Que l’État se contente d’être juste, nous nous chargerons d’être heureux.---- Benjamin Constant
Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement
Vaut mieux en rire!
Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry
31 janvier, 2015
La réflexion du jour
De plus en plus de gens semblent croire que la défense de leurs intérêts propres justifie tout et n’importe quoi. Que toute contrainte constitue une injustice. Que les dirigeants n’ont pas le droit de diriger. Que les syndicats détiennent le vrai pouvoir, pas le gouvernement.--- Lise Ravary
30 janvier, 2015
La pensée unique, symptôme de la « dindification » des Québécois
Dans son livre, Dindification,
développer son esprit critique dans le monde du prêt-à-penser, Éd.
Transcontinental, 144 p., Pierre Fraser déplore que nous ayons baissé les bras
devant toutes les formes plus ou moins évidentes de nous imposer ce que nous
devons penser.
Selon Fraser nous sommes tous des dindes. Le fermier nourrit ses dindes soigneusement
pendant 1000 jours, il est donc logique de penser que le 1001e jour sera pareil
aux 1000 précédents. Eh bien non, le 1001e jour, le fermier coupe
soigneusement la tête des dindes parce que c'est Noël! L’auteur
utilise cette métaphore pour nous démontrer que l’abandon de notre sens
critique fait de nous des dindes manipulées par les bien-pensants. Des centaines de milliers, voire des millions
de personnes sautent à pieds joints dans une tendance à la mode et en
embrassent les valeurs promues par les dindificateurs.
Qui sont- ils au juste? Ce sont les bien-pensants de tout
acabit : gourous, spécialistes, experts, éditorialistes, chroniqueurs, etc..
Le gourou définit le discours à la mode. Il est charismatique et fait la promotion sans
distance critique des valeurs à la mode. Par exemple, dans le domaine de l’environnement
on retrouve les Steven Guilbault, David Suzuki, Laure Waridel, etc. Par contre,
le spécialiste, connaît les limites de son savoir, mais dès qu’on lui présente
un micro, il se sent obligé d’en rajouter. Alors son discours confond souvent science
et croyance. L’expert, quant à lui, est une espèce bien particulière. Il n’est
ni gourou ni spécialiste, mais à mi-chemin entre les deux. Chaque média, écrit
ou électronique, a ses experts maison qui vulgarisent les discours des gourous et
des spécialistes. Enfin, les éditorialistes et les chroniqueurs propagent
« la bonne parole » des gourous, spécialistes et experts.
Le processus de dindification
est initié par les gourous, amplifié par les spécialistes et les experts et
propagé par les éditorialistes et les chroniqueurs. Il démarre lentement; il
devient le sujet de prédilection des initiés et des groupies; il est ensuite adopté
par les artistes à des fins d’autopromotion; les politiciens, qui ne ratent
jamais une bonne occasion, l’utilisent à des fins électoralistes; et enfin les
entreprises s’en servent à des fins mercantiles. À ce stade une majorité de la
population souscrit au système de valeurs prêchées par les gardiens
autoproclamés de la bonne morale. Seul un évènement imprévisible peut changer
le cours des choses. Dans la métaphore de Fraser c’est le fermier qui coupe la
tête des dindes.
La pensée unique, un phénomène particulièrement présent au
Québec, est le symptôme le plus évident d’une société dindifiée.
Quels sont les grands courants de la pensée unique québécoise dont personne ne peut critiquer publiquement sans se faire vilipender sur la place publique? Ils sont nombreux, mais les plus dommageables sont : l'écologie et le modèle québécois.
Quels sont les grands courants de la pensée unique québécoise dont personne ne peut critiquer publiquement sans se faire vilipender sur la place publique? Ils sont nombreux, mais les plus dommageables sont : l'écologie et le modèle québécois.
Ceux et celles qui, au quotidien, nous disent quoi penser
tiennent à peu près tous le même discours : il faut éliminer les
hydrocarbures, il faut manger bio/local, il faut taxer les riches et les
entreprises, il faut protéger nos acquis, il faut plus de programmes sociaux, l’État
est seule apte à fournir les services publics, etc. À peu près aucune voix
discordante, sauf quelques sceptiques à qui il faut bien accorder un peu d’espace
médiatique pour créer un semblant d’objectivité journalistique.
La répétition constante, dans tous les médias, du discours des
dindificateurs, prend tout l’espace médiatique
au détriment d’un débat rationnel qui permettrait un éclairage plus juste des défis
auxquels nous sommes confrontés. Pour s’en convaincre, il suffit de penser au
dossier du transport du pétrole par pipeline ou à celui du retour nécessaire au
déficit zéro.
Ça prend beaucoup d’efforts pour combattre la pensée unique.
Il faut se demander quels sont les intérêts de celui qui prononce le discours. Il
faut relever les contradictions dans le discours, il y en a toujours. Il faut
rechercher quels sont les discours opposés à ce discours. Il faut mesurer quels
sont les impacts du discours sur nos vies et la société. Ce n’est pas de tout
repos, mais c’est le prix à payer pour éviter d’être dindifié.
La réflexion du jour
Dommage que, devant ce genre d’initiatives (ndlr gaspillage des fonds publics), on ne puisse sévir qu’avec la dérision. Parce qu’au fond, c’est d’une profonde tristesse. On sait que les compressions ratent parfois la cible. Le Capharnaüm des Services Patentés du Québec a accueilli au fil des ans plusieurs réfugiés politiques dont les compétences technologiques étaient facultatives. Sa mission a peut-être été altérée par la présence de ces intouchables.--- Michel Hébert
29 janvier, 2015
La réflexion du jour
Après 14 ans de révolution chavezienne, 32 % de la population vivait toujours sous le seuil de la pauvreté. Mais la popularité du presidente éclipsait tous les maux: un des taux de criminalité les plus élevés au monde, une corruption débridée, des violations répétées des droits de l’homme, la fuite des capitaux et des cerveaux – un million de Vénézuéliens ont quitté le pays en 15 ans.--- Lise Ravary
28 janvier, 2015
Qui va payer la dette de la Grèce?
Pendant des décennies, les politiciens grecs (choisis
démocratiquement par leur peuple) ont mené leur pays à la faillite, c'est eux
les responsables des problèmes économiques grecs. La Grèce a vécu longtemps au-dessus
de ses moyens puis a maquillé ses mauvais chiffres pour entrer dans l'euro.
Avec quel argent Alexis Tsipras, premier ministre élu le 25 janvier dernier,
va-t-il financer ses promesses démagogiques ? Qui va payer la dette de la Grèce
? Probablement les contribuables européens.
La réflexion du jour
Mais la Grèce avait de graves problèmes : un nombre inconnu de fonctionnaires (ça vous rappelle pas une belle grosse province ?), une fiscalité aléatoire (la moitié des contribuables s'en tiraient avec des esquives...), une corruption érigée en tradition (ça vous rappelle pas encore une belle grosse province ?), un endettement systématique (ça ne vous rappelle pas un comportement local ?), enfin bref, quand les pays européens ont compris qu’ils se faisaient baiser par les Grecs – ce qui doit être particulièrement douloureux..., ils ont mis un bouchon bancaire: finis les emprunts refinancés à l’infini...--- Michel Hébert
27 janvier, 2015
La réflexion du jour
Ainsi, le système fiscal des pays démocratiques présente des caractéristiques consistant à (1) faire coïncider l’impôt avec des événements heureux ou malheureux, (2) faire passer l’impôt pour temporaire et marginal, (3) préférer les taxes et impôts indirects, (4) utiliser des monopoles pour générer des revenus, (5) tenter de collecter des taxes et impôts sous forme de paiements périodiques modestes, et enfin (6) brouiller la présentation des comptes.---Sylvain Fontan
26 janvier, 2015
Que signifie être libertarien?
