Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

13 mars, 2009

Peut-on descendre plus bas?

La politique est un jeu que les politiciens jouent au frais des contribuables.
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Le Vendredi 13 Mars 2009

Les enfants jouent avec la Caisse
André Pratte

Après des jours de querelle, les partis d’opposition à Québec ont finalement réussi à faire témoigner la ministre des Finances sur l’année difficile de la Caisse de dépôt. Et, comme on pouvait s’y attendre de nos chers politiciens, l’affaire a tourné à la partisanerie. À l’issue de la matinée, on n’en sait pas plus long sur ce qui s’est passé à la Caisse.

Mme Jérôme-Forget a rejeté tout le blâme sur les dirigeants de la Caisse et répété que c’est à eux que l’opposition devrait poser ses questions. Comme si le gouvernement ne devait pas s’interroger sur le libellé de la loi, sur la gouvernance de la CDPQ et sur sa propre politique de placement pour ce qui est du Fonds des générations et du fonds d’amortissement des régimes de retraite! Et comme si elle-même, alors qu’elle était dans l’opposition, n’avait pas fait ses choux gras des difficultés de la Caisse sous Jean-Claude Scraire!

Le péquiste François Legault a cherché à rendre le gouvernement responsable des pertes, en particulier parce que le mandat de la Caisse a été modifié en 2004. Comme si des investissements supplémentaires de la Caisse dans l’économie québécoise avait permis d’éviter la crise mondiale!

Et Amir Khadir, de Québéc-Solidaire, a voulu faire le «procès du libre-marché», alors que ce dont on parle ici, c’est des décisions prises par une société d’État…

Tout cela vient confirmer - pour ceux qui ont encore des doutes à ce sujet - que les politiciens devraient se tenir loin, très loin de la Caisse de dépôt.

«On n’est pas des enfants ici», a lancé la ministre en réponse au député adéquiste François Bonnardel, qui lui demandait de s’excuser pour les pertes de 40 milliards subies par la Caisse. Pourtant, tout ce qu’on a vu et entendu à l’Assemblée nationale dans ce débat tend à démontrer le contraire.

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