Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

28 février, 2015

La réflexion du jour

Les émois de l'Assemblée nationale ont des effets bien éphémères et ne changent rien pour la majorité de la population. Les attaques souvent sans substance de l'opposition ne font que discréditer davantage aux yeux des acteurs du réseau de la santé un corps représentatif qui est trop obnubilé par le désir d'impressionner les journalistes pour s'intéresser aux patients et au moral des troupes.--- Denis Soulières, hématologue et oncologue, CHUM

27 février, 2015

L’interventionnisme étatique, source majeure d’inefficacité

Système de santé
Du point de vue social et économique, le modèle québécois est le modèle de l’interventionnisme étatique et de la bureaucratie qui en découle. Les gouvernements municipaux et provincial appliquent des milliers de règlements et gèrent des centaines de programmes dont plusieurs sont inutiles et certains sont carrément nuisibles.

Lorsque les politiciens désirent intervenir dans le fonctionnement de la société, le gouvernement promulgue des lois traduisant leurs intentions. Ensuite, les fonctionnaires créent les organismes, programmes et règlements correspondants et en surveillent l’application. Qu’ils soient périmés, interprétés étroitement par des fonctionnaires pointilleux, voire carrément nuisibles, tous doivent s’y conformer.

L’intervention des gouvernements dans la vie de tous les jours des individus et des entreprises est devenue un cancer généralisé qui déresponsabilise les individus et nuit au développement économique. Il suffit de penser aux nombreuses bévues de l’Office québécois de la langue française, aux abus de l’Agence du revenu du Québec  et aux autres difficultés que rencontrent les entrepreneurs pour s’en convaincre.

Chaque année les gouvernements ajoutent des milliers de pages de réglementation, plus que tout ce qui se fait dans les autres provinces canadiennes. Comme si cela n’était pas suffisant, les programmes de subventions se multiplient à un rythme effarant. Plus de 50 % des subventions accordées aux entreprises canadiennes le sont au Québec. C’est deux fois plus que notre poids dans l’économie canadienne.

Bien sûr, c’est le rôle du gouvernement de déterminer les règles devant régir le bon fonctionnement de la société. Mais il existe une marge énorme entre  administrer la justice et assurer la sécurité des citoyens et décider quelles sont les heures d’ouverture des magasins ou quels doivent être les prix de l’essence, du lait et des oeufs.

Pour comprendre pourquoi ce phénomène est une source d’inefficacité majeure, il faut d’abord analyser le processus décisionnel de tout individu. Nous sommes naturellement motivés par un instinct de protection codé génétiquement. Les décisions que nous prenons et les gestes que nous posons comportent toujours un certain degré de risques. Nous recherchons instinctivement les moyens de le minimiser, voire de l’éliminer, afin de se protéger et d’améliorer nos chances de succès.
Par exemple, pour un fonctionnaire, l’acceptation ou le refus d’une demande de subvention ou d’un permis ou la rédaction d’un rapport d’inspection négatif, comporte des risques considérables. Si l’entreprise ou l’individu concerné n’est pas satisfait de la décision du fonctionnaire, il peut s’en plaindre aux échelons supérieurs ou alerter les médias. Il doit donc prendre toutes les précautions possibles pour couvrir ses arrières au cas où les choses se retourneraient contre lui. Il interprétera les règlements le plus étroitement possible dans le but de refuser la demande ou à tout le moins d’éviter de prêter flan à la critique. Si malgré tout, les risques de dérapage demeurent élevés, il retardera sa décision sous un prétexte quelconque en attendant de trouver une solution acceptable. Idéalement, il trouvera le moyen de refiler la responsabilité de la décision à un autre ministère, une agence, une commission, son patron, un collègue, etc. On qualifie ces fonctionnaires de fantômes de la bureaucratie.

La multiplication des règlements, des structures et des programmes de subvention ont pour effet de multiplier proportionnellement les fonctionnaires fantômes. Tous les intervenants : municipalité, municipalité régionale de comté, ministères, agences, commissions, etc., ont leur cohorte de fonctionnaires responsables de faire respecter les lois et règlements et de gérer les programmes de subvention en vigueur. Comme si cela n’était pas suffisant, souvent les objectifs et les exigences des uns et des autres sont en conflit. Pour démêler le tout, l’entrepreneur ou le citoyen qui désire faire avancer son dossier doit embaucher divers professionnels : avocats, ingénieurs, comptables, lobbyistes, etc.

Plus le gouvernement intervient dans les relations régissant le bon fonctionnement de la société, plus il devient difficile pour les citoyens et les entreprises d’agir efficacement. Les délais et les coûts s’accumulent, réduisent la productivité, découragent l’entrepreneuriat, nuisent à l’innovation et favorisent un immobilisme dévastateur.


 La société souffre avant tout de son État qui, à force de croître à tort et à travers, à force d’intervenir pour un oui ou pour un non, empêche les autres institutions concurrentes de jouer leur rôle et les individus d’exprimer leurs choix. L’État s’occupe de la santé, des retraites, de la gestion des risques, du système de chômage, de l’éducation, des infrastructures routières, des services postaux, des voies ferroviaires… Il n’y a presque plus aucun domaine de la vie qui soit laissée à l’initiative individuelle et à la responsabilité. Où que nous allions, quoi que nous fassions, nous découvrons une loi, un décret, une réglementation qui nous interdit de mener nos vies comme nous l’entendons. Il faut oser l’anticonformisme et la reconquête de nos libertés. --- Cécile Philippe, Institut économique Molinari

La réflexion du jour

Les nouvelles technologies se développent à une vitesse folle, exponentielle.

Le monde dans lequel grandiront vos petits-enfants n’aura rien à voir avec celui dans lequel vous avez grandi.

Mais nous continuons d’imposer des règles révolues datant de l’époque où il fallait consulter des microfilms à la Bibliothèque Nationale pour retrouver un texte publié quatre semaines plus tôt !

Ou on modernise les lois règlementant certaines industries, comme celles du taxi et de la télédiffusion. Ou on les fait sauter !--- Richard Martineau

26 février, 2015

La réflexion du jour

Quand on lit la stupéfiante série de Sarah-Maude Lefebvre sur les bureaucrates en folie qui ne cessent de mettre des bâtons dans les roues des entrepreneurs, on se demande pourquoi il y a encore des fous qui se lancent en affaires.--- Richard Martineau

25 février, 2015

Énergie fossile et la fête de la Saint-Valentin

Quoi qu’en disent les ayatollahs de l’écologie, l’énergie fossile demeurera notre principale source d’énergie pour plusieurs décennies.

Les écologistes, tout comme les curés d’antan, nous défendent de célébrer la Saint-Valentin.


La réflexion du jour

Ainsi donc, les Québécois continueront à dépenser des fortunes pour réduire les GES tout en soutenant le projet (ndlr cimenterie en Gaspésie) le plus polluant des dernières années. Les Américains, pas très regardants sur le réchauffement climatique, n’en ont même pas voulu. C’est peu dire des polluants qui embrumeront la Gaspésie un jour.--- Michel Hébert

24 février, 2015

La réflexion du jour

Pensez-vous que les groupes environnementalistes veulent « sauver la planète »? Non, la majorité y sont pour l’argent, et ils recrutent des moutons naïfs pour faire leur sale boulot. AL Gore et David Suzuki ne sont pas devenu multimillionnaires pour rien.---Science et politique

23 février, 2015

« Changer Bercy pour changer la France » de Bernard Zimmern

Bernard Zimmern montre, chiffres à l’appui, l’imposture de l’idéologie égalitariste.

Revue de livre par Francis Richard

Bernard Zimmern, avec l’assistance de Dominique Mercier et Valérie Pascale, vient de publier un livre à contre-courant des économistes en vogue, des égalitaristes tels que Joseph Stiglitz ou Thomas Piketty, qui, obsédés par la chasse aux inégalités, ne comprennent rien au processus de création de richesses et induisent en erreur ceux qui se laissent séduire par leurs thèses basées sur l’envie.
Pour ces prétendus économistes, le riche, surtout américain, voilà l’ennemi, surtout le très riche, et, davantage encore, le très très riche, qui serait un rentier, un profiteur des richesses créées par d’autres. Or, manque de chance, ces très très riches, ces milliardaires américains, sont en grande proportion des entrepreneurs dont les aïeuls étaient pauvres ou sans fortune notable.
Bernard Zimmern montre, chiffres à l’appui, l’imposture de ces prétendus économistes. En effet ils voient que la croissance des revenus des très riches est plus rapide que la moyenne, mais ne voient pas que ce sont ces très riches qui font la croissance en créant des richesses et des emplois.
Ces prétendus économistes ne voient pas non plus que, si la croissance est toujours plus forte aux États-Unis qu’en Europe et que le chômage y est moindre, c’est qu’aux États-Unis il y a davantage de milliardaires en proportion qu’en Europe, et que ces milliardaires y sont, en outre, en plus grande proportion des entrepreneurs.
Ceux qui créent le plus d’emplois, ce sont toutefois les millionnaires, donc les très riches, qui, aux trois quarts, sont des entrepreneurs individuels et représentent plus de la moitié de la fortune industrielle et de l’investissement américains. Parce que ces entrepreneurs, qui risquent leur fortune personnelle, sont mis à l’index par l’administration Obama, et menacés par les dirigeants démocrates, et parce qu’ils sont écoeurés, la reprise américaine est plus lente et plus hésitante qu’elle n’aurait pu l’être…
Vous avez dit risque ? « Le concept de risque est totalement étranger à des professeurs d’université dont la paie est assurée jusqu’à la fin de leurs jours. » C’est pourtant le risque, souvent considérable, que prennent les entrepreneurs qui fait la force d’une économie et qui peut être aussi bien à l’origine de leur fortune que de leur chute. Quand ces prétendus économistes parlent de justice sociale, ils oublient justement le risque pris par les entrepreneurs, qui se traduit pour eux par une plus grande instabilité de revenu que celle d’un salarié : un entrepreneur a certes plus de chances qu’un salarié de grimper l’échelle des revenus, mais il a aussi plus de chances de la dégringoler.

Qui sont-ils ces économistes, ces égalitaristes ? Ils sont tous fonctionnaires : « Ils réalisent le rêve de tout fonctionnaire : appartenir au secteur public et conserver la garantie de l’emploi, mais avec les avantages du secteur privé. »…