Selon le Dr Jeffrey Miron, les libertariens ont du respect pour les décisions individuelles. Ils sont différents des individus qui s’identifient à la gauche ou à la droite du spectre politique. Ces deux groupes utilisent le gouvernement pour faire avancer leurs idées. Ils tentent d’imposer aux gens comment agir et se comporter. Par contre, les libertariens pensent que les individus devraient être en mesure de vivre leur propre vie comme ils l'entendent. Vivre et laisser vivre.
La réflexion du jour
Au Québec, par exemple, notre effort est considérable. Si on additionne les 600 millions annuels que nous coûtent les vire-vent et les centaines de millions servant à financer le marché du carbone, ça fait beaucoup d’argent dépensé sur la base de prédictions qui ne s’avèrent pas mieux fondées que l’astrologie du jour.--- Jacques Brassard
25 janvier, 2015
24 janvier, 2015
La réflexion du jour
Le grand rêve de la gauche québécoise est de recréer un autre «printemps érable» ou, en d’autres mots, de foutre le bordel comme en 2012.--- Jean-Jacques Samson
23 janvier, 2015
Un partenariat public-public à l’image du modèle québécois
Faut-il se réjouir de la décision du gouvernement Couillard
de confier à la CDPQ (Caisse) le soin de financer et gérer deux projets d’infrastructures
de transport en commun?
A priori, l’idée semble intéressante. Je me suis dit que la
Caisse ne pouvait faire pire que l’AMT et le ministère des Transports. Il
suffit de se rappeler les fiascos du métro à Laval et du train de l’Est pour
s’en convaincre. C’est aussi une façon d’introduire un peu de concurrence dans
l’industrie du transport en commun. Qui sait ou cela pourrait nous mener?
La dette du Québec dépasse les limites du raisonnable. À
moins de la stabiliser et réduire le ratio dette/PIB, nous subirons tôt ou tard
une décote des agences de notation. Ce serait une catastrophe d’autant plus
dramatique que les frais d’intérêt gobent déjà 10 milliards de dollars du
budget annuel de la province. De plus, les taux d’intérêt sont appelés à
augmenter au cours de 2015. Il faut donc trouver une façon de financer des
infrastructures dont nous avons grandement besoin sans augmenter la dette
publique.
Bien sûr, nous pourrions nous en remettre aux partenariats
public-privé (PPP) pour financer et exploiter ces projets. Mais selon la
logique tordue des étatistes, la formule
des PPP est inacceptable, car cela permet à des entreprises privées de faire
des profits sur le dos des Québécois. Dans le cas de la Caisse, personne ne
s'opposera à ce que l'institution engrange des profits, puisque cet argent
servira à assurer nos retraites. Donc le modèle proposé permettrait de faire
taire les opposants habituels.
Dans l’immédiat, l’utilisation de la Caisse pour financer
des projets d’infrastructure servira bien les intérêts politiques. Les nouveaux
projets stimuleront l’économie à court terme et nous saurons seulement dans 5
ou 10 ans si les projets ont été un succès. Dans le cas contraire, ce sera le
problème des politiciens en place à ce moment-là. Ils pourront toujours se
déculpabiliser en blâmant les administrations antérieures comme ils le font à
chaque élection.
Malheureusement, les politiciens ne résisteront pas à
l’envie d’utiliser la Caisse pour promouvoir des projets électoralement
rentables même si ceux-ci sont très risqués. La Caisse n’est pas à l’abri des
pressions politiques, bien au contraire. Comme dit l’adage : les occasions
font le larron. Nous avons plus que notre part de larrons, la commission
Charbonneau nous la brutalement rappelé, et des occasions il y en aura.
Le cas d’Hydro-Québec démontre qu’aucune entreprise étatique
n’est à l’abri d’interventions politiques à des fins électoralistes. Hydro est l’instrument
privilégié des politiciens, tous partis confondus, pour subventionner les
industries grandes consommatrices d’électricité en leur fournissant de
l’électricité à rabais. Ces subventions coûtent des centaines de millions aux
consommateurs québécois. Hydro est aussi un véhicule privilégié des politiciens
pour amadouer le mouvement écologiste.
C’est ainsi qu’Hydro finance des parcs d’éoliennes qui produisent de l’électricité
au coût de 10¢ le kWh revendu aux Américains 4¢ le kWh. Le résultat se traduit
par des pertes de centaines de millions de dollars de revenu pour le Conseil du
Trésor. Et que dire des dizaines de millions en commandites imposées à Hydro-Québec
pour subventionner les projets fétiches des ministres.
Le modèle proposé par le gouvernement Couillard est un PPP à
l’image du modèle québécois dont la seule qualité est de le rendre plus
attrayant aux yeux des critiques étatistes. À mon avis, cet avantage a bien peu
de poids par rapport aux risques inhérents qui en découlent. Il est évident que
les politiciens ne pourront résister à l’envie d’utiliser la Caisse à des fins
électoralistes. Ils le font avec Hydro-Québec, la SAQ, Loto Québec et
Investissement Québec. Comment la Caisse serait-elle protégée de ce vice
inhérent au modèle? De plus, les
dirigeants de la Caisse seront pris au piège entre les intérêts contradictoires
des usagers et ceux des épargnants. Ne seront-ils pas tentés de négocier des
augmentations de cotisation aux régimes de retraite pour compenser le manque à
gagner d’un projet qui a mal tourné? Soyez-en assuré.
J’aimerais rappeler que la mission fondamentale de la Caisse
est de faire fructifier les milliards d’actif des régimes de retraite des
Québécois. Cela comporte suffisamment de risques et de défis sans en beurrer une
autre couche.
Il existe déjà un modèle d’affaires qui permet à la Caisse
de financer les projets d’infrastructure québécois. Ce modèle est le
partenariat public-privé (PPP). Les succès du pont de l’autoroute 25 et de
l’autoroute 30 sont des exemples concrets de la pertinence et de l’efficacité
des PPP. Si la Caisse juge que sa participation financière aux projets
d’infrastructures québécois contribuera à sa rentabilité, rien ne l’y empêche.
Elle n’a qu’à participer comme partenaire financier aux PPP intéressés à nos
projets Il n’est donc pas utile de créer
un nouveau véhicule pour y arriver. Comme disent les péquistes, nous éviterons
ainsi tous les risques inhérents de cette « patente à gosse ».
La réflexion du jour
Au Québec, le portrait est similaire : les entreprises québécoises ont consacré en 2014 plus de 8,1 milliards $ pour se conformer à la réglementation des trois paliers de gouvernement, comparativement à 7 milliards $ en 2012. Quant à la moyenne des heures totales consacrées par entreprise, elle s’établissait à 728 heures en 2012 et elle est passée à 801 heures en 2014.--- FCEI
22 janvier, 2015
La réflexion du jour
Le manuel des tarifs des médecins de famille fait 498 pages et celui des spécialistes, 832 pages. De quoi rendre fou. Les tarifs varient selon la nature de l'intervention, l'âge du patient, le moment du rendez-vous, le type d'établissement, la ville et, bien sûr, le nombre de centimètres des excisions chirurgicales, entre autres. Les factures sont payées par la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ).--- Francis Vailles
21 janvier, 2015
La réflexion du jour
«Il faut que les gens soient responsables de leurs affaires en santé. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. Ils demandent plutôt aux docteurs de s'occuper d'eux. Les gens doivent se responsabiliser davantage. Ce n'est pas parce que le système de santé est gratuit qu'il faut qu'on s'en remette aux pilules au lieu de prendre des marches et de mieux manger. C'est aberrant» --- Dr Paul Poirier, cardiologue responsable du Pavillon de prévention des maladies cardiaques à l'Hôpital Laval ou l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec.
À la découverte du fabuleux miracle français
Revue de livre par Sylvain
Gay
Le roman libertarien d’Hector Allain, qui tient à la fois de
la Fable et de l’Utopie, est une excellente introduction au libéralisme.
