Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

31 octobre, 2013

La réflexion du jour

Pour compenser un environnement qu’il rend plus difficile, le gouvernement se fait plus généreux que les autres juridictions. Cela coûterait bien moins cher de rassurer d’emblée les investisseurs et d’alléger l’ensemble de leur fardeau réglementaire et fiscal.---Pierre Duhamel

30 octobre, 2013

Le réchauffement climatique, un canular

De plus en plus de voix s'élève contre le canular du Groupe intergouvernemental d'experts sur les évolutions du climat (GIEC). Après Vincent Courtillot, c'est au tour de Lord Christopher Monckton de démolir les thèses du GIEC.
 
Dans cette vidéo, Lord Christopher Monckton maintient, devant un auditoire californien, que l'impact du réchauffement climatique sur l'environnement est minime. Il démolit systématiquement les conclusions des rapports du GIEC. De plus, il conclut que les coûts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre sont onze fois plus importants que les coûts engendrés par le réchauffement climatique, le cas échéant. Il ajoute que le plan californien pour contrôler les émissions de gaz à effet de serre coûtera 450 milliards de dollars et n'aura pas d'effet perceptible sur le réchauffement climatique.

Ce qui est vrai pour la Californie l'est encore plus pour le Québec. À moins qu'un futur gouvernement ne mette fin au programme de réduction des gaz à effet de serre concocté par le PLQ et augmenté par le PQ, l'économie du Québec va continuer de régresser par rapport aux autres économies nord-américaines. À moyen terme (4 ou 5 ans) les agences de notation n'auront d'autres choix que de déclasser le Québec. Les frais d'intérêt sur la dette (plus de 255 milliards de dollars) exploseront et ce sera la faillite à la Grecque.

Oui, je sais, vous croyez que j'exagère. Les Grecs aussi croyaient que cela était impossible.

(La vidéo dure 57 minutes. Si vous la visionnez, vous serez doublement récompensés : vous obtiendrez des informations utiles sur le réchauffement climatique et en prime vous bénéficierez de l'humour britannique de Lord Monckton. Au minimum, vous devez visionner les quinze dernières minutes où Lord Monckton explique le ridicule des programmes de contrôle des émissions de gaz à effet de serre du point de vue économique.)


La réflexion du jour

Seul, sans aucun véritable appui des autres pouvoirs publics québécois, Régis Labeaume s’est attaqué à ce problème (ndlr fonds de pensions en or massif des employés municipaux) criant dont personne ne doute. Pas étonnant que certains leaders syndicaux essaient de le bâillonner en pleine campagne électorale, en lui intentant des poursuites judiciaires.--- Christian Dufour

29 octobre, 2013

La réflexion du jour

Depuis quelques semaines, le gouvernement Marois a conjuré 6 milliards $ en saupoudrage électoral de toutes sortes de son chapeau de magicien, y compris des sommes substantielles pour encourager la recherche sur l’identité québécoise, une priorité qui s’impose. Et des subventions et autres prêts sans intérêt à des multinationales qui n’en ont pas besoin comme Danone et Ubisoft.

C’est de bonne guerre, tous les autres partis feraient sans doute la même chose, mais dans un contexte de déficit, la réponse à la question : d’où vient cet argent ? mérite une réponse claire.--- Lise Ravary

28 octobre, 2013

L'Économie : Les grands concepts expliqués

Revue de livre par Ianick Marcil

L'Économie: Les grands concepts expliqués, produit par un collectif d'auteurs aussi prestigieux que compétents propose lui aussi une lecture historique: de la Grèce Antique aux auteurs contemporains nous sont présentés les principaux principes de la pensée économique. Chacun d'entre eux occupe de une à trois ou quatre pages, fort bien structurées. L'ouvrage est un peu didactique - a priori, on croirait un manuel scolaire. Mais il doit être consulté, à mon sens, comme un livre de référence lorsqu'on a une interrogation sur un sujet quelconque. Ou encore parcouru au hasard de la curiosité, à la manière d'un dictionnaire illustré. Si son orientation principale est plutôt «mainstream», ce livre donne une place importante aux critiques de la pensée dominante, tout à son honneur. Soulignons, de plus, que chaque notion est centrée autour d'un auteur principal en le mettant en relation, dans une petite vignette, avec des réflexions qui l'ont précédé et succédé et des événements à l'origine de celles-ci.
Un album richement illustré,

La réflexion du jour

Dans les faits, le Québec est peut-être le pire endroit au pays pour lancer une entreprise. L’indice des taxes et impôts provinciaux des PME de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) nous donne confortablement le dernier rang.--- Pierre Duhamel

26 octobre, 2013

La réflexion du jour

Éreinté par les requêtes de la commission Charbonneau, le MTQ a embauché une experte du «transfert des connaissances». (Ne riez pas!) Les 6000 fonctionnaires des Transports étaient évidemment tous occupés à autre chose. Hier, la hiérarchie accueillait les petits nouveaux à Québec. Ça sentait le café frais et les visages, détendus et ravis, respiraient le bonheur et la sécurité d’emploi. Les compressions budgétaires? On en reparlera une autre fois, loin de la majorité taxable...--- Michel Hébert

25 octobre, 2013

Le cycle économique

Par André Dorais

Le cycle économique renvoie d'abord aux fluctuations de l’activité économique.  En soi, ces fluctuations ne signifient rien de grave, si ce n'est de rappeler que l'activité économique ne saurait être toujours en croissance.  C'est uniquement lorsque ces fluctuations sont importantes, voire excessives, qu'on réfère au cycle économique de manière négative.  Cependant, puisque que ce sont ces excès qui causent problème, c'est cette définition qui retient généralement l'attention.

Pour les tenants de l'école autrichienne d'économie, les excès du cycle économique ne sont ni réguliers, ni inhérents au marché.  Ils varient plutôt selon l'importance des interventions de l'État.  Au contraire, pour les autres écoles de pensée ces excès sont inhérents au marché et l'aide de l'État est nécessaire pour les atténuer.  Qui a tort?  Qui a raison?

Qualifier le marché d'«esprit animal» ou de maniaco-dépressif n'explique pas les excès du cycle économique, mais constitue uniquement une autre façon de le qualifier.  C'est se contenter de dire que c'est sa nature pour justifier l'intervention de l'État.  Pour vraiment comprendre ces excès on doit creuser davantage, identifier ce qui incite les agents économiques à passer d'une extrême à l'autre. 

Les incitatifs dont il s'agit ne renvoient pas à des objectifs, telle que la quête d'un profit, mais aux facteurs à considérer pour les atteindre.  Ils se rapportent aux multiples environnements de l'homme: physique, légal, politique, économique, etc.  Il s'agit donc de contraintes à l'action, mais des contraintes qui constituent aussi des opportunités. 

Bien que l'environnement physique de l'homme réponde à ces critères, à moins d'une grande découverte ou d'une catastrophe naturelle, il ne constitue pas un facteur explicatif des excès du cycle économique.  On doit donc porter son attention sur les autres facteurs explicatifs, qui relèvent tous du cadre politico-légal.     

L'incitatif le plus important provient des fluctuations de la masse monétaire.  Celles-ci constituent la cause principale des fluctuations du cycle économique.  Les autres incitatifs importants ont également pour source l'État: taux directeur, dépenses gouvernementales, législation, réglementation, taxation, etc.  Ils tendent à cerner davantage les secteurs d'activités qui profiteront des fluctuations à la hausse de la masse monétaire.  

Bien que les moyens utilisés par l'État constituent les plus importants incitatifs d'agir (facteurs à considérer), les définitions et indicateurs dont on se sert pour évaluer l'état de l'économie sont aussi importants, car ils déterminent le degré d'intensité des moyens utilisés.  Il s'ensuit que les définitions et indicateurs économiques qui donnent un portrait erroné de la réalité risquent d'aggraver la situation plutôt que de l'améliorer. 

