Que l’État se contente d’être juste, nous nous chargerons d’être heureux.---- Benjamin Constant
Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement
Vaut mieux en rire!
Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry
31 janvier, 2016
30 janvier, 2016
La réflexion du jour
Les gauchistes tireront sur le messager plutôt que de confronter la triste réalité : le modèle québécois, socialiste et étatiste, mis de l'avant par les gouvernements du Parti libéral et du Parti québécois depuis les années 1960 nous appauvrit collectivement. Et tant qu'on se cachera la tête dans le sable, nous continuerons à enfoncer notre classe moyenne et nos plus démunis dans le désespoir et la pauvreté.--- Adrien Pouliot
29 janvier, 2016
La réflexion du jour
Il y aura éventuellement un prix à payer pour nos objections à l’exploitation du pétrole en Alberta. Dire non au pipeline d’Énergie Est peut paraître sensé, voire satisfaisant. Mais, à l’autre bout du pays, on enrage de voir les Québécois, fiers d’être verts, polluer le Saint-Laurent, mais refuser les tuyaux albertains.--- Michel Hébert
28 janvier, 2016
La réflexion du jour
Plus de 4200 $. C’est le montant en moyenne de revenu disponible que nous avons de moins dans nos poches, par habitant!
..........
Je reste estomaqué par une question existentielle: comment le discours dominant au Québec peut-il continuer d’être en faveur de la sauvegarde du supposé «modèle québécois»?
Comment en sommes-nous venus à penser que notre modèle étatique, social et syndical nous rend service avec des résultats semblables?--- Mario Dumont
Je reste estomaqué par une question existentielle: comment le discours dominant au Québec peut-il continuer d’être en faveur de la sauvegarde du supposé «modèle québécois»?
Comment en sommes-nous venus à penser que notre modèle étatique, social et syndical nous rend service avec des résultats semblables?--- Mario Dumont
27 janvier, 2016
Critique du documentaire «Le prix à payer»
André Dorais
Le reportage «Le prix à payer» se présente comme un documentaire
portant sur l'évasion fiscale. Toutefois,
force est de constater qu'il s'agit plutôt d'un plaidoyer en faveur de l'État-providence
et de ce qu'il sous-entend, à savoir une juste répartition des richesses
établie par une juste contribution fiscale.
Le problème et sa solution sont identifiés dès le début. Les images et la musique qui l'accompagnent cherchent
à traduire une colère contenue, mais sur le point d'éclater. Une colère «collective» gronde, car l'État
n'arrive plus à bien redistribuer les richesses, voire à réduire la pauvreté.
On constate une inégalité croissante des richesses, on
identifie les coupables, ensuite on tente de les taxer pour réparer l'injustice. Face à cette vision du monde, quelques
questions me viennent à l'esprit: Y a-t-il vraiment augmentation des inégalités
des richesses? Si oui, est-ce une
injustice? Dans l'affirmative, est-ce
que taxer les entreprises constitue une bonne façon d'y remédier? Doit-on les taxer pour réduire la
pauvreté?
Y a-t-il augmentation
des inégalités des richesses?
Pour bien répondre à cette question, il importe de
distinguer les inégalités économiques entre citoyens d'un même pays et celles
entre citoyens de pays différents. Au 19e
siècle, les inégalités économiques étaient plus prononcées entre les citoyens d'un
même pays que celles entre citoyens de pays différents. Aujourd'hui, c'est le contraire, c'est-à-dire
qu'elles sont plus grandes entre les citoyens de pays différents que celles
entre citoyens d'un même pays (voir More
Evidence that Global Economic Inequality is Decreasing).
Il s'agit de la tendance lourde, soit celle de 1820 à
1980. Toutefois, depuis 1980 ces
tendances se sont inversées modérément, c'est-à-dire que les inégalités
économiques entre les citoyens d'un même pays tendent à s'accroître, tandis que
celles entre citoyens de pays différents tendent, au contraire, à baisser. L'ouverture de la Chine aux échanges
internationaux, depuis cette date, constitue certainement un élément de réponse
à ce revirement de tendance.
