Nos ancêtres, en quête de liberté, ont quitté la France pour s’affranchir de l’asservissement imposé par l’aristocratie. Ils sont venus s’établir au Québec où ils jouissaient d’un degré de liberté inimaginable dans un pays européen. Cette liberté qui leur était si chère fut acquise au prix de sacrifices extrêmes et souvent au prix de leur vie. Ils seraient bien déçus de constater que moins de quatre siècles plus tard le gouvernement du Québec a graduellement remplacé l’aristocratie française.
Nos ancêtres étaient des entrepreneurs pour qui la liberté comptait plus que le confort et la sécurité. Au début de la colonie, dans le but d’assurer le développement de l’agriculture, un édit défendait aux habitants de s’absenter en forêt plus de 24 heures. S’ils étaient pris en flagrant délit ils risquaient la peine de mort. Malgré cet édit, les autorités estimaient que plus de 800 colons, une majorité des hommes en âges de travailler, pratiquaient le métier de coureur de bois. Si les autorités empiétaient sur leurs droits fondamentaux nos ancêtres n’hésitaient pas à les défier au péril de leur vie.
Historiquement les gouvernements n’avaient pas pour fonction de régir les activités de la société dans ses moindres détails. Les premiers gouvernements fournissaient aux citoyens certains services difficiles à obtenir autrement. Les gouvernements d’antan n’étaient pas différents des autres organisations et professionnels qui composaient la société. Les citoyens consultaient le médecin pour leurs problèmes de santé et faisaient appel au gouvernement pour assurer leur sécurité et pour gérer la justice. Personne n’était autorisé à régir la vie des autres. La relation entre le citoyen et le gouvernement était celle d’un client (citoyen) envers un fournisseur (gouvernement). Les échanges étaient volontaires et les partis bénéficiaient d’un statut légal équivalent.
Au fil des siècles, le rôle des gouvernements a été perverti dans le but de donner de plus en plus de pouvoir au gouvernement au détriment des libertés individuelles. Cette situation est particulièrement évidente dans la vie de tous les jours des Québécois. Quoique vous fassiez il existe une loi, un règlement qui limite votre liberté ou qui exige une permission. Il est raisonnable d’exiger une permission pour utiliser une propriété ou un bien appartenant à quelqu’un d’autre. Le gouvernement n’est pas propriétaire des biens qu’il gère. Il est seulement le fiduciaire des propriétés et biens requis pour remplir les rôles que nous lui avons délégués. De quel droit est-ce que le gouvernement brime la liberté des Québécois en les obligeant : à devenir membre d’un syndicat contre leur gré, à financer un parti qui préconise des politiques qui vont à l’encontre de leurs croyances les plus profondes, à se faire soigner dans les établissements désignés par l’état, etc.
En grugeant graduellement les libertés individuelles les gouvernements successifs ont conditionnés les Québécois à se comporter comme des sujets. Les rois français multipliaient le prix du sel en imposant la gabelle. Le gouvernement multiplie le prix de l’essence en imposant des taxes. Les rois confisquaient le vingtième des récoltes des habitants. Le gouvernement exproprie près de 50% des revenues des Québécois. Les rois achetaient la loyauté de leurs sujets en distribuant des titres de noblesse. Le gouvernement distribue des subventions et des nominations. Les rois contrôlaient le monopole des moulins à farine. Le gouvernement contrôle les monopoles de l’électricité et de la distribution des boissons alcoolisées.
Cette situation, surtout depuis les derniers quarante ans, a conditionné les Québécois à se comporter comme des sujets. Ils trouvent normal les contraintes imposées à leur liberté. Ils acceptent volontiers d’échanger leur liberté contre de vagues promesses de veiller au mieux être de l’ensemble de la population. Ils ont perdu leurs réflexes de citoyens libres légués par leurs ancêtres.
C’est confortable et rassurant, mais dangereux. Sera-t-il possible de renverser la tendance actuelle avant qu’il ne soit trop tard ?
Nos ancêtres étaient des entrepreneurs pour qui la liberté comptait plus que le confort et la sécurité. Au début de la colonie, dans le but d’assurer le développement de l’agriculture, un édit défendait aux habitants de s’absenter en forêt plus de 24 heures. S’ils étaient pris en flagrant délit ils risquaient la peine de mort. Malgré cet édit, les autorités estimaient que plus de 800 colons, une majorité des hommes en âges de travailler, pratiquaient le métier de coureur de bois. Si les autorités empiétaient sur leurs droits fondamentaux nos ancêtres n’hésitaient pas à les défier au péril de leur vie.
Historiquement les gouvernements n’avaient pas pour fonction de régir les activités de la société dans ses moindres détails. Les premiers gouvernements fournissaient aux citoyens certains services difficiles à obtenir autrement. Les gouvernements d’antan n’étaient pas différents des autres organisations et professionnels qui composaient la société. Les citoyens consultaient le médecin pour leurs problèmes de santé et faisaient appel au gouvernement pour assurer leur sécurité et pour gérer la justice. Personne n’était autorisé à régir la vie des autres. La relation entre le citoyen et le gouvernement était celle d’un client (citoyen) envers un fournisseur (gouvernement). Les échanges étaient volontaires et les partis bénéficiaient d’un statut légal équivalent.
Au fil des siècles, le rôle des gouvernements a été perverti dans le but de donner de plus en plus de pouvoir au gouvernement au détriment des libertés individuelles. Cette situation est particulièrement évidente dans la vie de tous les jours des Québécois. Quoique vous fassiez il existe une loi, un règlement qui limite votre liberté ou qui exige une permission. Il est raisonnable d’exiger une permission pour utiliser une propriété ou un bien appartenant à quelqu’un d’autre. Le gouvernement n’est pas propriétaire des biens qu’il gère. Il est seulement le fiduciaire des propriétés et biens requis pour remplir les rôles que nous lui avons délégués. De quel droit est-ce que le gouvernement brime la liberté des Québécois en les obligeant : à devenir membre d’un syndicat contre leur gré, à financer un parti qui préconise des politiques qui vont à l’encontre de leurs croyances les plus profondes, à se faire soigner dans les établissements désignés par l’état, etc.
En grugeant graduellement les libertés individuelles les gouvernements successifs ont conditionnés les Québécois à se comporter comme des sujets. Les rois français multipliaient le prix du sel en imposant la gabelle. Le gouvernement multiplie le prix de l’essence en imposant des taxes. Les rois confisquaient le vingtième des récoltes des habitants. Le gouvernement exproprie près de 50% des revenues des Québécois. Les rois achetaient la loyauté de leurs sujets en distribuant des titres de noblesse. Le gouvernement distribue des subventions et des nominations. Les rois contrôlaient le monopole des moulins à farine. Le gouvernement contrôle les monopoles de l’électricité et de la distribution des boissons alcoolisées.
Cette situation, surtout depuis les derniers quarante ans, a conditionné les Québécois à se comporter comme des sujets. Ils trouvent normal les contraintes imposées à leur liberté. Ils acceptent volontiers d’échanger leur liberté contre de vagues promesses de veiller au mieux être de l’ensemble de la population. Ils ont perdu leurs réflexes de citoyens libres légués par leurs ancêtres.
C’est confortable et rassurant, mais dangereux. Sera-t-il possible de renverser la tendance actuelle avant qu’il ne soit trop tard ?
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