J'illustre le point de vue autrichien du cycle économique en commençant par une brève description des interventions de la Fed, soit la banque centrale américaine, depuis l'année 2000.  On peut généraliser cette description au Canada, à l'Australie, au Japon, à la Chine et à l'Europe tellement leurs interventions sont similaires à celles pratiquées aux États-Unis.  Je poursuis en critiquant quelques-unes des définitions utilisées par la Fed, car je considère qu'elles donnent un portrait erroné de la réalité.  À l’aune de cette analyse critique la conclusion s'impose d'elle-même.   

Le taux des fonds fédéraux (taux directeur) est en baisse depuis 1980, mais de manière plus importante depuis le début des années 2000.  La forte baisse survenue au début des années 2000 cherchait à relancer le marché boursier après son effondrement.  Cette baisse s'est échelonnée sur 3 ans et ledit taux a repris une direction à la hausse en 2004.  Une autre baisse importante a été amorcée en fin d'année 2007 dans le but de soutenir le marché immobilier qui s'essoufflait.  Celle-ci s'est échelonnée sur 15 mois et le taux des fonds fédéraux demeure à son niveau plancher depuis 2008.  De manière parallèle, la hausse de la masse monétaire a été particulièrement élevée de 2001 à 2004 et de 2008 à aujourd'hui. 

Considérant que les marchés boursiers américains ont non seulement repris le terrain perdu, mais quelque peu dépassé leur sommet atteint en 2007, ne devrait-on pas conclure au succès de ces politiques?  Non.  D'abord, le niveau actuel du plus important indice boursier américain, le S&P 500, est à peine 14 % plus élevé que son sommet atteint en 2007, qui, à son tour, ne dépasse le sommet atteint en 2000 que par un maigre 2 %. 

Ensuite, la Fed ne regarde pas uniquement le niveau des marchés boursiers, mais plusieurs autres indicateurs économiques, dont le populaire Produit intérieur brut (PIB), pour se faire une idée de l'état de l'économie.  Bien que le PIB ait été généralement positif depuis la fin de 2009, il a de la difficulté à se maintenir au-dessus de 2 % sur une base trimestrielle; un niveau généralement considéré comme étant le minimum acceptable pour les États-Unis.  Dans ces circonstances et considérant que le PIB moyen depuis l'an 2000 se situe en deçà de 2 % sur une base annuelle, de sérieuses questions se posent relativement aux politiques gouvernementales cherchant à relancer l'économie.

Les conséquences incomprises de l’inflation monétaire

Le président de la Fed a donc de bonnes raisons d'être insatisfait de la performance économique des États-Unis depuis 2008, mais il a tort d'utiliser les mêmes incitatifs qu'auparavant pour la relancer.  Or, non seulement il persiste à les utiliser, mais il les utilise avec plus de vigueur.  Il agit de la sorte d'abord parce qu'il pense qu'un résultat satisfaisant dépend de l'intensité à utiliser les incitatifs à sa disposition, ensuite parce qu'il n'en constate pas encore les effets négatifs.  Pour lui, comme pour des milliers d'autres experts qui le soutiennent, du moins qui soutiennent l'institution qu'il représente, tant que l'inflation monétaire ne se traduit pas en inflation des prix à la consommation, il n'y a pas lieu de s'en inquiéter. 

Cet aveuglement de la part de la majorité des experts rend l'inflation monétaire plus dangereuse qu'elle ne l'est déjà.  Elle l'est déjà, car elle rend possible l'obtention de biens sans le besoin préalable de produire quelque chose.  En d'autres termes, il s'agit d'un échange de biens et de services réels pour une monnaie fiduciaire à laquelle on attribue à tort la même valeur.  Si on ne réalise pas cet effet de l'inflation monétaire, on risque fort de vouloir la maintenir, voire l'accélérer.  On la poursuivra avec d'autant plus d'enthousiasme que le seul effet qu'on lui attribue est à première vue positif, à savoir qu'elle tend à hausser les prix des actifs répertoriés dans les marchés obligataires, boursiers, immobiliers et autres. 

Qu'on se le dise, ce n'est pas parce que l'inflation monétaire n'est pas comptabilisée dans les divers indices d'inflation qu'elle ne constitue pas un problème.  Ce n'est pas non plus parce qu'elle affecte à la hausse les prix des actifs répertoriés dans plusieurs marchés que ses effets sont strictement positifs.  On doit réaliser non seulement que ces effets ne durent pas, mais qu'ils sont souvent dévastateurs à moyen et à long terme.  

La mauvaise évaluation de la consommation

Le président de la Fed erre également dans l'adéquation qu'il sous-entend entre l'économie et la consommation.  En effet, la Fed, comme le gouvernement, cherche à relancer l'économie d'abord et avant tout par l'entremise d'une augmentation de la consommation.  Elle ne se questionne pas à savoir si la relance de la consommation constitue une étape préalable à la relance de l'économie, car, bien qu'elle distingue l'une de l'autre, elle considère que la première est indispensable à la seconde.  Elle maintient son taux des fonds fédéraux à un niveau historiquement bas et elle injecte des sommes d'argent colossales dans le marché dans le but de relancer la consommation qui, à ses yeux, relancera du même coup l'économie.  

La Fed commet une troisième erreur en traitant différemment les dépenses de consommation effectuées par les individus de celles effectuées par le gouvernement.  C'est dans cette perspective qu'elle dit ne pas atteindre son objectif de relancer l'économie, car elle n'a de yeux que pour la consommation individuelle (privée).  Cependant, dans la mesure où l'on considère les dépenses gouvernementales liées à la santé, l'éducation, la retraite, le chômage, et cetera comme étant essentiellement des dépenses de consommation, on doit conclure, au contraire, que les politiques utilisées par la Fed atteignent leur but.  En effet, les dépenses publiques du gouvernement fédéral ne cessent de croître, tandis que l'épargne individuelle ne cesse de baisser. 

La réduction de l'épargne a pour cause et les incitatifs gouvernementaux mis en place pour augmenter la consommation individuelle et la hausse des taxes, et frais en tous genres, pour payer les services offerts par le gouvernement.  Puisque les dépenses liées à ces services  constituent de la consommation et que celle-ci ne cesse de croître, grâce notamment à une augmentation de la dette des ménages, les autorités gouvernementales, économiques et financières devraient non plus en encourager la hausse, mais la baisse.  En effet, si l'objectif est d'augmenter la consommation, alors il est atteint.  Toutefois, la façon d'y arriver vient accompagnée de résultats non-attendus, à savoir une baisse de la consommation privée, une baisse de l'épargne et, surtout, une baisse des libertés individuelles.

Considérant que la consommation individuelle et gouvernementale se fait de plus en plus à crédit, on peut même parler de surconsommation.  Dans cette perspective, le problème n'est donc pas tant les moyens utilisés et par la Fed et le gouvernement pour accroître la consommation que l'objectif même d'accroître la consommation pour relancer l'économie.  Toutefois, si l'on change d'objectif, plus précisément si l'on cherche à accroître la production plutôt que la consommation, alors les moyens utilisés à l'heure actuelle pour relancer la consommation doivent également être modifiés. 

La surconsommation, et l'endettement qui en découle, conduit les entreprises et les individus à mal investir de manière généralisée, car les ressources réelles ne sont pas disponibles en même proportion que les ressources monétaires.  La rareté des ressources réelles conduit à l'augmentation de leurs prix qui conduit, à son tour, à une révision à la baisse des revenus et des profits projetés.  Dans ces circonstances, des projets sont abandonnés et des faillites répertoriées. 

Bien que le but premier de la Fed ne soit pas nécessairement de tromper les gens, ses incitatifs à consommer et à investir ne font que cacher, pour un certain temps, la réalité qui se redécouvre dès lors que ces incitatifs sont réduits ou mis de côté.  Les renouveler ne fait que repousser la découverte de la réalité, soit que les ressources réelles disponibles ne se retrouvent pas en aussi grande quantité que le laissent entendre les différents indices économiques.  Plus on prend de temps pour renverser ces incitatifs, plus graves en seront les conséquences.     

