Que l’État se contente d’être juste, nous nous chargerons d’être heureux.---- Benjamin Constant
Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement
Vaut mieux en rire!
Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry
31 octobre, 2017
La réflexion du jour
Est-ce que c’est ça les idées de la nouvelle génération? Hausser le fardeau fiscal de ceux qui ont les moyens de payer des impôts pour ensuite faire des cadeaux politiques à des groupes ciblés, comme l’ont fait tant de politiciens avant eux? Les « jeunes » devraient nous proposer de nouvelles idées au lieu de répéter les erreurs de leurs prédécesseurs, qui nous ont laissé une dette énorme. --- Jasmin Guénette
30 octobre, 2017
L'étatisme, c'est aussi ça le modèle québécois
Vidéo illustrant le caractère idéologique du gouvernement du Parti québécois en matière de services de garde. Pour l'article complet: http://jomarcotte.wordpress.com/2013/...
La réflexion du jour
Est-ce que c’est ça les idées de la nouvelle génération? Hausser le fardeau fiscal de ceux qui ont les moyens de payer des impôts pour ensuite faire des cadeaux politiques à des groupes ciblés, comme l’ont fait tant de politiciens avant eux? Les « jeunes » devraient nous proposer de nouvelles idées au lieu de répéter les erreurs de leurs prédécesseurs, qui nous ont laissé une dette énorme. --- Jasmin Guénette
29 octobre, 2017
28 octobre, 2017
La réflexion du jour
Loin d’être bénéfiques, la souveraineté alimentaire et l’agriculture de proximité entraînent au contraire de plus grands dommages environnementaux, un appauvrissement des populations locales et une sécurité dans l’approvisionnement bien moindre que la libéralisation du commerce agricole.--- Alexandre Moreau
27 octobre, 2017
La réflexion du jour
Quand la demande de soins dépasse l’offre et qu’on ne veut pas empêcher les gens d’être soignés, augmenter l’offre et faire jouer la concurrence est généralement une bonne chose.--- Patrick Déry
26 octobre, 2017
La réflexion du jour
Lors de la création des CPE, j’étais l’empêcheur de tourner en rond. Siégeant encore à l’Assemblée nationale, je n’avais rien contre un effort collectif pour des services de garde plus éducatifs et de meilleure qualité. Mais je craignais les défauts inhérents à la création d’un autre monopole d’État.--- Mario Dumont
25 octobre, 2017
Le capitalisme, premier allié contre la pauvreté
Début 2017, une nouvelle édition du rapport produit par Oxfam sur la pauvreté dans le monde a dénoncé les inégalités sur la planète. Le document a nourri de multiples indignations sur les méfaits de l’économie de marché, à tort.
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- Par Erwan Le Noan.
Un article de Trop Libre
Les larmes aux yeux, mais le portefeuille souvent bien fermé, de belles âmes confortablement installées se sont succédé pour en appeler à plus de justice. Si leur intention est louable (qui n’a pas envie d’un monde plus juste ?), leur analyse est erronée et dangereuse car elle produit l’inverse de ce qu’elle prétend obtenir et lutte contre ce qui aide les plus défavorisés : le capitalisme.
LUTTER CONTRE LES INÉGALITÉS POUR UN MONDE PLUS JUSTE : C’EST BEAU, MAIS C’EST FAUX
Les inégalités ne causent pas la pauvreté. Cela peut sembler absurde, mais il est capital de le rappeler : ce n’est pas parce qu’il y a des riches qu’il y a des pauvres ; ce n’est pas parce qu’il y a des inégalités immenses que persiste le scandale de la pauvreté.
La première erreur de raisonnement est de l’ordre du constat : les riches ne sont pas illégitimes. On pourrait ainsi rappeler qu’aucune des 8 personnalités misent à l’index par Oxfam n’a volé sa fortune : tous sont des entrepreneurs au talent incontesté (4 dans les nouvelles technologies, 2 dans les médias, 1 seul dans la finance), et 5 d’entre eux ont signé le « giving pledge », par lequel ils s’engagent à léguer à des œuvres philanthropiques au moins la moitié de leur fortune.
Source : auteur
Oxfam ne s’appesantit d’ailleurs pas beaucoup sur sa définition des riches… Et pour cause, si elle le faisait, l’organisation risquerait de s’attaquer à tous les habitants des pays de l’OCDE qui la financent.
