Que l’État se contente d’être juste, nous nous chargerons d’être heureux.---- Benjamin Constant
Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement
Vaut mieux en rire!
30 décembre, 2006
28 décembre, 2006
John Stossel
23 décembre, 2006
Joyeux Noël.
22 décembre, 2006
Pour ou contre Wall-Mart.
Pour ou contre Wall-Mart (23 min.)
19 décembre, 2006
Le Yuan est-il sous- ou surévalué ?
Le secrétaire au Trésor américain, Henry Paulson, le président de la Réserve fédérale, Ben S. Bernanke, et d’autres représentants dudit gouvernement reviennent d’un séjour en Chine. Il était notamment question de demander à leurs hôtes d’accroître la valeur de leur monnaie. Le gouvernement américain considère que le yuan est sous-évalué et il en veut pour preuve son déficit commercial avec elle. Selon cette façon de voir, le solde de la balance commerciale serait un facteur important qui explique la valeur d’une monnaie. Est-ce exact? Sinon, comment expliquer l’accumulation, par la Chine, de réserves étrangères tournant autour d’un billion (1 000 000 000 000) de dollars américains?
Dans la mesure où les autorités chinoises accroissent la valeur ou le pouvoir d’achat de leur monnaie, l’objectif du gouvernement américain, à savoir de réduire son déficit commercial avec la Chine, devrait être rencontré. Toutefois, à analyser de plus près les suggestions proposées pour y arriver, il n’est pas du tout sûr qu’elles atteignent leur but advenant que les autorités chinoises les suivent. C’est que le diagnostic posé est erroné. On ne peut pas évaluer une monnaie à partir d’un solde de la balance commerciale, pas plus qu’on ne peut l’évaluer à partir de la totalité desdits soldes. Le solde de la balance commerciale constitue la différence entre les importations et les exportations d’un pays. Par conséquent, il y a autant de ces soldes qu’il y a de pays avec lequels on transige. Si l’échange du pays A se résume à acheter des pommes du pays B, on dit que A possède un déficit commercial et B un excédent commercial. Règle générale, un pays possède plusieurs déficits commerciaux avec certains de ses partenaires d’échange et plusieurs excédents commerciaux avec d’autres. Que ces déficits et ces excédents soient gros ou petits, nombreux ou pas, la valeur d’une monnaie ne peut en être établie.
Il n’y a qu’une seule façon d’évaluer le pouvoir d’achat d’une monnaie fiduciaire, soit, pour un pays donné, de comparer les montants mis en circulation à sa production de richesse. Plus les montants mis en circulation sont élevés relativement à la production de richesse (la productivité), plus le pouvoir d’achat de la monnaie est faible. Toutefois, une monnaie peut avoir un faible pouvoir d’achat dans un pays et un fort pouvoir d’achat dans un autre. Cela dépend du degré d’inflation et de productivité de chaque pays.
Pour autant qu’on puisse se fier aux statistiques gouvernementales, l’expansion monétaire en Chine relativement à sa productivité est plus élevée que le même ratio aux États-Unis. Par conséquent, on doit conclure que le pouvoir d’achat du yuan est plus faible que le pouvoir d’achat du dollar. Cependant, la sous-évaluation du yuan à laquelle le gouvernement américain fait allusion ne relève ni de sa comparaison avec le dollar, ni de celle entre les montants de yuan mis en circulation et la productivité chinoise. Le gouvernement américain croit que le yuan est sous-évalué, car la Chine exporte plus de produits aux États-Unis qu’elle en importe. Il attribue donc cette sous-évaluation au fait que les prix des exportations chinoises sont faibles. Encore une fois, on ne peut tirer cette conclusion à partir de ce constat.
Le pouvoir d’achat du yuan est peut-être plus faible que le pouvoir d’achat du dollar, mais il ne s’ensuit pas qu’il soit sous-évalué. Au contraire, étant donné que tous les pays, y compris les deux en question, prétendent comptabiliser l’inflation à partir de quelques-unes de ses conséquences, alors que la véritable inflation, soit l’expansion monétaire, est beaucoup plus importante en Chine qu’aux États-Unis, il y a tout lieu de penser que le yuan n’est pas sous-évalué, mais surévalué.