En d'autres mots et dans un ordre chronologique, une forte augmentation de la masse monétaire conduit d'abord les gens à consommer au-delà de leurs moyens, ce qui laisse peu de ressources à investir pour accroître la richesse.  Non seulement ces ressources se font plus rares, mais elles tendent à être mal investies pour essentiellement deux raisons.  Premièrement, les revenus nominaux, à partir desquels se fondent les projets d'investissement, sont gonflés par cette augmentation de la masse monétaire.  Puisque celle-ci ne saurait durer sans entraîner son lot de problème, envisager de grands profits, sur la base de revenus élevés qui sont en partie la conséquence de cette augmentation qui ne durera pas, constitue une importante source d'erreur.  Secondement, les projets financés par un taux d'emprunt tenu artificiellement bas tendent à surestimer les profits qui en découlent.  Cette seconde source d'erreur touche particulièrement les projets à longue échéance, car à la fois le taux d'inflation et le taux d'escompte jouent contre eux. 

Les autorités qui ont mis en place les incitatifs pour accélérer ou relancer l'économie doivent tôt ou tard y mettre un frein pour éviter à la fois une inflation des prix des biens et services de consommation, une concentration de colosses aux pieds d'argile et une dislocation des marchés.  Considérant qu'une dislocation des marchés conduit à une forte déflation des prix des actifs qui y sont répertoriés, la Fed tente d'en réduire les effets.  Malheureusement, cette déflation est trop souvent combattue par le seul remède qu'elle connaisse, soit l'inflation monétaire, ce qui ne fait qu'aggraver la situation plutôt que de l'améliorer. 

Toujours est-il que c'est lorsque ces incitatifs sont réduits ou abandonnés qu'on réalise la fragilité de l'expansion.  La contraction économique, pour sa part, est proportionnelle à l'intensité des moyens mis en place pour accélérer l'expansion.  En d'autres mots, si l'on veut éviter les excès de la contraction, on doit commencer par éviter les excès de l'expansion.  Il n'existe pas mille et un moyens d'y arriver.  On doit revoir les rôles jouer et par la banque centrale et par le gouvernement d'une part et d'autre part, on doit réviser certaines définitions, notamment celles de l'inflation, la consommation et la productivité.  Si l'on ne s'entend pas sur ces définitions, on risque d'utiliser des incitatifs qui causent plus de tort que de bien à la création de richesse.

À la lumière de cette conception du cycle économique et considérant que depuis 2008 le taux directeur se situe à son niveau historique le plus bas, que la masse monétaire a augmenté de quelque 70 %, un record, et que la dette fédérale, pour sa part, a augmenté de 80%, soit un seuil qui n'a jamais été atteint auparavant en temps de paix, on doit conclure que plusieurs investissements effectués depuis cette date risquent fort de mal tourner.  On ne peut prédire quand exactement ce retournement se produira, mais on peut affirmer que, toutes choses égales par ailleurs, il se produira.  On peut également affirmer que le plus tôt seront réduits les divers incitatifs utilisés par l'État, notamment l'augmentation de la masse monétaire, le mieux on s'en sortira.  Ce ne signifie pas qu'un renversement de cet incitatif s'effectuera sans mal, mais plutôt qu'il vaille mieux l'effectuer plus tôt que tard pour éviter un mal plus grand.

La réflexion du jour

Depuis des décennies, les salaires des fonctionnaires municipaux augmentent, contre vents et marées. Qu'importe les crises, la rémunération est en hausse et les citoyens casquent.--- Francis Vailles

24 octobre, 2013

La réflexion du jour

Vancouver compte 11 élus municipaux, Calgary, 15 et Toronto, 45. Pendant ce temps, à Montréal, on en dénombre 103!--- Francis Vailles

23 octobre, 2013

Cap sur un Québec gagnant

Revu de livre par Alec Castonguay


François Legault fait paraître ses jours-ci son livre (le 22 octobre) qu’il a passé l’été à écrire. «Cap sur un Québec gagnant» explique ses idées et sa vision économique du Québec, dont l’ossature est son Projet Saint-Laurent. C’est aussi le squelette de la prochaine plate-forme électorale de la CAQ.

Je viens de terminer la lecture des 290 pages. Avant de vous dire ce que j’ai en retenu, je précise qu’il vaut la peine de s’y attarder, pour plusieurs raisons.

D’abord pour l’aspect inusité. Publier un bouquin est un exercice rare pour un chef en fonction. Et complètement à contre-courant de la mode politique actuelle, qui carbure aux 140 caractères et à la phrase-choc de 5 secondes pour se faufiler dans les bulletins radio et télé. Mettre le temps que nécessite l’écriture, et la recherche, est en soit un petit miracle pour un chef de parti politique.

En entrevue hier en fin de journée (vendredi), François Legault avouait candidement que le projet est un peu «casse-gueule». Une grosse entreprise pour des retombées très incertaines. Combien de gens vont le lire?

«Au moins, les gens ne pourront pas dire qu’on ne propose rien, qu’on improvise pour une campagne électorale. Ça fait un an que je travaille là-dessus. Et ceux qui n’aiment pas mon plan pour relancer le Québec, je vais leur demander de me montrer le leur», dit-il.

Legault n’étant pas un orateur de grand talent — il est d’abord un homme d’affaires qui sert en politique — ce style de communication par l’écriture, plus posé, calme et explicatif, où il peut dérouler les chiffres sans perdre l’attention des gens, lui convient bien.

C’est bel et bien lui qui a écrit le livre. Aucun doute. En parcourant les pages, en lisant les phrases courtes, directes, dans un style sans fla-fla, mais parfois trop carrées, on entend François Legault parler. Il ne s’agit pas d’une thèse de doctorat, le livre n’est pas encombré de tableaux, mais si vous cherchez un livre de détente, romantique ou écrit avec finesse, il faudra regarder ailleurs.

C’est davantage un bouquin pour contribuer au débat public. Il y a des longueurs dans certains passages, alors qu’ailleurs, on voudrait en savoir davantage, notamment sur les exemples inspirants à l’étranger (Californie, Boston, Barleclone, Zurich, Tel-Aviv, Stockholm…), où il a réussi à piquer notre curiosité. Car il y a effectivement des projets emballants de développement économique, environnemental et urbanistique à travers la planète.

«Quand j’étais ministre, j’étais stupéfait de constater que les fonctionnaires ne regardaient pas ce qui se faisaient de meilleurs ailleurs. Il y a des exemples qui fonctionnent», dit-il.

Richard Bergeron devrait d’ailleurs lire ce livre, puisque Legault parle des tramways pour Montréal. En fait, tous les candidats à la mairie de Montréal devraient le lire, puisque la vision de Legault pour la métropole est assez claire et détaillée, à commencer par ce qu’il juge la priorité: réaliser la transformation urbanistique de la Cité du Havre, autour de l’autoroute Bonaventure. «On ne relancera pas le Québec sans relancer Montréal. Et il faut commencer par un grand projet qui redonne confiance», dit-il.

Outre le futur maire de Montréal, plusieurs acteurs de la société retrouveront leurs aspirations et leurs expertises dans le livre, notamment les chercheurs universitaires, les scientifiques, les professeurs du primaire et du secondaire, les architectes, les amateurs de plein air, les intervenants de l’industrie touristique et les amants des technologies vertes.

L’oeuvre cadre avec le personnage. Sans grande surprise, François Legault reprend ses thèmes de prédilection: innovation, développement économique, nationalisme, finances publiques, éducation. Et surtout: le changement.

On sent dans ces pages l’urgence d’agir qui anime François Legault depuis qu’il est entré en politique. Et même avant. Il aime brasser la cage, tenté de nouvelles avenues, sortir du moule. Il dérange et il vit bien avec ce facteur de controverse. C’est de cette manière qu’il a bâtit Air Transat en quelques années (et qu’il est devenu indépendant de fortune à l’âge de 39 ans). C’est également comme ça qu’il dirige la Coalition avenir Québec. Qu’on aime ou non ce style, parfois un peu carré et précipité, c’est lui, tout d’un bloc.

Ses passages à la tête du ministère de la Santé et de l’Éducation en témoignent également. Ses méthodes ne font pas toujours plaisirs (souvenez-vous des contrats de performance avec les universités), mais il n’est pas un politicien qui attend sa réélection.

François Legault est un réformateur.

Et les réformateurs ne tiennent pas en place quand ça ne bouge pas à leur goût. Si les prochaines élections font régresser la CAQ, et que le Projet Saint-Laurent n’attire pas les citoyens, quittera-t-il la politique pour une deuxième et dernière fois?

«Non», tranche-t-il sans hésitation, de l’autre côté de la table qui nous sépare. «Même si je perds, je reste. La CAQ et ses militants auront à décider si je demeure le chef, mais je vais rester. Je crois à ce que je dis, je crois à ce projet, c’est important pour le Québec.»

Vous aurez la patience d’attendre, de convaincre? Il éclate de rire. «C’est vrai que la patience n’est pas ma plus grande qualité, mais en politique, j’ai appris qu’il faut choisir ses batailles et c’est parfois long», dit-il.

Il prépare d’ailleurs activement son parti pour la bagarre électorale qui pourrait survenir plus tôt que tard. Malgré les sondages difficiles et l’incertitude, il se dit confiant. «On ne fera pas une campagne électorale de 33 jours seulement sur la Charte des valeurs. Les gens vont vouloir qu’on leur parle d’emplois, de qualité de vie, de recherche universitaire. Je suis confiant que notre Projet Saint-Laurent est bon. Que ça va emballer les gens. J’ai hâte de faire campagne en proposant quelque chose. Je déteste passer mon temps à critiquer», dit-il.

Mais le changement, ce n’est pas tout. Surtout s’il est perçu comme négatif.

En entrevue, François Legault dit avoir tiré une leçon de la dernière campagne électorale.

«La dernière fois, on n’a pas réussi à rallier toute la population avec nos idées. On n’a pas été capable d’apporter un certain espoir. Le message était trop centré sur le ménage. On va pouvoir combler cette lacune avec le projet Saint-Laurent, qui touche la qualité de vie des gens et les bons emplois. Le ménage, ça visait à donner un répit fiscal aux gens, mais on a davantage entendu parler des coupes que des bienfaits qui allaient en résulter pour les Québécois», dit-il.
Il souhaite asseoir les fondements d’un projet plus porteur de rêve, plus positif, que le simple discours de changements de structure un peu technocrate. Dans son livre, il écrit d’ailleurs:
«Ce dont le Québec a peut-être le plus besoin en ce moment: croire en lui-même et se donner les moyens de réaliser ses projets, d’atteindre ses objectifs.»
Le projet Saint-Laurent, qui vise le développement économique, la recherche, l’éducation, la qualité de vie et le tourisme, essentiellement dans le grand triangle Montréal-Sherbrooke-Québec (avec des pointes au Saguenay et en Gaspésie), va-t-il rallier les citoyens?
Va-t-il réussir le défi de convaincre les gens de le suivre? On verra!
En attendant, voici six axes que j’ai retenu de son bouquin et du Projet Saint-Laurent:
1-  Éducation

«C’est avec l’éducation que commence l’égalité des chances et que tombent les barrières sociales», écrit François Legault. La qualité de l’éducation, dit-il, doit s’améliorer dans une société où l’avenir économique est intimement lié au savoir.
«Faute de ressources suffisantes, nos institutions d’enseignement supérieur peinent à suivre le rythme, à offrir une formation de calibre mondial. Un coup de barre s’impose. L’éducation doit, comme on l’avait compris à l’époque de la Révolution tranquille, redevenir notre grande priorité collective, notre première cible», écrit-il.
Il ajoute:
«Si on veut être prospères dans vingt-cinq ans et payer nos soins de santé, c’est aujourd’hui qu’il faut investir en éducation», écrit-il.
C’est avec une meilleure éducation que le Québec pourra éventuellement combler son écart de richesse avec l’Ontario (12 %), le Canada  (23 %) et les États-Unis (37 %). François Legault en a fait l’une de ses motivations politiques premières.

Un chiffre du livre frappe d’ailleurs l’imagination: si le Québec avait le même niveau de richesse que l’Ontario, les coffres du Québec recevraient 7 milliards de dollars de plus par année…

Il précise dans le bouquin:
«L’écart de richesse entre le Québec et le reste du Canada est d’abord dû à la qualité et non à la quantité de nos emplois.»
2- L’innovation.

Je le disais, François Legault est un homme pressé. Investir à long terme dans l’éducation, c’est bien, mais puisqu’il veut combler l’écart de richesse avec l’Ontario en 10 ans — «Toute une job!», reconnaît-il — il faut agir sur d’autres fronts.

Il souhaite donc créer des milieux de vie et de travail de qualité, des clusters, comme on en retrouve dans plusieurs endroits du monde: Silicon Valley, Boston, Zurich, Stockholm, Tel-Aviv, Barcelone… Des endroits attirants, beau et technologiquement avancés pour les citoyens et les travailleurs de talent.

Il écrit:
«Les clusters sont des lieux géographiques regroupant des centres de recherche et des industries, un amalgame qui permet de passer de l’idée au marché, autrement dit du concept théorique à l’application commerciale, ou si vous préférez, du laboratoire jusqu’au produit sur les tablettes et en ligne. Les organismes publics et privés, les universités et les entreprises y soutiennent ensemble la recherche et le développement. Dans notre monde transformé par l’économie du savoir et de la connaissance, la recherche assure la croissance à travers la capacité des divers partenaires, investisseurs et chercheurs à trouver des applications commerciales aux avancées scientifiques et techniques. La recherche, créatrice de valeur, est la pierre angulaire de ces grands projets, et c’est ce que nous devons encourager et développer ici.»
François Legault souhaite d’ailleurs rendre une partie des crédits d’impôt accordés aux entreprises chaque année pour la recherche et développement (800 millions $ annuellement) conditionnel à l’investissement du privé dans les centres de recherche et les universités. «On pourrait amener 600 millions de dollars par année en recherche dans les universités. Il ne faut pas mettre de côté la recherche fondamentale, c’est important. Mais il faut faire beaucoup plus de recherche appliquée que maintenant. C’est ce que les pays scandinaves ont fait, avec beaucoup de succès», dit-il en entrevue.

Dans son livre, il décrit ce qu’il souhaite comme clusters, ces zones d’innovation dans la vallée du Saint-Laurent:
«Nous encouragerons le nettoyage, la décontamination et la restauration de certains de ces espaces contaminés, pour permettre aux acteurs régionaux de valoriser des emplacements abandonnés et oubliés. Ces zones doivent devenir des modèles d’aménagement durable et moderne dans lesquels on pourra travailler et vivre. Elles devront répondre à des critères précis d’architecture, de préservation des écosystèmes environnants et de gestion écoresponsable. Les normes de construction devront respecter les références de la certification LEED et miser sur l’efficacité énergétique. Les plans d’aménagement devront prévoir des parcs, des espaces réservés aux services, des quartiers résidentiels en plus des zones commerciales afin d’offrir un cadre de qualité de vie de très haut niveau.»
3- Qualité de vie.

Ce qui nous amène tout naturellement à la qualité de vie, un volet important du livre. Et pour un comptable comme François Legault, le paragraphe de la page 97 surprend:
«Investir dans la beauté d’une ville, dans le dynamisme de sa culture et dans la qualité de ses infrastructures facilite le progrès social et économique. Cela fait partie des conditions gagnantes, puisqu’il devient plus facile d’attirer des esprits créatifs et des investisseurs. L’harmonie favorise le mieux-être, ce qui nourrit le climat de collaboration entre les divers partenaires.»
Il souhaite notamment doter le Québec d’une Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement, pour que les zones d’innovation qu’il propose ne soient pas du même acabit que les parcs industriels monstrueux qui pullulent au Québec. L’Angleterre s’est notamment doté d’une politique semblable.

Il donne plusieurs exemples de réussites, que ce soit à Toronto, Québec, Stockholm ou Barcelone. Et cette politique nationale devra tenir compte du Saint-Laurent, de l’eau, pour cesser de tourner le dos au fleuve et le rendre aux citoyens et travailleurs.

Legault affirme:
«On peut dire que la Grande Bibliothèque de Montréal doit une partie de son succès à son architecture exceptionnelle. Comme quoi l’État ne doit pas se contenter du rôle de donneur d’ouvrage: il doit aussi imposer une vue d’ensemble, des valeurs communes et des critères pour assurer la beauté des bâtiments.»
4- Décontamination.