« L’État est devenu une religion d’État
C’est un culte sans Dieu, un obscur potentat
Les curés sont partis mais on crèvera du fisc
Les anges, comme des travelos, se sont mués en flics
L’État est devenu une religion d’État
C’est un culte muet, sans pardon, ni espoir
Ils ont fait de nos vies un putain de mouroir »
— « Mécréant » du groupe rap libertarien Love Hatred,
cité in À la découverte du fabuleux miracle français
C’est un culte sans Dieu, un obscur potentat
Les curés sont partis mais on crèvera du fisc
Les anges, comme des travelos, se sont mués en flics
L’État est devenu une religion d’État
C’est un culte muet, sans pardon, ni espoir
Ils ont fait de nos vies un putain de mouroir »
— « Mécréant » du groupe rap libertarien Love Hatred,
cité in À la découverte du fabuleux miracle français
Je déplore de façon récurrente la rareté des textes français
de science-fiction ayant pour thème la liberté. Très majoritairement
socialistes et/ou collectivistes, les écrivains français intègrent
excessivement rarement la liberté et sa défense dans leur horizon intellectuel.
Ils ne sont certes pas les seuls (euphémisme !) mais dans un domaine où tout le
monde est d’accord pour dire que la science-fiction a à voir avec la liberté,
cette absence est troublante. Je suis d’autant plus heureux aujourd’hui de présenter
ici le roman À la découverte du
fabuleux miracle français d’Hector Allain. Il s’agit d’un court roman
d’environ quatre-vingt-dix pages édité sous forme électronique pour le Kindle
d’Amazon. Ce texte veut être une présentation attrayante et romancée de
quelques idées
libertariennes.
Hector Allain est un pseudonyme. L’auteur est entrepreneur
dans le domaine du web et préfère séparer ses activités professionnelles de ses
idées politiques.
Le point de départ du roman est que trois Allemands sont
chargés par leur gouvernement d’effectuer un voyage d’étude en France. Il y a
Hans, un jeune docteur en sociologie berlinois, Sigismund, un politicien
sexagénaire obèse et alcoolique qui sera un peu le « méchant » de
l’histoire et Ernst, personnage le plus discret du récit. Depuis la Révolution
de Tilleul – ainsi nommée car elle a éclaté en mai – notre pays s’est en effet
redressé économiquement et socialement, ce qui intrigue fort les pays voisins.
Les trois « explorateurs » devront rapporter à leur commanditaire les
causes de ce miracle.
« À la France, le pays le plus étrange du monde. Un pays
fait de rigueur et de chaos, de modestie et d’arrogance, d’effort et de
jouissance, de rires et de colère, mais avant tout de beauté et de
liberté. »
— Hans, in À la découverte…
— Hans, in À la découverte…
Le voyage commence après Sarrebruck quand les trois héros de
cette histoire traversent la frontière. Ils entrent en France au volant de leur
véhicule de location. Dès le début du texte, l’étrange est présent puisque
cette voiture est une « puissante Renault électrique ». Leur
premier objectif sera donc une visite de l’usine Renault implantée au sud de
Reims. Après la Révolution de Tilleul, l’entreprise a été privatisée et les
salariés de l’usine font partie des principaux propriétaires. Technologiquement
très avancés grâce à de nouvelles inventions, les modèles électriques désormais
fabriqués par la firme ont rencontré un succès mondial. On apprend aussi que
Renault favorise l’apprentissage et que le problème des retraites a été résolu
notamment grâce au départ progressif des salariés âgés. Le second objectif des
voyageurs est une visite du « Bercy Fun Center » qui a pris la place
du ministère de l’Economie et des Finances de sinistre mémoire. Il s’agit d’un
gigantesque complexe dédié au divertissement avec hôtel, restaurant, piscine,
thermes, etc.
Ce ne sont que les deux premières étapes d’un véritable
« Tour de France » qui va les ramener à Paris après être passé
notamment par Nantes, Saint-Jean-de-Monts, Tarbes, Carcassonne, Perpignan,
Valence, Dijon et Chatillon-sur-Seine. Chaque halte est l’occasion pour
l’auteur via les visites accomplies par les personnages de nous exposer ses
idées sur des problèmes qui se posent à la France d’aujourd’hui comme
l’éducation, la légalisation des drogues et de la prostitution, la création
d’entreprises ou la conscription. Nous avons aussi droit au récit des
événements de la « Révolution de Tilleul », cette révolution étant
une réponse aux problèmes légués par les différents gouvernements de la
cinquième république. Le grand inspirateur de cette révolution est Jean-Michel
Thorun1,
un philosophe français contemporain (dans le monde du livre) ayant passé sa vie
à brocarder le pouvoir en place avant de devenir un martyr de la révolution.
« Liberté, Liberté, Liberté »
— Devise du drapeau inventé par Thorun quelques jours avant sa mort.
— Devise du drapeau inventé par Thorun quelques jours avant sa mort.
Mais ces idées ne sont jamais exposées de façon aride et
l’auteur parvient toujours à les présenter de façon attrayante et même
pédagogique pour le lecteur qui ne connaîtrait pas du tout les idées
libertariennes. L’auteur mêle à tout cela le récit des péripéties vécues par
les trois Allemands, péripéties surtout provoquées par les frasques de
Sigismund.
Sur un plan plus proprement politique, l’auteur est un
libéral convaincu minarchiste,
c’est-à-dire tenant d’un État minimal. Cet « État minimal » est réalisé
dans À la découverte… puisque subsiste une « Coordination nationale
de l’Économie » installée sur une péniche dans le quinzième arrondissement à
Paris. Le Coordinateur National explique que : « La plupart de nos
tâches du passé ont été supprimées ou bien reprises par le secteur privé. Les
contrôles se sont allégés. Avec un taux d’imposition plus faible, les gens ne
songent plus à frauder. Et puis avec le Bitcoin, cette monnaie non étatique,
nous avons beaucoup moins de problèmes à gérer. »
Le régime politique est donc un État de taille réduite allié
à une démocratie participative ou des référendums ont lieu quotidiennement par
Internet. Un certain consensus s’est ainsi mis en place pour financer
collectivement l’éducation (même si les écoles appartiennent aux groupements de
parents d’élèves) et pour rétablir la conscription. Tous les citoyens français
sont ainsi astreint à un service militaire de six mois dont le but est de les
intégrer plus fortement à la Nation. Le consensus a également voté le
rétablissement de la peine de mort.
Hector Allain défend donc dans son texte des idées libérales
voire libertariennes mais certaines d’entre elles naturellement font débat. Et
d’abord sa fascination pour l’écologie et tout ce qui est
« naturel ». Je ne suis pas sûr que les aliments dits
« bio » par exemple soient vraiment meilleur pour la santé (en fait,
je pense le contraire). Quant aux plantes vertes détoxifiantes présentes au
début du livre, elles n’existent tout simplement pas. Un autre point qui gêne
l’objecteur de conscience que je suis est bien sûr le rétablissement de la
conscription. Même décidé par un vote électronique, le service national, civil
ou militaire reste du travail forcé et est à ce titre indéfendable. Enfin, la
peine de mort est une abomination qui n’a pas sa place dans une société libre.
Ceci dit, je comprends les motivations d’Hector Allain. Nous vivons
actuellement une période historique où notre pays donne l’impression de vouloir
se suicider, ou en tout cas, c’est l’impression que donne le résultat de
l’action des élites françaises. Comment répondre à cela ? Comment proposer une
« sortie de crise » plausible et vraisemblable ? Ce sont des
questions que l’auteur s’est certainement posées.
Hector Allain a bien voulu nous répondre concernant ces
interrogations : « Je suis effectivement minarchiste. Concernant la
peine de mort, je suis plutôt en faveur, sans être un extrémiste. La crainte de
l’erreur judiciaire tout comme le respect de la vie me font évidemment
réfléchir… Je souhaitais évoquer ce point précis également pour une autre
raison : les tenants du système actuel récusent souvent la démocratie directe
sous prétexte que la peine de mort n’aurait jamais été abolie si l’on avait eu
recours à un referendum. Cet argument me gêne beaucoup. C’est pour moi une
forme de despotisme éclairé qui s’appuie sur une supériorité morale totalement
gratuite. À mon sens, si le peuple était consulté, on aboutirait à une
situation proche de ce qui est décrit dans le livre : une peine de mort d’ordre
symbolique car très peu appliquée dans les faits. » Effectivement, ce
raisonnement se tient. Je préfère cependant que l’État n’ait jamais le
droit de nous tuer – je crois que c’est une sage précaution – et, dans un autre
ordre d’argument, je pense que le risque d’erreur judiciaire ne peut jamais
être ramené à zéro.
