Pour des raisons de coût et d'efficacité et pour garantir
l'accès aux soins de qualité à tous, l'hôpital public doit être géré de la même
façon qu'une entreprise privée, du moins pour ceux qui voudraient éviter une
médecine à deux vitesses généralisée.
Que l’État se contente d’être juste, nous nous chargerons d’être heureux.---- Benjamin Constant
Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement
Vaut mieux en rire!
Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry
31 août, 2015
La réflexion du jour
Les créations de richesses réelles – et d’emplois – venant toutes des entreprises (nous savons aujourd’hui qu’un emploi public coûte au moins 1,5 emploi privé), il faudrait donc avoir pour priorité de faciliter autant que possible le travail de celles-ci.--- Pascal Comas
30 août, 2015
29 août, 2015
La réflexion du jour
Ne nous y trompons pas. C’est bien de cela dont il s’agit. Tant que la défense de la cause pouvait servir les intérêts des FTQ, CSN et compagnie, tout était pour le mieux. Maintenant que la population veut passer à autre chose – peut-être a-t-elle finalement compris que l’adhésion de certains groupes corporatistes au projet de pays se résumait à augmenter leurs privilèges? – les « sauveurs » et la convergence extrême ne suffisent plus.--- Joanne Marcotte
28 août, 2015
« Libéral mais non coupable » de Charles Gave
Un essai stimulant sur les origines de la crise de 2008 et
le poids de l’interventionnisme public, qui peut parfois mener aux pires
catastrophes.
Revue de livre par Johan
Rivalland.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, à la lecture de
son titre, ce livre est loin d »être une apologie du libéralisme ou quoi
que ce soit qui puisse s’y assimiler. Je dirais même que, libéral ou pas,
chacun peut avoir intérêt à le lire, pour y trouver une leçon d’économie
contemporaine tout à fait intéressante et digne d’intérêt, propice à la
réflexion puis sujette à discussion.
Certes, son auteur, économiste et financier international ne
se cache pas d’être un libéral convaincu et entend bien exprimer en quoi il
estime ne pas avoir à s’en sentir fautif, ni coupable de quoi que ce soit. Mais
son ouvrage permet surtout d’y voir beaucoup plus clair sur le scénario fou qui
a précipité le monde dans la crise économique. Sans qu’il fasse une fixation
sur le libéralisme en tant que tel, dont il parle bien peu en réalité.
De
l’interventionnisme public à la crise financière et économique
Ainsi, avec un grand sens de la pédagogie, Charles Gave nous
révèle une série de paradoxes qui sont à l’origine des dérèglements du marché.
Premier paradoxe, pour un libéral proclamé, l’auteur nous
explique pourquoi la monnaie se doit d’être considérée selon lui comme un bien
public, de par les trois fonctions économiques de base qui sont les
siennes. Partant de là, et c’est le second grand paradoxe, c’est un
gouvernement démocrate, en l’occurrence celui de Bill Clinton, qui a privatisé
la monnaie en 1999 en abolissant le Glass Steagall Act, pourtant adopté en 1938
pour tirer les enseignements de la crise de 1929, en séparant obligatoirement les
activités des banques de dépôts et celles des banques d »affaires, ces
dernières assurant traditionnellement leur prise de risque sur leurs propres
fonds.
La raison : le lobbying des banques classiques, confrontées
au déclin face à l’invention des fonds de trésorerie, et le vote d’une loi
distordant la concurrence par les démocrates, pour honorer une promesse faite
en échange de paiement des frais de campagne électorale (!). Il s’en est
suivi une période de création monétaire folle et incontrôlée, doublée d’une
fragilisation du système économique, les dépôts des épargnants étant mis en
danger tandis que plus aucune morale n’intervenait dans l’échelle des
rémunérations des banquiers.
S’y est ajoutée ensuite une seconde erreur de politique
économique, cette fois de la part de Mr. Greenspan, ayant trop tardé et trop
peu à remonter le niveau des taux d’intérêt après la reprise économique du
printemps 2002 consécutive aux attentats de septembre 2001. Une spirale
spéculative s’est alors développée, entraînant une accumulation de dettes
partout dans le monde et une dépréciation du dollar.
Un marché comme devenu fou, sous l’effet de deux erreurs de
politique économique, autrement dit de l’interventionnisme public. Et
comme tout est toujours inter-imbriqué en économie, c’est ensuite à la crise
financière asiatique des années 1990 que Charles Gave remonte, montrant comment
l’interventionnisme via le choix d’un taux de change fixe par rapport au dollar
a, là encore, fait dériver le système et est également en partie à l’origine de
la crise actuelle.
Puis, à travers différents chapitres successifs, l’auteur
nous invite à un voyage à travers la planète, au cours duquel il nous explique
en quoi selon lui l’euro s’est avéré être un désastre pour nos économies (une
explication qui vaut son pesant d’or), puis en quoi certains pays de l’ancien
bloc communiste ont compromis leur économie en cédant à la facilité de
l’emprunt massif en monnaies étrangères, les menant à la même situation de
grave crise que la Thaïlande en 1997, sans oublier le lourd problème des
systèmes de retraites.
