Le 19 juin 2006, l’Institut Fraser publiait son rapport Tax Freedom Day 2006. Le Tax Freedom Day est une façon simple de mesurer le taux de fiscalité des contribuables selon la province de résidence. Ce taux inclut tous les revenus collectés par les gouvernements : impôts, TPS, TVQ, taxes foncières, taxes sur les produits de l’essence, l’alcool et le tabac, etc.
Les contribuables québécois ont l’insigne honneur de travailler pour leurs gouvernements plus longtemps que tous les autres contribuables canadiens. Près de la moitié des revenus annuels de la famille moyenne québécoise servent à financer des gouvernements obèses et inefficaces. En 2006, c’est seulement depuis le 27 juin que les contribuables québécois peuvent commencer à jouir du labeur de leur travail. Les contribuables Ontariens ont été libérés le 16 juin, onze jours plus tôt que nous. Toutefois, il faut bien noter que ces calculs sont représentatifs d’une situation familiale moyenne. Certains contribuables ont arrêté de financer leurs gouvernements plus tôt alors que d’autres devront continuer à leur remettre leurs chèques de paie jusqu’en juillet. Comme chaque cas est différent je vous recommande d’utiliser le calculateur de l’Institut Fraser pour déterminer votre jour de libération.
Il est intéressant de noter qu’en 2006 le Tax Freedom Day des Québécois arrive trois jours plus tôt qu’en 2005 et six jours plus tôt qu’en 2000. C’est une bien maigre amélioration, mais au moins on semble avoir enfin dépassé le haut de la courbe. Entre 1981 et 2000 le Tax Freedom Day était passé du 7 juin au 3 juillet.
En 2006, la famille moyenne québécoise gagnera un revenu de 69 510$ et paiera 33 601$ en impôts et taxes. De ce montant 16 983$ (51%) ira au fédéral, 14 614$ (43%) sera versé au provincial et le reste, 1 993 (6%), échouera au municipal. En 2005, la même famille a payé 32 806$ en impôts et taxes, soit 795$ ou 2,4% de moins. Les principales augmentations en 2006 proviennent de l’impôt (454$) et des frais de pension et de santé (239$). On est bien loin de la réduction d'un milliard par année promis par le PLQ.
Les contribuables québécois ont l’insigne honneur de travailler pour leurs gouvernements plus longtemps que tous les autres contribuables canadiens. Près de la moitié des revenus annuels de la famille moyenne québécoise servent à financer des gouvernements obèses et inefficaces. En 2006, c’est seulement depuis le 27 juin que les contribuables québécois peuvent commencer à jouir du labeur de leur travail. Les contribuables Ontariens ont été libérés le 16 juin, onze jours plus tôt que nous. Toutefois, il faut bien noter que ces calculs sont représentatifs d’une situation familiale moyenne. Certains contribuables ont arrêté de financer leurs gouvernements plus tôt alors que d’autres devront continuer à leur remettre leurs chèques de paie jusqu’en juillet. Comme chaque cas est différent je vous recommande d’utiliser le calculateur de l’Institut Fraser pour déterminer votre jour de libération.
Il est intéressant de noter qu’en 2006 le Tax Freedom Day des Québécois arrive trois jours plus tôt qu’en 2005 et six jours plus tôt qu’en 2000. C’est une bien maigre amélioration, mais au moins on semble avoir enfin dépassé le haut de la courbe. Entre 1981 et 2000 le Tax Freedom Day était passé du 7 juin au 3 juillet.
En 2006, la famille moyenne québécoise gagnera un revenu de 69 510$ et paiera 33 601$ en impôts et taxes. De ce montant 16 983$ (51%) ira au fédéral, 14 614$ (43%) sera versé au provincial et le reste, 1 993 (6%), échouera au municipal. En 2005, la même famille a payé 32 806$ en impôts et taxes, soit 795$ ou 2,4% de moins. Les principales augmentations en 2006 proviennent de l’impôt (454$) et des frais de pension et de santé (239$). On est bien loin de la réduction d'un milliard par année promis par le PLQ.