C’est l’une des nouveautés intéressantes du livre. Cesser l’étalement urbain et construire sur des terrains disponibles en ville, près des infrastructures de transports. Et pour y arriver, il propose de décontaminer une partie des 9000 terrains contaminé — vous avez bien lu, c’est plus de 9000 terrains contaminés en friches au Québec, et c’est un inventaire partiel.
Passage du livre:
«Un grand ménage s’impose, d’abord pour nous tous, les citoyens, qui ne pouvons profiter en aucune façon de ces espaces malsains, ensuite pour les entrepreneurs en quête de lieux où s’installer et enfin pour les générations futures à qui nous nous devons de laisser une maison propre. (…) On me dira que la restauration des terrains pollués va coûter cher. Je répondrai que ce sera moins cher qu’on ne pourrait le croire. Et le faire s’avérera même très rentable. Il faut donc surtout voir dans cette initiative un investissement, c’est-à-dire de l’argent que l’on dépense maintenant, mais qui va en rapporter bien davantage plus tard.»
Il donne l’exemple suivant:
«De 1998 à 2006, le Programme Revi-Sols, à Montréal, a accordé 75 millions de dollars en subventions pour l’établissement de terrains propres. On estime aujourd’hui que ces 75 millions ont généré des investissements de plus de 2,5 milliards de dollars et la création de 16 000 emplois. L’Institut de la statistique du Québec calcule que ces investissements ont entraîné pour la Ville de Montréal une augmentation de 72 millions de dollars des revenus fonciers. Ces mêmes investissements auraient produit, pour le gouvernement fédéral, des revenus ponctuels de 89 millions et des revenus récurrents de 80 millions, et, pour le gouvernement du Québec, des revenus ponctuels de 122 millions et des revenus récurrents de 104 millions.»
La dépollution de l’eau du fleuve fait également partie des plans du chef de la CAQ. Il y a un passage fort intéressant sur un quartier de Stockholm, en Suède.
Extrait:
«Le projet Hammarby Sjöstad se voulait un modèle de projet respectant les règles du développement durable. Le design des bâtiments vise l’efficacité énergétique. L’accessibilité aux transports en commun est maximale. Les espaces verts y sont présents en grande quantité et les citoyens ont retrouvé l’accès aux rives. Aujourd’hui, plus personne ne visite Stockholm sans passer par Hammarby Sjöstad. Des milliers de politiciens et fonctionnaires municipaux des quatre coins du monde sont venus explorer ce théâtre des plus grandes avancées technologiques en matière de traitement de l’eau, de biodiversité et de développement durable.»
5-Tourisme.

C’est le 5e axe qui a attiré mon attention. Le fleuve Saint-Laurent est un joyaux, et s’il faut le redonner aux riverains et aux Québécois, il peut aussi servir de moteur touristique.
François Legault écrit:
«Le Saint-Laurent (…) est une «icône» qui offre un potentiel exceptionnel, mais largement sous-exploité, en particulier les portes d’entrée que sont les villes de Québec et de Montréal. Mais il en va de même pour bien d’autres destinations, notamment la côte de Charlevoix et le fjord du Saguenay, des lieux d’une splendeur incomparable, qui gagneraient à être mieux connus. En fait, nous devons faire découvrir aux voyageurs et aux touristes du monde entier la majesté de ce joyau qu’est le Saint-Laurent.»
Il y a un large passage sur les croisières et la volonté de s’entendre avec Ottawa pour une stratégie de revalorisation des quais le long du fleuve.

6- Le pétrole du Québec.

On connaît déjà la volonté de François Legault d’exploiter le pétrole du Québec. Il veut également que l’État prenne des participations importantes dans les entreprises qui en ferait l’extraction.
Son modèle: la Norvège. Il y consacre d’ailleurs un chapitre complet.
Extrait:
«Redonner le Saint-Laurent aux Québécois, ce serait aussi faire le choix d’exploiter de façon responsable ses richesses naturelles. Je pense à l’industrie de la pêche, bien sûr, qui mérite d’être mieux soutenue. Mais je pense surtout au formidable potentiel que le sous-sol du golfe recèle en hydrocarbures. Les Québécois ont le devoir d’explorer et d’extraire ces hydrocarbures pour réduire leur dépendance au pétrole étranger et pour assurer leur bien-être futur. Nous devons le faire de façon responsable. Cela veut dire trois choses. Il faut exploiter nos ressources en obtenant pour la collectivité québécoise sa juste part. Il faut le faire en pensant aux générations à venir qui ne pourront peut-être pas bénéficier de cette ressource non renouvelable. Et il faut surtout le faire dans le respect le plus total de l’environnement. La Norvège, pays producteur très prospère et très socialement développé, nous montre la voie. Le Québec peut devenir la Norvège d’Amérique.
Les Québécois doivent profiter de ce précieux héritage que le destin leur a légué: un fleuve géant, majestueux, qui est la porte d’entrée sur un continent et qui est la source de richesses inouïes. Cet héritage doit être préservé. Mais il importe aussi de le faire fructifier pour améliorer notre présent et assurer l’avenir.»


Je ne vais pas vous en déballer davantage. Ceux qui veulent en savoir plus pourront lire le livre, et débattre des idées avancées, bonnes ou mauvaises.

Il s’agit d’une contribution à un débat important: comment rendre le Québec plus prospère et plus vert pour assurer que nos programmes sociaux puissent tenir le coup pour des générations à venir?
Grosse commande. Alors vaut mieux y réfléchir dès maintenant. François Legault apporte sa réflexion.

La réflexion du jour

La droite québécoise est séduite par une véritable vision “libérale”: à la droite sur le plan économique, et en harmonie avec le reste de la population québécoise sur les questions sociales. Liberté et responsabilité individuelle, concurrence, transparence syndicale, équité intergénérationnelle, autonomie des individus, des familles et du Québec: voilà ce que constituent ses valeurs et principes. Il lui appartient d’en faire la promotion intelligemment.--- Joanne Marcotte

22 octobre, 2013

La réflexion du jour

Une recension des budgets des 40 dernières années permet de voir que chaque fois que l'on s'est approché d'un équilibre structurel des finances publiques, on a abandonné en cours de route, toujours au motif qu'il ne s'agissait que d'un dépassement temporaire, qui ne causerait pas problème à long terme.
......

Ce n'est pas différent cette fois. L'on s'apprête encore une fois à déroger à la rigueur budgétaire en pariant que l'avenir apportera une solution.--- François Pouliot

21 octobre, 2013

Le baromètre des professions


Selon le baromètre des professions 2013, publié dans le Journal de Montréal, les politiciens devancent les lobbyistes et les vendeurs d'autos usagers.


Ce n'est pas juste pour ces derniers. Il est vrai que les lobbyistes et vendeurs d'autos usagers sont de fieffés menteurs, mais un politicien « crosseur », heureusement ils ne le sont pas tous, causent énormément plus de dommage qu'un lobbyiste ou un vendeur d'autos usager.

La réflexion du jour

Au Québec, les petites entreprises sont complètement laissées à elles-mêmes. On les oublie, on les néglige, on exige d'elles toujours plus. Rapports interminables à produire, règles rigides à suivre, du financement quasi impossible à trouver, tout est en place pour décourager l'entrepreneur à prendre son envol et exploiter à 100% son potentiel.---Francine Laplante

20 octobre, 2013

Caricatures québécoises

La réflexion du jour

Il y a quelques années, l’économie de l’Espagne devait retrouver son nouveau souffle dans les énergies renouvelables. C’était la promesse du gouvernement d’alors. Dans leur cas, on ne parle pas de fiasco, mais d’un désastre. Chaque emploi créé dans les énergies vertes a coûté 770 000 $. Dans l’éolien, ce chiffre a grimpé à plus de 1,3 million. Pire, ces emplois ont pour la plupart été rapidement perdus. Ce n’est pas tout, les économistes ont conclu que chaque quatre emplois créés dans les énergies vertes a coûté si cher qu’il en a fait perdre neuf ailleurs dans l’économie. Et chaque mégawatt vert produit a détruit cinq emplois.--- Mario Dumont

19 octobre, 2013

La réflexion du jour

Alors pourquoi enregistrons-nous un déficit entrepreneurial? Selon les études et les sondages effectués auprès d’entrepreneurs québécois, c’est parce que Québec a créé et entretient une réglementation et un environnement économique hostile aux affaires.

