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30 juillet, 2022

La mentalité de crabe des anticapitalistes

 Par Jesse Gill.

Si vous mettez un crabe dans un seau, il en sortira en rampant. Cependant, si vous mettez plusieurs crabes dans un seau, ils resteront tous à l’intérieur du seau. Si un crabe décide de sortir du seau, il sera ramené à l’intérieur par ses camarades.

 

La mentalité du crabe

On pense que le raisonnement des crabes qui ne laissent pas les autres s’échapper du seau peut être décrit comme « si je ne peux pas l’avoir, vous non plus ». Même si cela a pour conséquence de les transformer en soupe de crabes, ils resteront dans le seau. De là l’expression « mentalité de crabe« .

Comme les crabes, les anticapitalistes désirent maintenir la société dans le seau, même si cela mène à des fins désastreuses. On le constate à travers les projets socialistes à grande échelle, comme ceux de l’Union soviétique ou de la Chine maoïste, qui étaient déterminés à punir les riches, même si cela signifiait que les pauvres devaient souffrir avec eux. En outre, l’accomplissement personnel et le profit sont punis sous les régimes socialistes car ils vont à l’encontre du collectivisme et de la solidarité des travailleurs. Peu importe que leurs plans quinquennaux entraînent des pénuries alimentaires et une inefficacité économique. Tant que tout le monde est dans le seau, les crabes peuvent souffrir ensemble.

Cette mentalité peut également être observée chez les anticapitalistes modernes à une échelle personnelle. Le capitalisme permet à ceux qui sont habiles et travailleurs de s’élever, laissant à chacun le soin de décider de son propre destin.

 

L’individu contre l’anticapitalisme

Comme l’affirme Ludwig von Mises dans La mentalité anticapitaliste :

L’emprise du principe, à chacun selon ses réalisations, ne permet aucune excuse pour les insuffisances personnelles. Chacun sait très bien qu’il y a des gens comme lui qui ont réussi là où lui-même a échoué. Tout le monde sait que beaucoup de ceux qu’il envie sont des self-made men. Et, bien pire, il sait que tous les autres le savent aussi. Il lit dans les yeux de sa femme et de ses enfants le reproche silencieux : « Pourquoi n’as-tu pas été plus intelligent ? » Il voit comment les gens admirent ceux qui ont mieux réussi que lui et regardent avec mépris ou pitié son échec.

Cet individualisme mène à la responsabilité personnelle, et ceux qui sont incapables d’accepter cette responsabilité essaient de rendre les autres responsables de leurs propres échecs. Le crabe s’inquiète peut-être de ne pas pouvoir quitter le seau, même s’il essayait. Il en veut peut-être à l’autre crabe d’avoir pensé à quitter le seau avant lui. Il projette ses insécurités et devient jaloux de ceux qui réussissent. Au lieu de réfléchir personnellement à la manière d’atteindre ses objectifs, l’anticapitaliste tire tous les autres vers le bas. Il le fait en supposant que toute personne qui réussit l’a fait par méchanceté et par ruse. Il assimile la recherche du profit à de l’égoïsme. Il plaide pour des politiques visant à tirer vers le bas ceux qui réussissent, au nom de l’égalité.

Cela se traduit notamment par l’impôt sur le revenu, qui prive les membres productifs de la société de leur argent et l’utilise pour financer l’État-providence. Cela sanctionne ceux qui ont réussi afin de fournir des services et des fonds à ceux qui n’ont pas gagné cette richesse par eux-mêmes.

Pourquoi quelqu’un qui travaille dur pour s’élever hors du seau devrait-il être repoussé vers le bas parce que d’autres sont incapables d’en faire autant ? Les anticapitalistes passent leur temps à chercher des excuses pour justifier que ces personnes ne méritent pas leurs revenus, qu’il s’agisse de propriétaires, de banquiers ou de chefs d’entreprise. Ils adorent dénigrer ceux qui contribuent davantage qu’eux à la société.

Par le biais de la mentalité du crabe, les anticapitalistes sont désireux d’utiliser l’État pour tirer vers le bas les personnes qui réussissent en prônant une législation envahissante punitive. Ils se moquent de ceux qui veulent s’en sortir par leurs propres moyens et encouragent la dépendance à l’égard de l’État-providence.

Le problème est qu’en supprimant l’incitation à travailler dur, ils handicapent la productivité et l’innovation, et c’est tout le pays qui en souffre.

Malheureusement, il n’y a pas de fin heureuse pour les crabes qui restent dans le seau.

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