Il résulte de cette analyse un retournement dont les conséquences pourraient être graves. En effet, lorsqu’on démêle ce que le gouvernement américain dit de ce qu’il veut, on réalise qu’il demande aux autorités chinoises de hausser les prix de ses exportations dans le but de l’aider à réduire son déficit commercial. Autrement dit, il demande aux autorités chinoises d’augmenter leur inflation dans l’idée qu’elle est faible selon les indicateurs d’inflation populaires. Or, si la Chine acquiesce à la demande américaine entendue de cette façon, ses produits seront plus chers pour les Chinois, mais se retrouveront généralement aux mêmes prix pour les américains. Ce que ces derniers gagneront en échange monétaire, ils le perdront en prix plus élevés.
Le déficit commercial américain n’est qu’un mal apparent. Ce malaise relève de la vieille et fausse idée qu’il vaille mieux exporter ses produits et importer la monnaie. Or peu importe la somme maintenue par un gouvernement dans ses coffres, celle-ci n’affecte pas le pouvoir d’achat de sa devise. Un mal plus sérieux attend toutefois le gouvernement chinois s’il poursuit à ce rythme, voire augmente, son inflation monétaire. En effet, ce sont surtout les Chinois qui vont payer le prix de ces politiques insensées. Mais comment être pessimiste, alors qu’à l’heure actuelle plusieurs en profitent allégrement? Lorsqu’on parle de miracle économique, il y a lieu de se méfier.
L’expansion économique chinoise attire les investisseurs étrangers, qui, à leur tour, permettent au gouvernement chinois d'investir dans les obligations américaines et d'accrroître d'autant ses réserves étrangères. Cette expansion est due à la libéralisation de ses marchés. Malheureusement, elle est aussi fragilisée par sa politique inflationniste. Comme la plupart des pays du monde, la Chine veut aller trop vite. Cette politique interne est exacerbée par les gouvernements qui exigent d’elle une plus grande inflation. La Chine se fait tirer l’oreille, mais elle est tentée, comme tous les gouvernements, à accroître un peu plus son inflation, car elle voit en elle la principale cause de son expansion. Cela en dit long sur l’incompréhension généralisée de l’économie et des questions monétaires en particulier.
Les exportations chinoises ne sont pas favorisées par une sous-évaluation du yuan, mais par une main-d’œuvre relativement bon marché à comparer aux pays plus développés. Les Chinois ne sont pas plus «exploités» que les autres travailleurs. Au contraire, ils arrivent volontairement par millions dans les grands centres urbains pour améliorer leur sort en offrant leurs services aux petites et aux grandes entreprises. Dans ce coin du monde, il se trouve des travailleurs qui gagnent encore moins d’argent en termes absolus. Le problème, c’est qu’à l’instar de la monnaie, on ne peut pas comparer les salaires des uns et des autres d’un pays à l’autre en termes absolus. De plus, le salaire ne constitue qu’une composante parmi d’autres de la richesse relative d’un individu dans un pays donné.
Lorsque les Chinois accumuleront suffisamment de capital, leurs salaires rivaliseront avec ceux qu’on rencontre dans les pays plus développés. D’ici là, toutefois, le gouvernement chinois a tout intérêt à réduire son inflation non pas tant à cause des menaces des gouvernements étrangers que de sa propre population. Étant donné l’inflation relativement élevée en Chine, bien qu’encore peu diagnostiquée, sa population risque fort, à moyen terme, de se retrouver au chômage, sans le sou et tout près des bâtiments gouvernementaux... Dans ces circonstances, la Chine aura besoin de toutes ses réserves étrangères, aussi importantes qu’elles soient à l’heure actuelle. Par conséquent, elle a tout intérêt à augmenter le pouvoir d’achat de sa monnaie, mais non pas pour les raisons évoquées par le gouvernement américain.
En somme, le gouvernement américain, à l’instar de plusieurs autres, ne voit rien de bon à son déficit commercial avec la Chine et il lui en fait porter le blâme. Il est plus simple de trouver des boucs émissaires que de remettre en question sa compréhension. On y préfère aussi la parade. On envoie au front le grand manitou de la banque centrale américaine et le richissime ex-dirigeant d’une des plus puissantes banques d’investissement au monde pour impressionner ses hôtes. Par contre, l’analyse présentée par cette délégation est d’une pauvreté inouïe. C’est dire qu’on doit apprendre à se méfier de certaines gens en autorité, voire réviser la formation économique universitaire.