Un autre élément de réponse, qui expliquerait en partie l'augmentation
des inégalités entre les citoyens d'un même pays depuis 1980, est la croissance du secteur
financier dans l'économie. Si ce
constat me semble sans appel, attribuer ces inégalités entièrement aux paradis
fiscaux est, par contre, discutable; mais n'allons pas trop vite.
Le but de cette section était de déterminer s'il y a
augmentation des inégalités des richesses.
À la lumière des faits présentés, on doit conclure que, depuis 1980, il
y a augmentation des inégalités entre citoyens d'un même pays et, à l'inverse,
diminution des inégalités entre citoyens de pays différents. Ces tendances sont relativement récentes, car
elles en renversent d'autres vieilles de quelque 150 ans. À partir de ces données peut-on conclure à
l'injustice?
Les inégalités des
richesses constituent-elles une injustice?
Le fait de constater qu'il existe toujours de grandes
inégalités de richesse ne permet pas de conclure à l'injustice, à moins de
définir celle-ci comme étant elle-même l'inégalité des richesses. Comme le démontre Daniel Fernández Méndez,
dans le texte cité plus haut, une grande inégalité des richesses peut être
accompagnée d'une forte augmentation du niveau de vie pour tous les citoyens d'un
même pays, tout comme elle peut être le fruit de privilèges octroyés à une ou
quelques classes dominantes. À mes yeux,
seule l'inégalité fondée sur des privilèges octroyés par l'État à un groupe
plutôt qu'un autre devrait être considérée injuste et combattue
adéquatement. En ce sens, j'adhère à une
vision libérale du monde. Dans cette
optique, ce ne sont pas les inégalités de richesse qu'on doit réduire, mais la
pauvreté.
L'abolition des
paradis fiscaux est-elle une bonne façon de réduire la pauvreté?
Dans le reportage, on accuse les institutions financières et
les multinationales, notamment de l'Internet, de trop utiliser les paradis
fiscaux pour réduire leur charge fiscale.
On ne pose pas la question à savoir si les paradis fiscaux sont injustes
ou non, on affirme rapidement qu'ils le sont.
On souhaite donc leur abolition, ou à tout le moins, la réduction de
leur nombre. On présente bien quelques
individus qui pensent autrement, mais c'est pour mieux les dénoncer. On passe plus de temps à faire entendre son
indignation qu'à essayer de faire le tour de la question, ce qui est pourtant
le but d'un documentaire.
À titre d'exemple, on présente Margaret Hodge en 2012, alors
qu'elle était présidente de la Commission des comptes publics du parlement
britannique. Après avoir convoqué et
entendu quelques hauts dirigeants d'entreprises, elle les sermonne, allant même
jusqu'à en qualifier un d'immoral, parce qu'ils cherchent trop à réduire les
charges fiscales des entreprises qu'ils représentent. Elle sort de ses gonds lorsque Andrew Cecil
lui précise qu'Amazon, l'entreprise pour laquelle il travaille, paie beaucoup
de cotisations sociales. Elle lui fait
savoir que cela ne suffit pas. Elle
accuse Amazon de mettre les libraires en faillite, de ne pas payer suffisamment
les gens qui travaillent pour elle et rappelle à Monsieur Cecil que son
entreprise dépend des routes que le gouvernement finance pour assurer ses
activités...
Cette sortie de Madame Hodge a été diffusée et rediffusée
par les médias; elle exprime une colère envers les paradis fiscaux et les entreprises
qui les utilisent. À l'écoute de ce
reportage, on réalise assez vite que ses auteurs n'aiment pas les paradis
fiscaux et faute de pouvoir les abolir ou en réduire le nombre, ils souhaitent taxer
davantage les entreprises qui les utilisent.
Par contre, ils ne se posent pas la question à savoir si cela s'avère un
moyen efficace de réduire la pauvreté.