Le rôle des banques
et des politiques dans la crise financière de 2008
La deuxième partie de l’ouvrage est consacrée aux origines
de la crise financière de 2008, due aux excès de prêts et de création monétaire
de la part des banques, compromises dans des dissimulations et mensonges
massifs, avec la complicité des banques centrales, ainsi que des autorités de
contrôle, agences de notation et pouvoirs politiques, qui n’ont pas joué leur
rôle.
Remontant à la dépression des années 1930, Charles Gave
montre comment sont nés, sous l’impulsion de Franklin Roosevelt, Fanny Mae et
Freddy Mac, conduisant à des distorsions du marché des capitaux, les deux
organismes se conduisant par ailleurs comme deux des plus puissants lobbies
américains, avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer (corruption
généralisée, fonds propres insuffisants, abus de position dominante, faveurs,
etc.), à côté desquels notre épisode du Crédit Lyonnais ne constituerait qu’une
« aimable plaisanterie » selon l »auteur.
D’où, dans les années Clinton, l’injonction faite aux
banques de prêter aux minorités en vue de leur permettre d’accéder à la
propriété, intention louable dont on sait aujourd’hui qu’elle a conduit à
l’envolée des prix de l’immobilier aux États-Unis, à une spéculation démesurée
et des niveaux ridiculement bas des taux d’intérêt, entraînant à leur tour une
envolée de la masse monétaire, une titrisation des dossiers pourris, avant le
scénario du désastre que l’on connaît.
De manipulations en manipulations (publiques), le système a
complètement dérivé, faussant totalement les mécanismes du marché, conduisant
ainsi à la fameuse « présomption fatale », Charles Gave s’appuyant sur le
concept issu de la pensée hayékienne pour montrer comment les nobles intentions
des élites auto-proclamées (Davos) censées régir le monde ont conduit au
désastre.
Sources d’espoir et
d’inquiétude pour l’avenir
Enfin, dans une troisième partie, à travers une analyse plus
spécifiquement centrée sur la crise actuelle, ainsi que sur les éléments de
démographie disponibles et les principes de la destruction créatrice
(Schumpeter étant l’économiste préféré de l’auteur), présente les sources
d’espoir ou d’inquiétude, quant à l’avenir proche et plus lointain, en
s’appuyant sur la situation de chaque pays.
Nous sommes, nous dit-il, à l’orée d’une révolution à la
fois économique, démographique, technologique, énergétique et
organisationnelle, dont l’importance est tout à fait comparable dans son
ampleur à celle du XIXème siècle. De notre capacité à passer à une économie de
la connaissance, refonder notre système éducatif et révolutionner notre
économie dépendront ses résultats.
Un ouvrage vif, passionnant et stimulant. Même s’il remonte
à 2009, il n’a rien perdu de sa vigueur et constitue une très bonne source pour
tenter d’y voir plus clair dans les débuts de la crise et les éléments liés à
l’histoire de l’économie.
À conseiller à tous les esprits ouverts, pour inviter à un
débat des plus intéressants. On peut aussi retrouver des chroniques plus
récentes de Charles Gave sur son site l’Institut des Libertés.
Charles Gave, Libéral mais non coupable, François Bourin Éditeur,
septembre 2009, 152 pages.
La réflexion du jour
Est-il raisonnable de sacrifier 2931 emplois et 367 millions de dollars d’activité économique pour la sauvegarde, par ailleurs incertaine, de 96 caribous par année au Québec? C’est pourtant ce qui risque de se produire si le gouvernement freine davantage l’exploitation forestière pour protéger cet animal, selon une Note économique publiée aujourd’hui par l’IEDM.
27 août, 2015
La réflexion du jour
Nicolas Girard n’a pas été mis dehors parce que c’était un séparatiste, mais plutôt parce qu’il était incompétent. Voici ce qui est arrivé à l’AMT sous sa direction (2 ans):
- Les coûts d’exploitation ont augmenté de 11,8%.
- L’achalandage n’a augmenté que de 2,0%.
- Les revenus autonomes ont baissé de 0,6%.
- Le déficit accumulé a été de 95,2 millions de dollars.
Bref, comme beaucoup de péquistes, Nicolas Girard était nul avec les chiffres et c’est pour cette raison qu’il a enfin été dégommé. Nicolas Girard n’a pas été victime de l’intolérance de Philippe Couillard, mais de sa propre incompétence. --- Antagoniste
26 août, 2015
La réflexion du jour
La hausse du niveau de vie et la longévité depuis deux siècles résultent du capitalisme, nonobstant la vision négative que les gens nourrissent à son endroit. L’État étant un mal nécessaire, le correctif qui s’impose, révélé par l’histoire du dernier demi-siècle, est que les règles constitutionnelles circonscrivent rigoureusement le Québec dans sa fiscalité et ses régulations.--- Jean-Luc Migué
25 août, 2015
La réflexion du jour
La fonction publique du Québec emploie le même nombre de personnes que la Californie. La cause déterminante de notre retard se trouve ainsi identifiée : Les études démontent universellement que la relation entre le rythme de croissance de l’économie et la taille de l’État est négative.--- Jean-Luc Migué
24 août, 2015
L’État est mort, vive l’État ! de Charles Gave
Un ouvrage instructif, sur le social-clientélisme et ses
effets, et en même temps plein d’espoir sur ce qui peut théoriquement être fait
(mais par qui et dans quels délais ?).
