L’immobilisme est directement proportionnel au nombre de politiciens et de fonctionnaires. Les uns interfèrent pour en retirer des avantages politiques, les autres s’imposent pour avoir l’impression d’être utiles. La solution requiert de réduire le plus possible leur nombre.
Michel Vastel, L’actualité.com
Voulez-vous nos bobettes avec ça?
Je vous en ai parlé le 12 juin (Toronto, la rapace). La Ville-Reine, déjà métropole économique et capitale du cinéma, veut devenir la Ville «Reine des Festivals»)
Certains d'entre vous, tout comme le maire de Montréal, Gérald Tremblay, et la présidente de la Chambre de commerce, Isabelle Hudon, trouvent cela bien normal, ils sont même flattés que Toronto veuille copier nos succès. Ce matin dans La Presse, le grand patron du Festival Juste pour rire s'est vidé le coeur. Il en a marre de se faire bousculer par les fonctionnaires qui n'aiment pas les grands Festivals. Tous les grands Festivals en ont marre de la façon dont ils sont traités, qu'il s'agisse de Gilbert Rozon, Normand Legault, Alain Simard, Guy Laliberté...
Voici comment Rozon réagit au manque de leadership et à l'absence navrante de vision des dirigeants de Montréal: « Quand le maire de Toronto a dit l’hiver dernier qu’il voulait devenir la grande ville des festivals au Canada d’ici 10 ans, le maire Tremblay a dit qu’il fallait collaborer ! Hey, il vient de te donner une claque en pleine face ! C’est Montréal, la ville des festivals. Est-ce qu’on va se laisser faire ?
« Pourquoi pensez-vous que le maire de Toronto veut ça ? Il a vu ce que ça rapporte à Montréal. Mais ici, c’est sans cesse le parcours du combattant. Mais je ne vais pas passer deux autres années avec l’eau sur le bord du nez. S’ils veulent un festival rapetissé, ils vont en avoir un. »
Moi je dis que l'attitude des Montréalais à l'égard des Grands Festivals qui marchent, font connaître la ville, rapportent des dizaines de millions de dollars, et distraient les citoyens, c'est qu'il y a un petit groupe de braillards et de grincheux qui n'aiment pas le succès. Tout cela est typique de l'attitude de tous les Québécois à l'égard du succès. Si ça rapporte de l'argent, ça doit pas être bon, il faut laisser cela aux Anglais.
Cela ne vous rappelle rien? c'était le discours des curés qui ont maintenu le Québec dans la Grande Noirceur pendant trop longtemps. Aujourd'hui, les curés ont été remplacés par les nouveaux clercs de la gogauche...
Quelle pitié!
Et voilà que la ville de London revient à la charge une fois de plus pour nous piquer l'hôpital des Shriners, véritable centre de recherche. Mais c'est pas un pays ça, c'est une foire d'empoigne. Les envieux de l'Ontario veulent tout ce qui marche au Québec. Ils n'ont pas encore demandé nos bobettes, mais cela viendra.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire