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06 janvier, 2022

Des populations de plus en plus perplexes devant les recommandations de leurs dirigeants

Par André Dorais 

Au début de l'automne dernier, le premier ministre du Québec disait qu'il préférerait être soigné par des individus vaccinés parce qu'il croyait, à l'instar de la majorité, que ces individus étaient moins sujets à transmettre le virus que les individus non vaccinés.  Aujourd'hui, il dit qu'il aurait préféré instaurer un second couvre-feu uniquement pour les non-vaccinés, mais puisque cela s'avère trop difficile à mettre en pratique, il l'établit pour tout le monde.

Les réactions du premier ministre laissent entendre que c'est à cause de ces soi-disant récalcitrants que la crise de la Covid n'en finit plus.  On a qu'à regarder nos hôpitaux qui débordent de ces individus pour s'en convaincre, dit-il.   Malheureusement, puisque établir un couvre-feu uniquement pour eux est trop difficile d'application et qu'on ne peut pas les éliminer, alors on va étendre l'obligation du passeport vaccinal à d'autres entreprises pour leur rendre la vie encore plus difficile qu'elle ne l'est à présent.  Ayant l'appui de la majorité, n'est-ce pas la moindre des choses à faire dans les circonstances?

Selon notre premier ministre, les vaccins contre la Covid constituent l'unique façon de combattre le virus.  Il ne peut pas se tromper, car les premiers ministres Trudeau et Johnson ainsi que les présidents Biden et Macron pensent la même chose.  Devant autant d'autorités comment peut-on douter qu'il ait tort?  C'est d'autant plus difficile à concevoir qu'une majorité de la population, de commentateurs et d'experts l'appuie. 

Le doute est le début de la sagesse, disait Aristote

Les politiciens ont beau agir avec autorité, je ne les trouve pas convaincants.  Ils se regardent mutuellement et font sensiblement la même chose.  Pour preuve, la plupart des partis politiques au Québec ne voient aucun danger à ces nouveaux vaccins et considèrent qu'il s'agit de la seule bonne façon de contrer le virus.  Ils s'obstinent entre eux uniquement pour affirmer soit qu'on aurait dû imposer plus tôt les restrictions en vigueur, soit parce qu'on aurait dû en imposer davantage.  On pense de même manière au niveau fédéral et chez nos principaux partenaires internationaux.  Les experts que j'entends ne me convainquent pas davantage.  Je continue de douter, car on évite les débats et de se remettre en question, mais aussi et surtout parce qu'on censure trop d'individus et qu'on en licencie également trop sous différents prétextes de désobéissance. 

Au Québec et ailleurs, on s'en prend à la population non vaccinée parce qu'on la retrouve apparemment en trop forte proportion par rapport à son nombre dans les hôpitaux.  Or ce bilan est contestable et sa comptabilité l'est encore plus.  Ce bilan est contestable, car à mesure que le temps avance cette population est de moins en moins nombreuse à occuper les lits des hôpitaux à cause de la Covid.  Le plus important, cependant, n'est pas d'établir ce nombre en chiffres absolus ou relatifs, mais de savoir à quoi on le compare.  Après tout, le gouvernement prétend agir scientifiquement. 

Dans cette optique, on doit lui rappeler que beaucoup d'individus, vaccinés et non vaccinés, sont infectés par le virus, mais ne tombent pas malades pour autant et conséquemment ne se retrouvent pas à l'hôpital.  Il y a effectivement des individus qui, après être infectés par le virus, ne ressentent absolument rien, d'autres qui ressentent un malaise mais ne font rien pour le contrer, car cela n'en vaut pas la peine et d'autres encore qui se soignent à la maison.  Par conséquent, avant de conclure que la minorité non vaccinée constitue un problème et qu'on doit y focaliser son attention, on doit également se demander pourquoi la majorité vaccinée et soi-disant protégée se retrouve toujours majoritaire dans les hôpitaux.

On jurerait que nos gouvernements font exprès pour établir cette confusion.  Pensent-ils vraiment qu'une éventuelle vaccination de tous les individus fera disparaître ce virus?  Chose certaine, au Québec nos autorités n'en démordent pas.  Leur raisonnement est que les non-vaccinés sont surreprésentés dans les hôpitaux, ce qui constitue un problème et la manière de le résoudre est de les pénaliser davantage pour leur non coopération.  C'est que nos autorités s'entêtent à croire que la seule solution pour vaincre ce virus sont ces nouveaux vaccins produits précipitamment.  Cette solution est d'autant plus simple à mettre en vigueur au Québec que l'opposition parlementaire est on ne peut plus faible et que la majorité est fatiguée et cherche à passer à autre chose. 

J'invite nos autorités à consulter les statistiques provenant du Royaume-Uni, d'Israël et de plusieurs états aux États-Unis pour réaliser que la vaste majorité des individus qui se retrouvent dans les hôpitaux de ces régions sont doublement, voire triplement vaccinés.  Et puisque ces populations ont été vaccinées avant la nôtre, il y a tout lieu de croire qu'on arrivera au même résultat au Québec et au Canada prochainement.  Je les invite donc à cesser de s'acharner sur les non-vaccinés et à analyser davantage les effets de ces nouveaux vaccins sur les individus. 

Qu'on se le dise, à partir d'une comptabilité journalière des «cas» répertoriés dans les hôpitaux, on ne peut pas conclure que le virus disparaîtra en vaccinant les individus non vaccinés.  Cette conclusion est erronée et puisqu'elle est erronée on ne peut pas prétendre, à partir d'elle, avoir trouvé la solution au virus.  Ce faisant, non seulement le gouvernement crée de faux espoirs, mais il divise profondément la population.  Pis encore, son entêtement à croire que les mesures qu'il a mises en place à ce jour soient seules capables de venir à bout du virus conduit à de plus en plus de tragédies.  Des tragédies qu'on ne veut pas entendre parler parce qu'elles risquent de remettre en question le bien-fondé de ces mesures.  Et que dire de son entêtement particulier à vouloir vacciner tout le monde et à répétition avec ces nouveaux vaccins?  

Pour ma part, les stratégies employées par nos gouvernements pour déployer ces vaccins sont dangereuses et ces vaccins le sont tout autant (voir ici, ici, ici et ici).  J'ai espoir, cependant, que la majorité commence à douter que ce n'est pas simplement en bafouant davantage les libertés des individus non vaccinés qu'on arrivera à se débarrasser de ce virus.  J'ose espérer non seulement qu'elle remette en question toutes les mesures mises en place depuis le début de cette crise, mais qu'elle les fasse cesser, car ce sont ces mesures et non le virus qui la constituent.  J'espère aussi qu'elle cesse d'utiliser ces médicaments dangereux et qu'elle boycotte les Google, YouTube, Twitter, Facebook et LinkedIn de ce monde pour leur censure et Pfizer, Moderna et AstraZeneca pour leur cupidité sans égard à la vie humaine.  J'espère, enfin, qu'elle boycotte les commentateurs de nos médias populaires qui ont rapporté servilement les décisions grotesques de nos gouvernements et qu'elle réduise drastiquement leurs pouvoirs.  

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