Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

05 novembre, 2014

Enseignant, une profession noble dévalorisée

La profession d’enseignant est certainement la plus noble d’entre toutes. Non seulement du point de vue de la transmission des connaissances, mais aussi par l’influence qu’un (e) enseignant (e) exerce sur les élèves. Qui ne connaît pas un (e) enseignant (e) qui a fait « la différence » dans la vie d’un (e) adolescent (e).

Malheureusement, les embûches bureaucratiques, les conventions collectives calquées sur les principes de l’âge industriel (primauté de l’ancienneté), dévalorisent la profession, éloignent les meilleurs candidats et démotivent les meilleurs enseignants (es).

En France, il y a 840 000 enseignants pour 12 millions d'élèves (soit un prof pour 14,28 élèves) pourtant les résultats de ces élèves n'arrêtent pas de dégringoler dans les tests PISA.

Au Québec, le ratio élève/professeur est le même qu’en France, 14,3. Heureusement, nos résultats PISA sont bien meilleures que ceux de la France, mais bien en deçà de ceux des pays asiatiques.

Qu’attendons-nous pour valoriser la profession d’enseignants en créant un ordre professionnel (reconnaissance sociale) et en remplaçant le critère d’ancienneté par celui de compétence dans les conventions collectives?


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