Nous avons donc avec À la découverte du fabuleux
miracle français un excellent texte introductif au libéralisme, texte d’où
l’humour n’est pas absent et qui tient à la fois de la Fable et de l’Utopie. De
surcroît, le fait que ce roman puisse donner lieu à débats et discussions est
une grande qualité.
Hector Allain, À la découverte du
fabuleux miracle français, format Kindle, Digitaline Éditions, 2014, 89
pages.
20 janvier, 2015
La réflexion du jour
Du million d'emplois créés au Canada depuis la fin de la crise, le Québec en compte seulement 17%. La part du secteur public dans les emplois occupés dans la province a augmenté; désormais, un emploi sur quatre se trouve dans le secteur gouvernemental.--- André Pratte
19 janvier, 2015
La réflexion du jour
Pourtant, force est d’admettre qu’en ce qui concerne la prospérité et son corollaire, la pauvreté, ce modèle n’a pas fait ses preuves. On a parfois l’impression que la richesse se crée en dépit des interventions publiques, et parfois même, malgré elles.---Francis Gosselin
18 janvier, 2015
17 janvier, 2015
La réflexion du jour
Le réseau des CPE a démontré jusqu'à maintenant son incapacité à gérer de façon serrée les fonds publics malgré le fait que les installations étaient financées par le gouvernement. Comment se fait-il qu'un propriétaire de garderies subventionnées puisse tirer un profit appréciable de ses installations, alors qu'un CPE de grandeur équivalente déclare un déficit tout en évitant le coût d'investissement immobilier?---Pierre-Yves McSween
16 janvier, 2015
En matière de liberté, la peur est bien mauvaise conseillère
Depuis le 11 septembre 2011, les actes insensés des
fondamentalistes islamiques se succèdent : Londres, Madrid, Paris, Moscou,
etc. Bien sûr, nous ne devons pas laisser faire, mais nous devons aussi veiller
à ne pas laisser la peur nous imposer des politiques liberticides. Le renforcement
irréfléchi des pouvoirs de l’État est une solution facile, qui rassure, mais
qui recèle des dangers autrement plus néfastes : la perte de notre liberté.
Il est plus que jamais important de se rappeler les paroles
que Benjamin Franklin prononça en 1759: « Ceux qui troquent leur liberté en
échange d’une sécurité temporaire ne méritent ni la liberté ni la sécurité. » (They that can give up essential
liberty to obtain a little temporary safety deserve neither liberty nor
safety.)
La peur, source de
pouvoir
La peur est une émotion causée par un danger réel ou imaginaire.
Elle est programmée dans notre code génétique parce qu’essentielle à la survie
de l’espèce humaine. Elle nous permet de rapidement identifier les dangers qui
menacent notre bien-être et parfois nos vies. Elle nous protège en nous
obligeant à évaluer la situation à laquelle nous sommes confrontés et à choisir
le meilleur moyen de se protéger. Si nous ignorons la peur, nous nous exposons
à des dangers dont les conséquences peuvent être dramatiques.
Les politiciens, mieux que tout autre, comprennent cette caractéristique fondamentale de l’être humain. Ils la cultivent et l’exploitent à satiété. Que ce soit un État impérialiste, comme les États-Unis, ou un État-providence, comme la France ou le Québec, l’un et l’autre exploitent la peur pour dominer leur population. S’il est vrai que les démocraties modernes dépendent de l’opinion publique, il est aussi vrai que celle-ci est largement dictée par la peur.
Machiavel a très bien exprimé ce principe: « Puisque l’amour et la peur peuvent difficilement coexister, si nous devons choisir, il est préférable d’être craint que d’être aimé. »
Les politiciens, mieux que tout autre, comprennent cette caractéristique fondamentale de l’être humain. Ils la cultivent et l’exploitent à satiété. Que ce soit un État impérialiste, comme les États-Unis, ou un État-providence, comme la France ou le Québec, l’un et l’autre exploitent la peur pour dominer leur population. S’il est vrai que les démocraties modernes dépendent de l’opinion publique, il est aussi vrai que celle-ci est largement dictée par la peur.
Machiavel a très bien exprimé ce principe: « Puisque l’amour et la peur peuvent difficilement coexister, si nous devons choisir, il est préférable d’être craint que d’être aimé. »
Un rappel historique
Les premiers gouvernements se sont imposés par la guerre et
la conquête. Les vaincus qui n’avaient pas été exécutés ou vendus comme
esclaves devaient payer un tribut aux vainqueurs. Au moindre signe de
rébellion, les vainqueurs menaçaient de confisquer les biens des conquis et de
les réduire à l’esclavage. Dans ce contexte, le paiement d’un tribut était un
moindre mal. Ainsi apparurent les premiers régimes d’impôts.
Ces régimes s’apparentaient plus à l’esclavage qu’à un système de taxe équitable. Le moindre signe de faiblesse de la part des conquérants se soldait par la révolte des conquis. Faute de pouvoir reprendre leur liberté, ils redoublaient d’ingéniosité pour se soustraire aux exactions du gouvernement. Ainsi, le maintien du gouvernement par la force était une entreprise coûteuse qui donnait rarement les résultats escomptés.
Éventuellement, les gouvernements s’allièrent au pouvoir religieux. Les représentants religieux détenaient un pouvoir considérable. De connivence avec les pouvoirs politiques, ils dictaient les comportements acceptables – obéissance et soumission – pour s’assurer une place privilégiée dans l’au-delà. Ainsi, le pouvoir politique menaçait la sécurité et la vie des gens sur terre et le pouvoir religieux menaçait leur bien-être dans l’au-delà. Le cumul de ces pouvoirs constituait une force beaucoup plus considérable que ces mêmes pouvoirs opérant séparément. Ce stratagème est toujours utilisé dans les États islamiques.
Ces régimes s’apparentaient plus à l’esclavage qu’à un système de taxe équitable. Le moindre signe de faiblesse de la part des conquérants se soldait par la révolte des conquis. Faute de pouvoir reprendre leur liberté, ils redoublaient d’ingéniosité pour se soustraire aux exactions du gouvernement. Ainsi, le maintien du gouvernement par la force était une entreprise coûteuse qui donnait rarement les résultats escomptés.
Éventuellement, les gouvernements s’allièrent au pouvoir religieux. Les représentants religieux détenaient un pouvoir considérable. De connivence avec les pouvoirs politiques, ils dictaient les comportements acceptables – obéissance et soumission – pour s’assurer une place privilégiée dans l’au-delà. Ainsi, le pouvoir politique menaçait la sécurité et la vie des gens sur terre et le pouvoir religieux menaçait leur bien-être dans l’au-delà. Le cumul de ces pouvoirs constituait une force beaucoup plus considérable que ces mêmes pouvoirs opérant séparément. Ce stratagème est toujours utilisé dans les États islamiques.
Avec le temps et l’éducation des populations, l’utilisation
de la peur à des fins politiques s’est raffinée. Les politiciens se sont arrogé
le rôle de protecteur du citoyen. Le mandat du gouvernement devient celui
de protéger la population contre les dangers réels et imaginaires. Celui-ci n’a
plus le choix: il est protégé de gré ou de force et contre lui-même si
nécessaire.
Gestion de la peur
L’utilisation de la peur comme moyen de contrôle des
populations doit s’adapter aux réalités changeantes des époques et des
sociétés.
L’effet de la peur s’amenuise avec le temps. À moins que les catastrophes annoncées se matérialisent, le doute s’installe rapidement. Le gouvernement doit posséder un inventaire toujours renouvelé de dangers pouvant raviver la peur dans la population. Le choix est illimité.