Verser des subventions sans revoir l’environnement d’affaires, c’est aussi absurde que d’offrir à quelqu’un un masque à oxygène avec la main gauche tout en lui serrant fermement le cou avec la main droite. Pour réellement aider les entreprises, que Québec les laisse donc respirer! --- Nathalie Elgrably-Lévy

18 octobre, 2013

Le discours de la gauche écologiste, pu capable

S'il y a un discours qui me met en rogne, c'est celui de la gauche écologiste.


Ce n'est pas leurs opinions, mais le ton qui me donne des boutons. Leurs discours prônant la justice sociale et le respect de l'environnement sont souvent nécessaires aux débats, mais de grâce épargnez-moi le ton agaçant des sermons d'autrefois.


Par exemple, ce ton hautain et condescendant qu'emploie Steven Guilbeault pour dénoncer ceux qui se permettent de douter des conclusions du GIEC.

Le ton « Hors de la religion écologique, il n'y a point de salut.» ou

 
Le ton « Seule la foi permet de comprendre les mystères du réchauffement climatique. » ou encore

Le ton « Les consommateurs d'énergie fossile sont condamnés à l'enfer. »

Ce ton-là, je n'en peux plus. Comme si les dogmes de la gauche écologiste leur avaient été transmis directement par un Dieu tout-puissant.

Pour les représentants de cette gauche-là, tout ce qui touche l'environnement est sacré et non questionnable.

Même si on en entend peu parler dans les médias québécois, il y a des centaines de scientifiques qui doutent la thèse promue par le GIEC.

Vincent Courtillo, professeur de géophysique à l'Institut de physique du globe de Paris et membre de l'Académie des sciences, n'est quand même pas le dernier venu. Pourtant, il n'hésite pas à affirmer :


"Le gaz carbonique est un gaz essentiel à la vie. Ce n’est pas un polluant."

"Plus de la moitié des membres du GIEC ne sont pas des scientifiques, mais des administrateurs ou des bureaucrates."

"Pourquoi entre 1940 et 1970 la température baisse-t-elle alors que le gaz carbonique, la consommation pétrole et de carburant par l’homme augmente ?"

"Si le monde a fait face à une augmentation de 20 centimètres [du niveau des mers] au cours du XXe siècle, notre technologie et notre avancement sont tels que 45 centimètres ne seraient pas insurmontables au cours du XXIe siècle."

"Le mensonge d'État, c'est possible. Je pense que dans le cas particulier d'Al Gore et du film Une vérité qui dérange, on n'en est sans doute pas loin".

Texte inspiré par un texte de Richard Martineau

La réflexion du jour

Pour stimuler la productivité, on propose de nouveaux programmes, de nouvelles subventions, de nouveaux crédits d'impôt, que l'on espère mieux conçus que les précédents.

Le problème, c'est que le Québec est déjà l'endroit où il y a le plus de programmes, de subventions et de crédits d'impôt. Et que cela n'a jamais réussi, en 20 ans, à combler notre retard par rapport au Canada.--- Alain Dubuc

17 octobre, 2013

La réflexion du jour

Les fonctionnaires municipaux ont les conditions de travail les plus chromées de tout le secteur public au Québec et une rémunération globale, dans le cas de ceux de Québec, supérieure de 34 % à leurs homologues qui font le même travail qu’eux au gouvernement du Québec, à quelques coins de rue.--- Jean-Jacques Samson

16 octobre, 2013

L'éolien : un fiasco économique et environnemental


Le PCQ fait circuler une pétition qui demande au gouvernement de surseoir à la construction d'éoliennes additionnelles. Je vous encourage à la signer ici.


Partagez notre pétition

Plus de 3 000  Québécois, ont jusqu’à maintenant signé notre pétition demandant de surseoir à la construction d’éoliennes additionnelles. Les éoliennes perdent 700 millions de dollars par année pour produire de l’énergie dont nous n’avons pas besoin puisque Hydro-Québec nage dans les surplus. Le PQ veut en faire construire encore plus !  Nous, les consommateurs d’électricité, risquons de faire les frais de la stratégie électoraliste du PQ par des hausses de tarif d’Hydro-Québec qui sont trois fois plus élevées que l’inflation.

Nous voulons déposer notre pétition en novembre et nous avons besoin d’encore plus de signataires ! Puis-je vous demander de transmettre la pétition à vos ami(e)s pour réveiller non seulement le PQ mais aussi pour pousser le Parti libéral et la CAQ à bloquer cette idée économiquement insensée ?

Il est possible de transmettre la pétition par Twitter et Facebook en appuyant sur les onglets dans la partie inférieure de la pétition !

Merci encore !

La réflexion du jour

Mon message? Essayer d'aider l'économie, c'est bien. Mais commencer par arrêter de lui nuire, c'est encore mieux. Et ça coûte moins cher.--- Michel Kelly-Gagnon

15 octobre, 2013

La réflexion du jour

Nous sommes dans le monde de l’interventionnisme étatique, des subventions, des crédits d’impôts, dans le monde d’une économie où c’est le gouvernement qui sélectionne les chevaux qui sont dans la course… et où ce sont les contribuables et les PMEs surimposés et surtaxés qui en défraient les coûts.--- Joanne Marcotte

14 octobre, 2013

La réflexion du jour

N’importe quel gouvernement peut créer des jobs à court terme. Juste à sortir le chéquier et la pépine. Mais pour créer de la richesse durable, il faut une fiscalité attrayante pour l’investisseur, un climat social serein, des infrastructures évoluées, moins de bureaucratie et de méfiance envers les gens d’affaires, grands et petits (on ne donne pas une amende de 450 $ à un petit restaurateur parce qu’il a mis la facture du client sur la table, et non dans sa main, comme on l’a vu la semaine dernière). Moins de Martine Ouellet et de Daniel Breton. Pas de corruption.
.......

L’État ne crée pas d’emplois. L’État achète des emplois. Avec notre carte de crédit. Mais on continue d’y croire, encore et encore.--- Lise Ravary

12 octobre, 2013

La réflection du jour

Une politique économique complète devrait aussi comprendre une fiscalité compétitive, des règles du jeu stables et prévisibles, une simplification de la réglementation, des finances publiques saines. C’est le fruit des efforts acharnés d’un gouvernement jour après jour.--- Mario Dumont

11 octobre, 2013

Réchauffement climatique : le rôle du soleil


La thèse selon laquelle les cycles réchauffement-refroidissement de la terre seraient causés principalement par l'activité solaire et non par l'accumulation de CO2 dans l'atmosphère, gagne de plus en plus d'adeptes dans la communauté scientifique. Le professeur Vincent Courtillot est un des rares scientifiques qui ose remettre en question les conclusions du GIEC.


Malheureusement, au pays de la pensée unique, les médias ne parlent que de changement climatique anthropique, attribué aux émissions de gaz à effet de serre engendré par les activités humaines. Aucun média, à l'exception de quelques blogues indépendants, n'ose contredire la religion écologique promue par Équiterre et ses adeptes.

Vincent Courtillot est professeur de géophysique, à l’Institut de physique du globe de Paris et membre de l’Académie des sciences. À Radio Courtoisie, il a expliqué comment ses études sur le magnétisme en général et la dérive des continents en particulier l’ont conduit à s’intéresser à la climatologie.

Vincent Courtillot appuie notamment ses analyses sur l’étude des cycles climatiques. Depuis un siècle et demi, par exemple, des périodes de refroidissement ont été enregistrées entre 1870 et 1910 puis entre 1940 et 1970. Au contraire, on a noté une augmentation moyenne des températures entre 1910 et 1940 puis entre 1970 et 1998. Enfin, les statistiques météorologiques montrent que les températures moyennes sont stables depuis quinze ans.

