Chaque Québécois doit plus de 34 000 $ au provincial seulement

Vaut mieux en rire!

Avant de couper des centaines de millions dans les services, est-ce qu’on peut avoir les services ? - Michel Beaudry

28 février, 2010

Caricatures : semaine du 22 au 28 février 2010

La réflexion du jour

Malgré tout, Paul G. Brunet (Président, Conseil de la protection des malades) estime que la direction des hôpitaux doit être plus imputable. «Le management n'est pas responsable, il n'a pas le contrôle. Il n'a pas d'autorité, pas de discrétion, tout est dirigé par le ministère.»

27 février, 2010

La réflexion du jour

........l'enseignement des finances personnelles pourrait être un investissement fort rentable pour la société.

........

Et si vous pensez qu'à 10 et 11 ans, les enfants sont trop jeunes pour ce genre d'enseignement, et bien vous pourriez être surpris. L'un d'entre nous donne des séminaires gratuits à une école primaire, et fait participer des jeunes de cet âge à un jeu sur la bourse. Les élèves arrivent à comprendre ce qu'est un dividende et même comment calculer et se servir du ratio ''cours-bénéfice'' (ce que bien des adultes ignorent). Avec un peu de volonté, il est possible de faire beaucoup pour assurer un meilleur avenir pour la prochaine génération. ---- Les investigateurs financiers

Le chiffre du jour : 83 %

Le sondage, réalisé pour le compte de l'AMC par Ipsos Reid, demandait aux Canadiens sur quoi, selon eux, le budget fédéral devrait porter principalement. Dans une proportion de 83 %, les répondants ont affirmé que le gouvernement devait de toute urgence s'occuper du déficit. Lorsqu'on leur a demandé quelles mesures il fallait prendre à cette fin, 89 % ont dit préférer que le gouvernement fédéral ait recours à une stratégie à long terme de réduction du déficit, afin de protéger des coupures les programmes importants.

26 février, 2010

Le chiffree du jour : 34 %

Croissance et expansion seront la priorité des propriétaires de petites entreprises en 2010. Un propriétaire sur trois (34 %) prévoit en effet l'expansion de son entreprise au cours des six prochains mois et 26 % affirment être à l'étape du démarrage de cette expansion, selon un récent sondage mené par RBC auprès de petites entreprises.


Seulement 14 % des personnes sondées ont indiqué qu'elles auront besoin de crédit au cours des six prochains mois pour financer la croissance de leur entreprise.

La réflexion du jour

Ce que l'on peut aussi noter, c'est que la paralysie de nos gouvernements se manifeste toujours du même bord. Il n'y a absolument aucun problème lorsqu'il s'agit de lancer un nouveau programme qui élargira la palette de notre protection sociale. Mais quand on veut aller dans l'autre direction, que l'on veut toucher aux acquis, quand on menace le statu quo, quand on égratigne l'un des dogmes que l'on associe à la Révolution tranquille, là, on frappe un mur. --- Alain Dubuc

25 février, 2010

Les biocarburants, un désastre prévisible

Lorsque les réchauffistes ont érigé en dogme quasi religieux la théorie du réchauffement climatique, ils étaient loin de se douter des conséquences néfastes que cela engendrait.

Tant aux É.-U. qu’en Europe, les politiciens et les groupes d’intérêt ont récupéré le phénomène à leurs avantages. Les conséquences sont dramatiques : impôts gaspillés, hausse des coûts alimentaires et surtout, dommages importants à l’environnement.

À ce sujet, le texte de Caroline Boin, L’escroquerie des biocarburants, est particulièrement éclairante. En voici un extrait :
Un rapport récent de la Rice University (Texas) a découvert que les É.-U. ont dépensé 4 milliards de dollars en subventions aux biocarburants en 2008 pour remplacer seulement 2 % de l'approvisionnement en essence des États-Unis. Le coût estimé pour les contribuables est d’environ 82 $ US le baril, soit 1,95 $ US de plus par gallon que le prix du carburant pétrole. En 2022, les subventions des biocarburants américains auront totalisé 400 milliards de dollars US, selon le groupe de pression environnemental « les Amis de la Terre » (Friends of the Earth). L'UE ne fait pas mieux, distribuant environ 3,7 milliards d’euros (5,2 milliards de dollars) de subventions pour les biocarburants en 2007, visant à remplacer 5,75 % des carburants d'ici la fin 2010.
Le scénario est toujours le même. Les scientifiques avancent une théorie; les interventionnistes, subventionnés par les gouvernements, la popularisent et supplient le gouvernement d’agir; les fondamentalistes l’érigent en dogme absolu; les politiciens et les groupes d’intérêt la récupèrent et l’utilisent à leurs fins; les contribuables et consommateurs n’ont qu’à la fermer et payer la note.

Heureusement, depuis quelques mois les climatosceptiques ont ramené la discussion au niveau de la science. On réalise enfin que rien n’est noir et blanc, mais que tout est gris.

Ce revirement nous rappelle que lorsque les politiciens, interventionnistes, fondamentalistes et groupes d’intérêt sont tous d’accord, alors les contribuables et consommateurs en paient le prix.

Il faudrait s’en souvenir la prochaine fois. Malheureusement, les Québécois semblent avoir des problèmes de mémoire.

Le chiffre du jour : 70 %

Les Québécois sont les personnes les moins susceptibles au pays de s'inquiéter de la fraude, et pourtant, la plupart d'entre eux prennent des mesures de prévention afin d'éviter d'en être victimes. Bien que seulement 70 % des Québécois se disent inquiets face à la fraude (contre 82 % des Canadiens), ils prennent des mesures comme le déchiquetage de documents (73 %) et la protection de leur numéro d'identification personnel (NIP) (71 %), selon le sondage de TD Canada Trust sur le mois de prévention de la fraude.

La réflexion du jour

Je suis très inquiet de savoir que nous avons des syndicats, des politiciens et des dirigeants d’entreprises et d’institutions financières qui sont tous aussi gourmands les uns que les autres, qui agissent essentiellement de la même manière … et qui ont le pouvoir de se négocier entre eux l’utilisation des revenus et actifs de la population. Les rats se sauvent eux-mêmes en premier quand le bateau coule. --- Paul Dontigny

24 février, 2010

Le chiffre du jour : 33 %

L'étude a révélé que le répondant type affecterait environ un tiers du montant (336 $) au remboursement de sa dette et, dans une proportion égale (33 %), déposerait 196 $ dans un compte d'épargne ou investirait 129 $ dans des placements.
......

Bien que des répondants de toutes les régions du pays aient indiqué qu'ils consacreraient la plus grande partie de leur remboursement d'impôt au paiement de leur dette, il existe certaines différences régionales en ce qui a trait aux priorités accordées à l'épargne et aux placements :

- les résidents des Prairies et de la Colombie-Britannique pensent qu'il est plus important d'affecter une partie de leur remboursement d'impôt à l'épargne plutôt que de l'investir (262 $ contre 88 $ dans les Prairies, et 250 $ contre 138 $ en Colombie-Britannique);
- en Ontario, l'épargne et les placements se retrouvent pratiquement à égalité (164 $ sont affectés à l'épargne et 149 $ aux placements);
- les investisseurs québécois préfèrent quant à eux réserver une partie de leur remboursement pour les vacances (124 $) ou pour rénover leur résidence (111 $).

