Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

31 octobre, 2014

Pourquoi certaines sociétés s’enrichissent, alors que d’autres semblent condamnés à la pauvreté?

Revue de livre par Serge Rouleau

Il existe de nombreuses théories pour expliquer les énormes disparités de richesse entre les différentes nations du monde. Toutefois, elles sont souvent simplistes et rarement universelles. Les économistes Daron Acemoglu du MIT et James Robinson de Harvard ont voulu palier à cette lacune en publiant Why Nations Fail.

Les auteurs ont étudié l’histoire de plusieurs sociétés en Europe, en Amérique et en Asie dans le but de comprendre pourquoi certaines se sont enrichies, alors que d’autres sont demeurées pauvres. Est-ce la géographie, la présence de richesses naturelles, la culture ou encore l’ignorance des leaders?

Le phénomène de l’enrichissement des sociétés date d’au plus 200 ans. Avant la révolution industrielle, les populations étaient égales dans la pauvreté. Le revenu moyen d’un conquistador était environ le double d’un Inca.

Les citoyens de l’Angleterre et des États-Unis se sont enrichis après avoir renversé l’élite dirigeante et l’avoir remplacé par une société plus égalitaire. Les gouvernements devaient rendre des comptes aux citoyens et ceux-ci étaient libres d’entreprendre et de choisir leurs activités en fonction de leurs intérêts économiques.

Selon Acemoglu et Robinson, ce sont les institutions qui encadrent le fonctionnement d’une société qui favorisent ou non son succès. Une société bénéficiant d’institutions inclusives prospère, alors que les sociétés encadrées par des institutions extractives sont condamnées à la misère.

La clé du développement est l’inclusion de la majorité de la population à la vie économique. Lorsqu’un individu peut améliorer son sort en travaillant plus, en prenant des risques ou en innovant, la société se développe et tous en profitent. Les principes sous-jacents aux institutions inclusives sont principalement la propriété privée, le caractère sacré de l’État de droit et la pluralité politique. La propriété privée permet aux individus de profiter des bienfaits des efforts qu’ils déploient dans la société. L’État de droit minimise l’arbitraire et protège les individus des abus. La pluralité politique stimule les débats sociaux et permet de maintenir un bon équilibre entre les diverses options politiques.

Au contraire, une société encadrer par des institutions extractives est caractérisée par la dictature politique et l’arbitraire. Règle générale, lorsque le pouvoir politique est centralisé dans les mains de quelques individus, le gouvernement est instrumentalisé au bénéfice de l’élite dirigeante. La population  ne pouvant bénéficier des bienfaits de leurs efforts a recours à toutes sortes de subterfuges pour éviter la confiscation du fruit de leurs labeurs. Les plus talentueux émigrent quand cela est possible. Ces populations sont condamnées à la pauvreté.

L’État doit être suffisamment fort pour mettre en place des institutions favorisant l’activité économique : des systèmes judiciaire et monétaire forts, une sécurité publique et une justice indépendants de la politique, des infrastructures de base suffisantes et efficaces et des systèmes de santé et d’éducation de qualité. Cependant, le pouvoir de l’État ne doit pas être hégémonique. Pour éviter les systèmes où une minorité au pouvoir exploite la majorité, il doit y avoir plusieurs sources de pouvoirs : plusieurs partis politiques, une société civile militante et des médias forts et indépendants.

Les auteurs utilisent, entre autres, les Corées pour démontrer leur thèse. Au milieu du XXe siècle, les Corées du Nord et du Sud étaient réunies. Elles bénéficiaient donc des mêmes atouts : population homogène, même culture, mêmes ressources naturelles, etc.. La guerre de Corée au début des années 50 créa deux pays, le Nord et le Sud. La Corée du Nord, s’inspirant de la Chine communiste,  a eu recours à des institutions extractives pour gouverner. Par contre, la Corée du Sud, tout en conservant les caractéristiques propres à la culture coréenne, s’inspira des démocraties capitalistes. Elle a adopté des institutions inclusives pour gouverner. Soixante ans plus tard, la population de la Corée du Nord végète parmi les plus pauvres au monde, tandis que celle de la Corée du Sud a rapidement rattrapé la plupart des pays occidentaux.


Toutefois, les auteurs nous rappellent qu’il n’y a rien de permanent. Une société inclusive peut rapidement muter en une société extractive. Il suffit de regarder l’histoire récente du Venezuela pour s’en convaincre.

La réflexion du jour

Certes, le Québec s’en tire mieux que plusieurs pays européens. Malgré tout, il faut prendre le déficit et la dette au sérieux. Parce qu’il faut les maintenir sous contrôle. Parce que chaque dollar payé en intérêt n’est plus disponible pour financer des services qui nous sont chers. Parce que les déficits d’aujourd’hui sont les impôts de demain. Et surtout, parce qu’il est impossible de s’enrichir en vivant à crédit.--- Nathalie Elgrably-Lévy

30 octobre, 2014

La réflexion du jour

Le fait de critiquer la formule Rand a trop souvent été associé, au Québec, aux idées antisyndicales. Disons-le franchement : on peut être syndicaliste et souhaiter une pluralité syndicale. À long terme, c'est même la seule manière de mettre en compétition les organisations syndicales et de s'assurer que celles-ci demeurent près des préoccupations des travailleurs. En ce moment, elles ont le monopole ; pourquoi marcheraient-elles droit ? Pourquoi respecteraient-elles leurs membres ? Pourquoi seraient-elles attachées aux fondements de la démocratie et se doteraient-elles de hauts standards éthiques, par exemple ? Leurs membres sont captifs ; peu importe ce qu'ils font, on prend leurs cotisations à la source, et tant pis pour le reste.---Louis Préfontaine, auteur, blogueur et ex-syndicaliste

29 octobre, 2014

La France, cancre de l’Europe; le Québec, cancre de l’Amérique du Nord

Alors que l'Allemagne annonce un équilibre budgétaire pour 2015, la France laisse filer le déficit de l'État qui sera de (au moins) 4,4% en 2014. Autant de dette en plus pour les générations futures.


La réflexion du jour

Enfin, l'État n'a pas comme rôle de se substituer à l'entreprise privée et ne devrait pas nous dire où travailler, comment épargner, quoi construire ou produire. Il doit plutôt assurer un environnement qui protège les droits de propriété et les contrats librement conclus et favorise la concurrence, source d'innovation bénéfique aux consommateurs.--- Adrien Pouliot

28 octobre, 2014

La réflexion du jour

La rémunération élevée et le grand nombre d'employés à la Ville de Montréal expliquent pourquoi la métropole se classe encore comme l'une des villes les plus chères à gérer au Québec.--- Pierre-André Normandin

27 octobre, 2014

La dette publique est garantie par les épargnes des Québécois

L'État français a accumulé une dette de plus de 2 000 milliards d'euros, soit presque 100% du PIB, et l'économie est en berne, pourtant les investisseurs continuent à lui prêter, car ils savent que l'État français en dernier recours fera un hold-up sur l'épargne des Français et se servira directement dans leur capital.

Autrement dit, c'est l'épargne des Français qui garantit l'endettement de l'État auprès des prêteurs.

La situation du Québec est sensiblement la même que celle de la France. La dette de l’État français est d’environ 42 000 $C par habitant. Celle du Québec, incluant notre portion de la dette fédérale, est d’environ 39 000 $C. Comme en France, la dette publique du Québec est garantie par l’épargne des Québécois. Donc, n’en doutez pas, lorsque les banques viendront sonner à la porte du ministre des Finances, le gouvernement n’hésitera pas à confisquer le capital de ceux qui se seront serré la ceinture pour épargner.


La réflexion du jour

À cet égard, un pays se distingue pour avoir brillamment réussi à relever son économie et à équilibrer son budget. En 1995, le Wall Street Journal le disait au bord de la faillite. Aujourd’hui, il est cité en exemple partout dans le monde. Son nom est sur les lèvres de nombreux politiciens, la revue française Les Échos dit de lui que c’est «un cas d’école de redressement long mais spectaculaire» et le journal Le Nouvel Économiste le présente comme «exemple de réforme réussie». Ce pays, c’est le Canada!--- Nathalie Elgrably-Lévy

25 octobre, 2014

La réflexion du jour

Chaque fois qu'une municipalité modifie un projet, elle doit refaire une demande. De plus, pour chaque demande, plusieurs intervenants doivent se coordonner. Par exemple, pour le service de bus rapide sur Pie-IX, il faut le feu vert de Montréal, Laval, la STM, la STL, l'AMT et les arrondissements. On l'attend depuis 2009...---Paul Journet

24 octobre, 2014

La campagne « ASSEZ » du Parti Conservateur du Québec

Le PCQ vient de lancer la campagne « ASSEZ ». Vous pouvez participer à cette campagne en affichant votre ras-le-bol au moyen d’autocollants que vous pouvez vous procurer sur le site internet du parti. Vous pouvez aussi exprimer votre ras-le-bol directement ici. Je souhaite que la campagne « ASSEZ » lancée par le parti conservateur fasse boule de neige.

