Dans son texte de présentation du plan économique de la Coalition pour l’avenir du Québec, François Legault écrit : Un coup de barre s’impose donc au Québec. Il y a urgence à faire un virage majeur en économie.
Jusque-là, ça va! C’est après que ça se gâte et pas à peu près!
La plupart des mesures proposées par le CAQ préconisent plus d’interventionnisme étatique, ce qui va plomber davantage l’économie québécoise, alors que le CAQ prétend vouloir la dynamiser.
Le CAQ propose d’accroître les investissements de la Caisse de dépôt au Québec et de créer un fonds de 5 G$ financé par la Caisse de dépôt et par un appel à l'épargne, pour prendre des participations minoritaires dans les projets d'exploitation de nos ressources naturelles. Même si en théorie cela peut sembler attrayant, il sera impossible d’empêcher les politiciens d’imposer, à des fins politiques, leur volonté à la CDP. M. Legault a-t-il oublié les fiascos passés de la SGF et de la CDP? Les contribuables québécois ont perdu des milliards dans des investissements mal avisés, parce que dictés par des considérations électoralistes.
Non merci, on a assez donné.
Le CAQ suggère de favoriser les regroupements des terres agricoles afin de conserver leur propriété au Québec. Cette mesure favorisera l’augmentation du prix des terres agricoles et les rendra encore plus inaccessibles aux agriculteurs québécois. À terme, les agriculteurs-entrepreneurs deviendront des salariés-fonctionnaires. De quoi faire rêver les syndicats. Les terres agricoles sont maintenant inaccessibles aux agriculteurs parce que leur prix a été multiplié par deux suite à l’imposition du système des quotas. Il suffirait d’éliminer ce système pour régler le problème.
Le CAQ propose de soutenir les transferts d'entreprise aux générations suivantes ou aux employés et d’encourager les Québécois à investir dans les entreprises québécoises. Le succès de telles interventions suppose qu’une économie planifiée donne de meilleurs résultats qu’une économie de libre marché. Pourtant, l’histoire récente de l’économie québécoise démontre tout le contraire. Ce genre d’intervention conduit inévitablement à encourager les Québécois à faire de mauvais investissements et à les appauvrir davantage.
Le CAQ recommande d'ajouter une nouvelle mission aux fonds fiscalisés (FTQ, CSN et Desjardins) concernant la commercialisation de produits québécois à l'étranger. Ces fonds sont devenus des monstres intouchables qui gèrent une partie de plus en plus importante de l’argent public. Il faudra bien un jour mettre fin à ce régime de redistribution au profit des syndicats et de Desjardins. Ce n’est certainement pas en leur confiant une nouvelle mission qu’on y arrivera.
Toutefois, le plan économique propose d’utiliser 100% des nouvelles redevances sur les ressources naturelles non renouvelables pour rembourser la dette. Enfin, voilà une excellente suggestion.
Finalement, à l’exception de cette dernière proposition, le plan économique du CAQ, nous recule au début des années 60, l’âge d’or des économies planifiées.
Depuis, nous savons que le libre marché, malgré ses défauts, demeure le meilleur moyen de dynamiser une économie. Il suffit d’opposer l’indice de liberté économique au PIB des divers pays développés pour s’en convaincre.
En conclusion, le plan économique du CAQ ne récolte pas la note de passage.
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