Si ces égalitaristes promeuvent la redistribution, celle-ci n’améliore pas pour autant réellement les conditions d’existence des plus pauvres et des plus déshérités. Ils n’en perçoivent qu’une partie en espèces, tandis qu’une petite minorité, appartenant au secteur public, perçoit la plus grande partie de la redistribution en nature…
Pour étayer leurs propos sur les inégalités croissantes en France, ces égalitaristes trichent avec les statistiques et ne retiennent que les éléments qui vont dans le sens de leurs thèses. Ainsi ils ne tiennent pas compte par exemple dans l’évolution des revenus de la redistribution, ou ils y intègrent au contraire les bénéfices non distribués. Quand ces égalitaristes font des comparaisons de patrimoine, ils ne prennent pas en compte l’âge des détenteurs, de même qu’ils ne tiennent pas compte des capitaux correspondant aux rentes de retraites versées ou des autres prestations sociales perçues, lesquelles réduisent pourtant les inégalités entre riches et pauvres.
Il n’est pas besoin d’être Einstein pour comprendre qu’en démocratie les voix des pauvres sont plus nombreuses que celles des riches et qu’en conséquence la redistribution sous forme d’avantages en espèces ou en nature, est le moyen le plus efficace pour se faire une clientèle électorale. La redistribution est aussi un alibi moral pour les étatistes, qui présentent ce vol des uns pour remplir la poche des autres sous les traits vertueux de la justice sociale, et qui, en fait, substituent l’immorale solidarité forcée des programmes étatiques à la philanthropie volontaire des anglo-saxons.
Bercy est une forteresse imprenable et l’instrument implacable de la redistribution. Le donjon de cette forteresse, c’est la Direction de la Législation Fiscale. C’est cette dernière qui décide de la politique fiscale du pays et l’impose au Parlement qui n’a pas les moyens de s’y opposer. D’autant que ses contrôleurs sont tous issus de Bercy… Quant à la Cour des Comptes, ses membres sortent de la même école que ceux qu’ils examinent… Comment apprécier la valeur des fonctionnaires de Bercy ? Comme il n’existe pas d’instrument de mesure au sein de cette entité, un moyen simple de les jauger est de voir ce qu’ils donnent quand ils dirigent des entreprises privées. Là, les contre-performances des Pierre-Yves Haberer, Jean-Marie Messier, Michel Albert ou autres Alain Minc sont éloquentes et se passent de commentaires… Bercy décide donc en fait du sort de 63 millions de Français. Le malheur est que les agents de Bercy ne connaissent rien à l’entreprise, pour la bonne raison qu’ils n’y ont jamais travaillé. Aussi toutes les mesures qu’ils cogitent depuis trente ans pour favoriser l’emploi – formation, insertion etc. – sont-elles surtout créatrices de chômage. Parce que, selon Bernard Zimmern, ils ne savent pas notamment que seules les entreprises nouvelles créent des emplois…

Pour terminer, Bernard Zimmern raconte toutes les batailles pour l’emploi et pour les Business Angels qu’il a menées de 2002 à 2012 sous un gouvernement dit de droite. Toutes ont été des échecs, parce qu’il n’est pas acceptable pour Bercy d’« encourager les riches à s’enrichir »… Or il ne sert à rien de chercher à réduire la dépense publique si, parallèlement, on ne favorise pas justement la création d’entreprises nouvelles… Selon l’auteur, il faut donc que Bercy accepte d’aider les riches à devenir plus riches et accepte de ne pas taxer les plus-values de capital à l’impôt sur le revenu. Dans cet ordre d’idée, exempter tout investissement dans une entreprise de moins de 50 salariés et de moins de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires d’impôt sur les plus-values serait bénéfique pour l’emploi et ne coûterait rien puisque « toutes les données chiffrées montrent que cette « dépense fiscale » retourne dans les caisses de l’État avant d’en être sortie ».
Même si les mesures préconisées par Bernard Zimmern sont discutables, elles iraient dans la bonne direction en cas d’adoption. Tant il est vrai que la libération de l’économie est la seule voie qui puisse conduire à la prospérité et que « la voie de l’égalitarisme est celle qui mène à la pire forme d’inégalité : le chômage ».

§  Bernard Zimmern, avec l’assistance de Dominique Mercier et Valérie Pascale, Changer Bercy pour changer la France – Les riches sont la solution, pas le problèmeTatamis, 2015, 196 pages


La réflexion du jour

Le monde a grandement besoin de réduire sa préoccupation envers la menace fabriquée d’un réchauffement par le CO2. Nous devrions tous être reconnaissants pour le formidable progrès de la qualité de vie, de la santé et du bien-être général que l’utilisation des combustibles fossiles a rendus possibles.--- Bill Gray, géophysicien via Jacques Brassard

21 février, 2015

La réflexion du jour

Le fait que le Québec n'atteigne pas son plein potentiel s'explique en grande partie par une résistance à l'idée même de la recherche de la prospérité. Une impasse dont on ne sortira qu'en cassant le stéréotype voulant que le discours sur la prospérité soit un discours de droite, incompatible avec des valeurs de solidarité.--- Alain Dubuc

20 février, 2015

Nous sommes en voie de manquer le train, il est urgent d’agir

Les signes ne mentent pas, les prochaines décennies amèneront des changements technologiques aussi importants pour l’économie que la révolution industrielle du début du 19e siècle. Intelligence artificielle, interconnexion des objets, bases de données ouvertes, universalité des terminaux dits intelligents, multiplication des applications pratiques et conviviales, etc. sont tous des vecteurs de changement qui amélioreront la productivité et la qualité de vie.

Les technologies déjà disponibles et à venir promettent de multiplier la productivité grâce à la robotisation des usines, l’utilisation de véhicules autonomes, les cyber universités, les robots domestiques, les drones, etc. Un rapport publié par la banque ING nous apprend que 49% des emplois en Belgique sont susceptibles d’être robotisés dans le futur. Le monde du travail sera profondément modifié au cours des prochaines décennies. Des secteurs complets de l’économie disparaîtront au profit de nouveaux emplois que nous ne pouvons pas imaginer aujourd’hui.

Il ne sert à rien de freiner l’évolution technologique comme les gouvernements essaient de le faire par exemple dans les cas d’Uber et d’AirBnB. En nuisant aux entrepreneurs, nous ralentissons la croissance économique et pénalisons la population pour le plus grand plaisir de nos concurrents. Les entrepreneurs, surtout les plus avant-gardistes, n’hésiteront pas à déménager leurs pénates là où ils seront les bienvenus.