Taxer les entreprises
constitue-t-il la meilleure façon de réduire la pauvreté?
On a beau dire que les taxes, impôts et autres charges
sociales servent à établir la solidarité parmi les citoyens, ils et elles
demeurent des coûts. Les entreprises ne
peuvent pas se permettre de les absorber, en partie ou en totalité, sans
affecter d'une manière ou d'une autre leur compétitivité. Elles cherchent donc à les refiler soit à leur
clientèle, soit à leurs employés. On
doit rappeler que, à l'instar de l'État-providence, les entreprises cherchent à
rendre service. Par conséquent, plus on
les taxe, moins elles peuvent le faire.
Plusieurs individus n'aiment pas l'idée de faire trop de
place aux entreprises à but lucratif, car ils considèrent que leur quête de
profit n'est pas noble. D'autres
admettent leur utilité, mais considèrent que l'État a un rôle important à jouer
et conséquemment, il n'a pas le choix de taxer.
Ces derniers cherchent donc à déterminer le juste niveau de taxation
pour tout le monde. De ce point de vue,
ils concluent que les paradis fiscaux ne répondent pas à ce critère. Pour être plus précis, ils considèrent qu'une
trop faible taxation, non seulement de la part des paradis fiscaux mais en
général, constitue un manque à gagner pour l'État-providence.
Les auteurs du reportage, de même que la majorité des gens
qui y interviennent, adhèrent à cette seconde façon de penser, plutôt
idéaliste. C'est-à-dire qu'ils pensent ou
bien que les entreprises ne peuvent pas réduire la pauvreté, ou bien, s’ils
leur accordent cette capacité, ils n’encouragent pas l’État à leur céder les
secteurs d’activités qu’il contrôle. Ils
cherchent d'abord et avant tout à préserver les pouvoirs de l'État. C'est tellement vrai qu'après avoir réalisé
qu'ils ne peuvent ni réduire le nombre de paradis fiscaux, ni trop augmenter
les impôts des entreprises de peur de les perdre, ils se rabattent sur l'idée
de taxer les transactions financières, sans plus de précision. Chose certaine, ceux qui effectuent de telles
transactions sont beaucoup plus nombreux et beaucoup moins riches que les
soi-disant coupables, des augmentations et de la pauvreté et des inégalités,
que l'on identifie dans le reportage.
La réalité est la suivante: taxer davantage les
contribuables sans obtenir plus de services en retour équivaut à les appauvrir
davantage. C'est dire que ceux-là mêmes
qui cherchent à maintenir l'État-providence finissent par le détruire. Ils le détruisent sans le réaliser, alors que
le libéral veut le détruire consciemment.
En effet, si l'on veut réduire la pauvreté, alors on doit également
remettre en question sa capacité d'y parvenir.
Par conséquent, on ne doit pas nécessairement chercher à combler son
soi-disant manque à gagner.
Ce qui est considéré, par les intervenants du reportage, un
«manque à gagner» pour l'État n'est rien d'autre qu'une taxe potentielle. C'est-à-dire une taxe (impôt, cotisation,
etc.) qui ne s’ajoute pas encore à celles déjà imposées aux individus et aux
entreprises. Je rappelle que plus les
entreprises possèdent de ressources, plus elles sont en mesure d'en faire
bénéficier les consommateurs; et un consommateur satisfait est un consommateur
plus riche.
L'objectif des entreprises est de combler les besoins. Lorsque les besoins sont comblés, il n'y a
pas qu'elles qui s'enrichissent, mais également leur clientèle. En ce sens, il n'y a aucun doute que les
services qu'elles offrent réduisent la pauvreté. Malheureusement, l'État réduit cette capacité
en les taxant davantage. Par chance,
beaucoup de gens réalisent qu'à trop les taxer elles peuvent choisir de
s'établir ailleurs, voire fermer leurs portes, ce qui constitue un appel à la
modération aux dirigeants politiques.
Par conséquent, il est important de trouver d'autres moyens que la
taxation pour réduire la pauvreté. Pour
mieux dire, moins on l'utilisera pour atteindre cet objectif, plus on en
bénéficiera.
En somme, le reportage déplore la concurrence fiscale pour trois
raisons: elle constitue, pour l'État, un manque à gagner; elle affaiblit sa
capacité de réduire les inégalités et finalement, elle affaiblit sa capacité de
réduire la pauvreté. Les deux derniers
arguments mentionnés sont également considérés une injustice par la majorité
des intervenants du reportage.
Le deuxième argument est faux puisque l'État peut toujours
taxer davantage les «riches» pour réduire les inégalités. Je ne dis pas que c'est souhaitable, ni que
cela s'avère un moyen efficace d'y arriver, je dis plutôt que peu importe
l'argent en sa disponibilité, l'État peut, s'il le désire, réduire les
inégalités économiques sans avoir à tenir compte des paradis fiscaux. Ces derniers constituent plutôt une réponse
au premier argument mentionné, soit que l'État-providence a un manque à gagner,
entre autres raisons, parce que certaines entreprises les utilisent pour
réduire leurs impôts et autres charges sociales.
Les entreprises cherchent à réduire leurs coûts non
seulement pour engranger des profits, mais pour répondre à un plus grand nombre
de consommateurs. Ce faisant, elles
réduisent également la pauvreté. Si elles
savent comment s'y prendre, alors leurs dirigeants ont de bonnes chances de
devenir riches et conséquemment, ils devront payer beaucoup d'impôt dans les
pays (États) respectifs où ils habitent.
En effet, ce sont principalement les entreprises qui s'établissent dans
des paradis fiscaux, non leurs dirigeants.
Certes, on trouve des dirigeants malhonnêtes au sein
d'entreprises à but lucratif, mais on en trouve également au sein des
gouvernements et au sein des organismes sans but lucratif. On peut, voire on doit qualifier cette
malhonnêteté d'immorale, mais on ne peut pas qualifier d'immorale l'utilisation
des paradis fiscaux, car elle ne met pas en jeu l'objectif ultime de réduire la
pauvreté.
Le troisième argument présenté par les auteurs du reportage ne
fait aucun doute. C'est-à-dire que la
concurrence fiscale affaiblit la capacité de l'État de réduire la
pauvreté. En contrepartie, elle augmente
celle des entreprises de la réduire, ce que le reportage ne dit pas. Il n'en dit pas mot, car son objectif est de
préserver l'État-providence sous prétexte qu'il est seul à pouvoir atteindre
convenablement cet objectif. C'est plutôt
le contraire qui est vrai. On doit
réduire le rôle de l'État dans tous les secteurs d'activités et conséquemment
laisser aux entreprises le soin d'offrir aux consommateurs les services qu'ils
désirent. Qu'elles n'aient pas le
pouvoir de taxer les consommateurs pour rendre service constitue un avantage
majeur sur l'État que l'on devrait réaliser et se servir.
Il reste à clarifier pourquoi les inégalités se sont accrues
au sein d'un même pays depuis 1980. Les interventions
de plus en plus grandes des banques centrales constituent, à mon humble avis,
la principale source des inégalités croissantes de richesse depuis 1980 entre les
individus d'un même pays. Que ces
interventions soient sur le taux directeur, la dette ou la monnaie, elles
tendent à favoriser les mieux nantis au détriment des plus pauvres, car
l'argent n'est pas neutre; il favorise ceux qui y ont accès en premier. Puisque le secteur financier travaille
étroitement avec les gouvernements, il se trouve aux premières loges. Du moins, certains individus de quelques institutions
financières comptent parmi les premiers récepteurs de ce nouvel argent.
Je rejoins donc le point de vue de plusieurs intervenants du
reportage lorsqu'ils disent que plusieurs nouveaux riches proviennent du
secteur financier. Cependant, je ne
partage pas leur conclusion d'attribuer cette nouvelle richesse à la seule utilisation
des paradis fiscaux, car le système monétaire actuel favorise les dirigeants du
secteur financier peu importe où ils s'établissent.
On a précisé, plus tôt, que dans la mesure où tout le monde
bénéficiait d'un accroissement des richesses, les inégalités économiques ne
constituaient pas un problème. On a
également précisé qu'il y a injustice uniquement si ces inégalités sont le
fruit de privilèges octroyés par l'État à certains individus plutôt que
d'autres. Or, le système monétaire actuel,
contrôlé par l'État par l'entremise de sa banque centrale, privilégie le
secteur financier. On doit corriger
cette situation non seulement parce qu'elle facilite l'accumulation de fortune pour
les individus qui travaillent dans ce secteur, mais parce que ce système, qui
monopolise l'émission de monnaie et dicte les taux d'intérêt, réduit la
richesse globale en falsifiant involontairement les prix qui permettent
d'établir où investir et quoi consommer.
Si les interventions de plus en plus musclées des banques centrales constituent une source d'appauvrissement, l'expansion de l'État en général en constitue une autre. Plus l'État s'accroît, moins il est apte à réduire la pauvreté, car pour ce faire il doit ou bien s'endetter davantage ou bien taxer davantage. À procéder ainsi, tout le monde y perd. À trop défendre l'État-providence on devient aveugle. On s'arroge la morale et on cherche des coupables ailleurs qu'en son propre raisonnement, ses propres croyances.
Si les interventions de plus en plus musclées des banques centrales constituent une source d'appauvrissement, l'expansion de l'État en général en constitue une autre. Plus l'État s'accroît, moins il est apte à réduire la pauvreté, car pour ce faire il doit ou bien s'endetter davantage ou bien taxer davantage. À procéder ainsi, tout le monde y perd. À trop défendre l'État-providence on devient aveugle. On s'arroge la morale et on cherche des coupables ailleurs qu'en son propre raisonnement, ses propres croyances.
Si l'on cherche à réduire la pauvreté, alors l'État ne doit
pas chercher de nouvelles façons de taxer, il doit, au contraire, réduire sa
taxation au sens large du terme: impôt, contribution, cotisation, etc. Si l'un des buts de vivre en société est de
réduire la pauvreté et d'accroître la richesse pour tous, alors on doit faire
exactement le contraire de ce que préconise le reportage. On doit demander non pas moins de concurrence
fiscale, mais plus. À son tour, cela
signifie une réduction du rôle de l'État pour laisser aux entreprises plus de moyens
d'offrir des services. Celles-ci peuvent
tout faire en autant que les États ne les empêchent pas. Et n'en déplaise à Madame Hodge et autres partisans
de l'État-providence, cela comprend également les routes et leur
financement.
26 janvier, 2016
La réflexion du jour
C’est la convergence de deux erreurs issues des années 1970 – l’une nationaliste, l’autre socialiste – qui met la survie de notre langue en péril. Les nationalistes ont confondu la langue parlée de nos grands-parents et le joual des ignorants. Et, pour la gauche, le respect des règles du bon français était élitiste et bourgeois.--- Benoît Aubin
25 janvier, 2016
La réflexion du jour
Dans la religion environnementale, l’aumône n’est pas à votre discrétion. Elle est prélevée à la source, sur votre paie ou sur vos achats. Raison de plus pour s’assurer que cet argent soit dépensé adéquatement.---- Mario Dumont
24 janvier, 2016
23 janvier, 2016
La réflexion du jour
Les experts jugent que le Fonds vert est à l’image de l’administration québécoise où la multiplication des instances et des intervenants sert à gonfler au maximum les ressources humaines. Il est ainsi le modèle québécois: conçu pour favoriser la dépense. Le pire, c’est qu’on ne peut même pas blâmer Ottawa pour cette ineptie!--- Michel Hébert
22 janvier, 2016
La réflexion du jour
En l’absence d’une dynamique d’adaptation, d’innovation et de croissance économique, il ne reste plus au régime public qu’une alternative pour tenter de répondre à la pression incontournable des besoins, l’injection de fonds supplémentaires ou le blocage de la capacité, le rationnement. --- Jean-Luc Migué
21 janvier, 2016
La réflexion du jour
Nous avons toutes les ressources pour être une province riche et autonome sur le plan financier. De l'époque de la Nouvelle-France jusqu'à aujourd'hui, les Québécois ont toujours été un peuple de bâtisseurs. Renouons avec cet esprit pour se sortir de cette torpeur. Notre dépendance (ndlr à la péréquation) n'est pas une fatalité. Et notre adhésion collective au fameux « modèle québécois » n'en est pas une non plus. --- Carl Vallée
20 janvier, 2016
Portraits de dissidents soviétiques
L’auteur du livre ne
propose aucune analyse des faits, il laisse le lecteur juger, à l’écoute de ce
que ces personnes ont à nous dire.
La lutte contre le communisme a le visage des grandes figures connues,
comme Alexandre Soljenitsyne, Vaclav Havel ou Lech Walesa. Mais il y a aussi un
grand nombre d’inconnus du grand public occidental qui ont lutté contre ce
système, par des actes ordinaires de résistance spirituelle et intellectuelle.
José Miguel Ceras est un écrivain espagnol qui est parti à leur rencontre. Il a
parcouru les anciens territoires communistes, Lettonie, Estonie, Lituanie et
Russie pour recueillir les témoignages de 60 dissidents spirituels. Le bal après la tempête est le livre issu de ces
témoignages, publié pour la première fois en français. On y découvre un panel
très varié de personnes ordinaires qui ont vécu sous le joug communiste :
des médecins, des professeurs, des acteurs, des pasteurs luthériens, des prêtres,
des chanteurs…
Tous les
témoignages sont racontés à la première personne, comme si le dissident
s’adressait directement au lecteur. L’auteur du livre ne propose aucune analyse
des faits et des événements, il laisse le lecteur juger de lui-même, à l’écoute
de ce que ces personnes ont à nous dire. Dans le foisonnement des témoignages,
certaines plairont plus que d’autres aux lecteurs, en fonction de ses goûts et
de ses sentiments. Mais l’intérêt premier du livre est de montrer que
l’engagement personnel et la force des convictions, notamment spirituelles,
peuvent venir à bout des systèmes totalitaires.
Le titre de l’ouvrage, Le bal après la tempête,
fait référence au concerto pour flûte et orchestre de Vivaldi. Ce bal après la
tempête, c’est celui de la joie des dissidents après l’effondrement du système
oppressif communiste.
Post-scriptum : dans la présentation de l’ouvrage est donné le chiffre des
déportations subies par les États baltes : entre 1940 et 1953, 200 000
Baltes ont été déportés en Sibérie. 120 000 Lituaniens, 50 000 Lettons, 30 000
Estoniens. 10% de la population adulte fut déportée ou enfermée dans les camps
de prisonniers. Des chiffres qui permettent de mesurer l’ampleur de la
répression soviétique.
§ Le Bal après la tempête, témoignages de dissidents et de
chrétiens des Pays Baltes et de la Russie,
Les Editions Blanche de Peuterey, octobre 2015.
La réflexion du jour
De toute évidence, le Fonds vert est un fourre-tout qui permet aux politiciens de nous la jouer écolo. En vérité, on est baisé aller-retour, par devant, par derrière et deux fois plutôt qu’une. Surtout les automobilistes, ces parias de la fiscalité.--- Michel Hébert
La réflexion du jour
Près de deux ans après le lancement par le gouvernement Harper du présent programme tripartite d’infrastructures, le Québec n’a toujours pas fait approuver un seul projet. Quatre cents ont reçu l’aval d’Ottawa dans le reste du pays.---Jean-Jacques Samson
19 janvier, 2016
La réflexion du jour
Des centaines de millions coulés dans des projets informatiques qui ne voient jamais le jour. Des centaines de millions versés dans la production d’énergie éolienne dont nous n’avons pas besoin. Des centaines de millions investis dans des entreprises agonisantes pour acheter des votes et faire plaisir aux régions.
De l’argent, en veux-tu? En v’là!--- Richard martineau
18 janvier, 2016
La réflexion du jour
Il est triste de constater, comme Nathalie Normandeau, que le Parti libéral du Québec n'est plus le parti de l'économie. Il l'est encore plus d'observer que le parti de l'économie n'existe tout simplement pas encore au Québec.---Daniel Castonguay
17 janvier, 2016
16 janvier, 2016
La réflexion du jour
La réglementation qui régit l’industrie du taxi n’est plus de son temps. À l’ère du numérique, il faudra tôt où tard l’adapter.
Dommage que tous ces princes du royaume des permis disposent encore de serviteurs prêts à défendre les vieilles normes dépassées. Il y en a même parmi les ministres.--- Mario Asselin
15 janvier, 2016
La réflexion du jour
Une fois redressées les fausses conceptions, il apparaît que le coût administratif des programmes publics est d’une fois et demie plus élevé que celui des programmes privés. Et ce calcul n’incorpore pas le coût économique des distorsions que toute forme de prélèvement coercitif implique.--- Jean-Luc Migué
14 janvier, 2016
La réflexion du jour
S’obséder d’économie veut-il dire négliger le reste? Au contraire. La prospérité est le seul garant de notre capacité de réussir dans des secteurs comme l’éducation, la santé ou la culture.--- Mario Dumont
13 janvier, 2016
Fight the taxi thugs
Uber est au syndicat des taxis ce que les ampoules
électriques étaient aux manufacturiers de chandelles ou ce que les manufactures
de textiles étaient à la guilde des tisserands. Nous avons le choix :
embrasser les nouvelles technologies et enrichir l’ensemble de la société ou s’y
opposer et appauvrir l’ensemble de la société.
La réflexion du jour
Pendant que les tarifs de garderies, les taxes municipales, les taxes scolaires, les taxes sur l'essence augmentent, les élus se paient des déménagements de bureaux à gros prix.
........
Plus que jamais, le contribuable a l'impression d'être le seul à faire des sacrifices. Le gouvernement ne réussit pas à prouver qu'il fait le ménage pour vrai dans sa propre soue à cochons. --- Jérôme Landry
........
Plus que jamais, le contribuable a l'impression d'être le seul à faire des sacrifices. Le gouvernement ne réussit pas à prouver qu'il fait le ménage pour vrai dans sa propre soue à cochons. --- Jérôme Landry
12 janvier, 2016
La réflexion du jour
Quand on parle d’être le « parti de l’économie » dans les médias, de quoi parle-t-on ?
D’être le parti des subventions, des programmes de stimulations économiques, d’être le parti de l’intervention, du dirigisme et du favoritisme? Être le « parti de l’économie » c’est subventionner les éoliennes, payer un aréna de 400 millions à Québec, perdre 1 milliard dans Quebecor, faire un bailout à Bombardier et « investir » dans des projets pétroliers boudés par le privé?
Si c’est ça être le parti de l’économie, alors on peut passer notre tour. Ce sont les « partis de l’économie » qui ont tué l’économie du Québec en voulant mettre leur nez partout avec l’argent des autres.--- Antagoniste via Joanne Marcotte
D’être le parti des subventions, des programmes de stimulations économiques, d’être le parti de l’intervention, du dirigisme et du favoritisme? Être le « parti de l’économie » c’est subventionner les éoliennes, payer un aréna de 400 millions à Québec, perdre 1 milliard dans Quebecor, faire un bailout à Bombardier et « investir » dans des projets pétroliers boudés par le privé?
