Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

30 août, 2014

La réflexion du jour

Les environnementalistes défendent vigoureusement l'utilisation de l'énergie éolienne pour sa propreté, ce qui est fort louable. Mais dites-moi, l'hydroélectricité n'est-elle pas une énergie propre?

D'autres jugent que la construction des éoliennes a développé une nouvelle industrie et créé 5000 emplois, notamment en Gaspésie. Cependant, pour créer ces 5000 emplois, les Québécois paient environ 1 milliard de dollars de trop par année, soit 188 000$ par emploi.--- Francis Vailles

29 août, 2014

Projet de loi 3 : les régimes de retraite des employés municipaux

Le projet de loi 3 a pour but de rétablir la santé financière des régimes de retraite à prestations déterminées des fonctionnaires municipaux et d’en assurer la pérennité.

Les arguments en faveur du projet de loi sont nombreux : justice sociale, capacité de payer des contribuables, longévité accrue des travailleurs, rapport de force favorable aux syndiqués, etc.

Les arguments contre sont aussi nombreux : le respect des contrats de travail, le droit à la libre négociation, les déficits relativement mineurs des régimes comparés aux scandales dans l’industrie de la construction et aux subventions électoralistes, etc.

Mais quoiqu’en disent les uns et les autres, un fait demeure : la rémunération globale des employés syndiqués du domaine municipal est beaucoup plus élevée que celles des employés du gouvernement ou du secteur privé. Selon Francis Vailles du journal La Presse :

Globalement, la rémunération horaire des employés municipaux est maintenant de 37,9% plus élevée que celle des fonctionnaires du gouvernement du Québec. Loin de se résorber, l'écart s'accroît sans cesse. Il était de 22,7% en 2008, de 29,6% en 2010 et de 33,6% l'an dernier.

Les généreux régimes de retraite des fonctionnaires municipaux sont une composante importante de ce déséquilibre.

Essentiellement, la loi 3 exige que les déficits accumulés et les cotisations futures soient partagés 50/50 entre les employés et les contribuables et que les contributions maximales permises n’excèdent pas 18 % (20 % pour les policiers et les pompiers) de la masse salariale.

Je souscris au projet de loi en ce qui concerne le partage 50/50 des cotisations futures. Même après ce changement, les régimes de retraite des fonctionnaires municipaux apparaîtront extrêmement généreux à la majorité des Québécois qui ne possèdent aucun régime.

La limite maximale de 18 % et 20 % de la masse salariale versée au fond des régimes de retraite est aussi pleinement  justifiée. Les régimes actuels sont injustes envers l’ensemble des Québécois dont la contribution au RÉER est limitée à 18 %. Ce qui bon pour minou est bon pour pitou.

Ceci dit, je ne souscris pas à l’exigence de la loi 3 en ce qui concerne les déficits accumulés. Ces déficits sont le résultat d’un laxisme crasse de la part des élus municipaux et gouvernementaux.

Cela fait plus de vingt ans que les grandes entreprises privées ont repris le contrôle des coûts de leurs régimes de retraite à prestations déterminées. Au fil des ans, elles ont augmenté les contributions des employés, réduit les prestations et imposé des régimes de retraite à contributions déterminées aux nouveaux employés.

Si ces entreprises ont posé de tels gestes, ce n’est pas de gaieté de cœur. Elles savaient que les régimes de retraite à prestations déterminées mettaient en péril les finances de l’entreprise. Il fallait agir pour éviter le pire.

Les politiciens municipaux et provinciaux savaient aussi que les régimes de retraite des fonctionnaires mettaient en péril les finances publiques, mais ils ont choisi de l’ignorer. Ce qui aurait été un défi mineur il y a vingt ans est devenu un monstre.

Ce ne sont pas les mêmes politiciens qui doivent aujourd’hui relever le défi, mais cela ne justifie en rien de bafouer les principes régissant un État de droit. Gérard Bélanger, Professeur titulaire, Département d’économique, Université Laval, dénonce l’imposition de cette condition :

Le projet de loi nº 3 contredit une règle essentielle au bon fonctionnement de l’économie, le respect des contrats. Dans ce sens, Robert Menzies, qui occupa le plus longtemps le poste de premier ministre d’Australie pour un total de dix-huit ans et demi, déplorait la violation de la « sainteté des contrats », sans laquelle il n’y avait « pas d’espoir pour notre salut ».

