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En santé, comme dans tous les monopoles gouvernementaux, plus ça coûte cher moins il y a de services. Les politiciens et les bureaucrates sont trop occupés à se distribuer les budgets additionnels pour se préoccuper des services offerts à la population. C’est la loi de Gammon à l’oeuvre.
L’étude de l’Institut Fraser concernant les listes d’attente dans les hôpitaux québécois prouve une fois de plus la véracité de cette loi. En effet, comment pourrait-on justifier autrement le fait que les temps d’attente pour être soigné au Québec ont augmenté de 166 % entre 1993 et 2007.
Les contribuables paient de plus en plus cher pour des services de santé de plus en plus pourris. Au sein de l’OCDE il y a au moins sept pays qui dépensent à peu près la même chose que le Québec pour offrir des soins de santé universels et gratuits à leur population, mais où il n’y a pas de listes d’attente : l’Autriche, la Belgique, la France, l’Allemagne, le Japon, le Luxembourg et la Suisse.
À la différence du Québec, dans ces pays le privé concurrence le public et les patients sont libres de choisir l’institution où ils désirent être soignées. De plus, ils doivent défrayer une partie des coûts ce qui, sans être discriminatoire, évite les abus les plus fréquents.
Le fait que les temps d’attente aient plus que doublés en moins de quinze démontre éloquemment la contre performance du système de santé québécois et l’urgence de mettre un terme au monopole d’État.
(Source : Institut Fraser)
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