Revue de livre par Johan
Rivalland.
C’est toujours un plaisir d’entendre Charles Gave s’exprimer
dans les médias. Faute de pouvoir lire un nouvel ouvrage plus récent, puisque
l’économiste et entrepreneur explique lui-même que son vrai métier n’est pas
d’écrire des livres, revenons-en à l’un de ses ouvrages, le dernier je
crois, sorti en 2010, et qui décrit aussi parfaitement ce qu’il s’est passé
depuis, qui était parfaitement prévisible donc, de même que ce qui est en train
de se dérouler et ce qui va probablement se passer d’ici peu.
Un ouvrage que l’on peut qualifier non pas de visionnaire, mais plus simplement d’avisé. Écrit par un auteur qui ne fait qu’observer et analyser (puis proposer), à partir d’éléments et de statistiques accessibles à tous, la démagogie et les œillères en moins, contrairement à tous ceux qui sont soit impliqués en politique ou dans leurs intérêts propres, soit idéologisés (dans le mauvais sens du terme). Un constat doublé d’une vision d’économiste (dont on sait, et l’auteur ne manque pas de le rappeler lui-même, qu’elles peuvent être multiples).
Les fruits du
social-clientélisme
Ce constat repose sur tous les excès que nous vivons depuis
près de quarante ans et qui font qu’une génération, celle de 1968 (dont
l’auteur dit faire partie) a vécu à la fois sur l’épargne et les économies de
la génération qui l’a précédée, et sur le lourd endettement futur qu’elle va
laisser aux générations suivantes, qui va nécessiter de très gros sacrifices de
leur part. Affligeant.
Comment en est-on arrivés là ? Comment certains ont-ils pu profiter aux dépens des autres ? Telles sont les questions posées par Charles Gave, qui en décortique les fondements. La réponse principale tient dans le fait que la croissance de l’État en France s’assimile plus à un social-clientélisme qu’à la social-démocratie.
L’auteur les définit ainsi :
« Dans la
social-démocratie, un dialogue constant a lieu entre parties prenantes
(salariés, actionnaires, management, clients) pour trouver de concert la
meilleure solution, c’est-à-dire celle qui protège au mieux les intérêts à long
terme de chacun. Cela implique que chacun soit prêt à faire des sacrifices à
court terme (…).
Dans le social-clientélisme, le but est d’accaparer le pouvoir politique et le monopole de la violence légale qu’il confère, afin de distribuer des avantages non gagnés à ses propres troupes au détriment des autres parties prenantes à la discussion(…) »
Appuyé par des citations évocatrices et bien choisies, dont
certaines bien connues des visiteurs de ce site, telle « L’État c’est la
grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens
de tout le monde » (Frédéric
Bastiat), parfois humoristiques comme l’est souvent l’auteur lui-même, à
l’instar du « Le capitalisme répartit inégalement la richesse alors que le
socialisme répartit la pauvreté équitablement » (Winston Churchill),
l’état d’esprit de l’ouvrage est sans concession et montre à quel point la
situation est grave. Ainsi, Charles Gave explique que :
« le propos de ce
livre est donc d’expliquer que ce qui s’est produit pour l’Union soviétique va
frapper notre système politico-économique et pour les mêmes raisons »
Excusez du peu ! Une suite heureuse, en quelque sorte,
à L’Union
européenne, une nouvelle URSS ? de Vladimir Boukovsky. Cependant,
Charles Gave n’accable pas les politiques. Comme il le dit, en citant de
nouveau Churchill :
« Les
hommes politiques sont merveilleux, ils finissent toujours par trouver les
bonnes solutions, non sans avoir essayé toutes les autres avant, cependant ».
Un jeu à quatre
grands acteurs
Et, partant de ce constat assez évocateur de certaines
réalités, il nous livre une leçon d’économie stimulante, avec un grand sens de
la pédagogie, qui permettra à beaucoup de mieux comprendre ce qui se passe
actuellement… et d’avoir une idée de ce qui nous attend, pour ceux qui se
posent la question à juste titre (sans oublier son évocation elle aussi très
actualité du rôle de l’euro dans
tout ceci). Mieux encore, en prolongement de son livre, démarche originale et
stimulante, il propose d’actualiser ses analyses et indicateurs à travers un
blog […], ce qui permet d’enrichir la réflexion et poursuivre la discussion.
Ainsi, un peu à la manière d’une histoire (ou d’une bande
dessinée, nous dit l’auteur), tout repose sur quatre acteurs principaux
(l’entrepreneur, le rentier, le banquier et l’État) qu’il commence par nous
présenter tour à tour en illustrant leur rôle économique, avant d’en venir au
jeu de leurs interactions.
Avec toujours un style parlant, humoristique et le sens de la pédagogie (résumés fréquents de ce qu’il vient d’expliquer) et des citations appropriées, telle cette formule célèbre de Saint-Simon, à propos de l’entrepreneur, tant décrié en France malgré ses mérites :
« Imaginons que
les cinquante premiers princes du royaume, les cinquante premiers préfets ou
présidents de Cour de cassation, les cinquante premiers pairs du royaume, les
cinquante premiers évêques, Monsieur, frère du roi, ainsi que toute la Cour,
disparaissent par accident : le peuple en serait fort triste, car il a le cœur
bon. Mais si disparaissaient les cinquante plus grands industriels, les
cinquante plus grands savants, les cinquante meilleurs artisans, la nation
serait détruite ».