Selon ses chiffres, 8 personnes détiennent autant de richesses que 50% de la planète. Passons sur la méthodologie, et rappelons, comme le fait Johan Norberg, que n’importe quelle fillette européenne qui détient 20 dollars d’économies est aussi riche que 2 milliards de personnes sur Terre (et celle qui détient 50 cents est plus riche que 40% de la population mondiale). Faut-il pour autant accuser cette jeune fille de causer la pauvreté et lui prendre arbitrairement ses économies ?
Source : auteur
La seconde erreur est de l’ordre de la recommandation politique : lutter contre les inégalités ne réduit pas la pauvreté. Alors que la première priorité (lutter contre les inégalités) consiste à vouloir que les individus évoluent entre des bornes sociales rapprochées afin que le plancher et le plafond ne soient pas trop éloignés, la seconde (lutter contre la pauvreté) considère au contraire que ce qui importe c’est seulement d’élever le plancher. La lutte contre les inégalités préfèrera une situation dans laquelle les individus A et B gagnent 5 et 7, plutôt qu’une autre dans laquelle A et B gagnent 6 et 12 !
Se focaliser sur la lutte contre les inégalités conduit à adopter des politiques pour redistribuer la richesse. L’objectif est très généreux, mais en pratique cela conduit à sanctionner le talent (dont on estime qu’il ne devrait pas conduire à un niveau excessif de fortune), à développer une fiscalité punitive (et le contrôle des comportements économiques et sociaux qui y sont liés), à donner à certains un pouvoir arbitraire sur le travail des autres.
Donner la priorité à la redistribution, c’est implicitement admettre que les plus pauvres n’ont pas les possibilités de s’élever dans la société : malheureusement, les politiques qui poursuivent cet objectif ont souvent pour effet d’entretenir les situations inégalitaires de façon à les rendre acceptables, sans offrir à tous de réelles opportunités (par exemple, on refusera de s’attaquer à la réforme de l’Éducation nationale ou du marché du travail).
Si l’on estime l’accumulation de richesse problématique, la voie pour répondre à ce défi économique, c’est la concurrence. C’est elle qui remet en cause les rentes, les rend toutes contestables et distribue l’égalité des chances. Elle permet également de lutter contre la pauvreté parce qu’elle promeut la croissance ; mais elle ne mélange pas les deux objectifs.
Reconnaître que la lutte contre les inégalités ne permet pas de résoudre la pauvreté permet aussi d’adopter les bonnes politiques répondant à cet objectif : celles qui promeuvent la croissance, notamment à travers le droit de propriété comme l’a montré en pratique et avec succès Hernando de Soto.
LE CAPITALISME, MEILLEUR AMI DES PAUVRES
Oxfam et ses amis peuvent dénoncer le capitalisme autant qu’ils le veulent, les faits sont têtus. Et en la matière, ils sont unanimes : depuis que la mondialisation s’est développée, les plus pauvres connaissent un sort considérablement meilleur. Bien sûr, il reste trop de pauvres ; trop de souffrances ; trop de difficultés sociales. Mais le sort des plus défavorisés est bien meilleur aujourd’hui qu’il ne l’était il y a 30 ou 40 ans (et qu’il ne l’est dans les pays socialistes comme le Venezuela ou Cuba).
La Banque mondiale l’a rappelé dans un rapport de 2016 :
– entre 1990 et 2013, le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté (c’est-à-dire avec moins de 1,9 dollar par jour) a baissé de 1,1 milliard, alors même que la population mondiale progressait dans le même temps de 1,9 milliard. Pour la seule année 2013 (en pleine crise, donc), ce sont 114 millions de personnes qui sont sorties de la pauvreté ;
– autrement dit, entre 1990 et 2013, la part de la population mondiale vivant dans l’extrême pauvreté est passée de 17,8% à 10,8%.
Cette réduction de la pauvreté a été constante depuis la Révolution industrielle, comme le montre le graphique ci-dessous :
Source : Our world in data
Source : World Bank
C’est l’Asie qui a particulièrement profité de cette tendance bénéfique depuis 1990 :
Source : Our world in data
Cela dit, il n’en reste pas moins qu’il reste plusieurs centaines de millions de personnes qui vivent dans l’extrême pauvreté. Mais ce n’est pas en prétendant réduire les inégalités qu’on les sortira de la pauvreté. C’est au contraire en continuant de favoriser le plein développement de l’économie capitaliste.
Source : Our world in data
Source : World Bank
PS : Pour prendre conscience de la réalité d’une vision politique portant uniquement sur les inégalités, on pourra relever (avec le Mises institute) que la filiale américaine d’OXFAM est elle-même plus riche que 99,7% de la population mondiale et que, rapporté à ses salariés, elle serait le 3e Etat le plus riche du monde en termes de richesse par tête ; sans que cela semble lui poser de problème moral insurmontable…
Cet article peut également être lu sur le site de Forbes.fr
La réflexion du jour
Les barrières commerciales n’ont jamais enrichi qu’un petit nombre au détriment de la vaste majorité. Éliminer celles qui subsistent et s’assurer de ne pas en élever de nouvelles serait profitable tant pour les consommateurs que pour les producteurs. Ultimement, la renégociation de l’ALÉNA est une opportunité pour le Canada, le Mexique et les États-Unis d’élargir leur partenariat économique et de contribuer à sa pérennité.--- Alexandre Moreau
24 octobre, 2017
La réflexion du jour
Ça vaut la peine de le répéter. Chaque tonne de réduction de GES, par des dépenses du Fonds vert, a coûté plus de 2000 $. Or, le coût d’un droit d’émission d’une tonne de GES à la Bourse du carbone, à laquelle participent le Québec, l’Ontario et la Californie, est actuellement d’environ 18 $. Autrement dit, le Fonds vert réduit les émissions de GES à un coût 111 fois supérieur à la bourse du carbone!--- Germain Belzile
23 octobre, 2017
La réflexion du jour
Moins riches et plus endettés, les Québécois sont allés plus loin que tous leurs voisins dans le champ des programmes sociaux; le nombre de fonctionnaires, d’organismes publics ou communautaires, les taxes et les impôts, tout leur rappelle le poids énorme de cet État qui n’est providentiel que pour ceux qui l’incarnent... C'est l'État qui s'enrichit, pas ceux sur qui il s'appuie toujours plus lourdement.--- Michel Hébert
22 octobre, 2017
21 octobre, 2017
La réflexion du jour
« Un mythe tenace au Québec et entretenu par plusieurs commentateurs, politiciens et, malheureusement, trop de médecins, veut qu'accorder plus de place au secteur concurrentiel dans la prestation des soins mettrait en péril l'accès et la qualité, et se ferait au détriment des patients. L'expérience de Saint Göran démontre que ce n'est tout simplement pas vrai », conclut Jasmin Guénette, vice-président de l'IEDM.
20 octobre, 2017
La réflexion du jour
Les subventions à l’achat de véhicules électriques sont une mauvaise politique publique. Augmenter ces subventions ne ferait que gaspiller encore plus d’argent des contribuables. Si M. Taillefer n’arrive pas à joindre les deux bouts avec son entreprise et qu’il a continuellement besoin de plus de fonds publics, peut-être qu’il devrait revoir son modèle d’affaires. C’est en tout cas ce que font les véritables entrepreneurs.--- Germain Belzile
19 octobre, 2017
La réflexion du jour
Un milliard de dollars plus tard, les programmes du Fonds vert n'ont toujours qu'un effet marginal sur les émissions québécoises de gaz à effet de serre (GES), confirment les derniers états financiers. Des résultats qui font dire à l'opposition que le programme est une «hausse d'impôt déguisée».--- Martin Croteau
18 octobre, 2017
Regard sur les 100 ans de l’impôt sur le revenu
par Luc Godbout
Résumé
C’est en 1917, lors de la Première Guerre mondiale, que le gouvernement du Canada a décidé de mettre en place un impôt sur le revenu : la Loi portant autorisation de lever un impôt de guerre sur certains revenus. Depuis son arrivée, il y a 100 ans, la manière de prélever des recettes fiscales s’est complètement transformée.
On entend souvent dire qu’il s’agissait d’un impôt temporaire, mais était-il initialement destiné à être temporaire ou, dès le départ, le ministre des Finances du Canada avait-il une volonté qu’il soit permanent? Certes la Première Guerre mondiale en a été le déclencheur, mais jamais, dans son discours lors du dépôt de l’avis de motion des voies et moyens concernant le nouvel impôt sur le revenu, le ministre des Finances, Thomas White, n’a utilisé le mot « temporaire », ni le mot « permanent ». Il a plutôt déclaré qu’un ou deux ans après la guerre, l’impôt devrait être réexaminé par le gouvernement.
En 1918, le ministre des Finances White indiquait que « our income tax at the present time will touch only about one per cent of our whole population ». Ainsi, à l’origine, seulement 100 000 personnes, soit 1 % de la population, étaient touchées par l’impôt sur le revenu. Il a fallu 16 ans pour que le nombre de contribuables double. En 1934, il y avait 199 000 contribuables. Puis, quatre ans plus tard, le nombre atteignait 293 000 contribuables. Avec la Seconde Guerre mondiale, plus précisément entre 1938 et 1946, le nombre de contribuables a été multiplié par plus de 10. De 1 % de la population produisant une déclaration en 1918, le ratio est passé à près de 26 % en 1946, à 31 % en 1955, à près de 52 % en 1975 et à plus de 68 % en 1992. Les statistiques les plus récentes montrent qu’en 2015, il y a plus de 26 millions de déclarations produites représentant 73,7 % de la population totale canadienne.
Plusieurs éléments du fonctionnement actuel de l’imposition du revenu prennent source dans les années 1940. En 1942, le gouvernement accorde une déduction (aujourd’hui un crédit) pour frais médicaux. La même année, on instaure l’option de reporter prospectivement des pertes autres qu’en capital. L’option du report rétrospectif apparaît en 1944. En 1943, le gouvernement ajoute l’obligation des employeurs de faire des retenues à la source sur les sommes versées. C’est en 1957 que le régime enregistré d’épargne-retraite (REÉR) a été introduit. Les contribuables de l’époque pouvaient contribuer jusqu’à 10 % de leur revenu, mais avec un maximum établi à 2 500 $. Un changement fondamental à l’impôt sur le revenu est évidemment l’inclusion partielle du gain en capital s’appliquant aux plus-values à compter de l’année d’imposition 1972.
La réflexion du jour
On ne trouve pas aux alentours une société plus généreuse, plus égalitaire et plus anticapitaliste que le Québec. La Belle province est une gélatine de bonté, un aspic des meilleurs sentiments, une méduse de compassion, apte au soulagement de toutes les misères. C’est un goulag infernal pour qui n’y connaît rien...---Michel Hébert
17 octobre, 2017
La réflexion du jour
Seulement quatre ministères obtiennent la note de passage. « L’ensemble échoue de façon globale à atteindre les cibles qu’ils se sont eux-mêmes fixées, même lorsqu’ils ont plusieurs années pour le faire. Un résultat aussi inadéquat doit forcer un sérieux examen de conscience de la part de l’ensemble de l’administration publique et du gouvernement », dit Marc-Nicolas Kobrynsky.---Alec Castonguay
16 octobre, 2017
La réflexion du jour
Or, tant que nous ne demanderons pas des comptes à nos élus à propos de la façon dont l’État gère notre argent, les fonctionnaires des différents ministères continueront de fouiller dans nos poches et de dépenser notre fric à gauche et à droite, sans but ni objectif précis.
À quand une révolte des contribuables ?--- Richard Martineau
15 octobre, 2017
11 octobre, 2017
C'est l'État qui provoque les crises
L’ingérence de l’État dans l’économie provoque les crises. Les autorités en profitent alors pour renforcer encore leur pouvoir, serrer la vis… jusqu’à la faillite.
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- Par Bill Bonner.
La semaine dernière, nous étions à Paris, où nous avons rencontré Jim Rickards. Cet ex-conseil du hedge fund Long-Term Capital Management, consultant pour la CIA, auteur de best-sellers financiers et vétéran de Wall Street, nous a dit que nous étions trop naïfs.
POURQUOI LES GOUVERNEMENTS AIMENT LES CRISES
Une crise majeure va se produire, nous a-t-il confié. Et elle sera pire que celle de 2007.
Elle va arriver d’elle-même : c’est une conséquence naturelle et inévitable de l’ingérence de l’État. Selon Jim, les autorités l’espèrent vivement, et même elles la planifient… et contribuent à la provoquer. Sur ce dernier point, cela ne fait aucun doute.
Leur programme maladroit et obstiné ne peut qu’aboutir à une crise. Pour être précis, le problème qui a provoqué la crise de 2007 – un excès d’endettement – n’a pas été résolu : il a été aggravé.