(NDLR : Il est intéressant de noter que les Canadiens épargnent alors que les Québécois se paient des vacances.)

23 février, 2010

Le Québec et la Grèce, une similarité troublante

Depuis quelques mois, les spécialistes s’émeuvent devant l’immense dette de la Grèce et les risques que cela impose à la zone euro et à l’économie mondiale qui peine à se relever de la dernière crise financière.

Si le Québec était un pays, comment se comparerait-il à la Grèce?


Les indicateurs économiques placent le Québec dans la même catégorie que la Grèce. Heureusement, pour le moment, le Québec n’est pas pointé du doigt puisqu’il est une région du Canada et que l’économie canadienne se porte très bien.

Takis Michas journaliste à l’Eleftherotypia, un quotidien grec, a publié un texte dans « Un monde libre » où il dit :

À un niveau plus profond, les « racines structurelles » de la crise se trouvent du côté de la nature clientéliste de la politique en Grèce. Les politiciens grecs utilisent depuis des années l’État comme un moyen de distribuer des faveurs à leurs électeurs. Offrir un poste très courtisé dans le service public (qui signifie un emploi et un revenu à vie, et un travail généralement tranquille) était une pratique répandue dont les conséquences sont payées aujourd’hui par le pays sous la forme d’un secteur public énorme, gaspilleur, inefficace et corrompu.
……

Selon la théorie de la conspiration la plus en vogue, la Grèce est en ce moment engagée dans un combat pour sauver l’honneur de la zone euro… Les « attaques » des « spéculateurs étrangers » contre la Grèce constituent en effet un assaut contre l’euro par les « forces obscures » (lire : les Américains) qui ne souhaitent pas que l’Europe prospère et assume sa place légitime sur la scène internationale. C’est un discours qui convient parfaitement à la majorité de la population. Depuis 30 ans, tous les partis grecs l’ont abreuvée de rhétorique « anti-impérialiste », selon laquelle la cause des malheurs de la Grèce est toujours à chercher du côté des xenois et des machinations des « profiteurs néolibéraux ».
Si on remplaçait « Grèce » par « Québec », les observations de « Takis Michas » demeureraient, à peu de chose près, assez juste.

L’ensemble des pays européens s’est concerté pour sauver la Grèce et l’Euro. Mais la Grèce en paie le prix, car elle se retrouve dans un état de quasi-tutelle budgétaire. Les créanciers et les autres membres de la communauté européenne imposent au gouvernement grec des mesures d'austérité très sévères: compressions des dépenses gouvernementales, mises à pied massives dans le secteur public, réforme des régimes de pension, etc. Les Grecs n'ont pas le choix, c'est toute la zone euro qui est en danger.

Si Charest continue d’ignorer l’État lamentable des finances publiques québécoises, Wall Street imposera au Québec les mêmes conditions que les pays européens ont imposées à la Grèce.

(1) Institut de la statistique du Québec

(2) OCDE, BCE

(3) Tel que calculé par Claude Piché
(4) Indice de liberté économique (ILÉ). Dans le cas de la Grèce voir Economic freedom of the World 2009. Dans le cas du Québec voir Economic freedom of North America 2008

(5) Tout comme la Grèce, depuis plus de dix ans les ministres des finances successifs utilisent une comptabilité créative pour camoufler l’ampleur réelle des déficits et de la dette.

(6) Les chiffres pour le Québec proviennent de l’ENAP. Ceux pour la Grèce sont extraits d’un texte de « Un monde libre » 

(7) Tout comme les fonctionnaires grecques, les fonctionnaires québécois font la grève pour protéger leurs privilèges au détriment de l’ensemble de la population.

Le chiffre du jour : 58 %

Le sondage, réalisé par Léger Marketing, révèle que :


- Près des deux tiers des Canadiens qui détiennent un portefeuille de placements ont opté pour une combinaison d'actions, de liquidités, de titres à revenu fixe et de fonds d'investissement diversifiés.

- Toutefois, plus de la moitié (58 %) des répondants qui connaissent la composition de leur portefeuille de placements pensent qu'ils n'ont pas fait les bons choix.

- Près d'un Canadien sur cinq (18 %) ne connaît pas la composition de son portefeuille de placements.

- Le tiers des Canadiens ne savent pas quels types de placements devraient composer le portefeuille d'un investisseur qui obtient de bons résultats

La réflexion du jour

Les sondages des jours derniers montrent que beaucoup de Québécois constatent un vide politique et endossent le jugement lapidaire de Lucien Bouchard.

Fatigués du PQ bien sûr, qui en est réduit à des gestes de souveraineté symboliques. Fatigués aussi du Parti libéral de Jean Charest, qui nous ment sur le déficit, sur les pertes de la Caisse de dépôt, paralysé devant la situation budgétaire et qui en est réduit à nous faire miroiter le bonheur. Fatigués également de l’ADQ, qui avait défriché sa propre voie avant de sombrer dans le ridicule. --- Donald Charrette

(NDLR : Les lecteurs qui le désirent peuvent accéder aux texte complet de "La pensée du jour" et du "Chiffre du jour" simplement en activant le titre.)

22 février, 2010

Fonction publique : il est temps de passer à l’ère de la performance

Bon an mal an, le Québec compte environ 150 000 assistés sociaux aptes au travail. Malgré toute une panoplie de programmes d’aide, de ressources et autres astuces pour motiver leur retour au travail, le succès se fait attendre.

Le Danemark, comme le Québec et autres économies sociales démocrates, essaie depuis de nombreuses années d’enrayer ce fléau.

En 2006, le gouvernement danois a introduit un programme, intitulé « Une nouvelle chance », ciblant un groupe de 62 000 bénéficiaires aptes au travail. La particularité de ce programme était qu’il prévoyait le paiement d’une prime au rendement. Les fonctionnaires impliqués recevaient une prime de 134 Euros (200 $C) pour chaque bénéficiaire qui maintenait son emploi plus de 13 semaines.

Les auteurs de l’étude concluent :
Notre principale conclusion est que le PP (Performance Pay) semble accroître la probabilité que les clients (lire bénéficiaires) trouvent un emploi.
Cet exemple démontre une fois de plus que les fonctionnaires sont des individus normaux qui ont à cœur d’améliorer leur sort. Cette caractéristique est à la base de tout projet visant à améliorer la productivité dans la fonction publique.

Si le gouvernement est sérieux dans son objectif de réduction des dépenses tout en améliorant les services à la population, il doit nécessairement modifier les conventions collectives pour passer de l’ère de « l’ancienneté » à l’ère de « la productivité ».

Après tout….

"La folie, c'est se comporter de la même manière et s'attendre à un résultat différent." --- Albert Einstein

Le chiffre du jour : 57 %

Plus de la moitié des Canadiens (57 %) estiment qu'il n'y a pas d'âge idéal pour prendre sa retraite et qu'il s'agit d'un choix personnel, selon le 20e sondage annuel de RBC sur les REER. Près d'un Canadien sur trois (31 %) toujours sur le marché du travail affirme qu'il ne prendra jamais sa retraite, et un sur quatre (26 %) croit que le sentiment d'être "vieux" est une question de perception.