Voici la liste de mes « ASSEZ » :

       ·         J’en ai assez des impôts, taxes et tarifs confiscatoires;
·         J’en ai assez du capitalisme de copinage;
·         J’en ai assez des règlements qui me pourrissent la vie pour éviter des évènements malheureux, mais rarissimes;
·         J’en ai assez des attentes à l’urgence;
·         J’en ai assez des attentes pour voir un médecin;
·         J’en ai assez des locaux délabrés dans les écoles;
·         J’en ai assez des fonctionnaires qui torpillent le moindre effort de rationalisation des dépenses;
·         J’en ai assez du peu d’imputabilité des politiciens et des bureaucrates;
·         J’en ai assez de la déresponsabilisation des individus;
·         J’en ai assez de payer 4 ou 5 fois le prix coûtant d’une bouteille de vin;
·         J’en ai assez du prix minimum de l’essence;
·         J’en ai assez de la gestion de l’offre;
·         J’en ai assez des groupes d’intérêt qui prétendent parler en mon nom;
·         J’en ai assez des employés municipaux qui gagnent 35% de plus que leurs confrères du public et du privé;
·         J’en ai assez de me faire voler par des entrepreneurs véreux;
·         J’en ai assez des nominations politiques sans égard à leurs compétences;
·         J’en ai assez des écologistes qui s’objectent à tous développements économiques;
·         J’en ai assez des artistes qui abusent de leur popularité pour promouvoir l’immobilisme;
·         J’en ai assez des bien-pensants qui me sermonnent comme les curés d’antan;
·         J’en ai assez des syndicats qui se croient au-dessus des lois;
·         J’en ai assez…….

Je suis persuadé que, comme moi, vous en avez assez de vous faire promettre des solutions qui n’atteignent jamais leurs buts.

Vous vous imaginez peut-être que les problèmes vont disparaître comme par magie, mais cela n’arrivera pas.

Depuis 40 ans, les gouvernements, tous partis confondus,  ont empilé des dettes et trouvé de nouvelles façons de fouiller plus profondément dans mes poches. Je ne sais pas pour vous, mais moi j’en ai assez de payer sans que les services s’améliorent, voire se détériorent, et que la dette publique augmente sans cesse.

Les interventionnistes argumentent que nous avons fait des choix de société et que maintenant on doit en assumer les coûts. En ce qui me concerne, ce sont les politiciens et les groupes d’intérêt qui ont choisi pour moi.  Pour être qualifié de choix de société, un programme devrait avoir fait l’objet d’un débat de société et avoir reçu l’approbation de la majorité des électeurs par voie de référendum. Aucun des programmes actuels ne satisfait ces critères. 

Bien sûr, il est important de dénoncer l’ineptie du mammouth étatique, sinon les promoteurs du tout à l’État  occuperont l’entièreté de l’espace médiatique comme ils le font depuis plus de quarante ans. Mais faire le ménage dans la fonction publique, ne retardera que de quelques années l’inévitable.

Il faut réduire le rôle de l’État dans l’économie et instaurer des mécanismes de concurrence dans la livraison des services considérés comme essentiels tels que la Santé et l’Éducation. Soyons sérieux, si on ne s’attaque pas aux problèmes à leurs sources, nous nous enfoncerons jusqu’à ce que les banquiers viennent sonner à notre porte. Là nous connaîtrons ce que c’est l’austérité. Pour s’en convaincre, il suffit de penser à la Grèce et à l'Espagne : des milliers de mises à pied, des réductions de salaire de 10% ou plus, un taux de chômage de plus de 20% et plus de 40% chez les moins de trente ans, etc.


Est-ce ça que nous voulons? Je tiens à ce que mes enfants et petits-enfants connaissent des jours meilleurs et soient fiers d’habiter au Québec. Il faut donc cesser d’entretenir un modèle économique interventionniste révolu qui est peu productif et coûteux et qui tue l’entrepreneuriat et l’innovation.

La réflexion du jour

Derrière la protection d’une espèce menacée brandie par des environnementalistes pour ennoblir leur combat, se cache une lutte d’arrière-garde contre l’utilisation des produits pétroliers, à plus forte raison s’ils proviennent de l’Ouest canadien qui nourrit pourtant le Québec par la péréquation, et toute exploitation des ressources naturelles.--- Jean-Jacques Samson

23 octobre, 2014

La réflexion du jour

Le gouvernement ignore combien il a d'employés sur sa liste de paie. Les estimations varient de 500 000 à 650 000. La nébuleuse gouvernementale serait constituée, selon des relevés du Vérificateur général qui datent un peu, de quelque 500 entités. --- Donald Charrette

22 octobre, 2014

L’interventionnisme étatique, la plus grande embûche au développement de l’économie

Stéphane Treppoz est PDG de sarenza.com, il a créé 200 emplois. Il donne un cours, sur le fonctionnement de l'entreprise et les difficultés auxquelles elle est confrontée en France, aux politiciens présents sur le plateau qui eux n'ont pour la plupart jamais créé d'emplois ni de richesse.

