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23 février, 2021

Les écolos nous mentent ! de Jean de Kervasdoué


Comme le suggère le titre de son livre, Jean de Kervasdoué ne craint pas d’écrire ce qu’il pense. De formation agronomique, l’ancien Directeur des hôpitaux au ministère de la Santé aborde avec verve de nombreux sujets.

Les milliers d’espèces végétales et animales menacées ? Sur les 5 600 espèces existant en France, seules sont menacées une plante (l’orchis couleur de lait) et trois espèces animales : la grenouille des champs, la tortue d’Hermann et l’anguille, dont le braconnage est maintenant combattu. A l’inverse, le loup, le bouquetin et le phoque sont revenus. Les espèces marines sont cinq fois plus nombreuses qu’au début du jurassique.

Les algues vertes sur les côtes bretonnes ? L’azote qui les nourrit ne provient pas des élevages de cochons ou de volailles, mais de l’air !

Les risques que présentent les OGM ? Inexistants. Au contraire, les OGM améliorent les rendements et diminuent l’usage des engrais et pesticides. Ils enrichissent la biodiversité. Un milliard d’êtres humains, et la majorité des animaux d’élevage, s’en nourrissent. Les OGM devraient être encouragés et non interdits comme le fait la France par la loi de 2015 sur le maïs transgénique.

L’interdiction du glyphosate, demandée par les Verts ? Parce qu’on en a trouvé des traces infimes dans les urines de certains de leurs adhérents. Les plantes fabriquent des pesticides, notamment des tannins, pour se protéger. C’est ainsi que le tabac fabrique un insecticide puissant, la nicotine. De nombreux aliments fabriquent à de très faibles doses des substances cancérigènes. L’agriculture dite biologique accepte ces substances. D’après Jean de Kervasdoué, l’agriculture biologique ne présente pas d’avantages par rapport à l’agriculture traditionnelle et fait baisser les rendements de 30 à 40 %.

L’effet d’un poison dépend toujours de la dose. Or les doses bureaucratiques sont de 100 à 1 000 fois plus draconiennes que nécessaire. On a interdit les néonicotinoïdes sans résultat pour les abeilles, mais avec des conséquences dramatiques pour les betteraves.

Les énormes quantités d’eau « virtuelle » nécessaires à la production des végétaux et surtout de la viande (13 500 litres pour un kg de bœuf) ? De la foutaise : 1 kg de bœuf contient 0,7 l d’eau, le reste est retourné à la nature.

L’épuisement des nappes phréatiques ? C’est un mensonge : on prélève en France chaque année 0,25 % du stock ; les nappes phréatiques représentent toujours plus de quatre ans de pluies.

La diminution de la superficie des forêts dans le monde ? Les forêts représentent 28 % des terres émergées (trois fois plus que les sols agricoles en cultures annuelles) et ne diminuent que de 0,08 % par an. La mauvaise exploitation des forêts ? C’est seulement parce qu’on ne coupe pas les arbres à l’âge optimum, variable, de 20 à 180 ans, suivant les espèces.

Les risques causés par la production d’électricité nucléaire ? En France, 4 m3 de déchets radioactifs par an. En Iran et en Inde, dans certaines régions la dose de rayonnement naturel reçue par des habitants dépasse de 240 fois la dose maximale demandée par les normes, sans inconvénient pour la population et même au contraire avec une amélioration de la réparation cellulaire. Dans le monde, 59 morts à Tchernobyl, alors que 1,8 millions de morts prématurées ont été évitées de 1970 à 2010 grâce au remplacement des centrales à charbon par des centrales nucléaires. La fermeture de Fessenheim est injustifiée. En fermant ses centrales nucléaires, la France doit augmenter de 20 % ses tarifs d’électricité pour lui permettre de produire 1,5 % de son électricité par des éoliennes et des panneaux solaires.

Jean de Kervasdoué s’attaque au principe de précaution. Il ne comprend pas comment on peut trouver des mesures « proportionnées » contre des dommages « incertains ».

Dommage qu’il n’ait pas osé s’insurger contre le plus gros et de loin le plus nocif des mensonges des écolos : que seules les émissions humaines de CO2 dues à la combustion des hydrocarbures sont responsables de l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère, et que les variations du CO2 naturel n’y jouent aucun rôle. Ce mensonge, qui justifie leur croyance que l’homme est responsable du réchauffement climatique, est lui-même fondé sur deux invraisemblables fables : 1) qu’à la différence de la bière versée dans un verre, qui dégage une mousse de CO2 en se réchauffant, les océans intertropicaux, au contact de l’air qui s’est réchauffé d’environ 1°C depuis 150 ans, ne dégagent pas plus de CO2 ; 2) que les molécules de CO2 provenant de la combustion des hydrocarbures ne sont pas absorbées par les océans froids comme les molécules du CO2 naturel.

Sans doute pour son prochain livre ?

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