La réflexion du jour

Mais comme nous vivons dans une culture de la gratuité des services publics, on préfère apparemment ne pas voir le coût des services, en pensant qu'on ne les paiera pas. Tant et si bien que les impôts, nous dit le rapport Montmarquette, sont ici des tarifs qui n'osent pas dire leur nom. --- Yves Boisvert

21 février, 2010

Le chiffre du jour : 42 400 $

Si on additionne toutes ces dettes, on en arrive à 219 milliards, ou 72% du PIB.


Ça, c'est le montant de l'endettement public du Québec. Mais les Québécois doivent aussi supporter leur part de la dette fédérale de 492 milliards. Cela donne, sur une base par habitant, 114 milliards, pour un total de 333 milliards, ou 110% du PIB, ou 42 400$ pour chaque citoyen québécois, incluant les bébés.

Autrement dit, si le Québec était un État indépendant, il figurerait d'entrée de jeu parmi les plus endettés du monde industrialisé. --- Claude Piché

Caricature : semaine du 15 au 21 février 2010

La récolte des bonnes caricatures politiques est plutôt mince cette semaine. Toute la place a été prise par la sortie de Lucien Bouchard, les excuses de Tiger Woods et les olympiques.

Un petit avion de tourisme s'est écrasé le 17 février sur un bâtiment de l'administration américaine des impôts (IRS) à Austin, au Texas. Le pilote, identifié comme étant Joseph Stack, avait écrit des commentaires hostiles à l'IRS sur Internet, selon un responsable des forces de l'ordre. (NDLR : Il est étonnant que cela ne se soit pas produit au Québec!)

20 février, 2010

Métro : les chinois arrivent!



Merci à Azarie Denault pour ce clin d'oeil humoristique.

La réflexion du jour

En mai dernier, le gouvernement Charest s'est défendu bec et ongles pour justifier l'octroi d'une subvention de 250 000$ aux promoteurs de Muzo, un hôtel de luxe pour chiens et chats, à Montréal.
.....

Hier, le même gouvernement Charest s'est entêté à justifier, «pour des raisons financières», le report aux calendes grecques du programme d'aide financière (400 000$ l'an) destiné cette fois à aider quelque 300 personnes handicapées à payer les frais annuels d'entretien de leurs chiens d'assistance. --- Michel Girard

19 février, 2010

Le jeu en ligne et les nouveaux curés

Au Québec, on a vraiment l’impression qu’il existe des fonctionnaires et des organismes subventionnés dont le seul but est d’empêcher toute activité économique. Dès que quelqu’un annonce un projet, ces gens-là sortent soudainement de l’ombre pour le dénoncer.

Le dernier projet voué à l’échec par les empêcheurs de « tout ce qui bouge » est celui du jeu en ligne proposé par Loto-Québec. Les 18 directeurs de la santé publique estiment que les coûts sociaux risquent d’être élevés.

Comment se fait-il que des gens réputés intelligents soient incapables de comprendre que le jeu en ligne est florissant dans les chaumières québécoises depuis belle lurette. Loto-Québec n’a rien inventé. Les joueurs pathologiques jouent déjà en ligne quoi qu’en disent les directeurs de la santé publique et autres bien pensants autoproclamés gardiens de la morale.

Il semble évident que les directeurs de la santé publique se sont donnés pour mission de remplacer les curés d’autrefois et de veiller sur notre bonne conduite. Après tout, notre système de santé fonctionne à merveille ce qui leur laisse beaucoup de temps pour se mettre le nez dans tout et nous sermonner!

Dans ce cas, je propose d’éliminer leurs postes et de couper les subventions à tous les nouveaux curés. Les économies obtenues plus les revenus additionnels de Loto-Québec contribueront significativement au financement du système de santé.

La réflexion du jour

«Mon ami Jean, c'est un garçon très amusant, mais il n'accomplit pas grand-chose, à part d'amener la dette à un point tel que ça devient dangereux pour toute la province» --- Stephen Jarislowsky

18 février, 2010

Le double langage politique

André Dorais

Du point de vue individuel la solidarité est une obligation morale de porter assistance à autrui. Du point de vue politique, cependant, la solidarité constitue une obligation légale d’assistance. Ces définitions renvoient à un même objectif, mais à des moyens différents d’y parvenir. La première fait appel à la liberté de conscience, tandis que la seconde exige la contrainte de l’État.

La plupart des gens ne remettent pas en question cette double définition de la solidarité, soit parce qu’ils n’y portent pas attention, soit parce qu’ils n’y voient pas de contradiction. Ils encouragent la solidarité volontaire, mais préconisent également la solidarité obligatoire, car ils considèrent la première insuffisante. En d’autres mots, ils jugent que l’État doit pallier au manque de moralité de la population en général.

Prétendre que la population en général manque de moralité sous-entend que la moralité de ceux qui portent ce jugement est supérieure. C’est non seulement prétentieux, mais contradictoire. En effet, on ne peut pas utiliser la contrainte ou en préconiser l’usage pour arriver à ses fins et prétendre à la moralité en même temps. L’usage de la contrainte, de la force coercitive, à d’autres fins que la légitime défense ne peut d’aucune manière être considérée morale.

Il en est ainsi car la morale ne se trouve pas dans les fins elles-mêmes, mais dans les moyens utilisés pour y arriver. Lorsqu’un individu en dérobe un autre pour donner le produit de ce vol à une tierce personne, on peut qualifier l’aide apportée à celle-ci de solidarité, mais on ne saurait la qualifier de morale puisqu’elle est fondée sur le vol. Il en va de même du point de vue collectif. Lorsque l’État soutire à un individu le produit de son travail pour le donner à un autre individu, il peut toujours qualifier son action de solidarité, mais celle-ci ne demeure pas moins fondée sur la coercition.

Plusieurs individus refusent cette analogie, car, disent-ils, ce que fait l’État est légal et, de plus, en démocratie celui-ci a l’appui du peuple. Or, que l’État soit dictatorial ou démocratique, il ne taxe pas moins les individus sans leur accord explicite. Avoir l’appui d’un «grand nombre» d’individus pour justifier l’imposition de certaines gens ne change pas la nature coercitive de l’impôt et de la taxation. Crier que les services gouvernementaux doivent être payés ne la change pas davantage. Cela démontre plutôt son désarroi quant aux autres possibilités d’offrir ces services. Devant ce constat, et dans le but de réduire les prétextes pour imposer et taxer les contribuables, ne devrait-on pas limiter la définition de la solidarité aux actions volontaires?

Une «solidarité coercitive» ne constitue-t-elle pas une contradiction dans les termes? Une façon d’endormir la population? De la tromper? N’est-ce pas le propre du politique de tromper les gens? En utilisant les expressions qui relèvent de l’éthique, ou de la morale, la politique cherche à détourner l’attention de sa vraie nature. Celle-ci est entièrement basée sur la coercition, mais elle cherche constamment à cacher cette réalité. La politique est une perversion de l’éthique et non un champ différent d’elle.