Les titres des trois grandes parties de l’ouvrage vous
donneront un aperçu de l’esprit qui est le sien et de l’intérêt qu’il peut
revêtir du point de vue de la réflexion, pour tout un chacun, économiste ou non
:
1) Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur
l’économie sans jamais oser le demander.
2) Le trou noir financier.
3) Faire tomber le Mur de Berlin que nous avons dans nos têtes.
2) Le trou noir financier.
3) Faire tomber le Mur de Berlin que nous avons dans nos têtes.
Se réformer ou faire
faillite
Avec des chapitres aussi utiles pour ceux qui veulent y voir
clair que : « Petite
introduction à la dette étatique », « Comment un État fait-il faillite ? », qui permettent de bien
mieux comprendre l’économie et la réalité que nous vivons. Et avec un constat
accablant, mais hélas inéluctable : lorsqu’un État, comme le nôtre probablement
très bientôt, n’a plus la possibilité d’emprunter, il ne reste alors plus que
deux solutions : se réformer ou « faire faillite » (l’auteur
expliquant au passage en quoi le terme est abusif). Un ouvrage éclairant,
instructif, passionnant, que je conseille à tous ceux qui veulent tenter de
mieux comprendre la profonde crise actuelle et savoir à quelle sauce (pimentée
!) nous allons probablement être mangés…
Charles Gave, L’État est mort, vive l’État ! Pourquoi la faillite qui
s’annonce est une bonne nouvelle, François Bourin Éditeur, septembre
2010, 162 pages.
La réflexion du jour
Depuis les années 60, le Québec s’est assujetti à une idéologie plus asservissante que la ferveur qui a caractérisé sa foi religieuse traditionnelle. Cet asservissement a nom étatisme, contrôle de l’État. Et l`étatisme a donné lieu à un recul prononcé de la croissance économique, relativement au reste du Canada.--- Jean-Luc Migué
23 août, 2015
22 août, 2015
La réflexion du jour
Le cloisonnement des métiers, en raison de la rigidité qu’il introduit dans l’organisation du travail du secteur assujetti, est parmi les sources les plus fréquemment mentionnées d’allongement des travaux par les intervenants de l’industrie.--- Michel Kelly-Gagnon
21 août, 2015
« Pourquoi les intellectuels n’aiment pas le libéralisme » de Raymond Boudon
Revue de livre par Johan
Rivalland
En guise d’introduction, Raymond Boudon commence
par tirer le constat de la faible tradition libérale parmi les intellectuels.
Il note cependant que le phénomène est variable selon les pays, les milieux,
conjonctures et spécialités.
Quoi qu’il en soit, trop d’importance est accordée, selon
lui, aux déterminismes sociaux en sociologie des idées. C’est pourquoi il
préfère, quant à lui, s’intéresser à la rationalité cognitive et adopter, par
conséquent, une approche centrée sur les raisons sociocognitives.
Encore faut-il que l’on s’entende sur le sens à donner à
« intellectuels », dont il existe différents types, et à la
définition du libéralisme. C’est ce qu’il s’attache donc à faire avant
d’articuler son ouvrage en deux grandes parties : ce qu’il appelle
« l’offre » d’idées hostiles au libéralisme, dans un premier temps,
et ce qui en motive la production, puis la « demande » de telles
idées, qualifiées d’ « illibérales »,
dans un second temps, qui peuvent expliquer pourquoi elles trouvent un tel
écho.
Différentes théories (contre-modèle marxiste, entre autres,
mais pas seulement), mouvements ayant eu une influence (anthropologie,
psychologie, sociologie, structuralisme), visions de l’homme, de la société ou
de l’État, et explications (ignorance, attrait
de la simplicité, conformisme
de la pensée, image du libéralisme difficile à assumer même par beaucoup de
libéraux, vocabulaire
manipulé et réducteur, désinformation ou mimétisme, entre autres là
encore), relayés par les milieux journalistiques, politiques ou syndicaux,
notamment, sont ainsi passés en revue.
Avant que l’auteur, face à la somme de clichés et idées
reçues sur le libéralisme, ne s’interroge, dans d’ultimes développements,
sur l’avenir (« Et demain ? »).
Quelques extraits
Selon Raymond Boudon, l’une des raisons qui expliquent le
faible attrait du libéralisme chez les intellectuels français est l’absence de
formulation d’une vision globale du monde. À l’inverse, « de même que
le biologiste en sait chaque jour davantage sur les processus vitaux, mais est
de moins en moins en mesure d’expliquer l’essence de la vie, de même le
sociologue d’inspiration libérale se contente de proposer des explications de
phénomènes circonscrits ».
Se référant aux idées de Karl Popper, Raymond Boudon montre
que le vérificationnisme est « le dénominateur commun de bien des
« démonstrations » fausses. Une théorie passe en effet facilement
pour vraie dès lors qu’elle paraît confirmée par certains faits. » D’où le
malentendu. D’autant que ses pourfendeurs sont doués de l’art de contrer les
objections, à l’aide d’arguments toujours simples et porteurs, ce qui
imperméabilise cette théorie, présumée « utile », contre la critique.