Les médias véhiculent avec enthousiasme la peur. Elle se prête bien aux grands titres spectaculaires qui moussent les ventes. Le leitmotiv des journaux et des bulletins de nouvelles semble être: à chaque jour sa peur. La population est maintenue dans un état constant d’appréhension. Cette stratégie détourne l'attention et camoufle les vrais problèmes. Ainsi, il est plus facile de faire accepter de nouvelles taxes, lois et réglementations et de faire oublier les bévues.
L’effet de la peur s’amenuise avec le temps. À moins que les catastrophes annoncées se matérialisent, le doute s’installe rapidement. Le gouvernement doit posséder un inventaire toujours renouvelé de dangers pouvant raviver la peur dans la population. Le choix est illimité.
Les médias véhiculent avec enthousiasme la peur. Elle se prête bien aux grands titres spectaculaires qui moussent les ventes. Le leitmotiv des journaux et des bulletins de nouvelles semble être: à chaque jour sa peur. La population est maintenue dans un état constant d’appréhension. Cette stratégie détourne l'attention et camoufle les vrais problèmes. Ainsi, il est plus facile de faire accepter de nouvelles taxes, lois et réglementations et de faire oublier les bévues.
L’environnement
La guerre froide (1945-1990) est un excellent exemple de
l’utilisation de la peur pour obtenir le soutien populaire. Si la perception du
danger représenté par le bloc communiste s’amenuisait dans l’opinion publique,
les bénéficiaires du complexe politico-militaro-industriel américain identifiaient
un nouveau danger. On nous informait que les Russes possédaient un nouvel avion
de chasse, un nouveau sous-marin ou une nouvelle génération de satellites et le
tour était joué. Comme par hasard, les budgets militaires augmentaient en
conséquence.
À la fin de l’ère communiste, il y eut une période de flottement. Les populations exigeaient que les gouvernements réduisent les dépenses et les budgets militaires. Le désarroi des politiciens était évident. Il devenait urgent de trouver une nouvelle source de danger pour éviter une perte graduelle du pouvoir politique.
À la fin de l’ère communiste, il y eut une période de flottement. Les populations exigeaient que les gouvernements réduisent les dépenses et les budgets militaires. Le désarroi des politiciens était évident. Il devenait urgent de trouver une nouvelle source de danger pour éviter une perte graduelle du pouvoir politique.
C’est au cours de cette période que les gouvernements, avec
l’aide de l’ONU, déclarent l’environnement la source de tous les dangers du 21e
siècle. La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
(CCNUCC), ratifiée par 189 pays, entre en vigueur le 21 mars 1994. Le protocole
de Kyoto, sa suite logique, est signé par 156 pays et entre en vigueur en
février 2005. Les écologistes, marchands de peur par excellence, militent
ardemment en vue de la signature d’une nouvelle convention à Paris en décembre
prochain.
L’environnement est un domaine idéal pour perpétuer la
stratégie de gouvernance par la peur. Il y a toujours eu des catastrophes
naturelles et il y en aura toujours.
Les dangers environnementaux sont réels, frappent sans
avertir et sont présents partout sur la planète. Chaque ouragan, tsunami,
inondation, sécheresse donne aux politiciens, secondés dans cette tâche par les
écologistes, l’occasion de rappeler à la population que le gouvernement existe
pour les protéger et les assister dans le besoin. Quoi de mieux pour maintenir
la population dans un état constant d’appréhension du danger et de bienveillance
envers le gouvernement.
Le terrorisme
De tout temps, la sécurité publique représente la forme la
plus efficace d’utilisation de la peur pour gouverner. La guerre est la menace
ultime en matière de sécurité publique.
En temps de guerre, le pouvoir de l’appareil gouvernemental est illimité. Les politiciens, bureaucrates et entrepreneurs militaro-industriels comprennent d’instinct qu’ils ont la chance de vivre une période exceptionnelle. Les opportunités d’enrichissement personnel ne sont limitées que par le manque d’imagination des individus qui exercent le pouvoir. Les politiciens obtiennent les augmentations de budget tant attendues. De nouveaux organismes nécessitant des milliers de fonctionnaires sont créés instantanément. Les demandes des militaires sont approuvées sans discussion. Les contrats sont accordés sans soumission.
Ceux qui oseront contester le bien-fondé de certaines décisions seront accusés d’antipatriotisme, ou pire, de traîtres. Ils seront harcelés par les services de sécurité et abandonnés par leurs amis, voisins et confrères. Les autres qui songeaient à dénoncer les abus et les fraudes y penseront à deux fois.
En temps de guerre, le pouvoir de l’appareil gouvernemental est illimité. Les politiciens, bureaucrates et entrepreneurs militaro-industriels comprennent d’instinct qu’ils ont la chance de vivre une période exceptionnelle. Les opportunités d’enrichissement personnel ne sont limitées que par le manque d’imagination des individus qui exercent le pouvoir. Les politiciens obtiennent les augmentations de budget tant attendues. De nouveaux organismes nécessitant des milliers de fonctionnaires sont créés instantanément. Les demandes des militaires sont approuvées sans discussion. Les contrats sont accordés sans soumission.
Ceux qui oseront contester le bien-fondé de certaines décisions seront accusés d’antipatriotisme, ou pire, de traîtres. Ils seront harcelés par les services de sécurité et abandonnés par leurs amis, voisins et confrères. Les autres qui songeaient à dénoncer les abus et les fraudes y penseront à deux fois.
Les événements tragiques du 11 septembre 2001, et ceux qui
ont suivi depuis, ont fourni aux politiciens du monde entier une occasion
inespérée d’assurer la pérennité du mode de gouvernance par la peur.
Le terrorisme est une source inépuisable de dangers
potentiels. Les actes terroristes sont spectaculaires et créent un fort
sentiment d’insécurité dans les populations. La plupart des gens sont
convaincus que les gouvernements sont les seuls organismes susceptibles de
protéger les populations et de prévenir les actes terroristes. Depuis 2001, la
guerre au terrorisme est devenue le véhicule privilégié pour limiter les
libertés individuelles et maintenir les populations en état de soumission.
Conclusion
Les politiciens ont toujours su que la peur est le meilleur
moyen de convaincre les populations réticentes à accorder leur soutien
inconditionnel au gouvernement. Que ce soit pour détourner l’attention de la
population, pour justifier plus de taxes ou pour faire accepter une législation
impopulaire, les politiciens peuvent toujours compter sur un événement dramatique
réel ou annoncé.
Graduellement, en maintenant les populations dans un état d’appréhension constant, l'État gruge les libertés individuelles au profit des politiciens et de la bureaucratie gouvernementale.
Graduellement, en maintenant les populations dans un état d’appréhension constant, l'État gruge les libertés individuelles au profit des politiciens et de la bureaucratie gouvernementale.
Le processus s’est grandement accéléré depuis les attentats
du 11 septembre 2001. Les gens acceptent à peu près tout ce qui leur est imposé,
incluant la perte graduelle de leur liberté. La liberté que nous connaissons
aujourd’hui a coûté la vie à des centaines
de milliers de nos ancêtres et concitoyens auxquels il faut maintenant
ajouter les héros de Charlie Hebdo. Il ne faudrait surtout pas qu’ils aient
sacrifié leur vie en vain.
La réflexion du jour
«Il n’y a aucun camion de l’Ontario, des Maritimes, des États-Unis, qui roule au Québec, qui prend son carburant au Québec. Ils ne paient jamais la taxe verte, il n’y en a pas un seul qui paie le 4,61 sous du litre de plus. Ça, c’est réservé aux citoyens du Québec qui mettent de l’essence dans leur voiture. C’est une aberration!»--- Claude Robert, président du Groupe Robert
15 janvier, 2015
La réflexion du jour
De plus en plus de gens se demandent si les éoliennes sont une solution aux problèmes de pollution par les énergies fossiles et ils ont raison d’être sceptiques : les éoliennes permettent aux gouvernements de garder les faveurs des « verts » et aux promoteurs de s’enrichir…--- Contrepoints
14 janvier, 2015
La gestion de l'économie par les experts
André Dorais
Chris Puplava est l'un des analystes ayant le mieux évalué
la direction des bourses américaines depuis la crise économique de 2008, du
moins parmi ceux qui rendent public leurs travaux. Fera-t-il aussi bien dans les années à
venir? On verra. Ses analyses sont intéressantes, mais ses
critiques des banques centrales sont typiques des professionnels de la finance
et de l'économie. Par exemple, dans son
article intitulé «ECB
Policy Misstep Poses Biggest Risk to Markets», il écrit:
«If the ECB fails to act aggressively the Eurozone is almost certain to fall into another recession and witness a large spike in sovereign bond yields that it will have to address more aggressively than if it was more proactive.»