Sous des prétextes fallacieux, tels que la protection du public, les gouvernements cherchent par tous les moyens à protéger les groupes qui profitent du statu quo. La résistance aux changements n’est pas un phénomène nouveau. Il a toujours existé, mais les sociétés qui ont su s’adapter sont aujourd’hui celles qui bénéficient du meilleur niveau de vie. Historiquement, les sociétés anglo-saxonnes ont bénéficié d’une plus grande liberté économique, facilitant par le fait même le changement et la croissance économique. Toutefois, depuis cinquante ans les économies occidentales sont de plus en plus embourbées dans des bureaucraties qui engendrent l’immobilisme.

Plutôt que de s’acharner à interdire, il vaudrait beaucoup mieux travailler à mettre en place les conditions favorables au déploiement et à l’utilisation de tout le potentiel des nouvelles technologies et de leurs applications.

Notre système d’éducation produit beaucoup de jeunes qui n’auront pas leur place dans le monde de demain. Bien sûr, les nouvelles technologies permettront à plusieurs d’entre eux de se rattraper, mais est-ce bien sage de compter là-dessus? Ne vaudrait-il pas mieux être proactif?

Notre cadre juridique est de moins en moins respectueux de la propriété privée et les réglementations sont d’une complexité propre à effrayer les plus audacieux. La recherche maladive du consensus, les intérêts corporatifs des groupes de pression qui s’affrontent et le manque de leadership de nos dirigeants nous empêchent de les adapter aux réalités d’aujourd’hui et nous condamnent à l’immobilisme.

L’environnement socio-économique du Québec est caractérisé par une fonction publique obèse et tatillonne, une fiscalité confiscatoire, des programmes sociaux que même les provinces riches ne peuvent se permettre, et des lois du travail qui datent de l’ère industrielle. Rien de bien attirant pour les entrepreneurs et investisseurs qui voudraient considérer le Québec pour s’y installer.

Depuis une dizaine d’années, les adeptes de la religion socioécologiste s’opposent à toute forme de développement. Leurs porte-parole, plus missionnaires que rationnels, font le bonheur des médias et effraient les politiciens. Comme si cela n’était pas suffisant, l’idéologie anti-riche qui caractérise la culture québécoise agit comme repoussoir sur les entrepreneurs et investisseurs potentiels.

Les opportunités seront de plus en plus nombreuses, à condition d’être prêt à les accueillir. Le chemin à parcourir est très long et la culture québécoise engendre des vents contraires qui ralentissent dangereusement notre cheminement.

Il est nécessaire de revoir les lois du travail pour ramener le pendule à un juste milieu entre la protection des travailleurs et le besoin de flexibilité des gouvernements et des entreprises. Dans la fonction publique et dans les grandes entreprises, les syndicats se sont arrogé une part trop importante des responsabilités de gestion. Leur pouvoir de nuisance est tel que les élus et les gestionnaires préfèrent accepter leurs demandes, même lorsqu’elles sont déraisonnables. Les conditions de rémunération et de travail des employés municipaux en sont un bon exemple.

Il faut faire un sérieux ménage dans les programmes de subventions. Ils sont si nombreux et kafkaïens que les entreprises doivent embaucher d’ex-fonctionnaires et d’ex-politiciens pour s’y retrouver. Ils sont très coûteux et favorisent le capitalisme de connivence. Les efforts et argents déployés pour gérer ces programmes seraient beaucoup plus utiles pour créer un environnement économique invitant et accessible.

Le Québec a un urgent besoin de réelles réformes : réduction de la dette, réduction du rôle de l’État en tant que fournisseur de service, suppression des obstacles à l’entrepreneuriat et aux investissements, une fiscalité qui récompense le travail et l’investissement, etc. Plus nous attendons pour corriger le tir, plus nous prendrons du retard par rapport à nos concurrents.


La réflexion du jour

Il existe tellement de plans pour les transports collectifs du Grand Montréal qu'il faudrait un plan pour les gérer. La Société de transport de Montréal (STM) et la Société de transport de Laval (STL) ont le leur. Idem pour l'Agence métropolitaine de transport (AMT) et la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), sans oublier, parmi d'autres, ceux du Réseau de transport de Longueuil (RTL) ou de Montréal. Pendant que se poursuit le souque à la corde, les usagers doivent se démêler avec plus de 500 différents titres de transports et tarifications dans la région.--- Paul Journet

19 février, 2015

La réflexion du jour

Une enquête (ndlr fouille à nue d'une élève) refilée à une «ressource» externe. Les 819 fonctionnaires de son ministère et les 150 000 bureaucrates de la fourmillère des commissions scolaires étant tous, évidemment, trop occupés pour prendre une journée, aller faire un tour à Québec pour voir de quoi il en retourne dans cette école «guantanamesque»... Les honoraires seront connus plus tard...--- Michel Hébert

18 février, 2015

Éducation : pourquoi les syndicats tiennent-ils mordicus au modèle québécois?

Malgré une réduction du nombre d’élèves au Québec, les coûts du système d’éducation ont explosé. Entre 2001/2 et 2011/12, les coûts ont augmenté de 36,6%, alors que le nombre d’élèves diminuait de 5,8%. Donc, durant la même période les coûts par élève augmentaient de 45,0%.

Du point de vue des syndicats, c’est ce qu’on appelle une amélioration de la productivité. C’est-à-dire que le nombre d’employés syndiqués augmente et  les cotisations syndicales croissent plus rapidement que l’économie. Ce n’est donc pas surprenant que les syndicats tiennent mordicus au modèle québécois.