« Ces mécanismes sont porteurs, je crois, d’un danger pour la
démocratie, nous dit l’auteur. Non parce que les idées fausses, fragiles
et douteuses impressionnent nécessairement le public. Car le sens commun, si
décrié par les intellectuels qui se voient comme les guides du Peuple, existe
bel et bien. Cette notion incertaine désigne simplement le fait que tous les
hommes obéissent aux mêmes mécanismes cognitifs de base. Il y a danger pour la
démocratie, plutôt parce que les idées utiles et fausses ont une influence
directe sur les citoyens les plus jeunes : car il faut dans bien des cas du
temps – et souvent beaucoup de temps – pour découvrir qu’une idée utile est
fausse. Il faut même quelquefois attendre d’être frappé au visage par la
brutalité d’une donnée de fait, comme l’invasion de Budapest par les chars
soviétiques en 1956.
Sinon, on ne comprendrait pas que tant d’hommes et de femmes qui se
sont signalés ensuite par une grande acuité d’esprit aient d’abord épousé des
idées dont ils ont souvent eux-mêmes de la peine à comprendre pourquoi ils y
ont adhéré.
Le danger pour la démocratie provient aussi de ce que les idées utiles
et fausses exercent une influence indirecte sur les hommes politiques et autres
« décideurs » qui, passant outre les messages que leur dicte le sens
commun, ont tendance à confondre l’opinion des intellectuels, des médias et des
minorités actives avec l’opinion tout court. »
« … le fin du fin est d’être conformiste, de se laisser porter par le courant, mais de paraître « moderne », d' »avant-garde » : de réussir à passer pour un homme « de progrès », qu’il s’agisse d’art, de sciences humaines ou de politique. Ce mécanisme explique aussi la facilité avec laquelle certains intellectuels passent d’un conformisme à l’autre. Il rend également compte du culte de l’avant-garde : celui-ci combine la réalité et les avantages du conformisme avec les apparences de l’ouverture d’esprit et du sens du progrès. »
« … le fin du fin est d’être conformiste, de se laisser porter par le courant, mais de paraître « moderne », d' »avant-garde » : de réussir à passer pour un homme « de progrès », qu’il s’agisse d’art, de sciences humaines ou de politique. Ce mécanisme explique aussi la facilité avec laquelle certains intellectuels passent d’un conformisme à l’autre. Il rend également compte du culte de l’avant-garde : celui-ci combine la réalité et les avantages du conformisme avec les apparences de l’ouverture d’esprit et du sens du progrès. »
Si de nombreux exemples émaillent le raisonnement et la
démonstration, Raymond Boudon n’en pense pas moins que, malgré
l’affaiblissement relatif de beaucoup des théories ou mécanismes décrits
ci-dessus, il faudra probablement une ou plusieurs générations avant que tout
cet ensemble puisse évoluer vers une réflexion plus saine et moins empreinte
d’a priori et déformations.
Raymond Boudon, Pourquoi les intellectuels n’aiment pas le libéralisme ?, Odile
Jacob, février 2004, 242 pages.
—
La réflexion du jour
En bref, le mouvement écologiste a empêché les gens, à plusieurs reprises, d’accéder à des technologies plus sûres et les a forcés à employer des technologies plus sales, plus risquées ou plus nocives. Il sait exploiter habilement les soupçons des personnes vis-à-vis des nouveautés.--- Matt Ridley
20 août, 2015
La réflexion du jour
Le bénéfice politique du choix d'un financement par répartition (ndlr du régime des rentes du Québec) est extrêmement important: il permet d'avantager des électeurs du moment en étant généreux avec la première génération de retraités en transmettant le fardeau aux générations futures, une forme de dette. C'est une excellente façon d'accroître sa popularité, toujours, bien sûr, au nom du bien commun.--- Gérard Bélanger
19 août, 2015
La réflexion du jour
«Annuellement, cela coûte 8 milliards aux entreprises de se conformer à la réglementation des trois paliers de gouvernement (fédéral, provincial et municipal)», avance Martine Hébert, vice-présidente principale et porte-parole nationale de la Fédération canadienne des entreprises indépendantes (FCEI), qui organise chaque année une Semaine de sensibilisation à la paperasserie.--- Martine Hébert
18 août, 2015
La réflexion du jour
Avant de penser de faire du Québec un pays, ça serait bien de faire du Québec autre chose qu’une porte d’entrée au Canada pour les immigrants investisseurs. Quand on sait que 89% des immigrants investisseurs qui arrivent au Québec décident d’aller vivre ailleurs au Canada, c’est parce qu’il y a quelque chose de pourri dans le modèle la province…--- Antagoniste
17 août, 2015
Petit Traité d’Anti-Écologie ou H16 au pays des « Fluffies »
Un petit livre à lire d’urgence par tous ceux qui entendent
ne pas se laisser submerger par le catastrophisme ambiant.