Les rapports de force en matière de relations de travail dans le domaine municipal sont outrageusement biaisés en faveur des organisations syndicales. Contrairement au gouvernement du Québec, les villes ne peuvent pas promulguer une loi spéciale ou décréter un lock-out. Les syndicats des fonctionnaires municipaux ont abusé de leur rapport de force favorable pour intimider les élus municipaux et ont obtenu au fil des ans des conditions nettement supérieures aux autres travailleurs des secteurs public et privé.

Le projet de loi 3 est donc nécessaire pour rééquilibrer le rapport de force entre les villes et leurs syndicats. Cela permettra de mettre de l’ordre dans les régimes de retraite des fonctionnaires, mais ne règle en rien le problème plus fondamental des lois régissant les relations de travail du secteur municipal.


Espérons que les élus auront la sagesse et le courage d’actualiser les lois du travail régissant les municipalités pour éviter des mélodrames à répétition comme celui que nous vivons présentement.

La réflexion du jour

Depuis le milieu des années 2000, les surplus d'Hydro-Québec, engendrés notamment par les éoliennes, ont coûté 4 milliards aux consommateurs québécois, selon mes calculs. Et d'ici 8 ans, en 2021, la facture doublera, à 7,9 milliards!--- Francis Vailles

28 août, 2014

La réflexion du jour

Au Québec, on a décidé de produire de l’électricité avec des éoliennes. Cette électricité coûte 14¢/kWh à produire et elle est ensuite revendue à perte aux Américains. Pendant ce temps, Hydro-Québec paye 150 millions de dollars par année pour NE PAS utiliser une centrale au gaz qui pourrait produire de l’électricité à environ 5¢/kWh. Vous avez bien lu, en Absurdistan, on paye pour NE PAS utiliser le moyen le plus économique de produire de l’électricité !--- Antagoniste

27 août, 2014

La gauche : forte en rhétorique, faible en math

La gauche française tout comme la gauche québécoise est noyautée par des politiciens et des intellectuels forts en rhétorique, mais cancre en math.

Pour les cancres de l'économie européenne, Montebourg (ministre de l’Économie du gouvernement français) et son fan-club, c'est toujours la faute des autres. Pour lui les politiques économiques de l'Allemagne expliqueraient la faillite économique de la France. Pourtant, l’Allemagne n'a de leçons économiques à recevoir de personne et surtout pas de la France.

Ici au Québec, les cancres en math critiquent les politiques économiques canadiennes, supposément favorables aux provinces de l’Ouest, pour expliquer la piètre performance de l’économie québécoise. Pourtant, les provinces de l’ouest n’ont de leçons économiques à recevoir de personne, surtout pas du Québec.


La réflexion du jour

Quand les autorités politiques du Québec décident de ne plus respecter leur signature au bas d’un contrat et de revoir de manière rétrospective leur contribution aux régimes de retraite des employés municipaux, elles posent un geste inacceptable pour une société où le respect des contrats est fondamental au fonctionnement de notre économie.
......

Ne vous méprenez pas, comme une majorité de Québécois, je suis pour une refonte majeure des régimes de retraite. Mais je suis contre ces lois rétrospectives qui fragilisent le fonctionnement de notre société, et ce, pour permettre à des politiciens de réparer leurs erreurs passées.--- Pierre Simard

26 août, 2014

La réflexion du jour

Selon l'étude, les Québécois ont eu un taux de succès moindre que la moyenne canadienne (39%). Et les francophones du Québec (38%) ont moins bien réussi que leurs compatriotes anglophones (57%).
......

Rappelons que le cours d'initiation à la vie économique a été aboli en 2009 au Québec. En Colombie-Britannique et en Ontario, au contraire, un cours a été respectivement inscrit au programme du secondaire en 2004 et en 2011.--- Francis Vailles

25 août, 2014

La place de la médecine privée dans un régime universel de soins de santé

Si au lieu de démoniser la participation du privé dans le régime de santé, on utilisait ses forces, il y aurait enfin de l’espoir. Malheureusement, les anti-privés : syndicats, ordres professionnels, pros-étatismes, etc., pour qui la mission est de protéger leurs acquis, dominent les médias et l’opinion publique. Seuls quelques penseurs isolés osent partager leurs réflexions sur les avantages de la médecine privée dans un régime universel de soins de santé. Cela retarde indûment l’inévitable.

Jasmin Guénette, vice-président de l'Institut Économique de Montréal, analyse la place de la médecine privée dans la société.