LA DETTE, FACTEUR DE CRISE
La Fed, confrontée à une crise de la dette qu’elle avait créée, a fait la seule chose en son pouvoir : abaisser les taux d’intérêt pour encourager encore plus l’emprunt.
À présent, nous sommes plus endettés que jamais. Et les mêmes personnes qui ont provoqué la crise sont toujours aux commandes des banques, des autorités de régulation, des entreprises et de toutes les autres institutions qui ont rendu cette crise possible.
Pourquoi n’a-t-on pas corrigé tous les problèmes ? Nous attribuons cela à l’intérêt personnel, purement et simplement : les initiés vivent de la dette. Bien entendu, il leur en faudra toujours davantage.
Mais c’est plus qu’une question de hasard, d’imbécilité et d’ignominie. Il y a de la cupidité aussi ! Les gens au pouvoir nous conduisent à une autre crise majeure car ils en ont besoin.
Pourquoi donc ?
« Ce n’est pas un hasard si le Congrès US a fait passer le Patriot Act aussi vite après les attentats du 11 septembre », m’a dit Jim. « Il n’attendait que ça ».
LES CRISES SONT UNE OPPORTUNITÉ D’AVOIR PLUS DE POUVOIR
Une crise représente une opportunité. Au cours de la prochaine crise – qui pourrait avoir lieu dans quelques jours, semaines ou mois – l’État nous serrera un peu plus la vis.
« Il interdira les espèces », a dit Jim.
Jim connaît les initiés. Il sait ce qu’ils savent. Et il sait ce qu’ils ne savent pas.
Ce qu’ils ne savent pas – et ne veulent pas savoir – c’est comment gérer correctement une économie.
Mais ils savent qu’ils n’ont pas besoin de le savoir. Car plus ils se débrouillent mal et plus ils provoquent de crises, plus cela multiplie les opportunités de s’emparer de plus de pouvoir et d’argent. C’est ce qu’ils ont fait en 2008, par exemple.
Depuis, les profits des entreprises – qui reflètent les bénéfices réels des grandes entreprises américaines – n’ont progressé que de 2%. Corrigés de l’inflation, ils sont plus ou moins restés au même niveau.
Par contre, les actions ont progressé 10 fois plus. L’indice Dow Jones, par exemple, a augmenté de 200% au cours de la même période. Comment est-ce possible ?
LE QUANTITATIVE EASING QUI PROFITE À CERTAINS
Eh bien, la Fed a injecté 3 600 milliards de dollars dans les marchés financiers, via son programme de QE (assouplissement quantitatif).
Elle ne l’a pas injecté sur le marché de la consommation, dans l’économie du quotidien, ni dans les poches des citoyens ordinaires. Non, cet argent est allé dans les grandes banques et dans les poches d’autres gens riches.
Jamie Dimon, le PDG de JPMorgan Chase, par exemple, a empoché un bonus de 25 millions de dollars l’an dernier grâce à cette arnaque. Et il traite le bitcoin d’imposture !
En tant que membre du club du « 1% les plus riches », nous aimerions marquer une petite pause et dire un mot de remerciement à la Fed. Depuis 2008, la richesse de ce 1% d’Américains les plus riches a flambé. Si l’on se fie au S&P 500, elle a progressé de plus de 230%.
C’est excellent pour nous. Merci.
C’est bien beau que l’État se serve des crises pour voler davantage de richesse au lumpenproletariat… et équiper les polices locales de tanks et d’hélicoptères d’assaut pour qu’il marche droit… Mais les élites finissent par aller trop loin… tous les empires s’éteignent… et, au dernier acte, tous les idiots finissent par récolter ce qu’ils ont semé.