Mais le débat qui anime la communauté scientifique oppose moins les scientifiques sur la réalité d’un changement climatique que sur les causes de ce dernier.

Pour Vincent Courtillot, en effet, le procès qui est fait au gaz carbonique est un mauvais procès. Il a rappelé que « le gaz carbonique est un gaz essentiel à la vie. Ce n’est pas un polluant ».

À ce propos, il n’a pas manqué de relever les contradictions du discours sur le réchauffement climatique : « Pourquoi entre 1940 et 1970 la température baisse-t-elle alors que le gaz carbonique, la consommation pétrole et de carburant par l’homme augmente ? »

Pour le Pr Courtillot, le problème vient de la trop grande importance accordée aux rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). En effet, en dépit du nom qui lui est donné en français, « plus de la moitié des membres du GIEC ne sont pas des scientifiques mais des administrateurs ou des bureaucrates », assure-t-il. Il se dit d’ailleurs favorable à ce qu’on « interrompe les travaux du GIEC » qu’il « ne croit pas très utiles ».

Vincent Courtillot estime par ailleurs que, même si les simulations les plus pessimistes devaient se vérifier, l’homme pourrait s’adapter : « Si le monde a fait face à une augmentation de vingt centimètres [du niveau des mers] au cours du vingtième siècle, notre technologie et notre avancement sont tels que quarante-cinq centimètres ne seraient pas insurmontables au cours du vingt et unième siècle ».

Il a enfin mis en garde contre les amalgames, prenant l’exemple des îles du Pacifique menacées de submersion : « La raison pour laquelle les Tuvalu [un exemple médiatique de ces îles] s’enfoncent est réelle mais n’a rien à voir avec le réchauffement climatique. Les volcans du Pacifique s’appuient sur une croûte dont nous savons qu’elle se refroidit, ce qui fait qu’elle devient plus dense et s’enfonce ».

"Le gaz carbonique est un gaz essentiel à la vie. Ce n’est pas un polluant."
"Plus de la moitié des membres du GIEC ne sont pas des scientifiques mais des administrateurs ou des bureaucrates."
"Pourquoi entre 1940 et 1970 la température baisse-t-elle alors que le gaz carbonique, la consommation pétrole et de carburant par l’homme augmente ?"
"Si le monde a fait face à une augmentation de 20 centimètres [du niveau des mers] au cours du XXème siècle, notre technologie et notre avancement sont tels que 45 centimètres ne seraient pas insurmontables au cours du XXIème siècle."
"Le mensonge d'Etat, c'est possible. Je pense que dans le cas particulier d'Al Gore et du film Une vérité qui dérange, on n'en est sans doute pas loin".
      

Source : Le nouveau paradigme

La présentation du professeur Courtillot est certainement moins spectaculaire que le film « Une vérité qui dérange » d'Al Gore, mais combien plus éclairante. Si vous êtes plus intéressé par la science que par l'art dramatique, cette vidéo (38 minutes) vous permettra de mieux comprendre la complexité des changements climatiques.



Source : via le blogue Science et politique

La réflexion du jour

Globalement, les services de Montréal évalués coûtent 60% plus cher que la moyenne des neuf autres villes de plus de 100 000 habitants. Ainsi, l'entretien des rues de la métropole coûte cinq fois plus cher qu'à Saguenay, le coût du déneigement représente trois fois celui de Sherbrooke et la protection contre les incendies, deux fois celui de Terrebonne.---Pierre-André Normandin

10 octobre, 2013

La réflexion du jour

Le Québec a le droit le plus légitime d’offrir les services sociaux les plus complets en Amérique du Nord. Il peut privilégier certains secteurs industriels et refuser d’exploiter certaines ressources. Il peut choisir d’emprunter pour équilibrer son budget ou renouveler ses infrastructures. Il a aussi le droit de taxer ses citoyens en conséquence.

Mais il doit aussi assumer les conséquences de ses politiques et d’arrêter de jeter le blâme sur les autres.--- Pierre Duhamel

09 octobre, 2013

Santé : de mal en pis

L'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal a envoyé une directive aux hôpitaux, les sommant de retirer les aînés des hôpitaux en moins de huit jours et de leur offrir des soins à domicile. L'Agence imposera des amendes de 900$ par jour par lit aux hôpitaux récalcitrants.

C'est le parfait exemple d'une solution bureaucratique qui n'a aucun sens, mais qui pullule dans le merveilleux monde des monopoles publics.

J'imagine le processus de décision :

Lundi matin, suite aux pressions du ministre, le D. G. convoque une rencontre pour résoudre le problème des lits d'hôpitaux occupés par des personnes âgées en attente d'une place en hébergement.

DG : dans mon dernier rapport sur le nombre de lits d'hôpitaux disponibles, je note qu'il y en a 189 occupés par des personnes âgées. Ça n'a aucun sens, les lits d'hôpitaux doivent être disponibles pour les patients hospitalisés. Un hôpital ce n'est pas un CHSLD.

Bureaucrate # 1 : malheureusement il n'y a plus de place d'hébergement disponible où les transférer. On ne peut quand même pas les jeter à la rue.

DG : vous n'êtes pas payé pour m'apporter des problèmes, mais des solutions.

Bureaucrate 2 : Pourquoi ne pas les retourner chez eux. Ça deviendra le problème des CLSC qui devront leur fournir des services à domicile.

Bureaucrate 1 : je doute que les CLSC soient en mesure de prendre la relève.

Bureaucrate 2 : dans ce cas les familles devront s'en occuper.

DG : excellente idée bureaucrate 2, ce n'est quand même pas au système de santé de remplacer les familles auprès de personnes âgées.

Bureaucrate 1 : mais certains n'ont même pas de famille.

DG : tant mieux, personne ne viendra se plaindre. (petits ricanements)

Évidemment c'est caricatural. Il y a eu plusieurs rencontres impliquant des dizaines de bureaucrates, mais le résultat est le même. Pour le D. G., le problème est réglé. Pour les aînés et leurs familles, les problèmes commencent.

La réflexion du jour

Blackberry aussi avait un problème de gestion. Son produit a déçu, la firme n’a pas livré, on a fait face à la concurrence et la compagnie va mourir. Est-ce que les consommateurs seront pénalisés? Pas tant que ça. Il y aura toujours quelqu’un pour offrir mieux, pour se gérer mieux, pour créer, inventer, innover et concurrencer l’étoile du moment.

Ce n’est pas le cas dans un monopole public (ndlr le système de santé). On préfèrera toujours faire attendre ou voir mourir les gens plutôt que de promouvoir une nouvelle vision, responsabiliser les gestionnaires (lire “les congédier”), introduire des nouveaux modes de livraison de soins, libéraliser le secteur de la santé, permettre à des nouveaux joueurs ou à de nouvelles organisations de concurrencer le monopole public.--- Joanne Marcotte

08 octobre, 2013

Le chiffre du jour : 527 M$

Les Québécois contribuent déjà, sans le savoir, à combler le déficit des trop généreux régimes de retraite de la Ville de Montréal. Un deal conclu par le PQ en 2002 et auquel les libéraux ont donné suite l’année suivante pour ne pas mettre en péril la paix sociale. Les Québécois paieront donc 527 millions pour assurer le bonheur des retraités de Montréal. Le modèle québécois repose peut-être sur l’injustice, mais, comme il est greffé au national-syndicalisme, personne ne proteste…--- Michel Hébert

07 octobre, 2013

The Neglected Sun

Revue de livre par C. Rioux


L’auteur principal, Fritz Vahrenholt, professeur de chimie, ministre de l’environnement et CEO de RWE Innogy (division énergies renouvelables) était un environnementaliste allemand activiste et fervent croyant en la théorie réchauffiste. Mais il a depuis changé de camp quand il s’est rendu compte des erreurs et de la politisation du GIEC.

Dans ce livre, on y votre comment les modèles informatiques ont été distorsionnés, et qu’ils exagèrent de façon irresponsable l’impact du CO2 sur le climat.

Le livre est rempli de données scientifiques extraites de publications révisées par les pairs, et les auteurs en arrivent à la conclusion que le soleil joue un rôle majeur dans les variation climatiques, bien plus que le GIEC ne laisse entrevoir.