La réflexion du jour

Au cours des 50 dernières années, la gourmandise des gouvernements a été galopante. Le fardeau fiscal a augmenté à un rythme bien supérieur à la croissance du revenu des particuliers. Si l’on extrait la variable de l’inflation, la hausse réelle du fardeau fiscal depuis 1961 est de 147 %. Vous avez l’impression que la facture d’épicerie a grimpé au fil des décennies? C’est vrai. Mais votre fardeau fiscal a augmenté TROIS FOIS plus!--- Mario Dumont

23 août, 2014

La réflexion du jour

Les réalités ont beaucoup évolué, mais les lois n'ont pas été adaptées. Le véritable enjeu, c'est la disparition graduelle d'un parc de logements vieillissant. De moins en moins d'immeubles locatifs sont viables à long terme et il ne s'en construit plus. Voilà le défi auquel doit s'attaquer le ministre Pierre Moreau avant que les taux hypothécaires remontent et que la crise du logement éclate.---HANS BROUILLETTE, Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ)

22 août, 2014

Une économie en santé, un jeu complexe qui exige des règles claires

Tous les jeux d’équipe (hockey, football, soccer, baseball, etc.) requièrent des règles connues et stables. Dans le cas contraire, l’efficacité des instructeurs et des joueurs serait réduite à néant et le jeu perdrait tout intérêt.

C’est la même chose en économie. Mais dans ce cas, le jeu est beaucoup plus complexe dû au nombre de joueurs et aux nombreuses règles (lois et règlements) qui régissent son bon fonctionnement.  Toutefois, cela ne justifie en rien des règles  imprécises et changeantes. Bien au contraire,  plus le jeu est complexe plus les règles doivent être précises et stables.

Prenons l’exemple de l’industrie minière québécoise. Depuis quatre ou cinq ans, les minières savaient que les règles du jeu seraient modifiées, mais les politiciens n’arrivaient pas à s’entendre sur les nouvelles règles.

Le gouvernement libéral déposa un projet de loi qui visait principalement à protéger l’environnement et à bonifier le régime de redevances. Suite à l’élection du gouvernement minoritaire péquiste, le gouvernement concocta un nouveau projet de loi plus exigeant. Après de longues et ardues négociations, une version diluée de ce projet de loi fut finalement approuvée grâce à la coopération de la CAQ. Malheureusement, l’incertitude persistait. La possibilité de l’élection d’un gouvernement majoritaire péquiste laissait entrevoir des temps difficiles pour l’industrie. Enfin, après quelques années de tergiversation, l’élection du PLQ mit fin à l’incertitude.

Le résultat : pendant cette longue période d’incertitude, de nombreux projets furent retardés ou abandonnés au détriment de la croissance économique du Québec.

L’industrie des énergies fossiles vivote dans un environnement encore plus kafkaïen que celui de l’industrie minière. Les dommages causés à l’économie du Québec sont énormes et ses effets négatifs se feront sentir encore pendant plusieurs années, voire une décennie ou plus.

L’incertitude est l’ennemie numéro un des entreprises. Déjà qu’elles font face à de multiples variables difficile à contrôler : comportement des clients, des fournisseurs, des concurrents, etc., des règles du jeu imprécises et changeantes peuvent facilement faire déborder un verre déjà plein. Alors, ils retarderont une décision ou pire, déménageront leurs pénates sous des cieux plus cléments.

Malheureusement, ce n’est pas la fin de l’histoire. Plusieurs entreprises concluent que la meilleure façon de faire face à l’incertitude est de contrôler directement les conditions économiques dans lesquelles elles évoluent. Elles vont donc chercher à obtenir des privilèges auprès de l’État afin de compenser l’incertitude due à des règles vagues.

Elles investiront des ressources considérables pour convaincre les politiciens et la haute fonction publique de les subventionner et de modifier les règles en leur faveur. Les concurrents, moins riches ou plus scrupuleux, seront désavantagés ou même évincés du marché, non parce qu’ils sont moins compétents, mais parce qu’ils n’ont pas su obtenir les faveurs de l’État.

La collaboration entre l’État et les entreprises peut parfois atteindre un tel niveau que  les deux se confondent. Les entreprises privilégiées embaucheront d’anciens hauts fonctionnaires et autres technocrates, en guise de remerciement pour les privilèges reçus ou dans l’espoir de futurs privilèges. Elles investiront dans des projets électoralistes chers aux politiciens. L’histoire récente des entreprises oeuvrant  dans les secteurs minier et énergétique sont des exemples probants de ce phénomène.

Des règles du jeu imprécises et changeantes favorisent un rapprochement malsain entre les entreprises et l’État et favorisent la collusion et la corruption. Il suffit d’écouter les audiences de la Commission Charbonneau pour s’en convaincre.