De la justification pseudo éthique à la justification pseudo scientifique

Lorsque le discours éthique de l’État est critiqué, celui-ci s’en remet à un discours plus «scientifique», à tout le moins plus calculateur. L’État évoque constamment la rentabilité d’effectuer tel ou tel projet. Dans la ville de Québec, par exemple, on évoque la possibilité d’investir des fonds publics dans la construction d’un amphithéâtre sportif ayant la capacité de loger une équipe professionnelle de hockey. Il ne manque jamais d'experts pour dire que les impôts à prélever, des revenus engendrés par ces projets, permettront aux gouvernements de récupérer leur investissement sur une période donnée.

Que ces prédictions s’avèrent exactes ou non on ne devrait jamais effectuer ces investissements, car ils n’ont pas l’accord de chaque individu concerné. Dès lors que les politiciens obtiennent quelques appuis auprès de la population, ils cherchent à les traduire comme étant ceux de la majorité ou ceux d’un grand nombre d’individus. En complément à ces arguments ils invoquent la rentabilité de leurs projets. Ils les mettent de l’avant en taxant et en imposant des individus et des entreprises mal aimés. Ce processus est démocratique, mais il manque de rigueur, pour ne pas dire qu’il est hypocrite.

La priorité des politiciens n’est pas nécessairement celle des individus. Ce qui est rentable pour l’un ne l’est pas nécessairement pour l’autre. Les politiciens ont beau évoquer des retombées économiques et réduire l’importance des prélèvements à effectuer auprès des contribuables pour mieux vendre leurs projets, il ne demeure pas moins vrai que les quelques dollars en moins dans les poches d’un individu peuvent faire toute la différence dans la mise de l’avant de ses projets à lui. Pour cet individu, comme pour des milliers d’autres, les choix des politiciens ne se trouvent même pas sur sa liste de priorités et, en ce sens, ils ne sont pas rentables du tout.

Les priorités de chacun ne peuvent pas s’établir de manière démocratique. Au mieux ce processus les dilue et plus souvent qu’autrement il ne peut même pas en tenir compte tellement elles diffèrent d’un individu à l’autre. Plus les politiciens, et les groupes de pression qui tentent de les influencer, imposent leurs choix, moins il reste de ressources aux gens pour mettre en branle leurs projets personnels. En d’autres mots, la liberté individuelle écope. Parler de «rentabilité collective» ne s’avère donc qu’une autre façon d’endormir la population en substituant les choix des politiciens à ceux des individus qu’ils prétendent représenter.

Cela vaut pour tous les investissements gouvernementaux et non seulement pour la construction d’amphithéâtre sportif. La santé, par exemple, est importante de manière générale, mais pour la plupart des jeunes de 20 ans il n’y a pas lieu d’investir trop d’argent dans ce domaine, car à cet âge on a d’autres priorités. Pour le gouvernement, cependant, la santé est une priorité de sorte qu’il taxe et impose tout le monde sans égard aux priorités de chacun. Tout le monde pareil, solidarité oblige!

Si l’on cherche à combler les besoins de chacun on doit promptement laisser tomber l’idée d’établir, par la contrainte, des priorités collectives. Plus on tentera d’établir celles-ci de cette façon, plus on s’éloignera de ceux-là. Dans le but de tirer avantage d’un regroupement individuel quelconque on doit s’assurer qu’il soit établi volontairement. La rentabilité n’est pas d’abord une question de chiffre, mais une question de priorité individuelle. De même, la solidarité, en tant que précepte moral, relève des moyens à prendre pour aider son prochain, par conséquent de la liberté de conscience nécessairement individuelle. Seule cette définition de la solidarité s’établit au détriment de personne.

Le chiffre du jour (2) : 37 %

Le sondage de TD Waterhouse sur les couples et la retraite révèle que 37 % des retraités québécois, mariés ou en union de fait, disent qu'ils se sont rapprochés parce qu'ils passent maintenant plus de temps ensemble. Un Québécois retraité sur cinq (18 %) affirme que l'aspect le plus difficile de la retraite est de ne plus pouvoir faire les mêmes choses qu'avant, en raison d'une baisse de revenus; alors que 22 % disent que c'est plutôt l'adaptation au changement.

La réflexion du jour

«On dit que le système scolaire est décentralisé, mais c'est faux. Le système passe plus de temps à contrôler qu'à agir. La seule façon de s'en sortir, c'est de donner plus de marge de manoeoeuvre aux directeurs d'école. Ce sont des professionnels, alors qu'on leur fasse confiance.»

Le chiffre du jour : 64 %

17 février, 2010

Le chiffre du jour : 80 %

Le sondage, réalisé par Léger Marketing et commandé par BMO, a fait les constatations suivantes :

- Le tiers des Canadiens n'ont pas de placements dans un régime enregistré d'épargne-placement (REER).

- Parmi ceux qui en ont, l'immense majorité (80 %) n'a pas confiance que ses placements REER lui donneront un revenu suffisant pour la retraite.

- Près de la moitié ne croient pas cotiser suffisamment à leur REER pour atteindre leurs objectifs de retraite.

La réflexion du jour

Il faut également se méfier des bons sentiments. Bien des gestes que l'on fait pour l'environnement servent surtout à nous donner bonne conscience. Ce qui compte, ce ne sont pas les modes, ni la rectitude, mais des changements de comportements qui donneront quelque chose. Cela exige une dose d'écoréalisme, et même un peu d'écocynisme.

Loto-Québec: oui au jeu en ligne

MAÎTRE DU JEU


Je ne suis pas un joueur et je n'ai jamais joué sur Internet, mais je n'accepte pas que chaque fois que Loto-Québec, Hydro-Québec ou la SAQ annoncent un projet d'envergure, il y ait toujours une flopée de groupes critiquant ces décisions, prétextant que ces entreprises ne pensent qu'à faire de l'argent. On les accuse du crime odieux de faire des profits et de créer de la richesse.

Préférez-vous que des organisations mafieuses contrôlent cette nouvelle industrie ou plutôt que Loto-Québec, une institution responsable, impose ses règles et distribue les profits à la société québécoise ?

16 février, 2010

Le chiffre du jour (2) : 145 %

L'endettement moyen des ménages est passé à 96 100$ en 2009, ou 87 200$ en ne calculant que la dette de consommation et l’hypothèque, des sommets records dans les deux cas, selon une étude publiée lundi par l'Institut Vanier d'Ottawa.


Le ratio de l’endettement a grimpé à 145% à la fin du troisième de trimestre de 2009, pour atteindre, lui aussi, un niveau record.

Le chiffre du jour : 26 %

Une grande partie des travailleurs québécois est affectée par ce qu'il est convenu d'appeler le "blues hivernal" qui sévit à cette période-ci de l'année. C'est ce que conclut l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés à la suite d'un sondage CROP effectué auprès des travailleurs salariés en janvier 2010.


Selon ce sondage, plus d'un quart des travailleurs québécois (26 %) disent être moins productifs et 42 % affirment se sentir plus fatigués ou déprimés en janvier et en février. Et le problème est plus marqué dans la grande région de Montréal, où le pourcentage des travailleurs qui se sentent plus fatigués ou déprimés s'élève à 50 %.

