Le sondage annuel de Léger Marketing, le baromètre des professions, évalue le degré de confiance des Québécois envers divers groupes de la société.
En 2005, les cinq professions qui inspirent le plus confiance demeurent les mêmes qu’en 2004, non seulement dans le même ordre, mais avec des taux presque tous identiques : Pompiers (98%), infirmières / infirmiers (95%), fermiers (94%), médecins (83%) et enseignants (93%) se classent encore en tête de liste
Les professions obtenant entre 50% et 85% de la faveur du public sont assez stable par rapport à l’an dernier. On observe toutefois une remontée des policiers dont le taux de confiance passe de 79% en 2004 à 83%. Il est également à remarquer que la confiance qu’inspirent les juges connaît en 2005 une baisse notable, passant de 77% à 71%.
Dans tous les sondages depuis 2002, les politiciens (16%) conservent la dernière position des professions soumises à l’évaluation des Québécois. Les vendeurs d’automobiles les devancent de peu avec un taux de confiance de 21%. Les hauts fonctionnaires sont ceux qui affichent les pertes les plus importantes, soit 7% de moins qu’en 2004. Par contre les journalistes (56%) gagnent 9%.
Je trouve intéressant de noter que malgré le fait que les Québécois ne font pas confiance aux politiciens, ils demandent, exigent même, que les gouvernements s’impliquent de plus en plus dans leur vie. Quoique les Québécois n’en soient pas à une contradiction près, peut-on expliquer ce phénomène ?
L’explication réside, au moins en partie, dans le fait que les contribuables, ceux qui paient la facture, sont de la majorité silencieuse. Qui ne dit mot consent, alors, les groupes de pression s’arrogent le droit de parler en leurs noms. Les politiciens s’accommodent bien de cette situation car cela justifie leurs interventions dans toutes les facettes de la vie des gens. Par ailleurs, pour s’assurer que des groupes de pression réclameront à grands cris de plus en plus de gouvernement, les politiciens leur octroient de généreuses subventions payées à même nos impôts.
Selon les documents du ministère de l’emploi et solidarité sociale (MESS) plus de 4 000 organismes se sont partagés 631 millions en subvention en 2004-2005. Si on y ajoute les subventions municipales et fédérales ce montant dépasse probablement le milliard. De 1996-1997 à 2004-2005 le montant de ces subventions est passé de 248 millions à 631 millions, une augmentation de 154% ou près de 20% par année. Une partie importante de ces organismes sont justifiés et jouent un rôle essentiel auprès des groupes les plus vulnérables de la société. Malheureusement, plusieurs de ces subventions sont accordées à des groupes bidons qui utilisent cet argent à des fins douteuses dont celle de prétendre représenter la majorité silencieuse.
Le gouvernement, grâce à la générosité bien involontaire des contribuables, pousse la générosité jusqu’à subventionner des organismes aussi farfelus que la Fédération des clubs de boulingrin du Québec, le Regroupement des utilisateurs et utilisatrices des transports collectifs alternatifs du Québec métropolitain, la Table ronde du mois de l’histoire des noirs, la Fondation Canado-palestinienne du Québec, etc. Le Centre de recherche-action sur les relations raciales, grâce aux généreuses subventions du MESS, entend poursuivre le gouvernement pour une somme de 1,2 milliards au nom des étudiants musulmans fréquentant l’ÉTS.
Ainsi, les politiciens subventionnent une multitude d’organismes inutiles en espérant qu’ils militeront en faveur d’un plus gros gouvernement. Après tout, plus de gouvernement confère plus de pouvoir aux politiciens. À la fin, quoique très peu de Québécois fassent confiance aux politiciens, ceux-ci peuvent prétendre qu’ils ne font que ce que le bon peuple désire puisque des milliers d’organismes, représentant divers groupes de Québécois, réclament leur intervention.
En 2005, les cinq professions qui inspirent le plus confiance demeurent les mêmes qu’en 2004, non seulement dans le même ordre, mais avec des taux presque tous identiques : Pompiers (98%), infirmières / infirmiers (95%), fermiers (94%), médecins (83%) et enseignants (93%) se classent encore en tête de liste
Les professions obtenant entre 50% et 85% de la faveur du public sont assez stable par rapport à l’an dernier. On observe toutefois une remontée des policiers dont le taux de confiance passe de 79% en 2004 à 83%. Il est également à remarquer que la confiance qu’inspirent les juges connaît en 2005 une baisse notable, passant de 77% à 71%.
Dans tous les sondages depuis 2002, les politiciens (16%) conservent la dernière position des professions soumises à l’évaluation des Québécois. Les vendeurs d’automobiles les devancent de peu avec un taux de confiance de 21%. Les hauts fonctionnaires sont ceux qui affichent les pertes les plus importantes, soit 7% de moins qu’en 2004. Par contre les journalistes (56%) gagnent 9%.
Je trouve intéressant de noter que malgré le fait que les Québécois ne font pas confiance aux politiciens, ils demandent, exigent même, que les gouvernements s’impliquent de plus en plus dans leur vie. Quoique les Québécois n’en soient pas à une contradiction près, peut-on expliquer ce phénomène ?
L’explication réside, au moins en partie, dans le fait que les contribuables, ceux qui paient la facture, sont de la majorité silencieuse. Qui ne dit mot consent, alors, les groupes de pression s’arrogent le droit de parler en leurs noms. Les politiciens s’accommodent bien de cette situation car cela justifie leurs interventions dans toutes les facettes de la vie des gens. Par ailleurs, pour s’assurer que des groupes de pression réclameront à grands cris de plus en plus de gouvernement, les politiciens leur octroient de généreuses subventions payées à même nos impôts.
Selon les documents du ministère de l’emploi et solidarité sociale (MESS) plus de 4 000 organismes se sont partagés 631 millions en subvention en 2004-2005. Si on y ajoute les subventions municipales et fédérales ce montant dépasse probablement le milliard. De 1996-1997 à 2004-2005 le montant de ces subventions est passé de 248 millions à 631 millions, une augmentation de 154% ou près de 20% par année. Une partie importante de ces organismes sont justifiés et jouent un rôle essentiel auprès des groupes les plus vulnérables de la société. Malheureusement, plusieurs de ces subventions sont accordées à des groupes bidons qui utilisent cet argent à des fins douteuses dont celle de prétendre représenter la majorité silencieuse.
Le gouvernement, grâce à la générosité bien involontaire des contribuables, pousse la générosité jusqu’à subventionner des organismes aussi farfelus que la Fédération des clubs de boulingrin du Québec, le Regroupement des utilisateurs et utilisatrices des transports collectifs alternatifs du Québec métropolitain, la Table ronde du mois de l’histoire des noirs, la Fondation Canado-palestinienne du Québec, etc. Le Centre de recherche-action sur les relations raciales, grâce aux généreuses subventions du MESS, entend poursuivre le gouvernement pour une somme de 1,2 milliards au nom des étudiants musulmans fréquentant l’ÉTS.
Ainsi, les politiciens subventionnent une multitude d’organismes inutiles en espérant qu’ils militeront en faveur d’un plus gros gouvernement. Après tout, plus de gouvernement confère plus de pouvoir aux politiciens. À la fin, quoique très peu de Québécois fassent confiance aux politiciens, ceux-ci peuvent prétendre qu’ils ne font que ce que le bon peuple désire puisque des milliers d’organismes, représentant divers groupes de Québécois, réclament leur intervention.
1 commentaire:
Très intéressant... comme Lobby bidon, citons l'organisation Tamoule à Montréal qui finance le terrorrisme... décriée depuis plusieurs années, bannie dans de nombreux pays, Au Québec, nous, et à Montréal, surtout, on fait les choses différemment : ON LES SUBVENTIONNE.
Autant de dollards que de morts.
Et ceci, dans l'arrogance de la gogauche bohème à la con de l'île.
Publier un commentaire