Mais les dommages causés vont bien au-delà de la corruption. Ces entreprises influenceront, souvent au détriment des contribuables/consommateurs, le contenu des lois et règlements touchant leur domaine d’activité. Cette grande proximité entre les fleurons de Québec inc. et les politiciens non seulement favorise la corruption, mais, coûte cher au trésor public et, ce qui est encore plus grave, minent notre confiance envers nos institutions.

Donc, pour éviter les dangers inhérents à des règles floues et changeantes, celles-ci doivent être rédigées de façon à réduire, sinon éliminer, l’arbitraire et à assurer leur pérennité. Les lois et règlements doivent d’abord viser à favoriser la concurrence. Si cela s’avère impossible, alors il est préférable que le gouvernement s’abstienne d’intervenir.

En utilisant l’exemple du football, le professeur Steve Horowitz explique pourquoi et comment des règles incertaines affectent négativement la société, l’économie et nos vies.


La réflexion du jour

Conclusion: depuis plusieurs années, le gouvernement a gaspillé notre argent en voulant nous faire croire que les subventions à la culture étaient rentables. Pourtant, même sans subventions, nous profiterons quand même des retombées économiques du nouveau studio de Technicolor ! Les subventions en culture, une grosse arnaque aux frais des contribuables les plus taxés en Amérique du Nord !--- Antagoniste

21 août, 2014

La réflexion du jour

Le Québec fait partie d'un monde qui dépend et dépendra du pétrole pendant des années encore. Il est impensable que la province empêche le passage sur son territoire du pétrole de l'Alberta. Impensable et hypocrite. Ce pétrole, rappelons-nous en, profite au Québec de nombreuses façons, allant de la péréquation (9 milliards par année) à des contrats pour nos entreprises et de nombreux emplois.--- André Pratte

20 août, 2014

La fin du socialisme en France

Les Français sont plus de 80% à penser que la politique économique de Hollande est néfaste pour le pays, pourtant le gouvernement insiste, Manuel Valls déclare qu'il est hors de question de changer cette politique.


La réflexion du jour

Ils (ndlr les Québécois) acceptent aussi que la notion d’équité salariale ne s’applique pas dans leur cas. Un policier de quelques années d’expérience qui détient une formation technique de niveau collégial tirera vite un revenu annuel supérieur à celui d’un professeur d’université qui s’est tapé une dizaine d’années d’études et de recherche pour obtenir un doctorat.--- Jean-Jacques Samson

19 août, 2014

La réflexion du jour

(Un jour, le PQ affirme que la charte est ESSENTIELLE à l’avenir du Québec. Le lendemain, les péquistes préféreraient se faire photographier en train de forniquer avec des animaux plutôt que de se faire rappeler qu’ils ont déjà appuyés le projet d’une charte de la laïcité.

Rien de plus éphémère qu’une conviction dans le merveilleux monde de la politique….)--- Richard Martineau

18 août, 2014

Caricatures québécoises

La réflexion du jour

D’ailleurs, le vérificateur général lui-même considère que cette mesure de la dette (ndlr compteur de l'UÉDM) dresse un portrait plus juste de ce qui sera remboursé directement ou indirectement par le gouvernement du Québec, puisque ce dernier s’est engagé à honorer les dettes des universités, des municipalités et des autres entreprises sous sa responsabilité finale. (Je suggère d’ailleurs aux lecteurs de L’actualité intéressés par la question de la dette de visiter notre section Q&A à cet effet sur notre site iedm.org/fr/57-compteur-de-la-dette-quebecoise.)--- Michel Kelly-Gagnon

16 août, 2014

La réflexion du jour

Hydro-Québec doit vendre son électricité à rabais aux alumineries et autres grands consommateurs industriels. Zéro rentabilité de ce côté.

Elle doit favoriser les énergies émergentes et elle est, de ce fait, tenue d’acheter 450 MW d’énergie éolienne à fort prix — alors quelle n’en a absolument pas besoin, puisqu’elle est en situation de surplus. Voilà qu’on lui demande aussi d’acheter l’énergie des minicentrales hydrauliques privées au nom du développement économique régional.--- Pierre Duhamel

15 août, 2014

La gestion de l’offre, un régime d’une autre époque

Le régime de la gestion de l’offre réglemente, entre autres, l’industrie laitière québécoise.

À l’origine, ce concept a été justifié par l’argument qu’il fallait permettre aux agriculteurs de gagner un revenu décent. Les résultats démontrent encore une fois que les bonnes intentions ne suffisent pas.

