Par André dorais
L’essence est taxée de multiples façons. À titre de produit parmi d’autres, on y applique les taxes provinciale et fédérale sur les produits et services (TVQ et TPS). À titre de produit apparemment particulier, un carburant, on y applique également les taxes provinciale et fédérale dites d’«accise». On la taxe aussi pour financer le service de transport montréalais, car les quatre taxes mentionnées n’y suffisent pas. Il y a également une taxe sur une taxe, une surtaxe et à compter de janvier prochain, pour plaire aux «environnementalistes», il faudra ajouter une taxe «verte». Voilà à quoi se résume le «Plan vert» du gouvernement. Curieusement, plusieurs individus, qu’on avait l’habitude d’entendre crier dès la moindre hausse de prix, se taisent. Ils semblent endormis par l’idéologie gouvernementale.
Le ministre du Développement «durable», Claude Béchard, ne comprend pas pourquoi les pétrolières ont l’intention de refiler la facture aux consommateurs. Apparemment il croyait qu’elles seraient ravies d’absorber des coûts supplémentaires pour ce qu’il juge être une bonne cause. À ses yeux, en effet, il s’agit d’une «bonne» taxe. Après tout, elle est verte! Pour la faire accepter par la population, le ministre dénigre les pétrolières en laissant entendre qu’elles sont égoïstes et avaricieuses. Les pétrolières polluent et ne cherchent que le profit! Par chance, le gouvernement, lui, est généreux et rempli de compassion, de sorte qu’il dépolluera ce qu’elles ont pollué. Bref, parce que les élus connaissent la morale, ils l’imposent. Ils agissent au nom du bien collectif, un bien que tout le monde partage sans exception. Les élus ne peuvent se tromper, car ils ont l’appui du peuple…
En imposant une autre taxe, le gouvernement ne tient pas sa promesse électorale de réduire le fardeau fiscal des contribuables. Montréal a déjà le triste record d’être la ville canadienne la plus taxée sur l’essence. À compter de janvier, elle ne fera que consolider cette position. Au niveau provincial, l’ajout de cette nouvelle taxe placera Québec au premier rang du palmarès des provinces les plus taxées à cet égard. On bat les records qu’on peut! Voir la section 4 du bulletin du Ministère des Finances canadien (Il date de 2005, mais les proportions sont sensiblement les mêmes).
En faisant porter le blâme aux pétrolières, le gouvernement agit hypocritement et attise la division sociale. Il ne faut pas oublier qu’un gouvernement n’existe pas s’il ne taxe pas et n’impose pas. Les calculs utilitaristes du genre un «petit mal» pour un «grand bien» devraient être laissés aux individus et aux individus seuls. Imposer à autrui son idée du bien sous le prétexte qu’on représente la majorité est peut-être démocratique, mais n’est pas juste pour autant. Agir au nom de la démocratie en oubliant les principes qui la soutiennent peut conduire à la dictature. Il ne faudrait pas l’oublier. Ce n’est pas la démocratie qui est importante, mais les libertés qu’elle sous-tend. Le Plan vert n’est rien d’autre qu’une taxe, qui appauvrira un peu plus la population. Malheureusement, ce semble la seule chose que la majorité des politiciens savent faire.
L’essence est taxée de multiples façons. À titre de produit parmi d’autres, on y applique les taxes provinciale et fédérale sur les produits et services (TVQ et TPS). À titre de produit apparemment particulier, un carburant, on y applique également les taxes provinciale et fédérale dites d’«accise». On la taxe aussi pour financer le service de transport montréalais, car les quatre taxes mentionnées n’y suffisent pas. Il y a également une taxe sur une taxe, une surtaxe et à compter de janvier prochain, pour plaire aux «environnementalistes», il faudra ajouter une taxe «verte». Voilà à quoi se résume le «Plan vert» du gouvernement. Curieusement, plusieurs individus, qu’on avait l’habitude d’entendre crier dès la moindre hausse de prix, se taisent. Ils semblent endormis par l’idéologie gouvernementale.
Le ministre du Développement «durable», Claude Béchard, ne comprend pas pourquoi les pétrolières ont l’intention de refiler la facture aux consommateurs. Apparemment il croyait qu’elles seraient ravies d’absorber des coûts supplémentaires pour ce qu’il juge être une bonne cause. À ses yeux, en effet, il s’agit d’une «bonne» taxe. Après tout, elle est verte! Pour la faire accepter par la population, le ministre dénigre les pétrolières en laissant entendre qu’elles sont égoïstes et avaricieuses. Les pétrolières polluent et ne cherchent que le profit! Par chance, le gouvernement, lui, est généreux et rempli de compassion, de sorte qu’il dépolluera ce qu’elles ont pollué. Bref, parce que les élus connaissent la morale, ils l’imposent. Ils agissent au nom du bien collectif, un bien que tout le monde partage sans exception. Les élus ne peuvent se tromper, car ils ont l’appui du peuple…
En imposant une autre taxe, le gouvernement ne tient pas sa promesse électorale de réduire le fardeau fiscal des contribuables. Montréal a déjà le triste record d’être la ville canadienne la plus taxée sur l’essence. À compter de janvier, elle ne fera que consolider cette position. Au niveau provincial, l’ajout de cette nouvelle taxe placera Québec au premier rang du palmarès des provinces les plus taxées à cet égard. On bat les records qu’on peut! Voir la section 4 du bulletin du Ministère des Finances canadien (Il date de 2005, mais les proportions sont sensiblement les mêmes).
En faisant porter le blâme aux pétrolières, le gouvernement agit hypocritement et attise la division sociale. Il ne faut pas oublier qu’un gouvernement n’existe pas s’il ne taxe pas et n’impose pas. Les calculs utilitaristes du genre un «petit mal» pour un «grand bien» devraient être laissés aux individus et aux individus seuls. Imposer à autrui son idée du bien sous le prétexte qu’on représente la majorité est peut-être démocratique, mais n’est pas juste pour autant. Agir au nom de la démocratie en oubliant les principes qui la soutiennent peut conduire à la dictature. Il ne faudrait pas l’oublier. Ce n’est pas la démocratie qui est importante, mais les libertés qu’elle sous-tend. Le Plan vert n’est rien d’autre qu’une taxe, qui appauvrira un peu plus la population. Malheureusement, ce semble la seule chose que la majorité des politiciens savent faire.
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