J’aurais aimé quantifier le taux de croissance des cotisations syndicales, mais malheureusement les chiffres ne sont pas disponibles. La transparence ce n’est pas « la tasse de thé » des syndicats.
L’étude, Education Spending in Canada : What’s Actually Happening?, est disponible à www.fraserinstitute.org


La réflexion du jour

En 2000-01, le réseau de la santé et des services sociaux disposait d’un effectif de 170 772 d’équivalents à temps complet (ETF). En 2011-12 (dernier relevé disponible), on y dénombrait 222 195 « employés » à temps plein, soit 51 423 employés de plus. Une hausse de personnel de 30 %, qui a sans doute continué de grimper lors des trois dernières années.---Michel Girard

17 février, 2015

Réflexion du jour

Quand on regarde la façon dont l’État gaspille notre argent (on n’a qu’à penser aux sommes astronomiques investies en pure perte dans le bordel informatique québécois), on est en droit de se demander pourquoi on lui enverrait une partie de nos revenus.--- Richard Martineau

16 février, 2015

La gauche caviar, un sketch vraiment drôle

On a l’habitude d’entendre les humoristes se moquer du capitalisme. Pour une fois que c’est le contraire, ne boudons pas notre plaisir.

La gauche de jadis est-elle la même aujourd'hui? Probablement. Ces vieux porteurs des idéaux socialistes étaient des vrais de vrais. Comme vous le verrez ici, ils sont, en fait, tous plus à gauche les uns que les autres...

Remercions d’ailleurs, publiquement, Philippe Savard, comédien, que vous verrez incarner un des personnages.

Ce sketch est volontairement inspiré du classique, popularisé par les Monty Pythons, The Four Yorkshiremen. Inutile de crier au plagiat. Nous le savons. Nos avocats sont, montés sur un tabouret, à nouer le noeud de leur corde. Nous ignorons pourquoi...


La réflexion du jour

Bref, le réchauffement climatique c’est un problème de riche, c’est un problème pour les gens qui n’ont pas de problèmes et qui doivent s’en inventer un. Autrement dit, le réchauffement climatique est à la politique, ce que l’hypocondrie est à la santé. Et encore, gardons en tête que dans les pays très riches, le réchauffement climatique se classe uniquement en 9e position sur 16…--- Antagoniste

14 février, 2015

La réflexion du jour

Augmenter les impôts, ce n’est pas demander un peu plus d’argent ; c’est imposer de travailler plus, non pour son plaisir ou enrichissement personnel, mais pour satisfaire l’appétit de gros plein de soupes le cigare vissé aux lèvres qui se complaisent à dépenser ou distribuer l’argent des autres.--- Baptiste Créteur

13 février, 2015

La notion de pauvreté relative camoufle l’échec des politiques étatistes

La pauvreté relative est la proportion des familles qui vivent avec un revenu au-dessous du seuil de 50% de la médiane des revenus après ajustement selon la taille de la famille. Selon cet indice, le taux de pauvreté en 2005 chez les familles monoparentales était de 24,6% au Québec, 36,6% au Canada et 39,5% aux États-Unis. Donc, selon cet indice, il y aurait moins de familles monoparentales pauvres au Québec qu’au Canada ou aux États-Unis!  (Social-démocratie 2.0, Le Québec comparé aux pays scandinaves).

Cet indice est une attrape pour les nigauds. Selon cet indice, si dans un pays donné, le salaire médian est 20 000$ et que 10% de la population a un revenu de moins de 10 000$, 10% des habitants de ce pays sont considérés pauvres. Par contre, si dans un autre pays le salaire médian est 40 000$ et que 20% de la population gagne moins de 20 000$, 20% des habitants de ce pays sont considérés pauvres. Donc, même si les pauvres du deuxième pays gagnent deux fois le revenu médian du premier, selon l’indice de pauvreté relative il existe deux fois plus de pauvres dans ce pays que dans le premier.

L’indice de pauvreté relative a été inventé par les étatistes pour faire oublier l’échec de leurs politiques. L’étatisme limite les libertés économiques d’une société en créant des monopoles d’État et en octroyant des privilèges indus aux entreprises et aux groupes de pression. Selon l’Institut Fraser, il existe une relation de cause à effet entre le degré de liberté économique et richesse. Donc, l’étatisme, en réduisant les libertés économiques, conduit inévitablement à l’appauvrissement général des sociétés qui le pratiquent.

Les étatistes recourent donc à un vieux truc pour faire oublier les conséquences désastreuses de leurs politiques interventionnistes. Si les statistiques vous donnent tort, inventez une autre statistique qui vous donne raison. Soyons clairs, les pauvres qui gagnent 20 000$ sont deux fois plus riches que les pauvres qui gagnent 10 000$.

Avant d’aller plus loin, je tiens à préciser que l’étatisme n’est pas synonyme de social-démocratie. Une société peut être social-démocrate sans pour autant sombrer dans l’étatisme et vice versa. Le Danemark et la Suède sont des sociétés sociales-démocrates qui ont rejeté l’étatisme au début des années 90 afin d’éviter la faillite. Depuis, leurs économies roulent à plein régime comme le démontrent le PIB par habitant, une dette publique minime et des finances publiques équilibrées. Par contre, le Québec et la France ont des économies largement étatisées sans pour autant être des modèles de social-démocratie.

La Suède et le Danemark, tout comme le Québec et la France, ont des régimes fiscaux très élevés pour financer des programmes sociaux typiques d’une social-démocratie. Mais contrairement au Québec et à la France, les services à la population sont fournis par des entreprises privées et publiques en concurrence les unes avec les autres, alors qu’au Québec et en France les services publics sont fournis par des monopoles d’État. Comme par hasard, les économies de la Suède et du Danemark jouissent d’un indice de liberté économique plus grand que les économies du Québec et de la France.