Les forces du marché ont habilement déjoué les bonnes intentions. Le système de quota utilisé pour contrôler l’offre de l’industrie laitière pour maintenir les prix élevés a créé une rareté artificielle et la valeur des quotas s’est emballée. Au départ, des quotas qui valaient 0$ atteignent maintenant environ 25 000$. Un quota représente à peu près la production annuelle d’une bonne vache à lait. Bien sûr, les agriculteurs qui ont reçu les premiers quotas se sont enrichis. Mais, ce système, en multipliant par deux et même trois le prix d’une ferme, a créé plus de problèmes qu’il n’en a résouts.

Les prix sont hors d’atteinte pour les jeunes qui aimeraient exploiter une ferme laitière. Les petits propriétaires choisissent de vendre leur ferme plutôt que de la léguer à leurs enfants. Le prix élevé des fermes favorise les exploitations industrielles qui peuvent compter sur des économies d’échelle. Les consommateurs paient plus cher qu’il ne devrait leurs produits laitiers.

Malheureusement, ça ne s’arrête pas là. La gestion de l’offre équivaut à une subvention aux producteurs. Bien qu’elle soit payée par les consommateurs, sous forme de prix artificiellement gonflé, ce n’en est pas moins une subvention. Alors, pour protéger les prix élevés de nos produits laitiers, le gouvernement canadien impose des tarifs à l’importation. Les pays exportateurs répliquent en imposant des tarifs sur les produits laitiers canadiens. Ainsi, l’industrie laitière québécoise et canadienne est confinée au marché canadien, un très petit marché à l’échelle mondiale.

Il est temps de mettre fin à ce régime d’une autre époque pour permettre à nos entrepreneurs de déployer leurs ailes comme l’a fait l’agriculteur français qui témoigne dans la vidéo qui suit :


La réflexion du jour

Philippe Couillard a fait valoir, bien sûr, qu'il fallait laisser travailler la Commission Robillard-Montmarquette, mais a martelé que « l'illusion est terminée » et que « des programmes de solidarité collective sur la carte de crédit, ce n'est que du vent ».--- Donald Charette

14 août, 2014

La réflexion du jour

Comme ces privilégiés (ndlr noblesse et clergé) de l'Ancien Régime, les employés municipaux jouissent d'avantages qu'ils n'ont pas volés. Seulement, la légalité de leurs régimes de retraite n'empêche pas qu'ils soient à la fois le produit d'un âge révolu, celui où des administrations municipales désireuses d'éviter le grabuge pelletaient les problèmes vers les générations futures, et d'un mode de négociations collectives où l'utilisation abusive de leur «rapport de force» et la prise en otage des services publics leur a permis d'extorquer aux contribuables privés de toute voix au chapitre des avantages léonins et inéquitables.---MARC SIMARD Enseignant en histoire au Cégep Garneau.

13 août, 2014

La réflexion du jour

Ceux qui appuient les augmentations des limites comme moi ne veulent pas nécessairement leur abolition. Ils réclament plutôt d'appliquer des limites de vitesse égales à la vitesse qui est déjà suivie par 85% des automobilistes. Ce concept implique que la plupart des automobilistes savent quelle est la vitesse naturelle à adopter. Les policiers pourraient dès lors se concentrer sur les chauffards dangereux au lieu d'être des collecteurs de « tickets » pour gonfler les coffres de l'État. Une telle pratique permettrait aussi une plus grande consistance dans les limites de vitesse et réduirait les variations de vitesse et donc les accidents.--- Adrien Pouliot

12 août, 2014

La réflexion du jour

D’autre part, le gouvernement force Hydro-Québec à prendre de coûteuses directions, pour courtiser une petite clientèle politique de pelleteux de nuages. Ainsi, même si elle nage dans les surplus de production, elle doit acheter à des prix qui vont jusqu’à 11,9 cents le kWh l’électricité provenant des parcs de vire-vent, soit plus de trois fois le prix de sa propre production hydroélectrique.--- Jean-Jacques Samson

11 août, 2014

L’État du monde selon Melinda et Bill Gate

La mondialisation a pour effet d’exporter le capitalisme dans les régions les plus reculées du globe. Quoiqu’en disent les socialistes, ce phénomène a grandement contribué à améliorer les conditions de vie des humains. Les gens vivent plus longtemps et dans de meilleures conditions.

Malgré cela, mes amis et confrères sont tous convaincus que la situation s’est empirée et continuera de se détériorer.

Pourquoi?