Puplava se plaint que la BCE
(banque centrale européenne) ne soit pas suffisamment proactive. Il ne fait pas allusion au manque d'argent
injecté dans l'économie européenne, ni au taux directeur utilisé par la BCE,
mais à son manque de jugement. Il en attribue
la faute à la trop grande collégialité de l'institution. La BCE subit les pressions des banquiers
centraux nationaux, membres de l'UE, qui l'empêchent d'être aussi autocratique
que la Fed ou la banque centrale du Japon par exemple. Sa structure décisionnelle décentralisée fait
en sorte que ses interventions ou bien arrivent trop tard, ou bien manquent la
cible.
«Concerns over a policy misstep by the ECB are nothing new. In fact, they have a recent track record of doing the exact opposite of what is needed. Back in the middle of 2008, when the world was in the midst of a global recession and financial institutions were collapsing, the ECB hiked interest rates in July 2008 rather than cutting them. Within months the ECB had to backpedal when it began to slash interest rates in October 2008 at a peak of 4.25% to 1% a year later and aggressively expanded its balance sheet. The second misstep came in 2011 when the ECB felt the Eurozone was on stronger footing and paid more attention to transient inflationary pressures than economic growth and hiked rates twice and brought on a 37% bear market only to erase those rate hikes by the end of the year and massively expand its balance sheet.»
Puplava défend l'idée que les
autorités monétaires peuvent et doivent gérer correctement l'économie. Il critique la gestion de la BCE, mais crédite
la Fed de la bonne performance des marchés boursiers américains depuis 2009. D'abord, les marchés boursiers ne représentent
pas l'ensemble de l'économie. Ensuite, dès
lors qu'on utilise une perspective plus longue pour les analyser, les résultats
sont moins probants. Il suffit de rappeler
quelques épisodes pour s'en convaincre.
Au début des années 2000, l'acharnement de la Fed à relancer l'économie
a conduit à la crise de 2008; son agressivité, exercée au début des années
1990, a conduit à la bulle technologique; son insouciance mêlée d'arrogance, au
milieu des années 1920, a conduit au crash de 1929, etc.
Puplava a raison d'attribuer à
la Fed la bonne performance récente des marchés boursiers américains, mais il a
tort de penser que ces résultats soient durables. D'abord, je rappelle que la Fed ne produit pas
de richesse, elle contrôle uniquement le moyen de l'échanger. Comme toute banque centrale, elle monopolise
l'émission de monnaie et influence énormément les prix les plus importants
d'une économie, soit les taux d'intérêt.
À l'instar de la plupart des experts, Puplava est d'accord pour dire que
les banques centrales ne produisent pas de richesse, mais il pense qu'elles sont
indispensables au bon fonctionnement de l'économie. Je pense, au contraire, qu'elles nuisent à
son bon fonctionnement, car plutôt que de répondre aux besoins des individus, elles
cherchent à les faire consommer davantage.
Pour ma part, les banques
centrales partagent la responsabilité des cycles économiques avec leur
gouvernement respectif, mais ou bien ils et elles ne le réalisent pas, ou bien
ils (et elles) ne l'admettent pas. Ils se
voient comme médecins de l'économie et ils considèrent celle-ci bipolaire. Ils lui administrent des calmants ou des
stimulants selon leurs diagnostiques. Elle
n'en a nul besoin, mais elle fait avec.
Elle n'a pas le choix, car elle n'est pas maître d'elle-même. Elle doit digérer tout ce qu'on lui
donne. Elle compose avec les politiques
monétaires des uns, les politiques fiscales des autres et une législation abondante
et trop souvent tatillonne.
Ce qui rend perplexe beaucoup de
gens, y compris les autorités au pouvoir, économistes et professionnels de la
finance, est de réaliser que ce n'est que lorsque les gouvernements et leur
banque centrale relâchent l'accélérateur que la probabilité d'une récession
augmente. Malheureusement, plutôt que de
tenir compte de ce doute, les autorités, pressées d'agir, continuent d'appuyer
sur l'accélérateur, c'est-à-dire qu'elles poursuivent, voire augmentent leur
plan de relance. Ce faisant, elles aggravent
la situation plutôt que de l'améliorer.
Elles repoussent le constat du mal, soit la récession, mais plus elles
le repoussent, plus il sera grand lorsqu'il sera déclaré officiellement.
On doit cesser de voir la récession
comme étant un mal à éviter, car elle ne constitue pas la maladie. La plupart des définitions de la récession sont
erronées, car elles ne cherchent qu'à établir un constat, une ligne de
démarcation où l'on se rend à l'évidence de la maladie. On définit la récession par ses symptômes
sans chercher à en trouver la source; on ne fait que la constater ou l'affirmer
au moment où elle franchit des seuils prédéfinis. Lorsque ces seuils sont atteints, ou sur la
voie d'être atteint, les autorités administrent les mêmes remèdes qui ont rendu
le patient malade en premier lieu. Elles
ne le réalisent pas, car après avoir reçu une nouvelle dose de médication, le
patient, ici les marchés boursiers, est souvent euphorique. Les autorités crient alors victoire, à tort.
Il s'agit d'un cercle vicieux
qui va en s'aggravant si on ne l'arrête pas.
La maladie dont on parle constitue en réalité une incompréhension
économique qui se traduit à la fois par une injustice et un appauvrissement
économique. Introduire plus d'argent
dans l'économie qu'elle est capable de produire de richesse ne permet pas d'en
produire davantage. Au contraire, cela appauvrit
la majorité de la population à court terme et tout le monde à long terme.
À court terme, ce nouvel argent
se retrouve uniquement dans les mains de quelques individus qui en profitent
pour consommer et investir. Ces
individus s'enrichissent sans qu'ils aient eu à produire quelque chose au
préalable. Il s'agit donc d'une
redistribution de richesse qui, en sus d'être non voulue et non reconnue par la
vaste majorité de la population, ne profite qu'à quelques individus au
détriment de tous les autres.
À moyen terme, ce nouvel argent
se répand plus largement au sein de la population. La redistribution des richesses se poursuit,
mais à un moindre degré. Ce n'est que lorsque
l'inflation monétaire s'estompe qu'on réalise peu à peu que plusieurs
investissements, effectués pendant son règne, se traduisent en pertes partielles
ou totales. Il en est ainsi, car la redistribution
insidieuse des richesses, causée par l'inflation monétaire, crée des
distorsions économiques qui, à leur tour, entraînent des pertes de
capital. Il est donc primordial de différencier
la maladie de ses symptômes.
Identifier la maladie
et ses conséquences
L'inflation monétaire affecte tout
ce qui est comptabilisable: coûts, revenus, profits, marchés boursiers, obligataires,
etc. Malheureusement, une chose comptabilisée dans les livres comptables ne l'est
pas nécessairement dans les indices d'inflation, soit des indices d'inflation des
prix. En effet, la plupart des éléments affectés
par l'inflation monétaire ne sont pas comptabilisés dans les différents indices
d'inflation (des prix). Par conséquent,
analyser uniquement ces indices sous le prétexte qu'ils représentent l'ensemble
des conséquences de l'inflation monétaire constitue une erreur monumentale.
