôt sur le revenu s’y établit à 12,5 %, contre une moyenne de 30 % pour l’Union européenne à vingt-cinq. Quant aux cotisations sociales, elles ne représentent que 17,25 % du salaire brut, contre plus de 32 % pour la moyenne communautaire.
De plus, les démarches administratives pour la création d’entreprises sont qualifiées par les investisseurs de très simples. L’Irlande évite toute « surréglementation» et réduit au maximum les coûts administratifs pour les entreprises. Au-delà de la simplicité des formalités, l’administration irlandaise adopte une attitude favorable et confiante vis-à-vis des entreprises.
Sur ce point, les membres de la délégation ont été frappés de constater que les impressions des entrepreneurs français qu’ils ont rencontrés corroboraient très largement le discours tenu par les services irlandais chargés de la promotion du pays.
.........
Il est temps que Jean Charest, Mario Dumont et André Boisclair aillent en mission en Irlande. Au besoin, je m’engage à faire une levée de fonds pour défrayer le coût de leur voyage.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire