Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

16 septembre, 2008

Coup de gueule

C’est vraiment incroyable! Les contribuables paient des centaines de millions pour financer des organismes gouvernementaux qui ont pour mission de protéger les intérêts des consommateurs. Qu’est-ce que nous obtenons en retour? Rien, pire, le faux sentiment que quelqu’un protège nos intérêts.

David Dodge, ex-gouverneur de la Banque du Canada admet candidement que les Banques centrales du monde entier savaient qu’un désastre allait survenir dans le secteur immobilier. Qu’est-ce qu’elles ont faits? Elles ont émis des communiqués de presse optimistes pour laisser croire aux gens que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. En fait, elles protégeaient les bonus des financiers peu scrupuleux qui ont concocté ce plan machiavélique. Ils ont récolté des milliards en bonus.

Il n’y a pas pire qu’un faux sentiment de protection, à plus forte raison s’il nous est fournie par le gouvernement.
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Crise du crédit: des signes avant-coureurs ont été décelés dès 2003
Mise en ligne 12/09/2008 08h52Mise à jour 12/09/2008 10h47

ARGENT avec THE CANADIAN PRESS

L’ex-gouverneur du Canada David Dodge affirme que des signes avant-coureurs de la crise du crédit avaient été décelés par plusieurs dirigeants de banques centrales il y a cinq ans.
Cependant, M. Dodge soutient que personne n’avait prévu «la période de grand danger financier et de troubles» qui a suivi la chute des marchés du crédit l’été dernier.

Dans une entrevue accordée au Globe and Mail, l’ex-gouverneur indique que la surchauffe dans le marché immobilier américain et la prolifération de titres de crédit basés sur les hypothèques constituaient le plus grand danger pressenti.

M. Dodge a dit que l’ex-gouverneur de la Réserve fédérale américaine, Alan Greenspan, avait été prévenu privément pendant des années «qu’un désastre allait survenir» dans le secteur immobilier en raison l’accès facile aux hypothèques.

Mais selon M. Dodge, Wall Street et les régulateurs ont fait la sourde oreille à ces avertissements.

Bien que M. Dodge ait eu à ménager ses propos pendant les sept années où il a occupé la gouvernance de la banque centrale canadienne, il se dit maintenant heureux de pouvoir s’exprimer librement depuis qu’il occupe son nouveau poste de conseiller principal Bennett Jones, l’un des plus grands cabinets d’avocats au pays.

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