Revue de livre par Thierry
Godefridi
« La planète va
super mal, bientôt il va falloir tout débrancher et on va tous mourir de faim
si nous ne sommes pas tous engloutis avant par un immense raz-de-marée
planétaire. Comment diable s’est-on mis dans ce pétrin ? Les obstacles au
meilleur des mondes possibles ne sont pourtant pas d’ordre technologique,
technique, économique ou même environnemental. Non, ils sont d’ordre politique. » C’est
la thèse que défend H16 dans son Petit Traité d’Anti-Écologie paru dans la
collection des Insoumis aux Belles Lettres (Paris).
« Si le
socialisme venait à manquer de pauvres et de chômeurs, l’économie deviendrait
subitement florissante et les électeurs renverraient les barons du
collectivisme à leurs études », donc« leurs propositions reviennent toujours à collectiviser l’énergie
de la production à la consommation, à diminuer autant que possible
l’utilisation de cette énergie et, en conséquence, à appauvrir tout le
monde. » Le ton de ce pamphlet décapant contre l’écologisme
médiatique, le constructivisme sociétal et l’idéologie recyclée de
l’auto-flagellation de masse est ainsi donné.
Que de chemin parcouru en quelques dizaines d’années,
constate l’auteur. Si dans les années 1970 le mouvement embryonnaire ne
concernait que quelques campeurs et amoureux transis de la nature irrités par
les pollutions visibles, les collectivistes communistes et socialistes
s’empressèrent de le récupérer lorsque la chute du Mur de Berlin entraîna la
disparition des républiques populaires au début des années 1990 et enleva aux
plus irréductibles les dernières illusions qu’ils entretenaient à l’égard du
modèle paradisiaque soviétique. Avec les verts comme nouveaux rouges, nous
voilà revenus un siècle en arrière, en pleine programmation de l’Homme Nouveau
et réformation de l’Humanité, sous les harangues des apôtres du dogme du
réchauffement climatique causé par l’activité humaine et sous les vivats des
foules ébaudies.
C’est heureusement sans crainte de se faire excommunier
comme hérétique que l’auteur procède à un inventaire des mythes et
contre-vérités qui ont émaillé l’avènement du réchauffisme, des causes et
effets de la flatulence des dinosaures il y a quelques dizaines ou centaines de
millions d’années à l’annonce faite en 2000 par un très sérieux journal
britannique selon laquelle la neige appartenait au passé, ce dont chacun aura
pu faire sa propre conviction lors des derniers hivers, à celle faite en 2005
par l’Organisation des Nations Unies suivant laquelle la détérioration du climat
obligerait 50 millions de personnes à migrer avant 2010 ou encore à celle
propagée par Al Gore suivant laquelle la calotte glacière arctique aurait
complètement fondu en 2013.
La réalité est bien contrariante. Toutes ces îles dont on
annonçait qu’elles seraient englouties par la montée des océans sont toujours
bien là et elles auraient même tendance à voir leurs populations augmenter
(allez savoir pourquoi !), que ce soit les Bahamas, les Seychelles ou les îles
Salomon. Aussi, les oracles de l’apocalypse climatique repoussent-ils sans
cesse les échéances de leurs prophéties car il faut bien se rendre à
l’évidence, la débâcle n’en finit pas de ne pas arriver. Ce ne devrait pas être
une surprise puisque le réchauffement climatique est en panne depuis 16 ans. Ce
n’est pas H16 qui l’affirme, précise-t-il, c’est le Met Office britannique
lui-même qui l’a annoncé en 2012. N’est-il pas curieux qu’une nouvelle si
importante n’ait fait l’objet d’aucun battage médiatique ?
H16 se veut néanmoins rassurant à l’égard de ses
compatriotes : « Gageons cependant qu’en France, écrit-il, on
saura ne pas tenir compte de ces péripéties et qu’on continuera d’encenser les
fiers penseurs d’un collectivisme décroissant et malthusien. » Il en tient
pour preuve les orientations de la politique énergétique française en matière
de production nucléaire et d’exploitation du gaz de schiste. Faisant fi d’un
pragmatisme à l’américaine, constate-t-il, les Français veulent surtout ne pas
suivre ces gros capitalistes éhontés et gagner comme eux une certaine
indépendance énergétique qui leur eût permis de réduire les coûts, de créer de
nombreux emplois et d’assurer la prospérité.
Ce Petit Traité
d’Anti-Écologie est à lire d’urgence par tous ceux qui entendent ne
pas se laisser submerger par le catastrophisme ambiant ni se laisser embobiner
par les « Fluffies », ces suaves et duveteux altermondialistes et
écolobonococos à la pointe du combat pour la Nature et contre l’Humanité dont
ils rêvent de vampiriser l’être, le bien-être et le mieux-être.
H16, Petit Traité d’anti-écologie à l’usage des lecteurs méchants,
Belles Lettres, 2015, 112 pages.
La réflexion du jour
Conclusion : L’abandon pur et simple de Kyoto, sans implantation de programmes substituts factices, s’avère donc pour le Canada le plan optimal de réduction des gaz à effet de serre.--- Jean-Luc Migué
15 août, 2015
La réflexion du jour
Malheureusement, et cela en rebute plusieurs, le discours environnementaliste présente l’humain comme un corps étranger, un virus mortel, un abuseur de ressources dont les réussites technologiques et les avancées scientifiques se font au prix de l’environnement, le tout débité sur un ton moralisateur aussi idiot qu’inutile.--- Lise Ravary
14 août, 2015
Le Québec dans le rouge
Une vidéo de Joanne Marcotte qu’il vaut la peine de
visionner au moins une fois par moi.