18 décembre, 2006
La gratuité rend la vie chère !
Voici un court extrait du texte de Jean-Louis Caccomo :
………..
La gratuité généralisée rend la vie chère. Ce n'est qu'un paradoxe apparent. Que sont en effet les biens et services dits « gratuits »? Ce sont finalement tous ces biens et services extrêmement coûteux que l'on veut faire payer par les autres (et les autres font le même raisonnement) comme l'éducation, la santé ou la retraite. C'est ce qu'on appelle la consommation collective. Mais qu'est-ce que la consommation collective? C'est en fait une machine à dérégler les comportements.
…………..
J’encourage tous ceux qui ont à cœur de faire du Québec une société dynamique, capable de rivaliser avec les meilleurs, à lire le texte de Jean-Louis Giacommo.
17 décembre, 2006
13 décembre, 2006
Une loi contre le sexisme dans la publicité.
…..«au nom d'une population trop silencieuse, au nom de nos enfants qui s'étonnent devant cet exhibitionnisme, au nom de nos jeunes qui intègrent ces messages dévalorisants et ne voient que la marchandisation du corps, du corps féminin surtout et de sa sexualité», ils réclament l'adoption d'une loi pour encadrer la pratique publicitaire et bannir l'exploitation du corps des femmes comme valeur promotionnelle lors d'événements publics. »
Au Québec, tous les groupes de pression qui représentent plus de deux personnes prétendent parler au nom de tous les Québécois. Je regrette, mais vous ne parlez pas en mon nom. Je ne vous ai jamais autorisé à le faire ou à le prétendre. J’exige que vous vous récusiez et indiquiez clairement que je ne suis pas associé à votre démarche.
Je ne conteste pas le droit à tout citoyen de s’objecter à la publicité sexiste. Je m’objecte par contre à ce qu’un autre groupe demande en mon nom une autre loi pour régler le problème existentiel d’individus qui sont incapables d’agir autrement que sous la jupe du gouvernement. Le niveau de dépendance des Québécois envers l’État me désespère.
La meilleure façon de combattre une publicité est de ne pas acheter le produit. Voilà un moyen efficace de combattre la publicité sexiste sans gaspiller l’argent des contribuables. Soyez sans crainte, si au lendemain d’une nouvelle campagne publicitaire les ventes chutent, la publicité sera retirée le surlendemain. Si au contraire les ventes augmentent c’est que la majorité des consommateurs apprécie cette publicité que vous considérez offensante. De quel droit devriez-vous pouvoir imposer votre point de vue ?
12 décembre, 2006
Le Plan vert du gouvernement.
L’essence est taxée de multiples façons. À titre de produit parmi d’autres, on y applique les taxes provinciale et fédérale sur les produits et services (TVQ et TPS). À titre de produit apparemment particulier, un carburant, on y applique également les taxes provinciale et fédérale dites d’«accise». On la taxe aussi pour financer le service de transport montréalais, car les quatre taxes mentionnées n’y suffisent pas. Il y a également une taxe sur une taxe, une surtaxe et à compter de janvier prochain, pour plaire aux «environnementalistes», il faudra ajouter une taxe «verte». Voilà à quoi se résume le «Plan vert» du gouvernement. Curieusement, plusieurs individus, qu’on avait l’habitude d’entendre crier dès la moindre hausse de prix, se taisent. Ils semblent endormis par l’idéologie gouvernementale.
