Le texte de Pierre Duhamel dans l’Actualité.com, reproduit ici-bas, est d’une limpidité renversante. En seulement quelques lignes il explique les bienfaits d’une réalité extrêmement complexe, la mondialisation. Voilà ce que l’on devrait enseigner dans les écoles québécoises.
9 novembre 2006
La leçon d'économie de Peter Simons
Je rencontrais aujourd’hui Peter Simons, le président de la Maison Simons. Je lui demandais quelle proportion des vêtements vendus dans ses magasins étaient tissés en Chine. J’ai eu droit à un véritable cours sur le commerce extérieur… Je le résume en mes propres mots.
Première leçon. Les consommateurs veulent un produit de qualité et à bon prix.
Deuxième leçon. On pourrait acheter une veste d’une marque américaine, fabriquée en Chine… avec un tissu européen. Le produit est-il vraiment chinois ?
Troisième leçon. Quand le vêtement est conçu et dessiné ici et qu’il est mis en marché et vendu par un détaillant local, la plus grande proportion du coût du produit revient au Québec, même si la confection est réalisée ailleurs.
Quatrième leçon, le Canada est devenu l’un des pays les plus riches au monde grâce à ses exportations. Nous avons l'obligation morale de commercer avec les pays en développement. Comment pouvons-nous nous offusquer quand ils se développent grâce à leur commerce ?
Peter Simons explique que «le produit est la manifestation physique d'une chaîne de valeur». Il donne le iPod en exemple. Bien sûr, il est fabriqué en Asie. Mais sa conception, son design, son logiciel d'exploitation, son marketing et ses profits reviennent aux Américains. Et c’est ça qui compte.
9 novembre 2006
La leçon d'économie de Peter Simons
Je rencontrais aujourd’hui Peter Simons, le président de la Maison Simons. Je lui demandais quelle proportion des vêtements vendus dans ses magasins étaient tissés en Chine. J’ai eu droit à un véritable cours sur le commerce extérieur… Je le résume en mes propres mots.
Première leçon. Les consommateurs veulent un produit de qualité et à bon prix.
Deuxième leçon. On pourrait acheter une veste d’une marque américaine, fabriquée en Chine… avec un tissu européen. Le produit est-il vraiment chinois ?
Troisième leçon. Quand le vêtement est conçu et dessiné ici et qu’il est mis en marché et vendu par un détaillant local, la plus grande proportion du coût du produit revient au Québec, même si la confection est réalisée ailleurs.
Quatrième leçon, le Canada est devenu l’un des pays les plus riches au monde grâce à ses exportations. Nous avons l'obligation morale de commercer avec les pays en développement. Comment pouvons-nous nous offusquer quand ils se développent grâce à leur commerce ?
Peter Simons explique que «le produit est la manifestation physique d'une chaîne de valeur». Il donne le iPod en exemple. Bien sûr, il est fabriqué en Asie. Mais sa conception, son design, son logiciel d'exploitation, son marketing et ses profits reviennent aux Américains. Et c’est ça qui compte.
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