La réflexion du jour

Pourtant, n’y a-t-il pas eu, cette année, 900 millions de compressions dans les dépenses? Presqu’un milliard! Avez-vous senti quelque chose? Vous a-t-on plus mal servi au Registre de l’état civil? L’Observatoire de la diversité culturelle n’a-t-il pas pu vous aviser à temps quand le cinéma italien était en vedette au Togo? A-t-on coupé dans les séances de rigolothérapie? Ou dans les primes à la Caisse de dépôt et placement du Québec? A-t-on aboli les cours de « gestion des couriels »? A-t-on fermé « l’agence culturelle » de Rome? A-t-on cessé de dîner au Cercle de la garnison? A-t-on vraiment coupé dans le gras jusqu’à l’os?

15 février, 2010

Le chiffre du jour : 450 millions $

La ministre des Transports du Québec, Julie Boulet, annoncera lundi après-midi la nouvelle date de mise en service du Train de l'Est, maintenant prévu pour 2012, a appris l'Agence QMI.

Le train devait initialement être sur les rails à la fin 2010.

Elle annoncera aussi que les coûts de ce projet ont considérablement augmentés. Ils seront de plus de 450 millions $, alors que l'estimation initiale de l'Agence métropolitaine de transport (AMT) mentionnait le chiffre de 300 millions $.

(NDLR : Décidément plus ça change plus c'est pareil!!)

Qu’est-ce qui est pire qu’un entrepreneur corrompu? Un premier ministre qui joue à l’autruche.

L’industrie de la construction souffre de maux multiples qui grèvent l’ensemble de l’économie québécoise : collusion, corruption, travail au noir, etc. Quand on paie trop cher pour un travail de mauvaise qualité, c’est toute la société qui se fait flouer. L’argent gaspillé n’est plus disponible pour investir dans d’autres domaines porteurs de croissance économique.

Le dernier sondage de Léger Marketing confirme que trois Québécois sur quatre souhaitent la tenue d’une enquête publique pour assainir quelque peu l’industrie.

13 février, 2010

Subventions ou comment mousser sa carrière politique

Depuis toujours, les programmes de subvention, sous le couvert de bonnes intentions, servent surtout à la promotion du parti au pouvoir.

Raymond Giroux du Soleil, relate le cas extrême du ministre Denis Lebel qui a fait 39 communiqués de presse en 28 jours :

• Il y a de tout dans ce saupoudrage anticrise à grande échelle. Notre pays étant l'hiver, par exemple, l'Abitibi-Témiscamingue reçoit 720 000 $ pour des sentiers de motoneige, un sport aussi subventionné en Mauricie et dans la région de L'Amiante.


• Les égouts et les aqueducs ont droit à une plus grosse part du gâteau, comme 3,4 millions $ dans L'Islet, et 4,8 millions $ dans un village de la Montérégie.


• Pourquoi se limiter à une annonce lorsqu'on peut en faire deux? Saint-Georges, dans le comté de Maxime Bernier, a reçu le même jour 215 000 $ pour ses eaux usées et 450 000 $ pour la collecte des eaux «sous la 115e Rue et la 2e Avenue».


• Pas question d'économiser sur les communiqués, a décidé le Ministère, même si les deux projets me semblent visiblement de la même eau.


• Le ministre Lebel a vite appris le métier. Rien ne vaut la politique de proximité pour gagner des circonscriptions une par une, sans trop se soucier de la région de Montréal, considérée comme une cause désespérée
Après cela, ceux qui croient encore à l’angélisme des politiciens souffrent de naïveté aiguë.

12 février, 2010

Le chiffre du jour : 1 800

Les Publications Canadiennes offrent au public une édition révisée de l'ANNUAIRE DES SUBVENTIONS AU QUÉBEC contenant plus de 1800 programmes d'aides et de subventions provenant des divers paliers gouvernementaux et organismes. Dans la nouvelle édition 2009 on trouve la description des programmes ainsi que les montants alloués.

(NDLR : pas 200, pas 500, mais 1 800!!!)

10 février, 2010

Le chiffre du jour (2) : 73,9 %

Si on compare avec les données d'une enquête de l'Institut de la statistique du Québec, la présente étude rapporte un taux deux fois plus élevé de santé mentale moyenne ou médiocre chez le personnel enseignant qu'au sein de la population en général, soit 19 % comparativement à 8,1 %. L'étude effectuée auprès de plus de 2000 enseignantes et enseignants a mesuré différents symptômes de détresse psychologique. 73,9 % rapportent que leur besoin d'autonomie n'est pas satisfait au travail. L'insatisfaction du besoin d'autonomie chez les enseignantes et enseignants sondés semblerait en partie causée par l'implantation du renouveau pédagogique. De plus, 60 % des enseignantes et enseignants présentent des symptômes d'épuisement professionnel au moins une fois par mois. Plus de 20 % en font l'expérience au moins une fois par semaine.

(NDLR : Pendant que les syndicats, commissions scolaires et bureaucrates se chicanent pour sauvegarder leurs prérogatives et pouvoirs, les enfants, les enseignants et les parents cuvent.)

Les politiciens et les vendeurs d'autos usagées sur un même pied



Chaque année, le baromètre nous renseigne sur les grandes tendances de l'heure. Les professions venant en aide aux gens se retrouvent toutes dans le premier tiers de notre sondage. Alors que les professions plus libérales comme les notaires, juges, ingénieurs, banquiers ou économistes, longtemps admirées au Québec, sont dans le deuxième tiers. Et tous les chialeurs tels que les politiciens, les syndicalistes, les vendeurs, les gens d'affaires et les avocats se battent dans le dernier tiers.


Entrepreneurs en construction (-10%), conseillers financiers (-8%), journalistes (-7%), économistes (-5%), fermiers (-5%) et électriciens (-4%) sont les métiers ayant perdu des points.


À l'inverse, chauffeurs de taxi (+13%), prêtres (+10%), hauts fonctionnaires (+10%), banquiers (+9%), syndicalistes (+9%) et notaires (+7%) jouissent d'une hausse significative de leur cote d'amour.


Le chiffre du jour : 26 %

L'IRB a profité de cette enquête pour sonder la préoccupation des Québécois face à la dette de 125 milliards de dollars de la province et à peine le quart des répondants (26 %) s'en disent fortement préoccupés.


Appelées à se prononcer sur sept solutions pour la réduire, les réponses, selon Pierre Côté, "démontrent clairement que les Québécois ne veulent ni en payer le prix, ni en assumer la responsabilité et encore moins consentir des sacrifices. Ici encore, l'individualisme s'exprime haut et fort et les traces d'une sociale démocratie demeurent bien discrètes".

Voici la note sur 10 accordée à chacune de ces solutions :

1) Accroître les impôts des particuliers 3,18

2) Augmenter substantiellement les tarifs d'hydroélectricité 3,18

3) Augmenter substantiellement la taxe de vente 3,47

4) Rendre payants la plupart des services de l'état 3,74

5) Exiger une contribution annuelle en fonction des revenus 4,43

6) Réduire les dépenses de l'État et les services en conséquence 5,61

7) Accroître les impôts des compagnies 7,00

Évidemment, il est toujours plus facile de faire porter le fardeau aux autres et ici, selon les répondants à l'enquête, ce sont surtout les compagnies qui devraient éponger notre déficit.