Pour la plupart des experts, y
compris les dirigeants des banques centrales, une émission de monnaie plus
grande que la production de richesse n'a pas d'autre effet que celui mesuré par
l'indice des prix à la consommation ou d'autres indices similaires. Ils prétendent qu'une émission de monnaie,
qui ne se traduit pas en inflation des prix à la consommation, produit de la
richesse au même titre qu'une bonne huile fait mieux rouler le moteur. Pour preuve, ils montrent les indices
boursiers à la hausse et un indice des prix à la consommation sous contrôle. Autrement dit, ils ne voient pas les
conséquences néfastes de leurs gestes et recommandations.
Je ne nie pas qu'il soit
difficile de mesurer les impacts de l'inflation monétaire, d'autant plus
qu'elle est introduite continuellement dans l'économie en quantité
irrégulière. Néanmoins, établir le taux
d'inflation à partir uniquement de la hausse des prix des biens et des services
de consommation est absurde. Quelques
investissements populaires peuvent absorber une grande partie de l'inflation
monétaire sans avoir d'impact sur les différents indices d'inflation. Cela en fait-il un remède miracle sans effet
secondaire? De même, si l'on admet que
plus l'inflation monétaire est élevée, plus grande sera la volatilité des
marchés, on ne peut pas conclure qu'elle soit sans danger sous le prétexte
qu'elle n'ait pas d'effet sur les divers indices d'inflation. Enfin, si l'inflation monétaire perdure et
s'accélère, alors tout le monde en paie le prix, car dans ces circonstances la
monnaie perd toute valeur d'échange.
En somme, on peut créditer la
Fed d'avoir mieux soutenu ses principaux marchés boursiers que la BCE a soutenu
les siens ces dernières années.
Toutefois, à partir de ce constat on ne peut pas conclure que les banques
centrales soient indispensables au bon fonctionnement de l'économie, ni
d'exclure l'idée qu'elles soient à l'origine des cycles économiques. Pour ma part, quand bien même l'Europe serait
en plus grande difficulté financière que les États-Unis, elle ne doit pas s'en
remettre à la BCE pour retrouver la prospérité.
La BCE, pour sa part, ne doit pas imiter la Fed sous prétexte que celle-ci
a évité le mal grâce à sa perspicacité, car il s'agit là d'une vision à courte
vue. Tout ce que la Fed a réussi, à ce
jour, est de repousser le constat du mal, mais non le mal lui-même.
Les banques centrales et leur
gouvernement respectif sont à l'origine des cycles économiques et de la
détresse qu'ils occasionnent, mais ce verdict bouscule tellement l'ordre établi
qu'on n'ose pas le croire. On y voit plutôt
une provocation, de sorte qu'on y répond
souvent par le dénigrement ou une tentative d'en ridiculiser ses auteurs,
mais ces façons d'agir ne démontrent pas qu'il soit erroné.
En économie, pour voir clair il
faut voir loin. S'en remettre à une
banque centrale, ou plus généralement à l'État, pour la sauver, c'est ne pas
voir plus loin que le bout de son nez. Étant
donné que les professionnels de la finance et de l'économie se présentent comme
les experts du marché, on serait porté à croire qu'ils soient plus aptes que
les autres individus à le défendre. Malheureusement,
on constate qu'ils sont aussi étatistes que les autres individus. En effet, ils s'en remettent constamment à
l'État sous de faux prétextes: pour sauver le monde en général, pour les sauver
eux en particulier, etc.
Lorsqu'on comprend l'économie de
marché, on ne demande pas à l'État ou à l'une de ses institutions, nationales
ou internationales, de faire mieux ou davantage. On lui demande plutôt d'en faire moins, car c'est
la seule façon, efficace et légitime, pour une collectivité de s'enrichir de
façon durable.
La réflexion du jour
Mais personne n’est dupe. Alors que le gouvernement profite du prétexte du redressement budgétaire pour nous saigner davantage, il continue à essaimer les privilèges et à investir des milliards dans des projets douteux: des éoliennes, des cimenteries, des emplois chez CGI, etc.--- Pierre Simard
13 janvier, 2015
La réflexion du jour
En ces temps incertains où le futur, même s’il est plein d’avenir, est tout de même rudement plus complexe à prédire que le passé, il serait nécessaire que nos élites auto-proclamées admettent que les prévisions à plus d’un an, surtout en matière de climat, sont à prendre en toute humilité, celle livrée avec des grandes pincettes qui évitent de se tacher avec de la grosse incertitude crasse. Malheureusement, comme cette humilité et ces pincettes ont été soigneusement rangées au placard par nos politiciens à l’ego surdimensionné, et comme en plus de cela, ces prévisions ouvrent des perspectives intarissables de pouvoir et fournissent une excuse en acier recyclé à carbone compensé pour accroître ponctions et taxes, on aura droit pour encore un bon moment aux interminables gémissements des pleureuses professionnelles gaïa-compatibles.--- Contrepoints
12 janvier, 2015
L’État-providence a pour effet de pervertir les mentalités
La Sécurité sociale a perverti les mentalités, les Français
n'ont plus aucune idée de la valeur des choses. Tout irait mieux si on rendait
leur argent aux Français avec moins de charges sur leur salaire.
Les gens qui pensent que la santé est gratuite sont soit
abrutis par l'État soit ils n'ont jamais lu leur feuille de paie sur laquelle
figurent leurs cotisations.
Ce phénomène est aussi présent au Québec qu’en France.
Nicolas
Doze en discute avec Henri Pigeat.
La réflexion du jour
L'histoire du mouvement syndical québécois, sa composition, sa culture, le très fort taux de syndicalisation, s'expliquent très largement par le développement de l'État québécois. L'imbrication est telle que, dans la vision syndicale, la préservation de l'État, la défense du modèle québécois ou celle des intérêts syndicaux deviennent une seule et même chose.--- Alain Dubuc
11 janvier, 2015
10 janvier, 2015
La réflexion du jour
Contrairement à ce que croit Noam Chomsky, le prophète de la gauche, il n’y a pas que les riches qui savent «fabriquer le consentement» des foules. Notre gauche médiatique excelle dans le tripotage de réalité pour vendre au peuple le bon vieil agenda socialiste qui, promet-on depuis Marx, va sauver l’être humain... de la nature humaine.--- Lise ravary
09 janvier, 2015
Il ne suffit pas de faire plus avec moins, il faut surtout faire autrement
Dans le vrai monde, le monde des individus et des
entreprises qui crée de la richesse pour le plus grand bénéfice de l’ensemble
de la population, il se dessine une tendance qui change les façons de faire :
l’élimination des intermédiaires.
Les exemples les plus connus de ce phénomène sont des
entreprises comme Uber, Airbnb et Grouplend.
Grâce aux technologies de l’information, ces entreprises améliorent leur
productivité en éliminant les intermédiaires. Ainsi, elles offrent de meilleurs
services à meilleur prix à leur clientèle.
Ces entreprises créent énormément de richesse en lançant de
nouveaux services ou en améliorant les services existants. Nous en bénéficions
tous.
C’est tout le contraire de ce qui se passe lorsqu’un service
est fourni par l’État.
Prenons par exemple le système
de santé, l’éléphant qui bientôt engloutira 50 % du budget du gouvernement.
Le système de santé est composé de trois paliers. Un palier central : le
ministère et ces 14 organismes consultatifs, un palier régional : 18
agences et un palier local : 283 établissements correspondants à
1 721 installations physiques. C’est sans compter les cliniques médicales,
les groupes de médecine familiale et tutti quanti.
Chaque palier complexifie le système de santé au point de le
rendre inopérant. Le ministre Barrette propose de consolider le palier
régional. Au mieux cela ne changera rien. Au pire cela compliquera davantage
l’accès aux services de santé.
Comme si cela n’était pas suffisant, les syndicats et les
ordres professionnels s’opposent à tout changement pour protéger les intérêts
corporatifs de leurs membres. En fin de compte, le système est devenu ingérable
et extrêmement coûteux.
Pour augmenter la productivité de la première ligne en santé
et améliorer du même coup la qualité, il faudrait tout réorganiser le système
et éliminer les intermédiaires entre le patient et le soignant.