Qui dit liberté économique, dit réforme. Pourquoi les Québécois craignent-ils les réformes. Parce que les vraies réformes, soit celles qui ont été introduites en Suède et au Danemark au début des années 90, exigent de remettre en question le modèle québécois du tout aux monopoles d’État. En fait, ce ne sont pas les Québécois qui s’opposent aux réformes, mais les groupes de pression qui bénéficient des largesses de l’État. Ils prétendent représenter l’ensemble de la population, mais en réalité ils ne font que défendre leurs intérêts corporatifs.

Pour connaître quelles réformes sont nécessaires, il suffit de se tourner vers les indices de liberté économique publiés par l’institut Fraser. Les derniers résultats disponibles placent le Québec 10e sur 10 au Canada. La vraie réforme dont le Québec a besoin, c’est de choisir le chemin de la liberté économique pour atteindre le peloton de tête des provinces canadiennes.
Il nous faut redécouvrir les vertus de l’entreprise privée et de la concurrence. Les étatistes clameront que cela créera des inégalités. Bien sûr, mais celles-ci seront la conséquence de la recherche de l’excellence et de l’innovation. Elles seront le résultat de la création d’entreprises et de la prise de risque.

Les principales victimes de l’égalitarisme réclamé par les étatistes sont les pauvres. L’indice de pauvreté relative n’y changera rien. Par contre, si l’ensemble de la société s’enrichit les pauvres seront plus riches.


Malheureusement, nos politiciens s’acharnent à extraire plus de revenus du modèle existant sans y apporter les réformes essentielles pour assurer sa pérennité. Il est de mauvais goût au Québec de vanter la concurrence et le libre marché.

La réflexion du jour

Enfin, quand on sait que la croissance est le fruit des connaissances, de la science et du génie humain, prôner la décroissance, c’est promouvoir l’ignorance et la décadence.--- Nathalie Elgrably-Lévy

12 février, 2015

La réflexion du jour

Dans la bataille de l'image, le Québec militant, avec ses pancartes, ses cloches, ses coups d'éclat, l'emporte invariablement sur les décideurs en tailleurs ou en veston-cravate. --- Alain Dubuc

11 février, 2015

Les prêches des gourous écologistes endommagent le cerveau des adeptes

Pour démontrer jusqu’à quel point le cerveau des gens a été lessivé par les gourous de l’écologie, Jimmy Kimmel a réalisé une expérience fort révélatrice.

Il a créé sa propre marque de jus organique, Jüce, et a invité des adeptes avoués des produits dits « organiques » à les évaluer. Les résultats sont déconcertants.

Ne riez surtout pas. Le résultat aurait été le même si les participants avaient été des Québécois dont le cerveau a été lessivé par la secte de l’église écologique québécoise.


La réflexion du jour

Les électeurs sont toujours majoritaires à croire que cette priorité gouvernementale (ndlr le déficit zéro) est la bonne. Ils devinent que les décisions que nous refusons de prendre depuis des années ne seront pas éternellement sans conséquence.--- Michel Hébert

10 février, 2015

La réflexion du jour

Savoir masquer les intérêts corporatistes derrière les meilleures intentions du monde est un sport national. Vous croyiez sincèrement que le milieu éolien n’a pas un intérêt financier à bien sélectionner quelle étude mettre en avant pour vendre son matériel ?--- Emmanuel Bourgerie

09 février, 2015

« L’Éthique de la redistribution » de Bertrand de Jouvenel

Revue de livre par Francis Richard

L’intérêt d’« Éthique de la redistribution » est son caractère prémonitoire.

On ne peut pas dire que Bertrand de Jouvenel (1903-1987) ait été une grande figure de la pensée libérale. Dans le ciel de cette galaxie, il n’aura été qu’une étoile filante, l’espace de quelques années, d’environ 1943 (année de son exil en Suisse) jusqu’à environ 1960. Auparavant Jouvenel est un étatiste bon teint – un planiste -, puis un socialiste national, enfin un compagon de route du futur collaborationniste Jacques Doriot – il a adhéré au PPF en 1936. Après, ce sera un pionnier de la prospective et de l’écologie politique.

Pendant sa période libérale, Bertrand de Jouvenel écrit Du pouvoir(1945) et est membre de la Société du Mont Pèlerin. En 1949, il donne deux conférences à l’université de Cambridge : l’une surL’idéal socialiste et l’autre sur La dépense publique. En 1951, ces deux conférences paraîssent en volume, en anglais, sous le titreThe Ethics of the Redistribution. Plus de soixante ans plus tard, paraît aujourd’hui sa première traduction en français. L’intérêt d’Éthique de la redistribution est son caractère prémonitoire.

Le dévoiement de l’idéal socialiste

Quel est le but du socialisme ? « Son but est de promouvoir un ordre nouveau, celui de l’amour fraternel. Le sentiment profond qui habite les socialistes ne procède pas du constat que le monde a perdu le sens des proportions et est devenu injuste, que l’effort n’est pas récompensé à sa juste mesure, mais d’un sentiment de révolte émotionnelle contre les antagonismes qui agitent la société, et contre la laideur du comportement des hommes vis-à-vis de leur prochain. »

Le socialisme veut détruire la propriété privée, tenue responsable de ces antagonismes. Après cette destruction et la disparition des antagonismes, l’État n’aura plus de raison d’être. Seulement, de détruire la propriété privée, comme cela s’est fait dans certains pays, n’a pas réduit pour autant les antagonismes.

