Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

05 mars, 2009

Impôts – Pensons aux autres


La saison des impôts est un moment privilégié. Il me permet de constater l’ampleur de ma générosité. Si par malheur je n’ai pas contribué suffisamment, mon rapport d’impôt me permettra de corriger cette erreur malencontreuse. Ainsi, je pourrai dormir en paix sachant que j’ai contribué ma juste part.

Considérant que les besoins sont illimités, il faut vraiment être radin pour lésiner sur le paiement de ses impôts. Je ne pourrais vivre en paix, sachant qu’un manque d’argent a privé de sa subvention une entreprise dans le besoin; a empêché un artiste de présenter son oeuvre en Europe; ou a privé un groupe de parlementaires de leur voyage d’étude dans les Caraïbes.

D’ailleurs, les rapports d’impôt devraient contenir une ligne « contributions volontaires » (477 au fédéral et 467 au provincial) pour ceux qui désirent en faire plus pour les moins nantis de notre société.
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Le vampire
Jean-Marc Léger, Journal de Montréal, 04/03/2009 10h57

Mars, c'est le mois de l'impôt. Après les taxes municipales et les taxes scolaires, c'est le temps de l'impôt provincial et fédéral, sans oublier les éternelles TPS et TVQ sur tout ce que vous achetez, ainsi que la taxe ascenseur camouflée sur l'essence. Comble de l'imbécillité, vous payez même la TVQ sur la TPS. Et ce, sans compter la taxe de Bienvenu et celle sur vos dividendes, la déduction pour la Régie des rentes et l'assurance-emploi.

Ensuite, vous recevez une lettre du ministère du Revenu vous signifiant qu'il reste encore un solde impayé. Et finalement, l'inspecteur d'impôt viendra s'assurer qu'il ne vous reste plus rien. Raymond Devos, humoriste français, disait que chaque fois que le percepteur revenait, il payait de l'impôt sur le revenu.

TROP D'IMPÔT

87% des Québécois estiment que l'on paie trop d'impôt au Québec. C'est au moment de payer son impôt qu'on réalise qu'on n'avait pas les moyens de s'offrir l'argent que l'on gagne.
C'est la classe moyenne qui écope le plus, payant 63%du total des impôts. À l'inverse, on dénombre 2,4 millions de Québécois (41%) qui ne paient pas d'impôt du tout. Et cette proportion augmente d'année en année. Pour ma part, il y a pire que payer trop d'impôt, c'est de ne pas en payer du tout parce que votre revenu est trop faible.

À force de se faire siphonner par les gouvernements, certains trouvent des échappatoires :

>5 % des gens nous disent qu'ils ne déclarent pas tout à l'impôt (ou au sondeur) ; > 8 % ont déjà fait des achats en contrebande;

>17 % affirment avoir déjà travaillé au noir;

>37 % avouent avoir payé au noir sans payer les taxes de vente.

GASPILLAGE

Payer de l'impôt est une chose, mais gaspiller nos impôts en est une autre. Après nous avoir vampirisés, le gouvernement pourrait-il cesser de gaspiller notre argent dans des programmes superflus, de voyager à nos frais pour des missions inutiles, d'inonder les médias de publicités gouvernementales insipides et de subventionner des entreprises déjà riches à craquer? Il faut exiger plus pour nos impôts et moins au contribuable.

LA SOLUTION

Il existe une solution toute simple pour contrer les hausses d'impôt. Avez-vous remarqué qu'il n'y a jamais de hausse d'impôt durant une année électorale ? Il faudrait tenir des élections chaque année. Les vampires se cachent toujours en plein soleil.

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