Melinda et Bill Gate en discutent dans leur message annuel et dans la vidéo qui suit :

La réflexion du jour

Sous le gouvernement libéral de Jean Charest, rappelons-nous que les automobilistes sont passés à la caisse à plus d'une reprise. Outre la mise en place des premiers photos radars, les taxes sur l'essence ont bondi, le coût du permis de conduire a doublé et les taxes sur l'immatriculation des véhicules ont augmenté considérablement. Les Québécois paient cher le « privilège » de conduire un véhicule automobile. Et les Québécois ne sont pas dupes. Ils savent fort bien que l'État cherche désespérément de l'argent pour boucler son budget et que leurs élus provinciaux ont tendance à s'attaquer à des cibles qu'ils jugent - et qui s'avèrent - faciles : les fumeurs, les consommateurs d'alcool et les automobilistes.---Sébastien St-François

09 août, 2014

La réflexion du jour

La plus redoutable de toutes les vaches sacrées, ce sont les crédits d’impôt du cinéma et de la télévision, car ceux qui en font contrôlent les ondes et utilisent avec adresse les réseaux sociaux. Lucienne Robillard, présidente de la Commission permanente de révision des programmes du Québec, et ses sbires font mieux d’avoir la couenne dure. S’ils s’avisent de raccourcir les cornes de cette vache-là, ils vont recevoir toute une volée de bois vert!--- Guy Fournier

08 août, 2014

Socialisme, étatisme et corruption

Il est aujourd’hui universellement reconnu que le capitalisme, la propriété privée des moyens de production, favorise le développement économique, alors que le socialisme, la propriété publique des moyens de production, lui fait obstacle. Mais lequel des deux régimes favorise le respect des valeurs morales et de l’éthique?

Lars Hornuf de l’Université de Munich et Dan Ariely, Ximena Garcia-Rada et Heather Mann de l’Université Duke ont voulu vérifier si les individus vivant sous un régime socialiste étaient plus ou moins honnêtes que ceux vivant sous un régime capitaliste. Ils ont sélectionné au hasard 250 Berlinois et ont évalué leur propension à tricher dans le but d’obtenir des gains personnels.

Pour ce faire, ils ont conçu un test fort simple. Les participants devaient lancer un dé 40 fois et enregistrer le résultat de chaque essai sur papier. La récompense promise était proportionnelle à la somme des résultats obtenus. Avant chaque essai le joueur devait choisir d’inscrire le chiffre du dessus ou du dessous du dé, mais son choix n’était connu que de lui. Donc, le joueur pouvait facilement tricher en prétendant qu’il avait choisi le côté ayant le chiffre le plus élevé. Par exemple, s’il avait choisi le dessus et qu’il avait obtenu un deux, il pouvait prétendre avoir choisi le dessous et inscrire un cinq. Ainsi il augmentait d’autant la somme des résultats obtenus et améliorait ses gains.

Typiquement, le joueur honnête aurait obtenu à peu près le même nombre de un, deux et trois que de quatre, cinq et six. Mais cela ne s’est pas produit. Plusieurs joueurs obtinrent une proportion atypique de quatre, cinq et six.

Une fois le jeu terminé, les joueurs devaient inscrire leur âge et l’endroit où ils avaient vécu au cours de chacune des décennies antérieures. Les résultats démontrèrent que ceux qui avaient vécu en Allemagne de l’Est avaient triché deux fois plus que ceux qui avaient vécu en Allemagne de l’Ouest. De plus, ceux qui avaient vécu sous un régime socialiste le plus longtemps étaient aussi ceux qui avaient triché le plus.
Il n’y a pas nécessairement de cause à effet entre socialisme et malhonnêteté. La propension plus élevée de tricheur parmi les Allemands de l’Est pourrait être due par exemple à une plus grande pauvreté. Malgré tout, en ce qui concerne l’éthique, les valeurs capitalistes semblent battre les valeurs socialistes.

À première vue, cela peut paraître contradictoire. Après tout le socialisme ne préconise-t-il pas l’égalité et la solidarité entre les individus? Des valeurs qui devraient favoriser l’honnêteté.

Mais en y regardant de plus près, cela n’est pas vraiment surprenant. Le socialisme de par sa nature monopolise les moyens de production. Ce phénomène a pour effet de concentrer un pouvoir énorme entre les mains  du gouvernement. Les agents de l’État utilisent ce pouvoir pour obtenir des faveurs en bien et service. La corruption est omniprésente dans toutes les strates de la société.