Le ministre du Développement «durable», Claude Béchard, ne comprend pas pourquoi les pétrolières ont l’intention de refiler la facture aux consommateurs. Apparemment il croyait qu’elles seraient ravies d’absorber des coûts supplémentaires pour ce qu’il juge être une bonne cause. À ses yeux, en effet, il s’agit d’une «bonne» taxe. Après tout, elle est verte! Pour la faire accepter par la population, le ministre dénigre les pétrolières en laissant entendre qu’elles sont égoïstes et avaricieuses. Les pétrolières polluent et ne cherchent que le profit! Par chance, le gouvernement, lui, est généreux et rempli de compassion, de sorte qu’il dépolluera ce qu’elles ont pollué. Bref, parce que les élus connaissent la morale, ils l’imposent. Ils agissent au nom du bien collectif, un bien que tout le monde partage sans exception. Les élus ne peuvent se tromper, car ils ont l’appui du peuple…
En imposant une autre taxe, le gouvernement ne tient pas sa promesse électorale de réduire le fardeau fiscal des contribuables. Montréal a déjà le triste record d’être la ville canadienne la plus taxée sur l’essence. À compter de janvier, elle ne fera que consolider cette position. Au niveau provincial, l’ajout de cette nouvelle taxe placera Québec au premier rang du palmarès des provinces les plus taxées à cet égard. On bat les records qu’on peut! Voir la section 4 du bulletin du Ministère des Finances canadien (Il date de 2005, mais les proportions sont sensiblement les mêmes).
En faisant porter le blâme aux pétrolières, le gouvernement agit hypocritement et attise la division sociale. Il ne faut pas oublier qu’un gouvernement n’existe pas s’il ne taxe pas et n’impose pas. Les calculs utilitaristes du genre un «petit mal» pour un «grand bien» devraient être laissés aux individus et aux individus seuls. Imposer à autrui son idée du bien sous le prétexte qu’on représente la majorité est peut-être démocratique, mais n’est pas juste pour autant. Agir au nom de la démocratie en oubliant les principes qui la soutiennent peut conduire à la dictature. Il ne faudrait pas l’oublier. Ce n’est pas la démocratie qui est importante, mais les libertés qu’elle sous-tend. Le Plan vert n’est rien d’autre qu’une taxe, qui appauvrira un peu plus la population. Malheureusement, ce semble la seule chose que la majorité des politiciens savent faire.
11 décembre, 2006
L’industrie agricole est en crise.
L’industrie agricole québécoise, à l’instar de celle de tous les pays développés, est déjà hyper-protégée. Son manque de compétitivité découle avant tout d’un interventionnisme archaïque de l’état qui n’a plus sa raison d’être dans une économie mondialisée.
Le système de gestion de l’industrie laitière mis en place au Canada et au Québec est un excellent exemple des effets néfastes de l’interventionnisme, bien intentionné mais mal avisé, de l’état.
En imposant un prix pour le lait au-dessus de la valeur du marché le gouvernement appauvrit les Québécois au rythme de plusieurs centaines de millions annuellement. Les effets de cet appauvrissement sont d'autant plus sévères que le consommateur est pauvre. De plus, cette politique qui a pour objectif de garantir un revenu suffisant aux agriculteurs, est devenue une embûche plutôt qu’un soutien.
L’intervention du gouvernement a rompu l’équilibre qui aurait normalement existé entre l’offre et la demande pour le marché du lait. Le prix étant fixé au-dessus de celui du marché le gouvernement doit imposer des quotas - limite de volume de production - pour éviter les surplus. Dans un marché libre les prix auraient baisé ou augmenté jusqu’à ce que l’offre égale la demande sans que les gouvernements n’aient à s’en mêler.
L’agriculteur qui désire produire du lait doit acquérir des quotas. Un quota représente environ un kilo de gras laitier par jour. C’est le volume de gras produit par une bonne vache laitière. La valeur d’un quota est représentée par la différence entre les coûts de production, incluant un profit raisonnable, et la valeur marchande d’un kilo de gras. La valeur marchande est artificiellement gonflée dû au fait que le gouvernement impose un prix minimum plus élevé que les coûts de production. Ainsi, la valeur d’un quota atteignait 33 000 $ à la fin de l’été 2006.
Les problèmes générés par le système de gestion de l’industrie laitière imposé par les gouvernements sont nombreux et importants :
- La valeur des fermes laitières est artificiellement gonflée par la valeur des quotas. Ainsi, une ferme possédant trente vaches laitières coûte aujourd’hui 999 000 $ (30X33 000$) de plus que sa valeur productive.
- Les jeunes intéressés par l’agriculture n’ont pas les moyens financiers requis pour s’acheter une ferme. Souvent, le propriétaire préfère vendre sa ferme à un étranger à gros prix plutôt que de la céder à son fils à rabais.