Prenons par exemple les soins dentaires. En situation
normale j’obtiens un rendez-vous à l’intérieur de quelques semaines. L’heure du
rendez-vous est respectée à plus ou moins 15 minutes. En cas d’urgence je peux
obtenir un rendez-vous le jour même. Une fois les traitements complétés je
présente ma carte d’assurance au préposé. Mon assureur crédite sur le champ la
somme due au dentiste et je paie la différence le cas échéant. Je suis donc
bien informé des coûts de traitement. Le dentiste serait bien malvenu d’abuser.
Remarquez que je paie seulement après avoir reçu les services.
Dans le cas du système de santé, je dois présenter ma carte soleil dès que je
traverse le cadre de la porte. Si j’en ai assez d’attendre et que je quitte la
clinique avant de voir le médecin, qu’est-ce qui se passe? Est-ce que la RAMQ
paiera quand même pour une visite? Allez savoir!
S’il est possible de recevoir des traitements dentaires de
qualité et sans attendre, pourquoi cela ne serait-il pas possible pour mes
autres besoins en santé?
Qu’est-ce qui démarque les soins dentaires des autres soins
en santé? Il n’existe pas de ministère. Il n’y a pas d’organismes consultatifs.
Il n’y a pas de CSSS, de CLSC, de GMF, etc. Les bureaucraties gouvernementales
et syndicales sont réduites au minimum. Les cliniques dentaires utilisent les
dernières applications informatiques pour augmenter leur productivité et réduire
leurs coûts. Elles n’ont pas le choix si elles veulent conserver leur clientèle,
concurrence oblige.
En éliminant le plus possible les intermédiaires et en adoptant
les technologies pertinentes, les cliniques dentaires peuvent offrir un service
de qualité au meilleur prix à leur clientèle.
Si on veut un jour avoir un système de santé de qualité à un
coût raisonnable, le gouvernement ne doit pas se limiter à « faire plus
avec moins », mais il doit surtout «faire autrement ».
J’ai utilisé comme exemple le système de santé, mais le même
argumentaire est valide pour tous les ministères. Par exemple, la bureaucratie
du ministère du Tourisme est tellement inepte que les intervenants
ont demandé au premier ministre de l’abolir.
La mission
de Tourisme Québec se lit comme suit :
De par sa loi
constitutive, Tourisme Québec a pour mission de soutenir le développement et la
promotion du tourisme au Québec en favorisant la concertation et le partenariat
des intervenants associés à ce développement et à cette promotion, dans une
perspective de création d’emplois, de prospérité économique et de développement
durable.
Mais loin de remplir sa mission, le ministère est devenu un
boulet qui nuit à l’industrie. C’est quand même ahurissant, non!
La réflexion du jour
Notre endettement est le résultat de décennies à vivre au-dessus de nos moyens. L’économie va assez bien sur tout le continent nord-américain... sauf au Québec. Notre modèle économique basé sur les taxes et la réglementation nous maintient au ralenti.--- Mario Dumont
08 janvier, 2015
La réflexion du jour
Cessons de mépriser l’argent! Cessons d’étouffer nos entrepreneurs! Cessons d’avoir peur d’exploiter nos ressources naturelles! Comme disait Georges Danton: «De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace!»--- Richard Martineau
07 janvier, 2015
Austérité, quelle austérité?
En France et au Québec les dinosaures économistes pullulent.
Ils gagnent toujours la guerre de l’opinion publique grâce à la collaboration
crasse des médias et de leurs journalistes-écolos-syndicalistes.
Non, en France, comme au Québec, il n'y a jamais eu
d'austérité ni de politique libérale, jamais. Les dépenses publiques n'ont
jamais cessé d'augmenter, le nombre de fonctionnaires continue toujours
d'augmenter, la dette publique que payeront nos enfants augmente encore et
encore, le déficit structurel ne baisse toujours pas.
La réflexion du jour
La Belle province, qui se la joue scandinave depuis cinquante ans, croit pouvoir continuer sur la voie paisible du bonheur à crédit; le renoncement ne sera pas facile...---- Michel Hébert
06 janvier, 2015
La réflexion du jour
Il n’y a rien qui empêche les Québécois d’atteindre un niveau de prospérité équivalent à la moyenne nord-américaine. Nous avons tout ce qu’il faut pour rejoindre la moyenne nord-américaine et même nous hisser dans le peloton de tête. Ce qu’on doit réaliser, en premier lieu, c’est que la prospérité, c’est d’abord une affaire d’attitude.
La prospérité, c’est dans la tête bien avant d’être dans la poche. C’est la valeur que nous on se donne, comme citoyens, entrepreneurs, comme société. Et si on peut enfin réaliser que ce que nous avons en tête vaut de l’or, il n’y aura pas de limite à ce que nous allons accomplir.--- Conseil du patronat du Québec
La prospérité, c’est dans la tête bien avant d’être dans la poche. C’est la valeur que nous on se donne, comme citoyens, entrepreneurs, comme société. Et si on peut enfin réaliser que ce que nous avons en tête vaut de l’or, il n’y aura pas de limite à ce que nous allons accomplir.--- Conseil du patronat du Québec
05 janvier, 2015
Le “Civil Hacking” pour accélérer le développement de Montréal ville intelligente
Je ne connais pas de traduction pour l’expression “Civil
hacking”. Cette expression est utilisée pour décrire la contribution de la
société civile à la création et la croissance de la société intelligente.
L’organisation
Code for America aide
les bidouilleurs d’une région ou d’une ville à se regrouper en brigades de
volontaires et à collaborer pour créer des applications utilisant les données mises
à leur disposition par les autorités publiques.
À Montréal, il existe déjà des applications découlant d’initiatives
individuelles, par exemple l’application identifiant les places de
stationnement disponibles, ou découlant d’une initiative de la ville comme l’application
permettant de connaître l’état des activités de déneigement. Mais l’adhésion de
Montréal à l’organisation Code for America permettrait d’accélérer le processus
de développement de Montréal ville intelligente. Il existe déjà des dizaines de
villes qui participent à ce réseau.
Souhaitons que Montréal y adhère bientôt.
La réflexion du jour
Croyez-vous qu’autant de gens se pointeraient à l’hôpital pour la moindre niaiserie si les soins n’étaient pas gratuits ?
(Oui, je sais, les soins NE SONT PAS gratuits, les contribuables finissent toujours par payer la facture, mais les gens qui engorgent les urgences parce qu’ils se sont cogné le gros orteil contre la porte du garde-manger ne le savent pas...)
Pourrait-on faire un petit effort, en 2015, et nous prendre tous un peu plus en main ?--- Richard Martineau
03 janvier, 2015
La réflexion du jour
«Au Québec, l’opposition vient d’une dizaine de personnes, qui sont liées à deux, trois groupes, environnementalistes, par exemple. Toujours les mêmes opposants. Pour la cimenterie, les pipelines, les projets miniers et industriels» --- M. Hébert via Pierre Duhamel
02 janvier, 2015
Lettre d’un entrepreneur français au père Noël
Laurent Vronski est chef d'entreprise, il réalise
pratiquement 100% de son chiffre à l'export avec ses compresseurs Ervor. Il
écrit au père Noël pour demander deux cadeaux.
Les entrepreneurs québécois et par extension l’ensemble des
Québécois ont aussi bien besoin de ces deux cadeaux.
La réflexion du jour
M. Coiteux devrait par ailleurs s’attaquer de toute urgence à LA caractéristique du modèle québécois qui rend ses concitoyens littéralement malades: ces hauts fonctionnaires qui conservent pendant toute leur carrière des salaires faramineux, qui leur ont été parfois consentis pour une fonction exercée seulement quelques mois, alors qu’ils ne méritent plus ces privilèges scandaleux payés par tout un chacun.---Christian Dufour
01 janvier, 2015
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Bonne et heureuse année 2015
Je souhaite que 2015 nous apporte plus de liberté.
Je souhaite que 2015 nous apporte plus de liberté.
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