La réflexion du jour
Je déplore, probablement comme vous, que cette question climatique qui aurait dû demeurer strictement sur le terrain neutre et rigoureux de la science, ait presque totalement et mondialement dérivé sur celui partisan et lucratif de la politique. La nomination de ce cinéaste biologiste québécois, dans un pareil contexte, est donc aussi logique que celle de Nicolas Hulot , un autre photographe et cinéaste, comme ministre français de la Transition écologique et solidaire (sic).--- Reynald Du Berger
10 octobre, 2017
La réflexion du jour
En effet, dans le cas qui nous occupe, Netflix paie pour ses productions. Elle n’a pas besoin de fonds gouvernementaux pour le faire. Elle ne demande rien aux gouvernements et aux autres contribuables. Les utilisateurs de Netflix sont les seuls à payer. Ils n’exigent rien des autres payeurs de taxes. T’es abonné à Netflix? Tu paies. Tu ne l’es pas? Tu ne paies pas. Ça, c’est le concept d’utilisateur-payeur.--- Joanne Marcotte
09 octobre, 2017
La réflexion du jour
Le bon de garde peut être l’instrument de cette autonomisation des parents. Ceux-ci pourraient l’échanger contre des services dispensés par des personnes ou des établissements accrédités. Lorsque le pouvoir d’achat réside entre les mains des bénéficiaires d’un service, les fournisseurs deviennent plus attentifs à leurs désirs. À l’inverse, lorsque le financement provient d’une autorité centrale, c’est la conformité aux normes qui prend le dessus.--- Paul Daniel Muller
08 octobre, 2017
07 octobre, 2017
La réflexion du jour
Évaluer tous les enseignants sur une base régulière, de même que redonner aux directions d’écoles la possibilité réelle de congédier les mauvais profs, enverrait un message important, à savoir qu’un emploi dans l'enseignement n’est plus garanti à vie. Cela ferait de la place aux nouveaux profs et aux plus motivés, en plus de rehausser la barre pour tous.--- Patrick Déry
06 octobre, 2017
La réflexion du jour
« Mais pourquoi refusez-vous de pomper votre propre pétrole si vous en avez ? »
La réponse est simple : « Pourquoi on se salirait les mains alors que les autres provinces peuvent le faire ? »
Et puis, pensez-y deux minutes : plus les autres provinces pompent leur pétrole, plus elles s’enrichissent. Plus elles s’enrichissent, plus elles doivent nous donner des paiements de péréquation. Et plus on reçoit de paiements de péréquation, plus on peut s’offrir des programmes sociaux chromés et des baisses d’impôts !---Richard Martineau
05 octobre, 2017
La réflexion du jour
Ce qui est bien plus dommageable, à mon avis, c’est le mauvais message que notre gouvernement est en train d’envoyer aux entrepreneurs qui souhaitent investir chez nous, lui qui n’arrête pas de vanter le Québec comme étant LA destination idéale pour les entreprises innovantes. --- Germain Belzile
04 octobre, 2017
Le marché de l’éolien en pleine déconfiture
Voici une vidéo, produite par la BBC de nos voisins britanniques, qui traite avec humour de l’exploitation politique du « changement climatique » par la Parasitocratie. Nous l’avons sous-titrée afin que les francophones puissent aussi la savourer.
Malgré toutes les subventions dont elles bénéficient, les entreprises de l’éolien sont en faillite.
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- Par Simone Wapler.
Le secteur français des équipements d’éolien est en faillite, malgré les subventions, malgré le « capitalisme d’État », malgré tout. La nature et le marché sont têtus. Le vent tourne. Les marchés baissent, l’or monte, les banquiers centraux hésitent…
Le mythe du crédit infini et gratuit va–t–il être emporté par un ouragan ? Trop tôt pour le dire, cher lecteur.
LE MARCHÉ DE L’ÉOLIEN EST EN TRAIN DE SOMBRER
Mais un autre petit marché local, plus facile à analyser, sombre sous nos yeux. Francéole, l’unique fabricant français de mâts d’éolienne, en redressement judiciaire, verra son sort scellé par le tribunal de Chalon-sur-Saône jeudi 7 septembre. Un des actionnaires de Francéole est Pélican Venture, la holding du groupe familial Gorgé. Le secteur entier paraît en déconfiture
Vergnet (moteurs et turbines, panneaux photovoltaïques) est également en redressement judiciaire. C’est un peu de notre argent qui s’envole, car Bpi France détient 42,5% de cette entreprise.
Autre cas, New Wind, une startup bretonne du secteur placée en liquidation en mars dernier. Cette fois, on trouve à la présidence du conseil de surveillance, l’homme à la marinière moulante, Arnaud Montebourg, ex–ministre du Redressement productif. Il a perdu les 56 000 € qu’il avait personnellement investis.