09 février, 2010

Le chiffre du jour (3) : 20 à 30 %

C'est que selon l'Institut économique de Montréal (IEDM), les charges sociales imposées aux employeurs, aussi appelées taxes sur la masse salariale, sont de 20 à 30 % plus élevées au Québec par rapport à l'Ontario, selon les méthodes de calcul. Par rapport à l'Alberta, l'écart est d'environ 50 %.


Au Québec, les différentes charges sociales imposées aux entreprises pour financer les différents régimes de rentes, l'assurance emploi, l'assurance parentale, les soins de santé et les protections contre les accidents de travail représentent 11,5 % de la masse salariale selon l'IEDM.

En Ontario, on réclame 8,8 % de la masse salariale d'une entreprise pour financer les mêmes programmes. En Colombie-Britannique et en Alberta, ces cotisations sont de 8 et 6,5 % respectivement.

Des météorologues dansent pour le climat à Montréal

Cyberpresse, le 6 février 2010

À Montréal, l'activité s'est déroulée sur le site de la Fête des Neiges. Les organisateurs canadiens de l'événement «Danser pour le climat» sont devenus, samedi, les premiers à tenir ce type de réunion en hiver, dans trois villes différentes simultanément.
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Les peuples primitifs dansaient pour la pluie, les récoltes, etc. Les écolos dansent pour le climat!!!

Le chiffre du jour (2) : 69 %

Il y a de l'amour dans l'air durant le mois de février et cette fébrilité est perceptible dans les milieux de travail de plusieurs Québécois. Un sondage récent, commandé par Workopolis, révèle que près du deux tiers (65 %) des travailleurs québécois aiment leur emploi actuel. Cela représente 12 % de plus que la moyenne nationale. Cependant, 69 % des répondants québécois affirment qu'ils aimeraient davantage leur emploi s'ils recevaient de meilleurs salaires et avantages sociaux. Un bon équilibre travail-vie personnelle et des occasions d'apprentissage et/ou de développement professionnel terminent ce palmarès des trois éléments essentiels que les répondants recherchent chez un employeur potentiel.

Le chiffre du jour : 35 %

Que l'économie se porte bien ou mal, une chose demeure : l'amour est dans l'air au bureau. Plus d'un tiers (35 pour cent) des travailleurs ont affirmé avoir fréquenté un ou une collègue à un moment ou à un autre au cours de leur carrière, conformément à la proportion de 34 pour cent obtenue en 2009 et en 2008. En outre, 29 pour cent ont dit avoir ensuite marié la personne fréquentée au bureau. Ces données sont tirées du sondage annuel sur les relations amoureuses au bureau de CareerBuilder Canada, mené auprès de plus de 700 travailleurs.

08 février, 2010

L’Agence de l’efficacité énergétique, un organisme coûteux et nuisible

L’Agence de l’efficacité énergétique a été créée par le gouvernement du Québec en 2006. La loi l’autorise à confisquer l’argent des distributeurs d’énergie pour financer des projets écolos, politiquement rentables, mais d’une utilité souvent douteuse.

Exemple : des programmes d'économie d'énergie sont exécutés par des groupes tels Vivre en ville à Québec, par Option consommateurs à Montréal ou l'Association d'économie familiale à Joliette. Selon nos sources, un programme coûte 400 $ par logement, mais génère des économies «minimes» et insatisfaisantes pour les locataires. Lors de la remise en question, les groupes sociaux ont crié au loup. Opportuniste, le PQ a donc réclamé le statu quo. Un fonctionnaire nous a signalé : «Il faut que ça se sache que ça n'a pas d'allure, ça va finir par nous aider.» (Source : Canoe)
L’Agence, tel un parasite qui se nourrit de son hôte, grossit sans trop se soucier des dommages qu’elle cause. Ainsi, son budget, si personne ne met le holà à ses ambitions, passera de 43 millions $ en 2008-2009 à 98,8 millions en 2010-2011, 130 % d’augmentation en deux ans! À ce rythme, le budget de l’Agence atteindra un milliard en 2014-2015.

La loi, par l’entremise de l’Agence, permet au gouvernement de subventionner les adeptes de la nouvelle religion écolo. L’Agence redistribue les fonds amassés aux groupes les plus méritants, c’est-à-dire ceux qui servent le mieux la popularité du PLQ. Par contre, comme par magie, cette aide n’a pas à être comptabilisée dans la catégorie « subvention ».

Les entreprises qui paient la note – Hydro-Québec, Gaz Métro, les distributeurs d’essence – sont victime de « taxage ». Le « bully » est le gouvernement, mais cela ne change rien au fait que c’est du « taxage ».

Ces entreprises sont pourtant mieux placées que l’Agence pour proposer et gérer des projets d’économie d’énergie utiles et rentables.

C’est un exemple type de l’interventionnisme nuisible du gouvernement.

Le chiffre du jour : 19 %

Selon le 20e sondage annuel RBC sur les REER, la moitié des Canadiens (54 %) prévoient que leur pension - qu'elle soit versée par un employeur (29 %) ou par le gouvernement (25 %) - constituera leur principale source de revenus à la retraite. Au deuxième rang, 18 % des Canadiens estiment que leurs revenus de retraite proviendront principalement de leur propre portefeuille de placements. Enfin, une personne sur cinq (19 %) ignore d'où proviendront ses revenus à la retraite.

06 février, 2010

Le manque d’ambition, la conséquence d’une déresponsabilisation généralisée

Dans le texte qui suit, Lan Vi Pham dénonce le manque d’ambition des Québécois.

Quelle est la source de ce manque d’ambition?

On peut l'attribuer à notre passé judéo-chrétien, mais voilà plus de 40 ans, deux générations, que nous avons relégué la religion aux oubliettes. Il doit certainement avoir une autre explication!

Personnellement, je crois que c’est plutôt la conséquence de quarante ans de gouvernemaman et de nivellement par le bas.

La déresponsabilisation des individus est un processus de longue date et bien ancré dans la culture politique québécoise.

Le concept « l’État s’occupe de tout » s’est emballé dans les années soixante : éducation, santé, commerce, consommation, sécurité, salubrité, publicité, travail, etc. Tout est règlementé dans les moindres détails. Il n’y plus de place pour l’initiative, le risque, l’échec.

Avec le temps on en est arrivé à croire que tout ce qui nous arrive dépend des autres et du gouvernement. Si je suis obèse, c’est que le gouvernement ne règlemente pas la malbouffe et non parce que j’en mange; si j’abandonne mes études, c’est que le système ne me motive pas suffisamment et non parce que je ne veux pas faire d’effort; si je fais un accident, c’est que la route est défectueuse ou que les autres conduisent mal et non pas parce que je conduis dangereusement, etc. Enfin, c’est toujours la faute de quelqu’un ou de quelque chose, mais ce n’est jamais à cause de moi.

L’individu qui évolue dans une société où il n’y a pas d’adéquation entre l’action et ses conséquences se déresponsabilise irrémédiablement. Alors, en voulant tout règlementer et contrôler, l’État produit toujours plus d’individus déresponsabilisés. Plus il y a d’individus déresponsabilisés plus l’État règlemente et contrôle.