La situation est grave pour la France, ça fait 40 ans que le budget de l'État est dans le rouge, qu'il n'y a plus d'investissement et que les impôts augmentent, pourtant des entrepreneurs arrivent encore à s'en sortir malgré tous les bâtons que l'État leur met dans les roues.


La réflexion du jour

L’actualité nous rappelle aussi que les Québécois sont des écologistes non pratiquants. Nous sommes de redoutables consommateurs, mais tous les projets associés au pétrole sont honnis par une frange bruyante de la population.--- Pierre Duhamel

21 octobre, 2014

Caricatures québécoises

La réflexion du jour

On peut à la fois souligner le caractère admirable de la Révolution tranquille, la trouver remarquable dans le contexte qui était le sien et croire en même temps qu'elle a dépassé sa durée de vie et engendré de trop nombreux effets pervers. On peut aussi dire qu'on a étiré l'élastique et transformé une période riche et intéressante en conte de fées.--- Alain Dubuc

20 octobre, 2014

Salaire minimum 101

Les interventionnistes militent en faveur dans le but, disent-ils, de réduire la pauvreté. Pourtant les faits démontrent le contraire.

Emerald Robinson explique pourquoi.


La réflexion du jour

Il faut désormais partir des écoles et établir les services qui devraient être offerts régionalement, des services qui peuvent différer selon les besoins de chaque milieu. Ainsi, la nouvelle c.s. devient une coop de services. Ainsi, si on regarde les instances démocratiques scolaires actuelles, il est difficile de s’y retrouver car les pouvoirs sont dilués à travers la structure. De fait, le véritable pouvoir appartient au ministère de l’Éducation et aux syndicats.---Yvon Robert - Ancien directeur général de commission scolaire et directeur d’écoles privées

18 octobre, 2014

La réflexion du jour

Chaque jour qui passe apporte son lot de protestations «préventives» au sujet d'éventuelles réductions de dépenses du gouvernement du Québec. De tous les segments de la société, on se proclame intouchable et on anticipe les pires malheurs si l'on ose réduire les activités financées par l'État. C'est ainsi que, jour après jour, on voit défiler dans les médias ces défenseurs du statu quo qui s'indignent en cohortes.--- Françoise Bertrand

17 octobre, 2014

Le régime des garderies souffre des mêmes carences que les autres monopoles d’État

Ainsi j’apprends qu’il existe des places fantômes dans les garderies subventionnées. Par exemple, un enfant fréquente la garderie 3 jours par semaine, mais la responsable réclame la subvention pour cinq jours. Ou une mère enregistre son poupon à la garderie trois mois avant son retour au travail, mais la responsable réclame la subvention immédiatement sous prétexte que la place n’est plus disponible.

Le Conseil québécois des services de garde estime que 10% des quelque 15 000 responsables d'un service de garde (RSG) en milieu familial «font une utilisation inappropriée des subventions». C'est une dépense de 15 millions en fonds publics. C’est l’équivalent de 8 000 places subventionnées, mais non utilisées.

Je dois vous avouer que je ne suis pas surpris. Ce phénomène est un des effets pervers des programmes gouvernementaux. Ces programmes sont comme des plats de bonbons laissés sur le comptoir. Tout un chacun y pige à volonté. Les garderies subventionnées ne font pas exceptions.

Il n’existe pas de solution à ce phénomène. Tant qu’il y aura des programmes gouvernementaux où les services sont rendus par des monopoles d’État, il y aura des bougons pour en abuser. Il n’y aura jamais assez de contrôle et d’inspecteurs pour éliminer tous les abus.

Toutefois, ces abus peuvent être réduits à leur minimum en concevant les programmes en fonction des individus visés plutôt qu’en fonction des intérêts des groupes de pression. Croyez-vous que les abus décrits plus haut auraient pu exister si les parents payaient eux-mêmes les frais de garderie? Bien sûr que non, aucun parent n’accepterait de payer pour un service qu’il ne reçoit pas.

Après seulement quelques années d’existence le régime de garderie souffre des mêmes carences que les autres programmes exploités par des monopoles étatiques : santé, éducation, SAQ, Hydro-Québec, Loto Québec, etc. Ce n’est donc pas surprenant que les coûts explosent et la qualité du service diminue.

Si au lieu de subventionner les garderies, le gouvernement subventionnait les parents et confiait au libre marché la responsabilité de les exploiter, la plupart des problèmes connus n’existeraient même pas.

Il n’y aurait pas de pénurie. Le libre marché aurait rapidement trouvé des solutions adaptées aux besoins des parents. Coopératives, OSBL, Garderies à but lucratif, etc. auraient été créés partout au Québec jusqu’à ce que la demande soit entièrement satisfaite.