Si c’est ça être le parti de l’économie, alors on peut passer notre tour. Ce sont les « partis de l’économie » qui ont tué l’économie du Québec en voulant mettre leur nez partout avec l’argent des autres.--- Antagoniste via Joanne Marcotte
11 janvier, 2016
La réflexion du jour
Le système (ndlr de santé québécois) attend de ses administrateurs qu’ils gèrent le rationnement à la façon de l’ex-Union Soviétique. On y a supprimé les choix individuels et l’esprit d’entreprise. On y a également supprimé le profit qui est la récompense de l’innovation. On a écarté le capital privé et on a, ensuite, déploré que le régime de santé manque d’argent et d’investissement, et qu’il ne soit plus novateur.--- Jean-Luc Migué
10 janvier, 2016
09 janvier, 2016
La réflexion du jour
À défaut d’un pays, le Québec s’est offert un État, un gros. Un État avec lequel il embrasse les dogmes progressistes et féministes avec plus d’empressement et de résolution qu’ailleurs. Certains y voient une réaction compensatoire. --- Michel Hébert
08 janvier, 2016
La réflexion du jour
Pierre Lefebvre conclut qu’à « statut socioéconomique semblable, les élèves obtiennent de meilleurs résultats à l’école privée ». De plus, il estime que ce phénomène a globalement contribué à donner au Québec des élèves mieux formés.
.....
Dans sa logique d’économiste, Pierre Lefebvre croit également que l’effet de la concurrence du privé force les écoles publiques à se surpasser, ce qui bénéficierait à tous.--- Francis Vailles
.....
Dans sa logique d’économiste, Pierre Lefebvre croit également que l’effet de la concurrence du privé force les écoles publiques à se surpasser, ce qui bénéficierait à tous.--- Francis Vailles
07 janvier, 2016
La réflexion du jour
Mais l'incident (ndlr pénurie de beurre) nous rappelle à quel point le système de gestion de l'offre pour le lait où tout est contrôlé - la quantité à produire, le prix, le droit de produire à travers des quotas, dans un système clos qui ne peut fonctionner que si on ferme nos frontières aux produits étrangers - est une reproduction parfaite du mode de gestion de type soviétique.--- Alain Dubuc
06 janvier, 2016
Santé : le corporatisme et la bureaucratie tuent l’innovation
Aux Inde, 2 millions de personnes requiert une intervention
cardiaque annuellement. Seulement 5 % seront opérés.
Le cardiologue Dr Devi Shetti accomplit des quasi-miracles
parce que l’hôpital où il travaille est libre des impératifs de la bureaucraties gouvernementale, du corporatisme des ordres professionnels et des des contraintes des conventions collectives.
La réflexion du jour
À la fin, la marge de manoeuvre (ndlr créée grâce à la rigueur budgétaire) est allée à ceux qui ont dénoncé cette fameuse « austérité ». Il faut leur donner ça. Les plus habiles seront toujours ceux qui confisqueront l’argent de ceux qui travaillent. Les plus lâches sont les gouvernements qui achèteront la paix et qui ne changeront rien à une structure de dépenses qui ne cesse de s’alourdir.--- Joanne Marcotte
05 janvier, 2016
La réflexion du jour
La droite se fait un devoir de dénoncer ceux qui attaquent la liberté, (presse, parole, marché) dans le but d’imposer des lois ou des systèmes politiques liberticides (socialisme, communisme, prohibition, « sin tax »(taxes carbone, sur l’essence, sur le tabac, sur les boissons gazeuses)).---C. Rioux
04 janvier, 2016
La réflexion du jour
Tous les sondages le disent: le climat est au bas de la liste des préoccupations du citoyen moyen. L’un de ces récents sondages (Léger/L’Actualité) est représentatif: seulement 9% des Québécois se soucient des gaz à effet de serre alors que de 38 à 51% sont plutôt préoccupés par les dépenses incontrôlées de l’État, la lourdeur des taxes et impôts, la corruption et le chômage.--- Mario Roy
S'abonner à :
Messages (Atom)