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Mille mercis pour votre chronique "pissous" ayant paru dans le magazine Jobboom de janvier. Je vous en prie, poussez encore plus loin la comparaison avec les pays qui MARCHENT, même lorsqu'ils sont aussi controversés qu'Israël. Nous avons besoin, au Québec, qu'on se réveille de cette léthargie citoyenne si délétère.

Puisque vous avez le courage (que je salue) de ne pas mâcher vos mots, j'ose vous faire part moi aussi de ce que je crois être le défaut impardonnable des Québécois: ils ne sont pas assez ambitieux. Et qu'on cesse de trouver à ce péché capital pour toute société avancée des excuses dans l'histoire.

Pour ne pas allonger indûment ce courriel, je ne donnerai que quelques exemples. Ma mère est anesthésiste approchant la retraite. Elle forme souvent de nouveaux médecins. Un constat: les jeunes médecins veulent surtout gagner de l'argent, et pas soigner ceux qui en ont besoin. Un de ses jeunes Gaspésien en stage lui a dit, devant tout le monde, qu'il avait hâte de partir aux US pour faire de l'argent. Aux infirmières qui ont écouté toute la conversation, ma mère leur a dit : "moi je suis Française, je ne peux rien dire, car on va me traiter de maudite Française. Mais vous, infirmières québécoises, vous savez bien que ce sont vos impôts qui ont payé ses études. Pourquoi ne dites-vous rien? Pourquoi ne le ramenez-vous pas à ses responsabilités?" Dans cette histoire comme devant tant d'autres, elles haussent les épaules et disent: ben, oui, c'est comme ça. Autre exemple ayant mérité le "ben oui, c'est comme ça": la mère d'une des inhalothérapeutes, âgée de 86 ans, a attendu sur une chaise pendant 13 heures aux urgences. Cette inhalothérapeute, traumatisée par le traitement qu'on a réservé à sa mère, est arrivée en pleurant au travail le lendemain. Commentaires généraux du staff: ben oui, c'est comme ça.

Attendre deux mois quand on a un cancer du sein? Ben oui, c'est comme ça (dans les autres pays avancés, c'est qq jours au max)

Attendre deux ans pour une colonoscopie? Ben oui, c'est comme ça? (idem).

Des "ben oui, c'est comme ça", IL Y EN A TROP, AU QUÉBEC.

Je n'en peux plus de voir les haussements d'épaules, les attitudes défaitistes, le laissez-aller ambiant. L'autre jour mon prof d'administration publique préparait une présentation pour le Japon sur le Québec. L'idée thème de sa présentation: Au Québec nous sommes petits, mais nous sommes capables de grandes choses. La preuve: Céline Dion.

Faut-il donc que le Québec se résigne à briller par le talent d'une chanteuse, aussi fantastique soit-elle? Et où sont nos ingénieurs? Et nos découvertes médicales? et nos grands politiciens? Et nos penseurs? Pourquoi diable n'en avons-nous pas???? Je vous jure, j'en pleure. Des cerveaux, il y en a pourtant, ici!!!

SVP, ne cessez jamais de réclamer plus et de dénoncer quand il le faut. Lire vos chroniques me fait un bien souverain, car elles disent ce que nous immigrants n'osons pas dire tout haut. Les Québécois manquent cruellement de colonne vertébrale, de réelle solidarité, et laissent depuis trop longtemps leur sens du juste, de l'indignation et de la révolte dans le formol.

Un jour cela leur coûtera très cher.

Lan Vi Pham

05 février, 2010

La Régie du logement : utile ou nuisible?

Encore une fois, la Régie du logement est venue brouiller les cartes entre les propriétaires et les locataires. (Voir aussi ici)

Je me demande vraiment où ces gens-là s’approvisionnent, car ils en fument du bon. Comment peut-on expliquer autrement leurs élucubrations?

Selon la Régie, en 2010, le loyer des logements chauffés au mazout devrait baisser de 7,9 % et ceux chauffés au gaz de 0,5 %, alors que ceux chauffés à l’électricité devraient augmenter de 1 %.

Comme si cela n’était pas suffisant pour faire fuir les investisseurs, la régie a jugé bon de limiter à 2,42 $ les augmentations mensuelles de loyer par tranche de 1 000 $ de travaux de rénovation. À ce rythme, le propriétaire aura récupéré son investissement non pas dans 10, 20 ou 30 ans, mais dans 50 ans! Après cela, on se demande pourquoi les logements sont insalubres. Il faudrait être imbécile ou n’avoir aucun sens de la finance pour rénover à ces conditions.

D’ailleurs, la Régie considère ses propres chiffres ridicules et s’en excuse en prétendant que ce ne sont que des recommandations et que les propriétaires demeurent libres de décider des taux d’augmentation des loyers. Dans ce cas, la Régie à manquer une belle occasion de ne pas s’en mêler.

La CORPIQ rappelle que lorsque la méthode de fixation des loyers actuelle a été instaurée en 1981, elle avait pour objectif, d'une part, d'empêcher les hausses de loyer abusives qui auraient eu pour effet d'évincer le locataire et, d'autre part, d'assurer un mécanisme pour encourager l'accroissement de la qualité du patrimoine bâti. C’est tout le contraire qui s’est produit.

Le marché du logement est un exemple type des effets pervers d’une règlementation bien intentionnée. En voulant protéger les locataires, la Régie crée une pénurie de logements et favorise la détérioration des logements existants.

Les interventions de la Régie empêchent effectivement les prix de refléter correctement la rareté, c'est-à-dire la demande relative de logement. Les rattrapages de loyer entre deux locataires sont un cataplasme insuffisant pour compenser les risques imposés par la règlementation. Il serait plus efficace de laisser la loi de l’offre et de la demande jouer pleinement son rôle, quitte à aider les locataires qui en ont le plus besoin.

En effet, les politiques ne doivent pas seulement s’attacher à apporter des réponses ponctuelles et limitées à divers dysfonctionnements, mais permettre de traiter les causes profondes de la crise du logement. Mais les causes profondes ne sont pas celles perçues par la Régie. Elles résident du côté des obstacles mis délibérément, avec le cœur sur la main, sur le chemin du marché du logement. Il est temps que les politiciens et les groupes d’intérêt reconnaissent les effets pervers de la Régie du logement qui sont à la source des problèmes d’aujourd’hui. Il faut libérer le marché immobilier pour qu’il fonctionne enfin de manière saine et puisse répondre aux besoins de la population.

Le chiffre du jour : 95 %

L'opinion des dirigeants d'entreprise en matière de finances publiques vient appuyer d'ailleurs les positions prises par le CPQ au cours des derniers mois :

- seulement 3 % des dirigeants estiment que la solution au déficit réside exclusivement dans l'augmentation des revenus;

- dans une proportion de 95 %, ils appuient l'idée d'un "cran d'arrêt" qui obligerait le gouvernement à identifier des réductions de dépenses équivalentes chaque fois qu'il annoncera un nouveau programme, un nouveau projet ou une nouvelle politique;

- en ce qui a trait aux taxes sur la masse salariale, seulement 7 % des entreprises sont d'avis que le gouvernement devrait continuer d'augmenter les cotisations pour rencontrer les coûts grandissants de ces programmes alors que près de quatre entreprises sur 10 (39 %) sont plutôt d'avis qu'il faut cesser d'augmenter les cotisations en réduisant certains bénéfices à l'intérieur de ces programmes, voire diminuer carrément les cotisations en réexaminant la structure de ces programmes (53 %)

04 février, 2010

Le chiffre du jour (2) : 71 %

Voici quelques faits saillants de ce sondage qui a été conduit à la mi-janvier. Près de la moitié (48%) de ces blogueurs croient que la situation économique des États-Unis est plus noire que la dépeignent les statistiques officielles.