- L’UPA milite en faveur d’un prix du lait toujours plus élevé justifié sur la base que le prix des fermes augmente constamment. Les agriculteurs sont pris dans un cercle vicieux : le prix du lait, artificiellement gonflée, augmente d’autant la valeur des quotas et par extension celle des fermes. Donc, le prix du lait doit augmenter de nouveau pour rentabiliser l’investissement de l’agriculteur.
- Le Canada maintient des tarifs à l’importation des produits laitiers étrangers exorbitants pour protéger les prix artificiellement élevés des produits canadiens. Ce n’est qu’une question de temps avant que l’OMC oblige le Canada à abandonner son système de fixation des prix. Pour ce faire le gouvernement devra racheter les quotas acquis de bonne foi par les agriculteurs. En 2005 il y avait 291 096 quotas répartis parmi 7 376 producteurs agricoles au Québec. Le rachat de ces quotas au prix du marché représente plus de 8 milliards de dollars.
En faussant les règles du marché, le gouvernement appauvri les Québécois en les obligeant à payer les produits laitiers plus qu’ils ne valent. De plus, pour régler les problèmes découlant de cette intervention mal avisée, les contribuables québécois devront payer des milliards de dollars en compensation aux agriculteurs dans un futur plus ou moins rapproché.
Malheureusement, le marché du lait ne représente qu’une partie du problème de l’industrie agricole canadienne et québécoise. Les interventions des gouvernements dans les marchés du sirop d’érable, de la volaille, des œufs, du porc, ont aussi artificiellement gonflé les coûts de ces produits au détriment des agriculteurs et des consommateurs. Les contribuables devront encore une fois payer des milliards en compensation aux producteurs pour régler des problèmes créés de toute pièce par des politiciens plein de bonnes intentions.
08 décembre, 2006
La danse des milliards.
À ce rythme, nous devons prévoir un autre milliard ou deux de promesses électorales avant les prochaines élections.
L’ivrogne s’engage sur le chemin de la guérison seulement après avoir reconnu qu’il avait un problème d’alcoolisme. Force est de constater que le gouvernement est toujours au stage du déni. Il ne reconnaît pas que le Québec n’a plus les moyens de ses politiques interventionnistes. La guérison sera longue et les séquelles nombreuses.
(Gracieuseté de ygreck)
05 décembre, 2006
L’opinion des économistes.
Le sondage de Greg Mankiw du Robert Whaples Study réalisé auprès de 210 économistes américains révèle que la très grande majorité d’entre eux s’opposent à l’interventionnisme de l’état :
- 90,1 % s’oppose à ce que le gouvernement américain restreigne l’impartition des emplois dans des pays étrangers ;
- 87,5 % favorise l’élimination des tarifs et barrières encore existantes au commerce ;
- 85,3 % s’entendent pour conclure que le déficit de la sécurité sociale deviendra intenable si les politiques actuelles sont maintenues et 77,2 % d’entre eux propose d’augmenter l’âge de la retraite pour régler le problème ;
- 85,2 % croit que les subventions à l’agriculture doivent être éliminées ;
- 67,1 % favorise la remise de bons d’étude aux parents afin de leur permettre de choisir l’école qu’ils désirent pour leurs enfants ;
- 62,2 % favorise la légalisation de la marijuana ;
Toutefois, il est surprenant de constater qu’un nombre important d’entre eux supporte l’intervention de l’état dans certains domaines :
- 65,1 % préconise le maintien de la taxe sur l’héritage ;
- 65,0 % favorise l’augmentation des taxes sur les produits énergétiques ;
- 57,1 % favorise le maintien du monopole d’état sur la livraison du courrier de première classe ;
- 45,8 % favorise l’adoption d’un régime universel d’assurance santé ;
- 37,7 % préconise d’augmenter le salaire minimum.
Il serait intéressant de connaître l’opinion des économistes québécois sur ces mêmes questions.
02 décembre, 2006
Obésité et santé.
Finalement, le vrai problème c’est l’obésité du système de santé. La santé des Québécois est beaucoup plus affectée par les longues listes d’attente et les infections nosocomiales que par l’obésité.
Il est temps que le système de santé soit mis au régime.