Au début, les socialistes ne voient pas d’un bon œil que, face au scandale de la pauvreté, la redistribution des revenus soit le remède. Avant de succomber à la tentation de la redistribution, produit de l’individualisme utilitariste, ils considèrent qu’elle est une façon de « soudoyer les classes ouvrières pour les détourner des finalités nobles du socialisme ».

Or, au lieu que l’État ne s’étiole, tout surcroît de redistribution de revenus se traduit par un surcroît de pouvoir dévolu à l’État. Pourquoi ? Parce qu’en écrêtant les plus hauts revenus, l’État prélève « un montant égal, ou peu s’en faut, à celui qui était réservé à l’investissement ». La conséquence est qu’en contrepartie l’État prend à sa charge l’investissement, « fonction importante, responsabilité imposante et pouvoir considérable ».

L’augmentation des dépenses publiques

Comment se fait l’écrêtement des plus hauts revenus ? Par l’impôt progressif. Celui-ci n’est pas seulement dissuasif, mais il empêche toute ascension, toute augmentation de capital, toute possibilité d’entrer en concurrence avec des entreprises ayant déjà pignon sur rue.

Comme l’impôt progressif des plus hauts revenus s’avère rapidement insuffisant pour le Minotaure qu’est l’État et qu’il s’applique également aux classes moyennes, il incite ces autres victimes « à redoubler d’efforts pour préserver, du moins en partie, leur niveau de vie antérieur ».

Pourquoi les dépenses publiques augmentent-elles ? Les redistributionnistes « font tout pour conserver en l’état, et parfois même développer au maximum, des services que leur « société d’égaux » serait bien en peine d’acheter sur le marché au prix que supportent les pouvoirs publics » :« Les coupes dans les revenus des classes supérieures et moyennes entraînent donc nécessairement un surcroît dans les dépenses et les taxes publiques. »

Jouvenel précise : « Parce que l’État ampute les hauts revenus, c’est à lui de prendre à son compte leurs fonctions d’épargne et d’investissement, et c’est ainsi que nous en arrivons à la centralisation de l’investissement. Parce que le revenu individuel seul ne suffit plus à couvrir les frais de formation et d’entretien des personnels qui remplissent les fonctions sociales les plus délicates et les plus spécialisées, c’est à l’État de prendre à sa charge ces dépenses de formation et d’entretien pour ce même personnel. »

C’est ainsi que les États-providence sont entrés dans un cercle vicieux, dont nous ne sommes pas près de sortir : « La redistribution a pour conséquence l’extension du rôle de l’État. Et, a contrario, l’augmentation des montants prélevés par l’État ne passe pour acceptable qu’à la condition de l’accompagner de mesures de redistribution. »

Bertrand de Jouvenel, L’Éthique de la redistribution, Les Belles Lettres, 144 pages.


La réflexion du jour

Mais je constate surtout, à l’examen des quelques propositions annoncées par les candidats, que le PQ est toujours envoûté par les vieilles lubies écolo-étatistes et les chimères jovialistes sur la dette et la fiscalité.---Jacques Brassard

07 février, 2015

La réflexion du jour

Parce que si, cette fois, le tandem Couillard/Barrette ne réussit pas à ce que les Québécois en aient pour leur argent, le constat sera encore plus clair qu’il ne l’est maintenant: le système public de santé n’est non seulement plus viable, il est désespérément inhumain à la fois pour les gens qui y travaillent et pour les patients.--- Joanne Marcotte

06 février, 2015

La Grèce : ce n’est pas facile de transformer une cigale en fourmi

Le 25 janvier dernier, les Grecs ont élu Tsipras, un politicien d’extrême gauche, premier ministre. Suite à l’annonce de son élection, devant une foule qui chantait et dansait, il s’écria : « le peuple a le droit de faire la fête et de danser, ils nous en ont privés pendant cinq ans. »

Le party risque d’être de courte durée.

En élisant Tsipras, les Grecs ont démontré qu’ils n’ont pas compris ce qui leur arrive. Les temps difficiles dont ils font les frais sont le résultat de décennies d’abus. Ce n’est ni la faute des Allemands, de la BCE, du FMI ou de l’UE. Ce sont les politiciens grecs élus par les Grecs qui ont ruiné la Grèce.

Syriza a un programme imprégné de pensée magique typique de la gauche socialiste. L’introduction d’un nouvel impôt pour les ultra-riches, une recette pour accélérer la fuite des cerveaux et des capitaux dont la Grèce a pourtant bien besoin pour relancer son économie. La hausse du salaire minimum, une bonne façon d’encourager le travail au noir et la réduction des recettes fiscales. Un 13e mois pour les retraités, la gratuité de l’électricité et des transports pour certaines catégories sociales, des travaux publics pour relancer l’activité, et ainsi de suite. Mais d’où viendra l’argent pour financer ces belles promesses?

Ce n’est pas nouveau, les socialistes préconisent toujours des mesures qui vont à l’encontre des objectifs recherchés. Dévaluer la monnaie, multiplier les déficits, accroître les dépenses publiques et augmenter les impôts, n’a jamais sauvé un pays de la faillite. Il suffit de revoir l’histoire récente de l’Argentine et du Venezuela pour s’en convaincre.

L’histoire de la Grèce n’a rien pour rassurer ses créanciers. Depuis le début de la révolution industrielle, elle a déclaré faillite six fois : 1826, 1843, 1860, 1893, 1932 et 2012. Est-ce que 2015 sera la septième?

Les choix qui s’offrent aux Grecs sont forts limités : apprendre à vivre selon leurs moyens ou faire faillite.