En décembre 2009, Vahrenholt a été un "expert reviewer" pour le rapport du GIEC. Il a été horrifié d’y trouver 293 erreurs et manquements. Erreurs qui n’ont pas été corrigés même après qu’il les eut signalées. Il a donc commencé a réfléchir sur les façons de faire du GIEC et se renseigner sur le sujet.

Le livre est le résultats de ces recherches. La version anglaise est censée avoir plus de contenu à jour, et ces mises-à-jour confirment les affirmations du livre original.


La chiffre du jour : - 25 %

Selon le Conseil, le Québec traîne de la patte dans plusieurs catégories comparativement à la moyenne des trois autres provinces les plus peuplées au pays, soit l'Ontario, l'Alberta et la Colombie-Britannique.

Le produit intérieur brut par habitant est inférieur (25%) au Québec, tout comme la moyenne des salaires (16%), le taux d'emploi (4 pour cent) le niveau de productivité (5,4%), les mises en chantier (18%) et le taux d'investissement privé (10,5%)--- Julien Arsenault

(NDLR Je propose de remplacer notre devise "Je me souviens" par "Égaux dans la pauvreté".)

05 octobre, 2013

La réflexion du jour

Alors, on produit de l’énergie éolienne pour plus cher que celle produite par les barrages, ou les thermo-générateurs au gaz de schiste américains, nos clients. On «combat» l’auto avec des systèmes de location de vélos qui ne résistent pas aux impératifs du marché, et on paie plus cher pour recycler nos rebuts que ce que ces rebuts ne valent sur le marché secondaire.

Mais nous sommes cool, nous sommes à la mode, et avons bonne conscience….et cela n’a pas de prix?

Euh.. cela a un prix, payé par tous les «pas-cool» qui ne croient pas à ces lubies d’écolos, mais qui gagnent assez d’argent, eux, pour payer les impôts qui rembourseront les déficits du Bixi – en plus du reste…--- Benoît Aubin

04 octobre, 2013

En économie le Québec est un cancre

Le 24 septembre dernier, le Conseil du patronat du Québec a publié son Bulletin de la prospérité du Québec. M. Yves-Thomas Dorval, président du CPQ qualifie les résultats de préoccupant. C'est un euphémisme. La situation est catastrophique.

Comment pourrait-on qualifier autrement les statistiques suivantes :



Mais quelles sont les causes profondes de cette catastrophe?

Elles sont évidemment multiples : la trop grande part de l'État dans l'économie, un endettement monstre, l'immobilisme engendré par les groupes d'intérêt, une fiscalité qui puni l'effort et le succès, des lois du travail d'un autre âge, une réglementation nuisibles à l'entrepreneuriat, l'interventionnisme de l'État à des fins partisanes, etc.

Ce qui est convenu d'appeler le modèle québécois a été construit au fils des ans sur la croyance que l'intervention de l'État est essentielle au développement économique du Québec. Ce qui était vrai et nécessaire dans les années soixante est devenu un boulet qui maintient le Québec dans le peloton de queue des économies nord-américaines. Selon l’étude de l'Institut Fraser, intitulée Economic Freedom of North America 2012, la liberté économique au Québec ne dépasse que la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard, parmi les provinces canadiennes. Si l’on tient également compte des États américains, le Québec se classe au 50e rang parmi 60 provinces et États.

Le message du grand patron du Conseil du patronat, Yves-Thomas Dorval, aux politiciens :

«Dès lors, à notre avis, les attaques contre des projets d’investissements d’entreprises, l’adoption de moratoires ou la tenue de débats non prioritaires devraient être évitées au profit d’actions constructives, que ce soit en matière de main-d’œuvre, de fiscalité, de réglementation ou d’environnement d’affaires.»

«Il ne peut y avoir de prospérité sans des entreprises qui réussissent et qui investissent, et il ne peut y avoir des entreprises qui réussissent de façon durable sans condition favorable.»

Malheureusement, les politiciens ont des priorités électoralistes autrement plus urgentes à relever : promouvoir le projet de la charte des valeurs québécoises, suivre les débats de la commission Ménard, réagir aux révélations de la commission Charbonneau, paqueter le conseil du statut de la femme, préparer les élections, distribuer des subventions pour amadouer les groupes d'intérêt , etc. À ce rythme le Québec risque de demeurer dans le peloton de queue des économies nord-américaines très longtemps.

La réflexion du jour

Le problème, c’est que les données sur le climat avec lesquelles le GIEC travaille ne suivent pas du tout la courbe pessimiste qu’il avait prévue. En fait, depuis 1998, donc depuis environ 15 ans, le climat ne se réchauffe plus. Il y a quelques années, on parlait d’une «pause» momentanée dans une tendance de réchauffement à long terme. Cette hypothèse est encore possible, mais au fur et à mesure que ladite pause se prolonge, les questions se font plus difficiles à répondre pour les ultra-alarmistes.--- Mario Dumont

03 octobre, 2013

Le chiffre du jour : 61 % c. 68 %

Environ 68 % des Canadiens qui habitent une résidence en sont propriétaires. Au Québec, on atteint à peine 61 %. La proportion a évolué depuis les années 1960, où nous étions majoritairement locataires, mais elle est maintenant figée. L’objectif – parce que c’en est un – de posséder sa propre résidence apparaît de plus en plus inaccessible. En 2001, on calcule qu’il fallait en moyenne cinq ans pour constituer la mise de fonds nécessaire à l’achat d’une propriété. Cette échéance était passée à 10 ans en 2012. Montant nécessaire aujourd'hui : 28 000 $.--- René Vézina

(NDLR Conséquence de la pauvreté relative des Québécois.)

02 octobre, 2013

Paroles de politiciens


Dans notre parti politique, nous accomplissons ce que nous promettons.

Seuls les imbéciles peuvent croire que nous ne lutterons pas contre la corruption.
 
Parce que, il y a quelque chose de certain pour nous:
 
L'honnêteté et la transparence sont fondamentales pour atteindre nos idéaux.

Nous démontrons que c'est une grande stupidité de croire que

les mafias continueront à faire partie du gouvernement comme par le passé.

Nous assurons, sans l'ombre d'un doute, que

la justice sociale sera le but principal de notre mandat.

Malgré cela, il y a encore des gens stupides qui s'imaginent que

l'on puisse continuer à gouverner

avec les ruses de la vieille politique.

Quand nous assumerons le pouvoir, nous ferons tout pour que

soit mis fin aux situations privilégiées et au trafic d'influence

nous ne permettrons d'aucune façon que

nos enfants meurent de faim

nous accomplirons nos desseins même si

les réserves économiques se vident complètement

nous exercerons le pouvoir jusqu'à ce que

vous aurez compris qu'à partir de maintenant

nous gouvernerons différemment

Et maintenant, lisez le texte en commençant par la dernière ligne et en remontant ligne par ligne jusqu'au début…. C'est surprenant!!!

La réflexion du jour

Pourquoi le Canada dépense-t-il autant et plus que les autres et fait moins bien (ndlr système de santé)? Comment, en plus, faire face aux pressions du vieillissement? On sait maintenant que l'argent n'est pas la solution, qu'il faut surtout réussir à faire mieux avec les ressources que nous consacrons à la santé.

Pour cela, il faut de nouvelles approches, des attitudes différentes, qui sont hélas freinées par l'immobilisme qui étouffe le monde de la santé. Ce cercle vicieux, on le brisera seulement quand les gens seront convaincus que la stratégie actuelle, celle du statu quo enrichi, ne fonctionne pas.--- Alain Dubuc

01 octobre, 2013

La réflexion du jour

Les Vénézuéliens sont confrontés depuis plusieurs années à une absence cyclique d'aliments de base comme le café, la farine, l'huile, le sucre, ou de produits d'hygiène comme le papier toilette.

Le gouvernement vénézuélien a admis que le pays devait importer la moitié des aliments consommés par la population, mais confirmé que la politique d'expropriation des grands propriétaires allait se poursuivre pour augmenter la production.--- Agence France-Presse Caracas

(NDLR Le cauchemar socialiste devenu réalité.)