Un montage réalisé à partir des reportages sur le Québec
dans le rouge et des dernières recherches sur la productivité et les finances
publiques de la province.
La réflexion du jour
Malgré le nombre maintenant élevé de foirades magistrales lié à l’application de l’égalitarisme, on continue quand même à en user avec profusion. Son parfum le plus connu, le Socialisme, a pourtant largement prouvé sa nocivité, mais certains persistent pourtant, obstinément, à l’employer partout.--- h16, Contrepoints
13 août, 2015
La réflexion du jour
Quand on additionne le tout, le fardeau fiscal des entreprises du Québec est près de deux fois plus élevé que celui des autres provinces. Est-ce vraiment une bonne idée de l’augmenter, comme le veut le NPD ?--- Pierre Duhamel
12 août, 2015
La réflexion du jour
Saviez-vous qu’en 1950, le Venezuela (ndlr paradis socialiste) était l’un des dix pays les plus riches sur terre? Saviez-vous qu’entre 1948 et 1961, les Vénézuéliens étaient plus riches que les Canadiens? Difficile à croire considérant qu’aujourd’hui, le pays a des pénuries de papier de toilette...--- Vincent Geloso
11 août, 2015
La réflexion du jour
Des bonis à la performance dans un marché ouvert, avec une forte compétition, ça pourrait peut-être se défendre.
Mais dans un marché fermé (ndlr la SAQ)? Avec une clientèle captive qui n’a pas le choix d’aller ailleurs?
Vous voulez rire de nous, ou quoi? --- Richard Martineau
Mais dans un marché fermé (ndlr la SAQ)? Avec une clientèle captive qui n’a pas le choix d’aller ailleurs?
Vous voulez rire de nous, ou quoi? --- Richard Martineau
10 août, 2015
60 milliards d’économie!
Revue de livre par Serge Rouleau
Il est ahurissant de réaliser jusqu’à quel point le Québec
et la France se ressemblent : les mêmes problèmes, les mêmes défis, les
mêmes solutions. Ce qui différencie la France du Québec c’est la population, il
y a huit fois plus d’habitants en France qu’au Québec, et le moment où nos
modèles respectifs ont été créés. Le modèle français est né après la Deuxième Guerre
mondiale, alors que le modèle québécois est né avec la Révolution tranquille.
60 milliards d’économie est un nouveau livre qui s’attaque à
la façon dont est géré l’État en dévoilant la face cachée du secteur public.
Pour nous protéger, l’État, les collectivités locales et la Sécurité sociale sont prêts à tout, même à nous spolier. Grâce à la mise en commun de nos impôts et de nos cotisations, nous avons les services publics parmi les plus onéreux d’Europe. Mais sont-ils pour autant efficaces ?
Pour nous protéger, l’État, les collectivités locales et la Sécurité sociale sont prêts à tout, même à nous spolier. Grâce à la mise en commun de nos impôts et de nos cotisations, nous avons les services publics parmi les plus onéreux d’Europe. Mais sont-ils pour autant efficaces ?
Plus la France s’enfonce, plus nous renforçons le modèle de l’État-social qui nous ruine, et plus nous avons peur de le réformer. Un rapport secret de l’inspection des finances, commandé avant l’alternance, dressait pourtant la liste des économies possibles pour redresser le pays. Aujourd’hui, malheureusement, toute perspective de création de richesses est cassée, l’avenir est sombre : chômage de masse, travail au noir, dette publique, précarité croissante... En même temps, ceux qui veulent réformer sont broyés par la machine administrative qui protège ses intérêts. Alors que les indignés de tout poil nous disent que notre sécurité sociale et les acquis de 1945 auraient régressé, les chiffres disent exactement le contraire : notre système n’a jamais été aussi généreux malgré les modestes tentatives actuelles pour le réformer.
Ce n’est plus soixante milliards d’euros d’économies sur les dépenses publiques sur la durée du quinquennat, comme l’a annoncé François Hollande, qu’il faut réaliser, mais soixante milliards chaque année, si on ne veut pas voir notre système s’effondrer !
Ce livre ouvre les yeux sur un modèle qui doit changer s’il
veut survivre.
Agnès
Verdier-Molinié est directrice de l’iFRAP (Fondation pour la recherche sur
les administrations et les politiques publiques). Elle est aussi l’auteur des
Fonctionnaires contre l’État (Éditions Albin Michel, 2011).
La réflexion du jour
Afin de prospérer, le Québec devrait adopter toutes les meilleures pratiques et arrêter de protéger les droits acquis des taxis ou des compagnies aériennes.--- Pierre-Louis Vézina, Professeur Adjoint, King's College London
La réflexion du jour
L’économie de partage n’est pas une mode. C’est l’avenir.
Ça va tout changer, tout transformer, tout faire exploser. Notre relation au travail, les grandes entreprises, la fiscalité...
.........
Comme l’écrivait fort intelligemment sur son blogue Youri Chassin, de l’Institut économique de Montréal: ce n’est pas Uber qui doit disparaître. Ce sont les vieilles réglementations.--- Richard Martineau
Ça va tout changer, tout transformer, tout faire exploser. Notre relation au travail, les grandes entreprises, la fiscalité...