Les frais de garde seraient moindres. La concurrence que se livreraient les garderies assurerait aux parents le meilleur rapport qualité/prix. Le système actuel favorise avant tout les syndicats au détriment des parents. Le réseau de garderie assure aux syndicats des milliers de membres captifs. C’est devenu une vache sacrée que les syndicats n’hésitent pas à utiliser  pour arriver à leurs fins. Le résultat : les coûts augmentent sans cesse, mais la qualité est aléatoire. Si les garderies étaient exploitées par des entreprises indépendantes, elles rivaliseraient d’ingéniosité pour attirer et conserver le patronage des parents. Les coûts diminueraient et la qualité augmenterait.

Contrairement à ce que prétendent les étatistes, les normes imposées par le ministère seraient mieux respectées. Dans le système actuel, les fonctionnaires  sont en conflit d’intérêts. D’un côté ils doivent assurer le respect des normes, de l’autre ils doivent contrôler les coûts. L’arbitrage du ministre est dicté par les priorités politiques du moment. Dans ces conditions, les groupes d’intérêt, mieux organisés et possédant des moyens considérables, en tirent immanquablement les plus grands bénéfices au détriment des parents. Dans un régime où le gouvernement n’est pas aussi l’exploitant, les fonctionnaires veilleraient uniquement au respect des normes et offriraient ainsi un contrepoids efficace aux groupes d’intérêt.


Ce qui me frustre au plus point dans tout ça, c’est qu’au moment de la création du programme des garderies tous connaissaient très bien les piètres performances des monopoles de la santé et de l’éducation. Il me semble qu’au minimum on aurait pu éviter les erreurs du passé. Mais il semble que la politique a des raisons que la raison ne peut pas comprendre.

La réflexion du jour

Le privé force même l’école publique à s’améliorer pour conserver ses élèves, en multipliant les écoles à vocation particulière. Il faut évidemment souhaiter la renaissance de l’école publique. Elle demeure le fondement du système scolaire. D’ailleurs, mieux l’école publique sera, et moins l’école privée attirera. Mais pour l’instant, l’école publique a l’allure d’un navire qui prend l’eau. Couper le financement de l’école privée reviendrait à entraver l’accès aux canots de sauvetage.--- Mathieu Bock-Côté

16 octobre, 2014

La réflexion du jour

En somme, il est très frustrant de constater que malgré la pause du réchauffement, l’absence de conséquences catastrophiques, les doutes émergents quant au rôle des activités humaines concernant le réchauffement et la piètre performance des politiques gouvernementales visant à réduire les émissions, la propagande de la gauche écolo se poursuit, voire même s’intensifie!--- Le minarchiste

15 octobre, 2014

France-Québec, les mêmes problèmes et les mêmes combats

N’eût été l'accent j’aurais juré qu’ils parlaient du Québec.

Dépenser à gogo l'argent des contribuables est dans l'ADN des fonctionnaires et autres politiciens, même quand il s'agit de faire des économies.

Tout ce gaspillage ne va ni dans le bien-être des Français ni dans la croissance.

Le secteur public français est obèse et ses avantages sont injustes par rapport au secteur privé, tant qu'on n'aura pas d'alignement de ces deux secteurs, toutes les professions auront un sentiment d'injustice. L'État devrait s'attaquer en premier lieu à la masse de fonctionnaires avant de s'en prendre aux professions libérales dites "réglementés" et autres privés.

Agnès Verdier-Molinié et Marc Fiorentino dénoncent l’ineeficacité et les abus de l’État français.


La réflexion du jour

La coalition syndicale a perdu la bataille de l’opinion publique par la violence de ses manifestations et de ses propos.

À preuve, la réaction courageuse de l’administration Coderre à Montréal qui a congédié et suspendu des participants au saccage de l’hôtel de ville, du jamais vu comme réplique dans le secteur public au Québec, a été largement applaudie partout à travers le Québec.--- Jean-Jacques Samson

14 octobre, 2014

La réflexion du jour

Or, tous les monopoles sont intrinsèquement inefficaces et portent en eux les conditions nécessaires à leur dégénérescence. C’est d’autant plus vrai pour un monopole public inspiré du modèle soviétique. Le Dr Barrette peut inventer autant de nouvelles structures que son imagination le lui permet, tant que sa pensée sera enfermée dans le dogme socialiste, ses efforts reviennent à vouloir réaménager les chaises du Titanic pour empêcher son naufrage.--- Nathalie Elgrably-Lévy