Autre constat intéressant, 71% de ces blogueurs croient que le gouvernement est trop présent dans l’économie américaine. À noter qu’il y avait moins de républicains (17%) que de démocrates (19%) chez les répondants, la moitié d’entre eux (47%) se définissant comme des électeurs indépendants.

Le chiffre du jour : 91 %

LES CRAINTES RELATIVES À LA RETRAITE SONT TRÈS RÉPANDUES

Quatre-vingt-onze pour cent des Canadiens disent avoir des inquiétudes relatives à la retraite. Plus de la moitié (52 %) des Canadiens de moins de 65 ans qui travaillent craignent de ne pas avoir suffisamment épargné pour assurer une retraite confortable.

03 février, 2010

Prix des vins : SAQ contre Costco

Dans sa dernière chronique sur les vins, Vincent Marissal nous informe, sans grande surprise, que les vins sont beaucoup moins chers en Floride qu’au Québec. Pour illustrer son propos, il relate les exemples suivants :

- Moët et Chandon Impérial : Costco : 30,87 $; SAQ : 62,50 $ (+ 102 %)

- Veuve Clicquot Brut Champagne : Costco : 38,22 $; SAQ : 67,75 $ (+ 77 %)

- Dom Pérignon 2000 : Costco : 127,68 $; SAQ : 227,50 $ (+ 78 %)

- Cousino-Macul Chardonnay 2008 : Costco : 13,83 $; SAQ : 17,75 $ (+ 28 %)

- Tignanello 2006 : Costco : 84,12 $ : SAQ : 99 $ (+ 18 %

- La Crema Chardonnay : Costco : 16,92 $; SAQ : 26,15 $ (+ 55 %)

- Perrin Réserve Côte du Rhône : Costco : 9,57 $; SAQ : 15,70 $ (+ 64 %)

- Koonunga Hill Shiraz Cabernet Penfolds : Costco : 8,08 $; SAQ : 17,95 $ (+ 122 %)

- Ruffino Reserva Ducale Oro : Costco : 35,13, $; SAQ : 45,25 $ (+ 29 %)

C’est à peine croyable! Comment une grosse méchante multinationale qui ne pense qu’à faire des profits peut-elle offrir de telles aubaines?

Bien sûr, une partie de la différence s’explique par l’appétit gargantuesque du ministère des Finances qui exigent toujours plus de dividende, mais cela n’explique pas tout.

M. Marissal, comme la plupart des journalistes/chroniqueurs des grands médias québécois, penche invariablement à gauche. Ce penchant l’amène à excuser la SAQ en disant que ses profits exorbitants servent à financer les soins de santé, l’éducation, etc.

J’en conviens, mais en partie seulement.

Malheureusement, il néglige de questionner le peu d’efficacité de la SAQ, qui, assujetti aux priorités électoralistes des politiciens, contribue considérablement à l’augmentation du prix des vins distribués au Québec. Il suffit de penser aux conditions de renouvellement de la dernière convention collective pour s’en convaincre.

Lorsque des chroniqueurs respectés comme M. Marissal évitent sciemment de questionner l’inefficacité des monopoles d’État, pourquoi les politiciens feraient-ils le moindre effort pour assainir les finances publiques?

Il est plus que jamais nécessaire de soumettre la SAQ à la discipline de la concurrence en permettant à tous les détaillants qui le désirent d’investir ce commerce. En imposant une taxe, comme cela se fait déjà sur l’essence, cela ne réduira pas les revenus du gouvernement, mais enfin les amateurs de vin auront plus de choix à moindre coût.

Le chiffre du jour : 72 %

LA TAILLE DE L'ÉTAT

72% des gens veulent qu'on la réduise. Le gouvernement doit d'abord faire le ménage dans sa cour. 66000 fonctionnaires (dont 4300 cadres et hauts fonctionnaires) excluant les employés des hôpitaux, des écoles et des sociétés d'État, c'est beaucoup.

02 février, 2010

Ce n’est pourtant pas le talent qui manque!

Parfois, je reçois des communiqués de presse, comme celui qui suit, qui me rappelle que tout n’est pas perdu et que, malgré tout, j’ai raison d’être fier d’être Québécois :

Gilbert Laporte, chercheur au premier rang mondial - Le professeur de HEC Montréal reconnu comme le plus influent selon une étude taïwanaise
MONTRÉAL, le 1er févr. /CNW Telbec/ - Une étude portant sur 44 881 auteurs ayant publié dans les 20 revues scientifiques les plus prestigieuses du domaine de la gestion des opérations au cours des 50 dernières années indique que c'est un chercheur canadien qui se classe au premier rang mondial.

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Quelque soient les domaines – scientifiques, affaires, culturels, professionnels – le Québec ne manque pas de talent. On en fini plus de relater les exploits des Jean Coutu, André Chagnon, Pierre-Karl Péladeau, Paul Desmarais, Robert Lepage, Céline Dion, Guy Laliberté, Gilbert Laporte, Pierre Grondin, etc., et ce ne sont là que les plus connus.

Tous ces entrepreneurs, financiers, professeurs, artistes, médecins, scientifiques réussissent malgré les obstacles placés sur leur chemin par la bureaucratie, les syndicats et autres organismes parasitaires qui, pour faire semblant d’être utiles, doivent « empêcher » quelque chose. Pour chaque talent qui rêve d’éclore, il y a des dizaines d’empêcheurs qui imaginent des obstacles à placer sur leur chemin.

Si le gouvernement jouait pleinement le seul rôle utile qui lui revient et créait un environnement social et économique favorable à l’éclosion des talents québécois et à leur rayonnement au Québec et sur la scène internationale, le Québec serait « riche en riches » au lieu d’être « riche en pauvres ».

Je ne parle pas ici de créer d’autres programmes de subvention, mais plutôt d’éliminer tout ce qui nuit à la liberté d’action des individus : règlementation tatillonne, loi du travail d’un autre âge, fiscalité usuraire, etc. Au Québec, plus que partout ailleurs en Amérique du Nord, tout contribue à l’immobilisme. Les grenouilles, les milieux humides, le patrimoine, l’environnement, les régies, les conseils, etc. sont trop souvent des prétextes pour empêcher les forces vives et créatives d’agir.

Pour réussir, il faut encourager le talent au lieu de placer des obstacles sur son chemin.

01 février, 2010

Le chiffre du jour : 51 %

Le rapport de l'indice mensuel RBC des perspectives de consommation au Canada du mois de janvier révèle que les Québécois figurent parmi les moins enclins à être préoccupés par leur niveau d'endettement actuel (51 % contre 50 % dans les Prairies et une moyenne nationale de 58 %). En moyenne, les Québécois estiment qu'ils seront (ou sont déjà) libérés de toute dette à 54 ans, soit trois ans plus tôt que la moyenne nationale de 57 ans.