.........
Comme l’écrivait fort intelligemment sur son blogue Youri Chassin, de l’Institut économique de Montréal: ce n’est pas Uber qui doit disparaître. Ce sont les vieilles réglementations.--- Richard Martineau
09 août, 2015
08 août, 2015
La réflexion du jour
L’ignorance de l’économique et du capitalisme est généralisée. Le capitalisme a été et demeure l’unique système du progrès économique et de la prospérité; on peut même le désigner comme la pré condition à la paix mondiale.--- Jean-Luc Migué
La réflexion du jour
Persuadés qu’ils n’ont rien à craindre, ces apprentis sorciers « verts » se voient en élite de cette nouvelle humanité que l’effondrement du capitalisme libéral, qu’ils espèrent, fera forcément émerger sur la planète entière (cela ne vous rappelle pas « quelque chose » ?…). Leurs considérations oiseuses et leur rhétorique à base de clichés, d’expressions percutantes apprises par cœur, sans arguments concrets et sans références chiffrées, impressionnent et noient efficacement le citoyen.--- Michel Gay
07 août, 2015
Ras-le-bol des écolos
Il règne en France une dictature intellectuelle alimentée
par les écolos de EELV (seulement 2% aux élections) qui fait qu'on ne peut même
plus faire de la recherche.
La navigatrice Maud Fontenoy ose ouvrir un débat posé et sensé sur
l'exploration des gaz de schiste.
Le bouquin de Maud Fontenoy "Ras-le-bol des écolos" chez Plon :
http://www.plon.fr/ouvrage/ras-le-bol...
Le bouquin de Maud Fontenoy "Ras-le-bol des écolos" chez Plon :
http://www.plon.fr/ouvrage/ras-le-bol...
La réflexion du jour
Selon une récente étude réalisée par des chercheurs de l'Université du Manitoba, le système de gestion de l'offre impose un coût additionnel de 339 $ par année aux ménages qui comptent parmi les 20% les plus pauvres, ce qui représente 2,29% de leurs revenus (le coût monte à 554 $ par année pour les ménages les plus riches). En pourcentage des revenus, ces mesures touchent les ménages pauvres cinq fois plus que les ménages riches.--- Adrien Pouliot
06 août, 2015
La réflexion du jour
Aujourd’hui, « les peuples endettés n’ont pas d’avenir, prisonniers qu’ils sont de leurs créanciers, de l’obsession du court terme de leurs échéances, de la disparition de toute marge de manœuvre de la politique économique » --- Nicolas Baverez via Contrepoints
05 août, 2015
La réflexion du jour
Nonobstant le fait que toutes ces prophéties alarmistes se soient avérées sans fondements, c.-à-d. contraires aux faits et à l’enseignement de la science, l’hystérie alarmiste revêt le caractère d’une véritable religion profane, doublée d’une religion politique puissante : le socialisme. --- Jean-Luc Migué
04 août, 2015
La réflexion du jour
A l’échelle du globe, on a démontré qu’en regard de toutes les mesures objectives de condition humaine, le bien-être et la qualité de vie ont réalisé des progrès gigantesques. Grâce au capitalisme et à la diffusion de la technologie par la globalisation, l’espérance de vie s’élève, l’alimentation s’améliore, l’alphabétisation se répand, l’accès à l’eau propre et à l’air pur s’étend, le revenu matériel gagne du terrain et le travail des enfants est moins répandu. --- Jean-Luc Migué
03 août, 2015
What America’s Decline in Economic Freedom Means for Entrepreneurship and Prosperity
The United States was once considered the land of opportunity where
entrepreneurs such as Henry Ford, Ray Kroc and Steve Jobs contributed to a
flourishing economy by providing new products and services at prices people
were happy to pay.
Today America’s entrepreneurs are stifled by cascading regulations and other mandates from government. Rather than focusing on satisfying their customers, entrepreneurs increasingly have to satisfy government bureaucrats.
A new book published by the Fraser Institute and Mercatus Center, What America’s Decline in Economic Freedom Means for Entrepreneurship and Prosperity, connects the dots between the role entrepreneurs and small businesses play in growing an economy, how high levels of economic freedom increase both the quantity and quality of entrepreneurship, the decline of economic freedom in the United States since 2000, and how the decline in economic freedom explains the sluggish economic recovery in the U.S.
La réflexion du jour
Pour notre malheur, la pensée groupiste s’avère souvent nettement fausse. Les groupes d’intérêt, syndicats, lobbyistes et porte-parole de la santé publique, s’emploient à promouvoir la falsification des préférences de leurs membres et de leurs sympathisants pour amplifier leur influence.--- Jean-Luc Migué
02 août, 2015
01 août, 2015
La réflexion du jour
Le coût annuel du programme (ndlr des garderies subventionnées) est ainsi passé de près de 300 millions en 1997-1998 à 2,6 milliards en 2014-2015, un bond de 767 %. C’est beaucoup plus que la hausse de places offertes, qui, elle, n’a même pas triplé. Même en tenant compte de l’inflation, le coût par place a plus que doublé. --- Michel kelly-Gagnon et Yanick Labrie
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