Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

18 décembre, 2006

La gratuité rend la vie chère !

Jean-Louis Caccomo est économiste à l'Université de Perpignan et auteur de L’épopée de l’innovation. Innovation technologique et évolution économique (L’Harmattan, Paris 2005). Son texte publié dans le Québécois Libre du 17 décembre explique très bien le phénomène d’appauvrissement lié à l’interventionnisme de l’état. Ce phénomène, particulièrement aigu en France est aussi activement à l’œuvre au Québec.

Voici un court extrait du texte de Jean-Louis Caccomo :

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La gratuité généralisée rend la vie chère. Ce n'est qu'un paradoxe apparent. Que sont en effet les biens et services dits « gratuits »? Ce sont finalement tous ces biens et services extrêmement coûteux que l'on veut faire payer par les autres (et les autres font le même raisonnement) comme l'éducation, la santé ou la retraite. C'est ce qu'on appelle la consommation collective. Mais qu'est-ce que la consommation collective? C'est en fait une machine à dérégler les comportements.
Imaginez que, lorsque vous consommez de l'électricité, c'est votre voisin qui reçoit la facture parce que vous avez piraté son compteur. Mais ce que vous ne savez pas, c'est que votre voisin a fait la même chose à votre insu. La conséquence est un dérapage de la dépense qui entraîne à son tour un dérapage des prélèvements pour régler la facture collective. C'est ce processus de déresponsabilisation qui explique les dérives du budget de la sécurité sociale et de l'État.

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J’encourage tous ceux qui ont à cœur de faire du Québec une société dynamique, capable de rivaliser avec les meilleurs, à lire le texte de Jean-Louis Giacommo.

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