13 octobre, 2014

Caricatures québécoises

La réflexion du jour

On proteste contre «l’austérité» alors qu’il faut simplement mettre fin au gaspillage; nous continuerons à dépenser plus, beaucoup plus, que les autres provinces. Mais les bureaucrates, qui sont aussi des stratèges de haut vol, ordonnent des coupes douteuses dans le but d’attendrir l’opinion publique et de faire reculer le gouvernement. Ils souhaitent revenir à la recette traditionnelle: hausser les taxes, les impôts, les tarifs, etc. Ce qui profite toujours à la même minorité.--- Michel Hébert

11 octobre, 2014

La réflexion du jour

Je connais bien toutes les excuses des écoles publiques. Elles sont obligées de s’occuper des cas lourds, etc. La vérité, c’est que dans ces écoles, les intérêts des professeurs et des administrateurs passent trop souvent avant ceux des élèves. Là réside le vrai problème.--- Loïc Tassé

10 octobre, 2014

Faire crever les écoles privées ne sauvera pas les écoles publiques

Le gouvernement est en faillite et recherche par tous les moyens à augmenter ses revenus. C’est à croire que la réduction des dépenses dans les programmes inutiles et en réduisant la taille de l’État est une impossibilité pour tout politicien qui se respecte. Le ministère de l’Éducation ne fait pas exception.

Le ministre Bolduc croit avoir trouvé un nouveau truc pour fouiller encore plus profondément dans les poches des contribuables : réduire les contributions du gouvernement aux écoles privées. Il espère ainsi récupérer quelques dizaines de millions dans les poches des parents qui se serrent déjà la ceinture pour offrir à leurs enfants une scolarité de qualité.

Cela sera certainement très populaire auprès des syndicats et des étatistes qui carburent au tout à l’État. Mais cette fois le ministre se tire dans le pied. Une étude de la faculté d'éducation de l'Université de Sherbrooke, réalisée en 2013 pour la Fédération des établissements d'enseignement privé, conclut que des augmentations entre 1000$ et 2000$ des droits de scolarité résulteraient en un transfert entre 43% et 75% des enfants du privé vers le public.
Selon l’analyse d’Alain Dubuc, si 40% des élèves quittent le privé, le gouvernement ferait une économie de 44,1 millions. Par contre, si 75% des élèves quittent l’école privée, alors le gouvernement perdrait 35,4 millions. Cela découle du fait qu’un élève au privé coûte 40% de moins au gouvernement qu’un élève au public, la différence étant payée par les parents. Alors, au mieux le gouvernement fera un gain minime et au pire une perte négligeable. Mais malheureusement, cela risque de détruire ce qui reste de bon dans le système d’éducation, les écoles privées.
Alors, n’en déplaise aux syndicats et autres faiseurs d’opinions gauchistes pour qui hors de l’État point de salut, l’école privée n’enlève rien à l’école publique. C’est un mythe entretenu par les profiteurs du système qui craignent de se faire démasquer.
La performance internationale remarquable de notre système scolaire tient en bonne partie au réseau privé. Par exemple, aux résultats du test du PISA en mathématiques, en 2012, ce sont les élèves du privé, avec une note de 584 - contre 522 pour le public - qui ont fait grimper les résultats du Québec à 537 et permis d'obtenir un des meilleurs résultats de l’Occident.

La présence du réseau privé crée en outre un climat de concurrence qui rend le public plus performant. Les écoles publiques qui réussissent imitent les écoles privées : directeurs responsables, discipline, enseignants motivés, parents qui ont à cœur la réussite de leurs enfants. Bien entendu, ce n’est pas de tout repos. Le directeur et les profs doivent se battre contre les conventions collectives et les décisions stupides des bureaucrates des commissions scolaires et du ministère, mais les plus tenaces arrivent à battre le système et à réussir des quasi-miracles.

La réduction de la contribution du gouvernement aux écoles privées créera deux catégories d’élèves, les nantis et les pauvres. Les écoles privées qui survivront aux coupures du ministre Bolduc seront réservées non plus aux enfants talentueux,  mais à ceux dont les parents en auront les moyens. La réduction des subventions signifiera que beaucoup d’élèves motivés et qui travaillent fort n’auront plus accès à l'école de leur choix parce que leurs parents n'en auront plus les moyens.

Il serait plus avisé de faire le contraire. L’asymétrie du financement publique des écoles privées et publiques fausse les règles d’une saine concurrence entre les écoles. Pour corriger la situation, il suffirait d’offrir un seul régime de financement pour les écoles publiques et privées. En contrepartie, les critères d’acceptation des élèves seraient les mêmes pour tous. En bonus, cette approche permettrait au gouvernement de privatiser les écoles publiques pour renflouer les coffres de l’État.

Je n’invente rien, c’est ce qui se fait, entre autres, en Suède. Mais le modèle québécois n’a pas de leçon à recevoir de personne. Misère!