Comme nous l’a démontré la Commission Charbonneau ce phénomène est aussi présent dans les régimes étatistes. Il est plus ou moins important selon que la présence de l’État dans l’économie est plus ou moins importante. Dans tous les classements internationaux de la corruption, il existe une corrélation quasiment parfaite entre le poids de l’État dans l’économie et l’indice de corruption.

La source de la corruption n’est pas l’argent, mais le pouvoir. Le corrompu est toujours quelqu’un qui dispose d’un pouvoir politique et qui se fait acheter.



La réflexion du jour

Dans un mémoire qu’elle soumettra dans quelques jours, la Coalition Vélo Montréal proposera que lors d’une collision impliquant une voiture et une bicyclette ou un piéton, le conducteur soit automatiquement tenu responsable de l’accident.

Si l’automobiliste n’a rien à se reprocher, ça sera à lui de prouver hors de tout doute qu’il n’est pas en faute. 

La présomption d’innocence? Pfffft, on s’en sacre! Tu es un méchant consommateur de pétrole et tu as eu le malheur de frapper un cycliste? Tu es automatiquement coupable, que le cycliste ait brûlé son feu rouge ou pas!--- Richard Martineau

07 août, 2014

La réflexion du jour

L’entreprise du jour qu’il faut "sauver", c’est Hexagone, si on écoute les prières du député péquiste Pierre Karl Péladeau, porte-parole en matière d’économie, d’entrepreneuriat, de PME et d’exportations.

 ....... Un des "fleurons" de l’économie québécoise, toujours selon Péladeau.
 .....

Pardonnez-moi, mais il va falloir un moment donné qu’on me définisse "fleuron québécois". Vous avez l’impression, vous, que le fleuron d’Accurso vous a "enrichi collectivement" et qu’il s’agit là d’une entreprise dont on peut être fier? --- Joanne Marcotte

06 août, 2014

La réflexion du jour

Économistes et investisseurs s'inquiètent surtout des deux «cas lourds» du côté atlantique. L'Argentine et le Venezuela, deux économies «rebelles» dirigées par des gouvernements de gauche souvent rébarbatifs au libre-échange et aux forces du marché, affrontent une tempête économique et financière majeure.

 ......

La Colombie, le Chili et le Pérou, portés par des réformes économiques, une politique libre-échangiste et une solide croissance économique, sont vus comme de futures vedettes parmi les pays émergents de la planète.--- Richard Dupaul

05 août, 2014

La réflexion du jour

Les porteurs du virus détournent nos impôts et taxes dans le Fonds du développement économique (FDE) pour injecter des transfusions monétaires aux entreprises gagnantes de la loterie des subventions. Les résultats financiers du FDE ont été récemment publiés et on n'a pas besoin d'un stéthoscope pour constater qu'ils sont désastreux et empirent d'une année à l'autre. Alors qu'en 2011 le Fonds perdait 40 ¢ pour chaque dollar prêté, les plus récents résultats révèlent que l'on estime maintenant la perte probable à 50 ¢ pour chaque dollar de prêt, une hausse de 25 % en à peine trois ans.--- Adrien Pouliot

04 août, 2014

Maduro, président du Venezuela et confident des petits oiseaux

Le Venezuela, un autre pays socialiste dont l’économie est en banqueroute. Les Vénézuéliens hostiles au régime manifestent quasi quotidiennement. Le gouvernement les accuse d’être des « fascistes » et crie au « coup d’État » téléguidé par l’étranger.

Les Vénézuéliens n'en peuvent plus de l'incompétence du pouvoir. Ils ont essayé le socialisme. Ils ont récolté la brutalité, la corruption et l’incompétence d’un pouvoir absolu.

Peut-on attendre autre chose d’un régime socialiste pur et dur? Définitivement, ça ne marche pas.

La leçon qu’il faut en tirer : lorsque l’on confie le pouvoir absolu à un politicien, de surcroît confident des petits oiseaux, il utilisera tous les moyens disponibles pour le conserver. Le résultat : la perte de milliers de vies et la ruine du Venezuela pour plusieurs générations à venir.


02 août, 2014

La réflexion du jour

Si on peut avoir du respect pour nos policiers, nos pompiers et les employés de la fonction publique, on peut s’attendre à ce que cela soit réciproque. Dans notre réalité économique et démographique, ramener la contribution des employés municipaux à leur régime de pension à 50 % et le coût maximal des régimes de retraite à 18 % de la masse salariale représente un effort minimal. Les contribuables ont droit à cette équité, eux qui après les hausses de taxes souvent faramineuses des dernières années, y ont grandement goûté !--- Martine Hébert

01 août, 2014

L’aide aux entreprises, une béquille inefficace

Le Québec est la région économique qui distribue le plus de subventions, tant en nombre de programmes qu’en dollars, en Amérique du Nord.