En 2012, les gouvernements européens ont radié une partie de la dette grecque et lui ont accordé une ligne de crédit à des taux préférentiels. En plus, depuis son adhésion à l’UE, la Grèce a reçu de l’UE l’équivalent de 78 milliards d’euros en subvention. Les pays membres de l’UE ne peuvent pas en demander davantage à leurs contribuables. Ce serait un suicide politique. Pourquoi les contribuables allemands, français, espagnols ou italiens accepteraient-ils de rembourser une autre tranche de la dette grecque? Déjà qu’ils travaillent plus, qu’ils prennent leur retraite plus tard, qu’ils remboursent leur propre dette, qu’ils subissent des taux de chômage élevés, etc.

De plus, accepter de rembourser une autre tranche de la dette motiverait d’autres pays de l’Union à en demander autant. À un moment donné, les États  comme les individus doivent assumer les conséquences de leurs choix. La Grèce à frapper le mur, il ne lui reste qu’à respecter les conditions de la faillite de 2012 ou de se retirer de l’Union européenne. Sinon, c’est l’avenir même de l’UE qui sera en jeux.

Au grand maux, les grands moyens. La Grèce n’a d’autres choix que de réduire les dépenses publiques, de déréglementer les marchés du travail et d'encourager l'entrepreneuriat, les investissements privés et la création d'emplois. Le gouvernement doit poursuivre son régime d’amaigrissement pour que les individus et les entreprises puissent investir, créer des emplois et ramener le pays sur la voie de la croissance.

Si les Grecs refusent de prendre leurs responsabilités, il leur reste l’option du retour à la drachme. Toutefois, cette option comporte d’importants risques : l’effondrement des secteurs bancaire et immobilier, la fuite des capitaux (déjà bien amorcée), le tarissement des investissements directs étrangers et qui sait,  un retour de la dictature militaire.

La fable de Jean de la Fontaine, quelque peu modifiée, résume bien la tragédie grecque.

La Grèce, ayant gaspillé
Depuis des années,
Se trouva fort dépourvue
Quand la hausse des taux fut venue.
Pas un seul euro
Dollars ou peso
Elle alla crier famine
Chez l’Allemagne sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelques milliards pour subsister
Jusqu'à la reprise prochaine.
Je vous paierai, j’en suis certaine,
Avant longtemps, foi de Grec,
Principal et intérêts, c’est correct?
L’Allemagne n'est pas prêteuse;
C'est là son moindre défaut.
«Que faisiez-vous lorsque l’économie était au plus haut?
Dit-elle à cette emprunteuse.
- Bon an, mal an
Je gaspillais, ne vous déplaise.
- Vous gaspilliez? J'en suis fort aise.
Eh bien! Travaillez maintenant.»


La réflexion du jour

Le nouveau PDG aura fort à faire pour permettre à Hydro Québec de redevenir l’enfant chéri des Québécois pour qui la machine à rêves, le plus beau monument au savoir-faire québécois, s’est transformé en vulgaire patente à taxer les citoyens par la porte d’en-arrière.--- Lise Ravary

05 février, 2015

La réflexion du jour

D’autre part, les économies de 220 millions $ évoquées par le ministre Barrette qui découleraient de sa loi me font sourire. Fusionner des directions d’établissements n’engendrera pas plus d’économies que les fusions municipales, il y a 15 ans. Les fessiers de tout le monde dans le secteur public sont toujours bien protégés. Il s’agit dans tous les cas de réformes de papier à lettres.--- Jean-Jacques Samson

04 février, 2015

Les prophètes de malheur ont toujours tort

L'or noir est au plus bas depuis 4 ans avec le brut à moins de 50$, permettant des économies non négligeables pour les consommateurs.

L'une des principales raisons de cette baisse est la découverte et l'exploitation de nouveaux gisements tel le pétrole de schiste en Amérique du Nord, aujourd'hui les É.-U. produisent autant de pétrole que l'Arabie Saoudite.

Ceux qui de façon récurrente annoncent la fin du pétrole peuvent être rassurés, en 30 ans les réserves connues ont été multipliées par deux et il y en a assez pour un siècle.


La réflexion du jour

Des adolescents attardés de nos cégeps et des pelleteux de nuages universitaires rêvent de replonger le Québec dans le chaos. La source du problème est la Loi sur l’accréditation et le financement des asso­ciations étudiantes, adoptée par le Parti québécois en 1983. Il s’agit d’un calque des principales dispositions de la formule Rand. L’appartenance et la cotisation à l’association en place sont obligatoires.--- Jean-Jacques Samson

03 février, 2015

La réflexion du jour

L'État presse le citron des assistés sociaux qui sont propriétaires d'une bicoque mais les organisations religieuses, dont la très riche église catholique de Rome, profitent d'abris fiscaux dont l'origine remonte au temps de la colonie...--- Michel Hébert

02 février, 2015

Le capitalisme, le seul moyen de sortir les gens de la misère

Dr Yaron Brook est le PDG de l’Institut Ayn Rand. Il est un fervent défenseur de la philosophie objectiviste développé par Ayn Rand et documenté dans son roman Atlas Shrugged.

Dans la vidéo qui suit (7 min) il explique à des étudiants de l’université Masstricht au Pays bas que c’est le capitalisme qui sort les gens de la misère.


La réflexion du jour

Dans les deux Amériques, le Québec fait bande à part, fanfaronne et moralise en matière de marché du carbone, alors que toutes les autres provinces et tous les États (la Californie exceptée) rigolent de le voir aussi sans-dessein d’être tout seul à se faire du tort. Plus maso que ça...---- Jacques Brassard