La réflexion du jour

La façon la plus vicieuse de la part des paliers intermédiaires de décision de résister à l’opération d’assainissement des finances publiques menée par le gouvernement Couillard est de cibler des coupes budgétaires qui paraîtront odieuses à toute la population.--- Jean-Jacques Samson

09 octobre, 2014

La réflexion du jour

C’est une guerre idéologique. Le Québec a éliminé tous les hôpitaux privés, on travaille à faire disparaître les garderies privées, pourquoi ne pas se débarrasser aussi des écoles privées? On aime tellement les systèmes étatiques uniques et uniformes, syndiqués mur à mur.

Le Québec doit s’occuper mieux de son école publique, oui. Faire croire que l’argent viendra de coupes dans le privé est un grossier mensonge.--- Mario Dumont

08 octobre, 2014

Les socialistes palabrent, les capitalistes agissent

N’en déplaise aux gauchistes, la faim dans le monde recule et les nouvelles technologies capitalistes y sont pour beaucoup, elles permettent une augmentation de la productivité et donc une diminution de la pauvreté et de la malnutrition.


La réflexion du jour

Si le Québec vise des réductions d'émission de GES de 20 % sous le niveau de 1990, la Californie vise 0 %, soit la même quantité d'émissions qu'en 1990. Avec des ambitions si élevées, les entreprises québécoises atteindront rapidement le plafond de droits d'émission disponibles au Québec et devront acheter des droits d'émission de la Californie. En clair, cela signifie que nous paierons directement aux Californiens une partie de la facture de leurs programmes de réduction de GES, soit environ 300 M$ selon Bloomberg.--- Françoise Bertrand

07 octobre, 2014

La réflexion du jour

Les groupes de pression, aussi légitimes soient-ils, exagèrent leur importance. Ils font beaucoup de bruit et finissent par se convaincre qu’ils parlent au nom du peuple. Foutaise. La CSN défend les intérêts de la CSN. Tout comme la Fraternité des policiers. Ou Greenpeace. Ce n’est pas parce que les Québécois «ordinaires» ne menacent pas de renverser l’État, qu’ils ne font pas résonner leurs casseroles et qu’ils ne promettent pas de foutre le bordel qu’ils n’expriment pas leurs préférences.--- Lise Ravary

06 octobre, 2014

Comment appauvrir une nation? La recette française

La France s’appauvrit au profit de l’Angleterre et de la Belgique. Les politiques fiscales confiscatoires sont à la source de ce fiasco. Espérons que nos politiciens prennent des notes.


La réflexion du jour

À l’assaut des organigrammes, ils (ndlr les cadres de la fonction publique) grimpent les échelles salariales, la broue dans l'toupet (ou ce qui en reste), visant le sommet de leurs empires affiliés, misant sur l'assiduité et donc toujours présents aux soirées «reconnaissance» où tout un chacun savoure son statut d’intouchable en se demandant comment on a fait pour se passer d’eux et survivre jusqu’à maintenant…--- Michel Hébert

04 octobre, 2014

La réflexion du jour

«Depuis que je suis en poste (en avril), 12 entreprises m'ont dit: «Si vous ne nous donnez pas de subvention, on ne fait pas notre projet», raconte-t-il. J'ai refusé de le faire dans 11 des 12 cas, et tous les projets sont allés de l'avant quand même. Les gens d'affaires sont habitués de demander des subventions, ils voient ça comme un droit. C'est comme quand vous mettez un enfant devant un plat de bonbons.»--- Jacques Daoust

03 octobre, 2014

Uber : enfin, de la concurrence à l’industrie du taxi

Il y a quelques jours, j’ai dû prendre un taxi pour aller à l’aéroport Trudeau. La gentillesse du chauffeur n’a pu me faire oublier l’état lamentable du véhicule. Il était usé à la corde. L’odeur s’apparentait plus à une poubelle qu’à ce qu’on est en droit d’attendre d’un taxi.

Mais, grâce à Uber, cela pourrait bientôt être une chose du passé. Uber est une application pour téléphone intelligent qui permet de commander un taxi. On télécharge l’application, on enregistre nos données personnelles et notre numéro de carte de crédit et voilà. Non seulement son utilisation est d’une simplicité désarmante, mais en plus, Uber me permet de voir la photo du conducteur, le modèle et l’emplacement de la voiture, le délai d’attente et le coût approximatif de la course. Ensuite, l’application se charge de débiter ma carte de crédit incluant le prix de la course et le pourboire et me transmet un reçu par internet. Je préférerais avoir le choix du pourboire, mais ça viendra.

On est bien loin des centrales téléphoniques des compagnies de taxis.