Mais pourquoi au juste devons-nous aider les entreprises du Québec?

Pour la plupart des entreprises, les économies des différentes régions de l’Amérique du Nord sont interchangeables. Elles s’installent donc dans les régions leur offrant les meilleures conditions d’investissement à court et à long terme.

Ces conditions sont multiples : la proximité des marchés, la disponibilité des ressources, la qualité de la main d’oeuvre, la qualité des infrastructures, les charges sociales, les lois du travail, la stabilité politique, la fiscalité, la réglementation, etc.

Malheureusement, pour la plupart des conditions d’investissement recherchées par les entreprises, le Québec se classe dans le peloton de queue. Il devient alors nécessaire d’offrir des subventions à titre de compensation pour les convaincre de s’installer au Québec.

C’est ainsi qu’au cours des ans les gouvernements, toutes allégeances confondues, ont créé des centaines de programmes de subventions destinés à attirer ou à garder des entreprises créatrices de richesses. Selon la FCEI, à eux seuls les crédits d’impôt coûtent aux contribuables environ 4 milliards annuellement, soit le double de l’Ontario. Le Québec verse environ 40 % de toute l’aide accordée aux entreprises par les provinces, alors que notre économie représente seulement 20 % du PIB canadien.

Est-ce vraiment la bonne solution pour stimuler l’économie québécoise?

J’en doute, car, malgré les nombreuses subventions, l’économie du Québec traîne dans le peloton de queue en Amérique du Nord. Pire, la situation se détériore d’année en année. La stratégie qui consiste à subventionner les entreprises pour aplanir les irritants est vouée à l’échec. En plus de créer des distorsions dans le fonctionnement du marché, elle impose des critères de décision dictés par les priorités électoralistes du parti au pouvoir. De plus, cette stratégie attire les bougons entrepreneurs comme le miel attire les mouches. Une fois la manne des subventions disparue ils s’empressent de plier bagage.

La meilleure stratégie consiste à éliminer les irritants les plus nuisibles et surtout  à ne pas en ajouter de nouveaux.  À titre d’exemple, selon la FCEI, seulement au provincial, les entreprises doivent produire annuellement plus de 550 formalités administratives. A priori, au moins la moitié de ces formalités ne servent qu’à occuper des bureaucrates qui préparent des rapports inutiles. Leur nombre et leur complexité augmentent au rythme des nouvelles lois et règlements.

Si tous les efforts dévoués à la création et la gestion des programmes de subventions étaient plutôt utilisés pour réduire, voire éliminer, les principaux irritants réglementaires, à améliorer nos infrastructures, à actualiser les lois du travail et à simplifier et réduire la fiscalité,  je crois sincèrement que nous obtiendrions de bien meilleurs résultats.

Les investisseurs et les entrepreneurs sont les mieux placés pour faire fructifier leurs entreprises, mais encore faudrait-il qu’on les encourage au lieu de les embêter. Ce sont eux qui sont le mieux à même de trouver les bonnes solutions aux défis que représentent les opportunités d’investissement. Malheureusement, nos entreprises n’ont pas la marge de manœuvre nécessaire pour faire fructifier leurs entreprises et par ricochet, l’économie québécoise. Chaque jour les médias rapportent les nombreuses histoires d’horreur vécues par des entreprises québécoises aux prises avec une réglementation kafkaïenne, des infrastructures désuètes et des lois du travail d’une autre époque.

Avant de créer de nouveaux programmes de subventions, il serait préférable de créer un climat d’affaires propice. De cette façon 100 % des entreprises en bénéficieraient.


Espérons que la Commission de révision permanente des programmes, présidée par Madame Lucienne Robillard, ne se limitera pas à éliminer les programmes inutiles et saura proposer des politiques économiques visant à libérer tout le potentiel de nos investisseurs et entrepreneurs au profit de l’économie québécoise.

La réflexion du jour

Des policiers qui se costument, qui se déguisent, qui recouvrent leur auto-patrouille de boue, qui se servent de leur autorité morale pour défendre leurs intérêts corporatistes, qui débraient, qui ne respectent pas la loi ? 

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J’ai immensément de respect pour le travail des policiers.

Mais quand eux-mêmes manquent de respect pour leur propre travail, mon admiration se transforme en mépris…--- Richard Martineau