UN MARCHÉ DE L’ÉOLIEN POURTANT LARGEMENT SUBVENTIONNÉ
La maladie ou la mort d’une entreprise est toujours une triste chose, pour ses fondateurs, actionnaires, dirigeants, fournisseurs et employés. En général, une entreprise meurt car elle manque de clients prêts à payer pour ses produits un prix qui lui fait gagner de l’argent. En gros, les produits sont trop chers ou alors ils n’ont plus d’acheteurs. Un marché pollué par la pompe taxation-subvention.
Pourtant, on ne pouvait pas dire que le secteur de l’éolien souffrait de vents contraires : accord de Paris, plan de transition énergétique mitonné par Ségolène Royal (la marraine des portiques écotaxes), taxe carbone, etc. La gigantesque pompe étatique taxation–subvention tourne à plein régime pour ce secteur béni des politiques. C’est peut-être bien le problème… Nous sommes typiquement dans le cadre d’échanges gagnant–perdant.
À propos des éoliennes, écoutons un spécialiste :
Ce sont des énergies intermittentes qui vont nécessiter de grandes capacités de réserves qui vont reposer sur le gaz naturel (…) Résultat des courses, on va payer trois fois. D’abord parce qu’il faudra construire deux systèmes, éolien–gaz (…). Deuxièmement, il faudra subventionner les éoliennes. Troisièmement, les turbines gaz vont fonctionner seulement 70% du temps et donc le coût en capital du mégawattheure va être augmenté à due concurrence. Donc je pense qu’il faut bien réfléchir avant de vouloir s’engager trop massivement dans des productions intermittentes de renouvelables. Gérard Mestrallet, président de GDF–SUEZ, L’Usine Nouvelle, 8 juin 2011
En France, les éoliennes sont des intermittentes de l’électricité ; Gérard Mestrallet a raison. La part de couverture de la consommation garantie par ces moyens intermittents est infime, entre 0% et 0,7% selon les données mensuelles RTE. Outre son prix élevé, le système éolien–gaz engendre des « gaz à effet de serre » 70% du temps.
UN MARCHÉ DE L’ÉOLIEN QUI VA CONTINUER À ÊTRE RENFLOUÉ
Mais Emmanuel Macron reprend à son compte les objectifs du « plan de transition énergétique » du gouvernement précédent. Il compte « doubler d’ici à 2022 la capacité en éolien et en solaire photovoltaïque. Trente milliards d’euros d’investissements privés seront mobilisés ».
Hélas, tout ce flot d’argent ne rendra pas les fabricants nationaux plus compétitifs vis à vis de la concurrence étrangère.
Perdants : les contribuables, les consommateurs, les habitants des régions défigurées, les fournisseurs nationaux, leurs actionnaires, fournisseurs et salariés…
Gagnants ? On ne sait même plus qui sont les gagnants, dans cette affaire où tous les prix sont distordus, la concurrence est faussée, les clients sont forcés d’acheter (les éoliennes revendent leurs services intermittents à l’EDF même quand cette dernière n’en a pas besoin).
Ou plutôt, si, hélas, je vous laisse deviner qui gagne dans cette gabegie : la Parasitocratie, pardi ! Une mention spéciale quand même pour Arnaud Montebourg qui y a perdu des plumes personnelles et qui cette fois entre dans la catégorie « victime ».
La réflexion du jour
En Ontario, on a compris que les superinfirmières étaient nécessaires dans le système et qu’elles pouvaient travailler de manière autonome, sans être toujours sous la gouverne d’un médecin. La province en compte aujourd’hui 3170.
Toutefois, au Québec, même si le ministre Barrette souhaite emboîter le pas, nous sommes loin du compte, avec seulement 428 IPS à ce jour.--- Pascale Déry
03 octobre, 2017
La réflexion du jour
Le Québec n’est pas une société distincte au Canada. Le Québec est une société distincte sur terre. Aucun autre peuple n’accueille comme une mauvaise nouvelle la présence de pétrole.--- Mario Dumont
02 octobre, 2017
La réflexion du jour
En passant, Justin veut aider les autochtones ?
Qu’il rétablisse la loi C-27 sur la transparence financière des Premières Nations que Harper avait adoptée, mais que lui s’est empressé d’annuler dès qu’il est arrivé au pouvoir.
Comme ça, on saura un peu plus ce que les chefs font avec les millions qu’on leur envoie...--- Richard Martineau
01 octobre, 2017
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