À ce jour, seuls les taxis peuvent utiliser le service de répartition Uber. Mais la compagnie recrute maintenant des véhicules privés pour son service de covoiturage uberPOP. Ce service, déjà présent dans plusieurs villes d’Europe, recrute des chauffeurs qui n’ont pas de licence de taxi et ne paient pas de frais mensuels à des intermédiaires comme Taxi Diamond. Leurs tarifs seront donc nettement inférieurs à ceux des taxis pour le plus grand bénéfice des consommateurs.

Les chauffeurs d’uberPOP sont non professionnels, titulaires d’un permis de conduire depuis plus de trois ans et possèdent une assurance personnelle pour leur véhicule. La voiture doit être une quatre portes compacte ou une berline standard de moins de six ans, en excellent état. Uber affirme vérifier les antécédents criminels de ses conducteurs et a une politique de tolérance zéro s’il y a des infractions.

Donc, uberPOP offrira un service de meilleure qualité à moindre coût, de quoi secouer les puces de l’industrie du taxi montréalaise. Il était temps, car malgré les belles promesses, les coûts augmentent constamment, mais la qualité des chauffeurs et des véhicules sont aléatoires.

Comme il fallait le prévoir, Benoît Jugand, directeur général du Bureau du taxi de Montréal, crie à l’injustice. Il dénonce que les participants d’uberPOP n’ont pas à se conformer aux lois et règlements en vigueur. Toutefois, il oublie sciemment de mentionner que, dans ce dossier, le but premier du Bureau du taxi est de protéger la valeur des permis de taxi qui atteint la somme faramineuse de 200 000 $.

Un permis de taxi n’est qu’un bout de papier qui n’a aucune valeur. Sa valeur réside dans le fait que les lois et règlements du taxi créent une rareté artificielle en contingentant le nombre de permis. UberPOP, qui facilitera la rencontre d’un chauffeur participant et d’un individu désirant se déplacer entre les points A et B, permet de contourner ce problème. C’est la même chose que si je demandais à mon voisin de m’amener là où je vais.

Alors, le vrai problème de l’industrie du taxi c’est que la valeur des permis passera de 200 000 $ à 0 $. Les chauffeurs qui comptaient sur la vente de leur permis pour financer leur retraite se retrouvent « Gros-Jean comme devant ». Tout ça parce que les politiciens sont intervenus dans une industrie où ils auraient mieux fait de s’abstenir.

Mais je suis prêt à mettre ma main dans le feu que, sous prétexte de sauver l’industrie et de protéger les citoyens, les politiciens vont tout faire pour empêcher le déploiement d’uberPOP. Encore une fois, ce sont les utilisateurs qui paieront la note.

Malheureusement, c’est devenu une constante au Québec : dévaliser les contribuables et les consommateurs au profit des groupes d’intérêt.


(Voir aussi l’excellente chronique de François Cardinal )

La réflexion du jour

Alors que la vente d’essence sera soumise dès le 1er janvier 2015 au marché du carbone formé par seulement le Québec et la Californie, un sondage réalisé par Léger Marketing pour le compte de l’Institut économique de Montréal (IEDM) révèle que près de la moitié des Québécois y sont défavorables lorsqu’ils apprennent que cette mesure pourrait entraîner une hausse du prix de l’essence de 3 ¢ le litre, contre 36 % qui y sont favorables.--- IÉDM

02 octobre, 2014

La réflexion du jour

Comparé à d’autres provinces au Canada et d’autres pays industrialisés, le Québec démontre des forces et aussi, malheureusement, un grand nombre de faiblesses. Pourtant, le Québec possède un potentiel exceptionnel dans de nombreux domaines, que ce soit sur le plan de ses ressources naturelles, de ses institutions, de son capital humain, de ses pôles de développement économique ou de sa créativité et de son ingéniosité. Force est d’admettre que les meilleures conditions ne sont pas encore réunies pour libérer davantage ce potentiel puisque la performance économique du Québec est inférieure à la moyenne canadienne sur de nombreux plans, et ce, année après année.--- CPQ

01 octobre, 2014

Comment tuer l’entrepreneuriat?

Les lois du travail québecoises comptent 1340 pages. Les lois sur la santé et la sécurité du travail comptent 2184 pages. Si on ajoute les lois fiscales municipales, provinciales et fédérales, on comprend tout de suite l’ampleur de la tâche d’un entrepreneur.

La Suisse a un code du travail très simple, bilan : c'est le plein emploi. La France au contraire s'est dotée d'un code du travail (1,450 kg à sec) qui détruit l'emploi par sa lourdeur et sa complexité.


La réflexion du jour

La structurite, c’est aussi 72 commissions scolaires, 18 agences de la santé et plus de 200 sociétés, secrétariats, régies, offices, bureaux, instituts, fonds, centres et conseils sur la liste des organismes que comprend l’administration publique du Québec. En plus des ministères.--- Lise Ravary